REBLOG

Les News « sans importance « du LUPUS du Jeudi 29 Décembre 2022

Les News « sans importance » du LUPUS du Jeudi 29 Décembre 2022

Le taux d’usure de l’emprunt immobilier va passer à 3,57% au 1er janvier 2023.
Ce taux, destiné à protéger les particuliers de conditions d’emprunt abusives, a été relevé 3 fois cette année.
Il était à 2,44% en début d’année.
Problème : dans le même temps, l’OAT est passé de 0 à 3%, et comme il s’agit du taux de référence utilisé par les banques pour fixer leur taux, ces dernières n’auront toujours pas beaucoup de marge avec un taux d’usure à 3,5%.
Problème non résolu, donc.

********************************

L’année 2022 est un calvaire pour les actionnaires de Tesla, et 2023 s’annonce tout aussi mauvais : Tesla prévoit en effet de réduire en janvier 2023 la production dans son usine de Shanghai, en prévision d’une baisse de la demande en Chine, pourtant le premier marché automobile au monde.
L’acquisition de Twitter par son propriétaire Elon Musk n’a pas rassuré les marchés qui craignent que le milliardaire ne consacre tellement de temps à Twitter qu’il n’aura plus de bande passante pour Tesla.
Sur Twitter justement, Elon Musk a réagi aux prévisions apocalyptiques de Dmitri Medvedev, l’actuel vice-président du conseil de sécurité de la Russie et bras droit de Vladimir Poutine, qui prévoit notamment l’effondrement de l’Europe, une guerre civile aux États-Unis et une guerre entre la France et le « 4e Reich ».
Des prévisions « épiques », selon Musk.
Un tweet qui a entrainé une chute de 10% de Tesla.
Tesla est en baisse de 40% sur 1 mois, 70% depuis le début de l’année… mais en hausse de 300% sur 3 ans.
Un Far West à elle seule.

En réponse à la suggestion que sa réputation est en danger, Musk a déclaré : « Les médias traditionnels devraient s’inquiéter de leur réputation. Nous ne faisons que commencer. »

*****************************************

Elon Musk affirme que 100 terminaux Starlink sont « actifs » en Iran, alors que les troubles durent depuis plus de 100 jours

Lundi, Musk a tweeté : « On approche des 100 Starlinks actifs en Iran ». Il s’est adressé sur Twitter à Wall Street Silver, qui a publié une vidéo montrant des femmes iraniennes se promenant sans hijab.

Le service haut débit par satellite Starlink, déjà utilisé en Ukraine, permettrait aux Iraniens de contourner le contrôle autoritaire exercé par le gouvernement sur l’internet et les plateformes de médias sociaux, dans un contexte d’agitation sociale généralisée.

Le gouvernement a bloqué YouTube, Facebook, Twitter, Blogger, Telegram, Snapchat et Medium de peur que ces plateformes de médias sociaux occidentales ne soutiennent les soulèvements continus et ne diffusent des informations qui agissent comme un mégaphone. Mais avec les terminaux Starlink, l’accès au monde extérieur est désormais possible.

******************************************

Elon Musk dénonce les gains de fonction de Fauci :  » On devrait parler de recherches sur les armes biologiques, car la fonction visée est la mort ! »

Dans son commentaire de mercredi matin, Elon Musk a également déclaré que la « fonction » dont il est question dans ce terme est la « mort », car la seule chose qui est accomplie est la recherche visant à rendre les virus et les maladies plus mortels pour les humains.

*******************************************

Elon Musk annonce une nouvelle politique sur Twitter pour permettre le débat scientifique

Le PDG de Twitter, Elon Musk, a déclaré dans un tweet mercredi qu’il mettait en place une nouvelle politique Twitter relative aux messages sur la plateforme concernant la science.

« La nouvelle politique de Twitter est de suivre la science, ce qui inclut nécessairement un questionnement raisonné de la science », a écrit Musk.

