Les News « sans importance » du LUPUS du Mercredi 28 Décembre 2023
3%
Le taux de l’emprunt d’État français à 10 ans a dépassé le seuil des 3%, pour la première fois depuis 10 ans.
En cause, toujours l’inflation, et notamment le surplus d’inflation qui risque d’être causé par la réouverture de l’économie chinoise.
Pour Bercy, l’année va donc mal débuter alors que l’Agence France Trésor va devoir émettre un montant record de 270 milliards d’euros sur le marché de la dette l’an prochain.
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La SNCF a engrangé en 2022 un profit record de 2,2 milliards d’euros, en hausse de 10% par rapport à 2019.
Certes, ce n’est pas vraiment une surprise alors que le premier semestre avait montré la tendance avec une hausse de 14% du chiffre d’affaires.
Mais alors qu’elle négocie en ce moment une revalorisation de 5,9% pour tous les agents, la direction de la SNCF ne souhaiterait pas trop communiquer sur ces résultats records…
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La consommation d’électricité en France est en baisse de 8,7% sur les 4 dernières semaines ;
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Comme chaque année, les gendarmes sont fortement mobilisés dans le bassin d’Arcachon pour éviter les vols d’huîtres ;
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La Russie va interdire la vente de son pétrole aux entités appliquant le plafonnement des prix ;
À partir du 1er février, la Russie n’exportera plus de pétrole brut vers les États qui respectent le plafond de 60 dollars le baril.
Vladimir Poutine a signé un décret interdisant la fourniture de pétrole brut et de produits dérivés aux pays qui respectent la mesure de plafonnement des prix imposée par le G7, l’UE et l’Australie.
- Le décret présidentiel, qui comporte une clause permettant à Poutine de lever l’interdiction dans des cas particuliers, « entre en vigueur le 1er février 2023 et est valable jusqu’au 1er juillet 2023″, rapporte l’agence de presse Reuters.
- La disposition est apparue directement sur le site web du Kremlin, et a été présentée comme une réponse directe aux « actions inamicales et contraires au droit international des États-Unis et des États étrangers et des organisations internationales qui s’y joignent ».
- « Les livraisons de pétrole et de produits pétroliers russes à des entités et des personnes étrangères sont interdites si les contrats relatifs à ces livraisons envisagent directement ou indirectement l’utilisation d’un mécanisme de fixation de prix maximum », indique le texte. »L’interdiction imposée s’applique à toutes les étapes de l’approvisionnement jusqu’au client final ».
Uniquement le transport de pétrole par voie maritime
Contexte : Les pays du G7 (Canada, Allemagne, France, Italie, Japon, Royaume-Uni et États-Unis) ainsi que l’UE et l’Australie ont décidé de bloquer toutes les ventes de pétrole russe si le prix dépasse les 60 dollars le baril. Ils voient ça comme un moyen d’affamer la machine de guerre russe.
- Concrètement, si le plafond de prix est dépassé, la Russie et ses clients ne peuvent pas utiliser les pétroliers, les assurances et les contrats financiers du G7, de l’UE et d’Australie. Or, les principaux acteurs du commerce maritime du pétrole se trouvent en Europe.
- Toutefois, le plafond n’a pas été placé trop bas, afin que la Russie soit encouragée à continuer à pomper du pétrole. L’objectif est que la production russe ne soit pas touchée, pour éviter que les prix mondiaux ne viennent à grimper.
- Selon Bruxelles, le mécanisme mis en place « contribuera à stabiliser les marchés » et « bénéficiera directement aux économies émergentes et aux pays en développement ».
« Coup de poing diplomatique et politique vers le G7 et l’UE »
L’analyse : Certains experts estiment que le plafond aura peu d’impact immédiat sur les revenus pétroliers actuels du Kremlin.
- Les chiffres préliminaires de la semaine dernière montrent qu’après l’introduction de cette mesure, les expéditions de pétrole russe par voie maritime ont diminué de moitié. Et hier, le ministre russe des Finances, Anton Siluanov, a évoqué la possibilité que le plafonnement du prix du pétrole fasse augmenter le déficit budgétaire de la Russie l’année prochaine.
- Mais la Russie ne voulait de toute façon pas faire affaire avec les pays respectant le plafonnement et a préféré créer une flotte fantôme de pétroliers pour livrer son pétrole en toute discrétion à des pays comme l’Inde, la Chine et la Turquie. Ces derniers sont devenus de gros acheteurs de l’or noir russe depuis que l’Occident a fait un pas e côté.
