Il n’est pas exagéré de dire que la mainmise d’Elon Musk sur Twitter est le développement le plus terrifiant de l’histoire récente. Seul un fasciste chercherait à imposer la liberté d’expression à l’humanité.

C’est pourquoi il y a eu un tel chœur d’exécration de la part des commentateurs de gauche, des célébrités et des influenceurs. Le jour où Musk a pris le contrôle de Twitter, Taylor Lorenz, chroniqueur au Washington Post, a noté que c’était « comme si les portes de l’enfer s’étaient ouvertes sur ce site ce soir ». Charlie Warzel, dans The Atlantic, a écrit qu’il y avait « une impression d’apocalypse dans cette épreuve ».

Je fais également de mon mieux pour relativiser les choses, mais la prise de contrôle de Twitter par Musk est bien pire que tout ce qu’Hitler a pu faire.

Je n’approuve pas les génocides de masse, mais ils ne sont rien en comparaison de la mise à disposition d’une plateforme de médias sociaux où Eddie Izzard pourrait être mal qualifié.

Le but de Twitter est de s’assurer que les masses ne sont pas exposées à des théories du complot sauvages. Si les tweets ne sont pas censurés, les gens pourraient commencer à penser que le Covid-19 pourrait provenir d’un laboratoire de Wuhan, ou qu’il y avait quelque chose de louche sur l’ordinateur portable d’Hunter Biden.

Musk a fait valoir que Twitter devrait être un lieu où tous les points de vue politiques peuvent être exprimés.

Comme beaucoup de gauchistes, j’ai décidé de supprimer mon compte Twitter en signe de protestation.

Musk ne saura pas ce qui l’a frappé. Sans ma sagesse sur la plateforme, l’entreprise va bientôt sombrer dans l’oubli.

Il y aura un tollé, le prix des actions s’effondrera et Musk viendra me supplier de revenir. Mais je resterai ferme.

En y réfléchissant, je devrais peut-être attendre la semaine prochaine pour supprimer mon compte. J’ai un livre à vendre.

Traduction de The Critic par Aube Digitale

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