***************************************

Une nouvelle étude a récemment révélé que certains hôpitaux suisses s’appuient encore sur une prière médiévale connue sous le nom « Le Secret » pour protéger les patients contre les saignements excessifs après les interventions chirurgicales.

Nous vivons à une époque où les professionnels de la santé ont accès à une variété d’outils scientifiquement prouvés pour prévenir les saignements excessifs chez les patients, mais selon les données présentées dans une étude récente, plusieurs hôpitaux suisses s’appuient encore sur une « formule de guérison » datant du Moyen Âge pour empêcher les gens de se vider de leur sang.

Connu sous le nom de « Secret », ce « charme du sang est largement pratiqué dans la partie francophone de la Suisse » et fonctionnerait en mobilisant « des forces supérieures pour aider à guérir le patient ». Le Secret a récemment fait l’objet d’une étude visant à tester l’efficacité du rituel.

« ‘Le secret’ s’inscrit dans une conception magique de la médecine »écrivent les auteurs de l’étude« C’est un vestige des pratiques médicales du Moyen Âge, lorsque la médecine était réduite à sa plus simple expression et était pratiquée par des moines-praticiens, ou des sorciers, sur la base d’un des miracles rapportés dans les évangiles synoptiques comme ‘Jésus guérissant la femme qui saignait’. »

***************************************

Retour vers le futur

Le 29 décembre 2021, le prix du bitcoin oscillait autour de 50.000 $ l’unité. Impossible de passer sur Twitter sans voir des gazouillis truffés de NFT, métavers et autres cryptomonnaies…

Un an plus tard, le cours du BTC se maintient péniblement au-dessus des 16k $ et l’écocystème crypto a été secoué par des séismes d’une rare intensité.

Et d’ici décembre 2023, que pourrait-il encore arriver ? Voici quelques prédictions, tantôt sceptiques (conjoncture oblige) tantôt enthousiastes.

  • De nouveaux chocs surviendront : « Les entreprises crypto, les banques et autres fonds espèrent que le marché se relèvera de l’effondrement de FTX mais nous assisterons à la chute de sociétés auxquelles nous ne nous attendions pas. Principalement parce que la contagion est trop vaste et difficile à quantifier », assure Cas Piancey, co-host du podcast Crypto Critics’ Corner.
  • Serrage de vis réglementaire : « Une réglementation sévère des cryptos va être proposée et une bataille épique s’ensuivra avec la communauté pour combattre les éléments réglementaires qui menacent la décentralisation », pressent Laura Shin, responsable du podcast Unchained.
  • Consolidation des acteurs: « Lorsque la confiance est faible, les opérateurs historiques se consolident. Coinbase, Binance, Uniswap gagneront probablement des parts de marché en agrégat, car les gens sont moins susceptibles de faire confiance aux acteurs plus petits et plus faibles », estime la banque d’investissement Dragonfly Capital.
  • L’insoupçonnée adoption du bitcoin : de retour d’une conférence sur le BTC au Ghana, Alex Gladstein, directeur de la stratégie de Human Rights Foundation, a confié à CoinDesk être « stupéfait par le nombre d’entrepreneurs et de leaders du bitcoin provenant de tant de pays différents. » Il a rencontré des personnes venant de zones rurales du Cameroun, du Congo, de Somalie, de zones de conflit. « Ils sont tous en train de construire sur Bitcoin. L’adoption mondiale est probablement l’histoire numéro un pour l’année prochaine. »
  • La résurrection des NFT : les détracteurs s’étaient empressés d’enterrer les fameux tokens connus pour leurs têtes de singe ou de punks. Mais l’appétit (pour le risque) que nourrissent les NFT a tendance à annoncer une reprise du secteur, d’importants « acteurs externes » à l’instar de Disney ou Nike y ayant investi.
  • L’étonnante multiplication des DAO : Les organisations autonomes décentralisées défient la logique. Alors que l’on aurait pu croire que le marché baissier actuel forcerait l’industrie crypto à faire une pause, la croissance des nouvelles DAO s’est accélérée de manière exponentielle. Chaque mois de 2022 produisant plus de nouvelles DAO que 2021 n’en a connu au total !
  • Le Web3 nous sort le(s) grand(s) jeu(x) : Big Time, Star Atlas et Ember Sword, les titres censés changer le donne, en développement depuis un certain temps, devront enfin sortir en 2023, ou à tout le moins proposer des démos jouables ou phases de test.