- « Par conséquent, la Russie n’a guère été touchée par le plafonnement des prix jusqu’à présent », estime Moniek de Jong (chercheur post-doctoral en politique énergétique à l’UGent) dans De Standaard.
- « À plus long terme, cela pourrait éventuellement commencer à faire mal, mais même ça, c’est loin d’être évident. En déclarant une interdiction d’exportation, Poutine veut surtout donner un coup de poing diplomatique et politique au G7 et à l’UE. Il espère les toucher de cette façon. »
Prix actuel du marché : le baril de l’Oural se négociait au-dessus de 56 dollars le baril aujourd’hui, juste en dessous du prix plafond.
- Poutine, qui avait auparavant qualifié la décision du G7 de « stupide et absurde », a fait remarquer que la variété de pétrole russe se vendait de toute façon à un prix inférieur à celui du Brent, la référence mondiale.
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Dans l’actu : le prix du mégawattheure en chute.
- Le prix du MWh de gaz, le TTF (prix de référence du marché européen), est redescendu à son niveau d’avant l’invasion de l’Ukraine, ce mercredi. Il est passé sous la barre des 80 euros le MWh pendant plusieurs heures mercredi matin, jusque 76,25, avant de remonter un peu.
- Cela fait huit jours de suite que le prix est en baisse.
Les détails : une météo favorable.
- C’est que depuis près de deux semaines, le temps est doux. La demande pour le gaz est moins forte, ce qui fait chuter le prix.
- Un contraste avec les deux semaines précédentes, où le prix avait commencé à remonter (jusque 150 euros) à cause de températures quasi constamment négatives.
- Bonne nouvelle du côté de la météo : lors des deux semaines à venir les températures resteront positives, avec des maxima prévus entre 5 et 10 degrés et un pic à 15 degrés le week-end du nouvel an, du moins pour la Belgique, selon les données de l’IRM. Il y a donc de fortes chances que les prix continuent à chuter.
- Mais ce n’est pas que la météo qui fait baisser les prix. Il y a eu beaucoup de vent sur le continent également, ce qui fait tourner les éoliennes et réduit la demande de gaz grâce à la production d’électricité.
L’essentiel : Les réserves de gaz se re-remplissent.
- Comme il fait moins froid, la population et les entreprises allument moins leur chauffage, cela est évident. Une consommation et un prix en baisse, c’est une bonne nouvelle pour les factures d’énergie.
- Mais c’est aussi une bonne nouvelle pour les réserves de gaz. D’un côté, elles se vident moins rapidement que lors des deux semaines de froid indiquées plus haut (de 90 à 83% entre le 5 et le 18 décembre). Et d’un autre côté, les pays européens peuvent même en profiter pour les renflouer (tout en profitant des prix moins élevés). De sorte que le niveau augmente légèrement.
- Les réserves européennes sont remplies à 83%, selon les données de l’inventaire agrégé, l’AGSI (situation au 26 décembre). Depuis la semaine dernière, ce chiffre est légèrement en hausse. Sur le site, on peut voir que de nombreux pays sont dans le vert, c’est-à-dire que le niveau augmente. Une tendance qui pourrait continuer dans les jours à venir, avec les températures annoncées.
- La situation dépend des pays : certains économisent plus que d’autres. La Belgique est par exemple passée d’un taux de remplissage de 79 à 84%. L’Allemagne, plus grande consommatrice de gaz du continent et complètement coupée de la source russe, a aussi vu ses réserves augmenter. Une bonne nouvelle après ces fameuses deux semaines de froid, où les Allemands ont consommé plus que la moyenne de 2018 à 2021 (+14% au 18 décembre), selon les compilations de données du journal Die Zeit. Une première depuis l’invasion de l’Ukraine.
- Remarque : le fait que les réserves de gaz augmentent à cette période de l’année est rare, si pas du jamais vu. C’est en tout cas ce que clame Javier Blas, expert en énergie pour Bloomberg, sur Twitter, en parlant de tendance « contraire à la saison ».
- Les autres années, les pays se contentaient de remplir les réserves au printemps ou en été. Mais cette option n’est pas encore entièrement certaine pour 2023.
A l’avenir : les inconnues.
- Malgré ces « bonnes nouvelles », le maître mot répété par les experts et les autorités publiques est : économiser.
- Car il reste des inconnues : l’évolution des prix et la situation d’approvisionnement l’an prochain. Avec la relance de la Chine et le retour de son appétit en GNL, la fin des livraisons de gaz russe (ou pas), la sécurité de l’approvisionnement si le prix devait atteindre le plafond imposé par l’UE, etc., les observateurs restent perplexes.