*****************************************************

L’Afrique est le deuxième continent avec le plus de détenteurs de cryptomonnaies derrière l’Asie, selon un rapport de la plateforme américaine Chainalysis. Mais leur adoption n’est pas un chemin tout tracé.

  • À la base, le Sango Coin devait être échangeable sur toutes les grandes plateformes d’échanges de cryptomonnaies pour fin 2022. Le projet ayant pris du retard, il sera disponible, dans le meilleur des cas, pour le premier trimestre de 2023.
  • À cause de l’hiver cryptographique, et de la réticence des investisseurs vis-à-vis des cryptos, la République n’a récolté qu’un million de dollars au lieu du milliard prévu, rapporte BFM Business
  • La cerise sur le gâteau : une partie du projet a été invalidé par la Cour Constitutionnelle centrafricaine. La partie remise en cause est que Bangui, la capitale de la Centrafrique, voulait accorder la nationalité centrafricaine à quiconque achetait au moins 60.000 dollars de leur crypto nationale.

***********************************************

Un professeur surprend un étudiant en train de tricher avec le chatbot d’IA ChatGPT : « je suis terrorisé »

Il estime que ces outils pourraient aggraver la tricherie dans l’enseignement supérieur.

Un professeur de l’université de Caroline du Sud tire la sonnette d’alarme après avoir découvert que l’un de ses étudiants a utilisé ChatGPT, le nouveau chatbot d’IA du laboratoire OpenAI, pour rédiger sa dissertation. Le professeur estime que cette IA, vielle de quelques semaines à peine et facilement accessible au public, porte un nouveau coup à l’enseignement supérieur, déjà en proie à une tricherie endémique. Dans un message partagé sur sa page Facebook, il a souligné qu’il n’était pas le seul professeur dont les étudiants ont commencé par utiliser ce type de logiciel d’IA pour rédiger leurs dissertations.

ChatGPT est l’un des phénomènes Internet de l’heure tant les internautes s’émerveillent de ses « aptitudes ». Certains le qualifient même de remplaçant de Google étant donné qu’il est capable de donner de façon directe des solutions à des problèmes complexes. Par exemple, ChatGPT a réussi l’édition 2022 de l’examen d’informatique pour élèves du secondaire désireux d’obtenir des crédits universitaires aux États-Unis. Le chatbot ravive ainsi les débats sur la possible disparition du métier de développeur en raison de la montée en puissance de l’IA. Se sentant en danger, Google a lancé une alerte rouge à ses équipes pour développer un concurrent à ChatGPT.

**************************************

100 millions de dollars. C’est le montant que Galaxy Digital, la société des Mike Novogratz, est prête à payer pour éviter la faillite de l’une des principales sociétés de minage de bitcoins.

Galaxy Digital rachète la principale unité minière d’Argo, au Texas, pour 65 millions de dollars. En outre, Galaxy accorde à la société cotée un prêt de 35 millions de dollars pour l’aider à rembourser ses dettes.

**************************************

Solana se prend un mur, et c’est encore la patte de FTX

Encore une des cryptomonnaies les plus importantes il y a peu, Solana perd des plumes cette année, surtout depuis l’effondrement de FTX.

Dans l’actu : Décrochage de la cryptomonnaie Solana (SOL) ce mercredi.

  • La monnaie, vue comme le concurrent numéro 1 d’Ethereum, a perdu 10,36% sur la journée, rapporte Reuters.
  • Depuis le début de l’année, elle a même perdu 94,2%.
  • C’est surtout depuis début novembre que la chute est la plus forte : plus de la moitié de sa valeur s’est évaporée. Soit beaucoup plus que pour Bitcoin et Ether, qui n’ont perdu qu’un cinquième de leur valeur, grosso modo, depuis la même date.
  • SOL, avant encore confortablement installée dans le top 10 des cryptomonnaies les plus importantes, n’est plus qu’à la 17e place. La pièce vaut 9,73 dollars et pèse 3,5 milliards de dollars en valeur marchande.

L’essentiel : la patte de FTX.

  • Le calendrier n’est pas anodin : début novembre, l’affaire FTX a éclaté, et la fraude derrière cette plateforme d’échange est apparue au grand jour. Elle a déclaré faillite, tirant les cours des crypto vers le bas et emportant d’autres plateformes et entreprises dans le néant avec elle.
  • Solana portait la bénédiction de Sam Bankman-Fried (SBF), l’homme fort de FTX. La monnaie figurait aussi dans les bilans de la plateforme et de son fonds d’investissement, Alameda Research.
  • Néanmoins, il n’y avait pas de relation directe entre SOL et la blockchain derrière et FTX. La Fondation Solana était néanmoins exposée à FTX : elle y avait déposé un million de dollars en cash (qui n’est plus accessible) et détenait des actions et des tokens FTT, le jeton maison de FTX (ne valant tous deux désormais plus rien). Juste avant le décrochage de FTX, la fondation avait pour 83 millions de dollars de jetons FTT gardés auprès de la plateforme (selon le cours avant le gel des retraits et la faillite).
  • Autre victime collatérale : la cryptomonnaie Serum, d’une plateforme d’échange décentralisée éponyme que SBF avait créée sur la blockchain Solana. Depuis novembre, la monnaie a glissé de plus de 80%. La fondation en gardait pour plus de 100 millions de dollars (selon le cours avant l’effondrement) sur FTX.

Le détail : Un stress-test qui dure.

  • Une monnaie importante qui perd autant de valeur, voilà en tout cas un nouveau coup dur pour le secteur de la crypto, qui a déjà vu tous les actifs baisser cette année. De nombreux milliardaires du domaine ne sont plus milliardaires.
  • Le secteur devra en tout cas prendre son mal en patience et lécher ses plaies. En attendant, il peut profiter de la crise pour en ressortir grandi et rétablir la confiance.

**********************************

Faute de personnel, les chaines de restauration rapide se tournent vers les robots : un signe avant-coureur ?

Le secteur de la restauration de plusieurs pays fait face à une pénurie de main-d’œuvre. Un vrai problème auquel les chaines de restauration tentent de répondre en se tournant vers l’automatisation des tâches.

***********************************************

L’année écoulée s’est révélée catastrophique pour Tesla. Le leader des constructeurs de véhicules électriques a en effet perdu près de 70 % de sa valeur, mais pour Elon Musk, son PDG, il n’y a rien d’alarmant là-dedans.

À l’annonce du projet de rachat de Twitter, beaucoup d’investisseurs se sont inquiétés du possible manque d’intérêt d’Elon Musk. Craintes qui se sont confirmées entre temps. L’homme est obnubilé par le réseau social et ne semble plus très actif à la tête de Tesla. Un comportement qui nuit à l’entreprise, alors que cette dernière fait déjà face à des vents contraires.

L’actualité : Elon Musk a envoyé un mail aux employés de Tesla pour les rassurer.

  • Il leur a conseillé de ne pas être « trop dérangés par la folie boursière », rapporte CNBC qui a pu consulter le mail.
  • « Nous démontrons une excellente performance continue », a-t-il par ailleurs assuré.

Le détail : l’excentrique milliardaire a également renouvelé ses prédictions très optimistes à long terme : « je crois fermement que Tesla sera l’entreprise la plus précieuse de la Terre ! ».