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Vous trouverez ci-dessous l’intégralité du message Twitter de Medvedev sur « Ce qui peut arriver en 2023 » :
- Le prix du pétrole atteindra 150 dollars le baril, et le prix du gaz dépassera 5 000 dollars pour 1 000 mètres cubes.
- Le Royaume-Uni va réintégrer l’UE
- L’UE s’effondrera après le retour du Royaume-Uni ; l’euro ne sera plus la monnaie de l’UE.
- La Pologne et la Hongrie occuperont les régions occidentales de l’ancienne Ukraine.
- Le Quatrième Reich sera créé, englobant le territoire de l’Allemagne et de ses satellites, c’est-à-dire la Pologne, les États baltes, la République tchèque, la Slovaquie, la République de Kiev et d’autres parias.
- Une guerre éclatera entre la France et le IVe Reich. L’Europe sera divisée, la Pologne étant répartie dans le processus.
- L’Irlande du Nord se séparera du Royaume-Uni et rejoindra la République d’Irlande.
- Une guerre civile éclate aux États-Unis, la Californie et le Texas devenant des États indépendants. Le Texas et le Mexique formeront un État allié. Elon Musk gagnera l’élection présidentielle dans un certain nombre d’États qui, à la fin de la nouvelle guerre civile, auront été donnés au Parti Républicain.
- Toutes les plus grandes places boursières et activités financières quitteront les États-Unis et l’Europe pour se déplacer en Asie.
- Le système de gestion monétaire de Bretton Woods s’effondrera, entraînant le crash du FMI et de la Banque mondiale. L’euro et le dollar cesseront de circuler en tant que monnaies de réserve mondiales. Les monnaies fiduciaires numériques seront activement utilisées à la place.
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Pour lutter contre l’inflation, l’Espagne supprime la TVA sur les produits de première nécessité ;
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Avatar 2 dépasse le milliard d’euros de recettes mondiales en 2 semaines, et pourrait même dépasser Top Gun au sommet de la hiérarchie en 2022.
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Si ChatGPT est un « moment iPhone », va-t-il aussi provoquer une révolution économique ?
ChatGPT est le dernier jouet à la mode de la Silicon Valley, mais surtout une nouvelle avancée de l’intelligence artificielle (IA). Pour certains, le chat bot est en passe de devenir une révolution ; un moment iPhone. Jusque dans sa réussite économique ?
Pourquoi est-ce important ?
L’analyse : Grâce à de généreux donateurs à ses débuts, l’entreprise est aujourd’hui bien évaluée.
- Rowan Curran, analyste chez Forrester Research, a déclaré à MarketWatch que ChatGPT était un « moment iPhone pour l’IA », en référence à la réinvention de l’électronique grand public par Apple en 2007. C’est ce que nous a confirmé aussi Laurent Sorber, cofondateur et directeur technique de la société d’IA Radix, dans une récente interview qu’il nous a accordée.
- Bien qu’OpenAI ne divulgue pas ses revenus, elle a connu une augmentation rapide de sa valorisation et de ses investissements. La société de San Francisco a été fondée en 2015 en tant qu’organisme à but non lucratif, et son communiqué de presse initial de l’époque mentionnait des dons totalisant 1 milliard de dollars de la part d’investisseurs de la Silicon Valley tels que Peter Thiel et Reid Hoffman, ainsi que de la société Amazon Web Services d’Amazon.com, pour ne citer qu’eux.
- Depuis, les choses ont changé. OpenAI a obtenu 1 milliard de dollars de financement rien que de Microsoft Corp. en 2019, et Microsoft chercherait à déverser davantage de fonds dans la société, qui a récemment été évaluée à environ 20 milliards de dollars lors d’une vente d’actions.
- Selon un rapport de Reuters, dans un récent pitch aux investisseurs, les dirigeants d’Open AI ont déclaré qu’ils s’attendaient à ce que les revenus atteignent plus ou moins 200 millions de dollars l’année prochaine et 1 milliard de dollars d’ici 2024.
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Elon Musk trouve étrange que le responsable de la bioéthique au NIH – la personne qui est censée s’assurer que Fauci se comporte de manière éthique – est sa femme
Elon Musk trouve étrange que personne ne semble soulever ce fait. Il qualifie également la recherche sur le « gain de fonction » « d’armes biologiques ».
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« Endormi au volant » : le leadership d’Elon Musk remis en question, alors que Tesla poursuit sa chute
SpaceX lance pour la première fois des Starlink de deuxième génération : bientôt l’accès à internet par satellite sur votre smartphone ?