  • Croyance déjà évoquée quelques mois plus tôt, quand la situation du constructeur était déjà compliquée.
  • Il a tout de même remercié ses employés et les a encouragés à se vouer corps et âme pour finir solidement le trimestre.
    • Musk a demandé à ce qu’ils se « portent volontaires pour aider à livrer » les voitures aux clients avant minuit le 31 décembre. Une demande qui n’est pas inhabituelle au sein de Tesla, le but étant de dépasser les prévisions, mais elle était auparavant réservée aux membres des équipes de vente et de livraison.

Contexte : la situation a évolué dans le mauvais sens.

  • Rien que sur la journée de mardi, l’action de l’entreprise a chuté de plus de 11 %, à la suite de la fermeture volontaire de son usine à Shanghai.
  • Depuis le début de l’année, la capitalisation boursière de Tesla a fondu de 68 %.
    • Bien qu’elle ait augmenté d’environ 3 % mercredi.
  • Le titre a plongé de 42 % rien que sur le mois de décembre.
  • 2022 devrait sans nul doute être la pire année jamais enregistrée pour Tesla.

La faute à autrui

  • Elon Musk s’est déjà dédouané d’être responsable de cette dégringolade, affirmant que seule la hausse des taux d’intérêt était en cause.
  • Une grande partie du reste du monde l’attribue plutôt à sa prise de contrôle de Twitter. Depuis que le rachat a été effectif, Elon Musk a délaissé Tesla pour se concentrer sur son nouveau jouet déjà mal en point, écrasé par un contexte macroéconomique défavorable.
  • Sa position de PDG est d’ailleurs remise en question, et pas seulement au sein de Twitter.

************************************

Le constructeur automobile qui finit l’année avec la meilleure performance, ou la chute la moins élevée, à Wall Street, est : Ferrari. Loin devant les constructeurs de véhicules électriques comme Tesla, qui finissent l’année en chute libre. Porsche, après une IPO plus que réussie, vient défier le champion.

une mauvaise année pour les actions automobiles.

  • Inflation et hausses des taux d’intérêt qui impactent le pouvoir d’achat, risques de récession et aussi de déflation pour les voitures : les cours des constructeurs automobiles ont connu une mauvaise année, même si leurs résultats financiers ont suivi (pour l’instant).
  • L’indice FactSet Automotive, qui reprend les fabricants de voitures et autres acteurs du secteur, comme les vendeurs de parts, cotés à Wall Street, est en baisse de 38% sur l’année, rapporte CNBC. Voilà qui indique une tendance baissière pour l’ensemble du secteur.

mais certains se débrouillent mieux que d’autres.

  • Tesla, Rivian, Lucid… 2021 a surtout vu exploser les cours des fabricants de véhicules électriques. Ils ont tous rechuté en 2022, de respectivement 70, 80 et 84%.
  • De leur côté, les marques « traditionnelles » de véhicules thermiques (et électriques, ces dernières années) et établies depuis plus longtemps ont fait des scores moins mauvais. -45% pour Ford et GM, -36% pour Volkswagen (uniquement coté en Allemagne) et -30% pour Nissan (uniquement coté au Japon), Toyota et Stellantis (double cotation tous deux).

Le détail : Ferrari en premier sur la ligne d’arrivée.

  • Le trophée et le champagne de la première place sur le podium reviennent à Ferrari. Avec « seulement » -18%, son action fait le meilleur score de l’année à New York. Et -13% à Milan (double cotation).
  • Qu’est-ce qui limite la casse pour les supercars italiennes ? Une demande forte, qui se traduit par un carnet de commandes rempli. Comme pour tout produit de luxe, la production est limitée (13.000 Ferrari devraient sortir d’usine cette année, en l’occurrence), ce qui maintient des prix, tout comme les marges bénéficiaires, élevés.
    • Les produits de luxe ne sont, en plus, pas impactés par l’inflation : les ventes augmentent même cette année.
  • Et l’avenir semble radieux pour la marque. Un nouveau modèle, un SUV au nom de Purosangue, sortira d’usine dans quelques mois, mais les véhicules qui seront produits dans les deux ans à venir sont déjà tous réservés, et les commandes mises en suspens. Le premier véhicule entièrement électrique devrait également voir le jour en 2025.
  • Ferrari porte également la bénédiction des analystes. « L’accent mis par la société sur la qualité et les performances uniques de ses véhicules est inébranlable, et a permis d’obtenir des résultats financiers résilients, ainsi qu’une valeur de marque intangible importante et un véritable statut de luxe », note Bank of America, cité par CNBC.
    • Notons que l’étiquette « luxe » ne marche pas pour toutes les marques. Aston Martin glisse fortement cette année, à la bourse de Londres : une chute de 70%. Rolls Royce est moins en baisse, avec 27%.

Zoom avant : la concurrence arrive.

  • Un autre fabricant de véhicules luxueux et sportifs finit l’année dans le vert (+14%) : Porsche. Mais le constructeur allemand n’a rejoint la course que plus tard : son introduction en bourse a eu lieu fin septembre.
  • Une IPO, dans une année où ceux qui ont sauté le pas se sont faits rares, qui a été un franc succès : une estimation à 75 milliards d’euros, autant que la prévision la plus téméraire. Cela en fait une des plus grosses IPO en Europe de tous les temps, et la deuxième à Francfort. À l’heure d’écrire ces lignes, Porsche vaut même 91,5 milliards d’euros, soit 20 milliards de plus que sa société mère, Volkswagen, en chute de 36% cette année.
    • L’action est toutefois actuellement uniquement cotée en Europe. Tout comme BMW, qui fait une belle performance aussi, en finissant l’année à -9%.
  • Voilà qui augure une course haletante pour l’année prochaine, entre l’Italienne et l’Allemande.

***************************************

Une année folle pour les combustibles fossiles

Contexte : Alors que les ménages européens ont vu leur facture énergétique augmenter fortement en 2022, l’année dernière s’est avérée être une année d’opulence pour les acteurs de l’énergie fossile.

  • Au cours des trois premiers trimestres de cette année, par exemple, les principales compagnies pétrolières du monde ont enregistré un bénéfice combiné de plus de 170 milliards de dollars, selon un rapport de l’analyste S&P Global Market Intelligence.
  • Une partie importante de ces gains peut être liée à l’attaque de la Russie contre l’Ukraine, qui a fait augmenter les prix mondiaux de l’énergie.
  • Exxon a affiché un bénéfice net de près de 20 milliards de dollars pour le troisième trimestre, selon Het Financieele Dagblad.
  • Toutefois, les groupes pétroliers et gaziers affirment que les bénéfices sont importants pour les investissements futurs, notamment dans des projets d’énergie renouvelable.

**********************************************

La grosse année des hedge funds : après une longue période de ventre mou, ils rattrapent et battent la bourse

Grand retour pour les hedge funds : certains grands noms sont en passe de clôturer l’année dans le vert. En moyenne, ils ne sont que très légèrement dans le rouge. C’est mieux que les différents indices boursiers.

Le contexte : un retour flamboyant après une période de ventre mou.

  • Sur l’année 2021, les hedge funds, ou fonds de couverture, ont eu des rendements, en moyenne, assez maigres. Selon le HFRI Fund Weighted Composite Index, de Hedge Fund Research, qui fait référence en la matière, ils affichaient une hausse de 10,3%.
    • C’est peu comparé à l’année folle qu’a connue Wall Street en général : +27% environ pour le S&P 500 et le Nasdaq 100.
  • Mais en 2022, le vent a tourné. Les hedge funds semblent retrouver leur sens premier : être une couverture contre les aléas des marchés et de l’économie. Ainsi, à l’heure où le marché boursier clôture l’année dans le rouge (-20% pour le S&P 500 et le MSCI World Index, -33% pour le Nasdaq, selon les données de ce mardi), certains fonds sont en passe de clôturer l’année (bien) dans le vert, rapporte Yahoo Finance.