Mercredi matin, SpaceX, la société spatiale d’Elon Musk, a lancé une nouvelle charge utile de satellites Starlink. Pour la première fois, la deuxième génération de satellites artificiels sera mise en orbite.
L’essentiel : les satellites ont été lancés depuis la station spatiale de Cap Canaveral en Floride à bord de la fusée Falcon 9 de SpaceX vers 10h35 heure belge.
- Le lancement s’est déroulé sans accroc. Quelques minutes après le décollage du Falcon 9, les 54 satellites ont été placés en orbite.
- À peu près au même moment, environ huit minutes après le lancement, le premier étage de la fusée Falcon 9 a atterri sur le navire-drone « A Shortfall of Gravitas », qui se trouvait dans l’océan Atlantique.
- Point remarquable : c’était le dixième vol de cet étage de fusée. C’est également la cinquième fois que ce Falcon 9 met en orbite des satellites Starlink. Cette fusée a aussi déjà eu l’occasion de transporter des astronautes dans l’espace à deux reprises.
- Selon SpaceX, c’était déjà la 159e fois que l’entreprise parvenait à faire atterrir une fusée depuis le lancement de cette technologie.
- Autre chose à noter : il s’agissait du 60e lancement de SpaceX cette année, un nouveau record. L’année dernière, l’entreprise a pu envoyer une fusée dans l’espace à 31 reprises.
Au moins 7 500 satellites
Le contexte : la deuxième génération de satellites Starlink devrait être beaucoup plus puissante que les plus de 3 000 satellites artificiels que la société a placés en orbite ces dernières années.
- Malgré le grand nombre de satellites, le service internet de la société commence à rencontrer des problèmes en raison de la forte demande.
- SpaceX affirme que la nouvelle génération de satellites artificiels permettra à l’entreprise de servir davantage de clients. En outre, ils pourront utiliser un internet plus rapide, « principalement dans les zones où il y a actuellement trop d’abonnés ».
- Les satellites seront également capables de communiquer directement avec les smartphones, selon la société. Cet été, le fondateur de SpaceX, Elon Musk, a toutefois déclaré que la bande passante du service ne sera pas suffisante pour télécharger des vidéos, par exemple. Cependant, les utilisateurs pourront envoyer des messages et passer des appels téléphoniques grâce à ce service.
- Après cette première charge utile, de nombreux satellites de deuxième génération suivront. Le 1er décembre, le gendarme américain des télécommunications, la Commission fédérale des communications (FCC) a approuvé l’utilisation de 7 500 satellites artificiels. Néanmoins, la société avait demandé l’autorisation d’utiliser jusqu’à 30 000 satellites.
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Alors qu’Apple se dirige vers sa pire année depuis 2008, son action plonge à son niveau le plus bas en 18 mois
Ce mardi, l’action Apple a atteint son niveau le plus bas depuis juin 2021. Un temps pénalisée par la politique zéro-Covid de la Chine, la Big Tech américaine risque maintenant de subir les conséquences de son abandon.
Dans l’actu : l’action Apple à son plus bas depuis juin 2021.
- Ce mardi, lors l’action Apple a clôturé à 130,03 dollars.
- Son cours n’avait plus été aussi bas depuis la mi-juin 2021.
- Depuis le début de l’année, l’action de la firme de Cuppertino a perdu plus de 28%.
Les détails : l’action Apple particulièrement mal en point.
- C’est la troisième séance négative consécutive pour Apple, constate Bloomberg.
- Apple a connu une chute moins lourde (-28,56%) que le Nasdaq 100 (-34,42%) depuis le début de l’année.
- 2022 sera tout de même la pire année boursière pour Apple depuis 2008 (-56,9%).
- En outre, Apple a subi une perte plus importante que le Nasdaq 100 depuis 30 jours : -9,84%, contre -6,60%.
- En ce mois de décembre, Apple enregistre sa pire performance mensuelle depuis mai 2019 12,3% contre 12,8%.
Après les conséquences du zéro Covid, ceux de la réouverture
Les explications : ça sent mauvais en Chine.
- Comme souvent pour les difficultés d’Apple, c’est du côté de la Chine q’il faut trouver une explication.
- Depuis quelques semaines, les autorités ont assoupli les mesures anti Covid en vue d’enfin relancer l’économie du pays.
- Si tout le monde espère qu’il s’agira de la vague qui mettra un terme à l’épidémie en Chine, celle-ci suscite tout de même bien des inquiétudes à plus court terme, et engorge les hôpitaux.
- Apple pourrait être particulièrement embêtée.
- Partout dans le pays, de nombreux travailleurs arrêtent le travail à cause de leur maladie.
- Les employés chinois de la firme de Cupertino et de ses assembleurs ne sont bien sûr pas épargnés.
- Cette forte propagation du Covid-19 risque d’à nouveau ralentir le rythme de production des iPhone, et donc d’allonger les délais de livraison.
- Au milieu de l’automne, de fortes restrictions imposées à l’usine Foxconn de Zhengzhou, la plus grande fabrique à iPhone du monde, avaient déjà provoqué de gros retards dans la livraison des téléphones d’Apple.
Et maintenant : rebondir ou poursuivre la chute ?
- Mardi, JPMorgan a indiqué l’offre d’iPhone « s’améliorait et se rapprochait lentement de la parité avec la demande », tout en notant que chiffres étaient en deçà de ceux généralement affichés par Apple en fin d’année.
- Certains analystes conseillent d’acheter des actions Apple pour l’instant, car ils estiment que le cours finira par se redresser.
- Il faut toutefois faire attention : l’action Apple pourrait continuer de chuter l’an prochain.
- Comme nous vous l’expliquions lundi, 2023 pourrait faire très mal à la firme de Cupertino, principalement en raison des ravages que risque de faire le Covid cet hiver en Chine.
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Marre du « zéro-Covid » : Apple choisit le Vietnam comme nouveau site de fabrication de ses MacBook
Le géant américain de la technologie Apple prévoit de relocaliser une partie de la production de ses ordinateurs portables MacBook au Vietnam, en Asie du Sud-Est, pour la première fois l’année prochaine.
L’actualité : Apple a demandé au taïwanais Foxconn, son principal fournisseur et le plus grand fabricant de composants informatiques au monde, de commencer à fabriquer des MacBook au Vietnam à partir de mai 2023. C’est ce qu’a rapporté le journal économique britannique Financial Times (FT) sur les révélations d’initiés.
- « Après le transfert de la production des MacBook, tous les produits phares d’Apple auront toujours un site de fabrication hors de Chine (…) les iPhone en Inde
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Malgré les licenciements de masse, les travailleurs de la tech restent une valeur sûre
Le marché de l’emploi dans l’industrie de la tech ralentit, après deux années d’envolées. Pourtant, les travailleurs licenciés au cours de l’année écoulée retrouvent rapidement un emploi.
Les faits : près de 80 % des travailleurs de la tech ayant retrouvé un emploi après un licenciement l’ont décroché dans les trois mois suivants le début de leurs recherches, selon une enquête de ZipRecruiter.
- C’est légèrement en dessous des 83 % de tous les travailleurs licenciés ayant été réembauchés au cours de la même période.
- Près de 4 travailleurs du secteur technologique licenciés sur 10 ont retrouvé un emploi moins d’un mois après avoir entamé leurs recherches, précise l’étude consultée par le Wall Street Journal.
- Ils ne sont que 5 % à avoir pris 6 mois ou plus pour retrouver un emploi après un licenciement.
- Et pour les trois quarts d’entre eux, ils sont restés dans l’industrie de la tech.
Le constat : si le secteur a été marqué par une vague de licenciements de masse en 2022, les travailleurs technologiques restent des profils très demandés.
« Malgré les licenciements généralisés, les gels d’embauche et les réductions de coûts en cours dans la technologie, de nombreux travailleurs de la technologie trouvent un emploi remarquablement rapidement. Ce sont toujours les travailleurs les plus recherchés avec les compétences les plus demandées. »
Contexte : le marché du travail dans le secteur est en baisse, ralenti par la pression des taux d’intérêt en hausse de la Réserve fédérale et la forte inflation.
- Les Big Tech dont Meta ou Amazon ont licencié à tour de bras, pareil chez de nombreuses startups, alors que d’autres ont gelé leurs embauches.
- Sauf que si les offres d’emplois sont en baisse par rapport aux records, elles restent abondantes par rapport au nombre de personnes au chômage. Ces dernières ont donc plusieurs opportunités qui s’offrent à elles.
- De plus, le ralentissement constaté dans le secteur de la tech fait surtout suite à une période particulièrement prolifique. La pandémie a en effet poussé plusieurs entreprises à embaucher plus que de raison.
À noter : en plus de profiter d’un grand nombre d’offres d’emploi, les travailleurs de la tech profitent également du taux de chômage historiquement bas dans le pays (3,7 %) qui pousse les recruteurs et entreprises à proposer des offres alléchantes pour dénicher des perles rares dans un marché particulièrement concurrentiel.
« Pour les emplois technologiques, le climat économique et le marché du travail sont toujours relativement sains »
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Le Japon va extraire des terres rares des fonds marins à partir de 2024
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