Les chiffres : quelques performances.

  • Le fonds Wellington par exemple, de la société d’investissement Citadel, a gagné 32% sur l’année (entre janvier et novembre, les résultats n’étant pas toujours accessibles en direct et publiquement comme avec d’autres fonds négociés en bourse). Sa meilleure année de tous les temps, qui devrait lui permettre de distribuer sept milliards de dollars aux investisseurs.
  • D. E. Shaw Group et Millennium Management affichaient une hausse de respectivement 23% et 10% en novembre (comparé à janvier). Un autre fonds a littéralement explosé : +267% entre janvier et octobre pour Jupiter de Haidar. +29% aussi pour Peconic Partners.
    • Mais il a des chutes également : Tiger Global Management, spécialisé sur la tech, est en baisse de 54%. Melvin Capital, ancien grand nom du milieu, a même complètement fermé boutique. Le fonds Pershing, du célèbre milliardaire Bill Ackman, était en baisse de 25% sur les six premiers mois de l’année. Mais il a su remonter la pente : En novembre, il n’était plus qu’à -4,8%.
    • Tendance inverse pour Bridgewater du célèbre Ray Dalio : une hausse de 22%, puis un ralentissement jusqu’à 6% en novembre (comparé à janvier).
  • « Les hedge funds macro ont connu une année exceptionnelle que leurs pairs veulent oublier. Les fonds axés sur les obligations et les devises ont profité des tendances lourdes qui ont frappé les spécialistes des actions. Le trader milliardaire Rokos devrait gagner 45,5% en 2022, grâce à ses paris sur la hausse des taux », rapporte l’économiste allemand Holger Zschaepitz sur Twitter.
  • Moyenne pour le marché : entre janvier et novembre, le HFRI Fund Weighted Composite Index n’était en baisse que de 2,6%, ce qui est moins que le reste du marché.

L’essentiel : comment se distinguer de la tendance baissière du marché ?

  • Comme le dit Zschaepitz, les taux d’intérêt ont été un pari gagnant pour certains de ces fonds. Le marché des actions en général était habitué à de l’argent gratuit pendant des années : une hausse des coûts d’emprunt est un changement auquel il ne savait pas vraiment réagir.
  • Les taux bas, depuis des années, ont fait que la « dispersion » était basse. C’est-à-dire que la fourchette des résultats possibles, lorsqu’on investit, est plutôt mince : on pouvait plus ou moins estimer que les cours allaient continuer à augmenter. Avec la hausse des taux, la dispersion augmente, et avec elle la volatilité. Un changement de cap qui est favorable à la performance hedge funds.
    • C’est ce que confirme Joseph Burns, chercheur en la matière pour iCapital, à Yahoo : « Les augmentations de taux rendent probable une augmentation de la dispersion des performances des actions, ce qui devrait laisser une plus grande marge de manœuvre à ces stratégies actives pour trouver des opportunités et des inefficacités sur le marché. »

A l’avenir : une surperformance qui pourrait durer.

  • 2023 semble déjà être une année compliquée pour les actions : différents grands noms de la finance ont déjà annoncé s’attendre à des pertes sur le marché. Les risques de récession sont toujours présents, l’inflation ne baisse que lentement, et les taux d’intérêt n’ont pas encore commencé à descendre. Un contexte qui pourrait favoriser la performance des hedge funds.
  • Avec ces bons résultats de 2022, le secteur pourrait en tout cas redorer son blason. Ces dernières années, les fonds ont vu leur image écornée : ils se faisaient battre par le marché, le tout avec des frais élevés pour les investisseurs. Reste à voir jusqu’à quand le momentum pourra durer.

*******************************************

Vers une demande mondiale de lithium multipliée par 10 : « Les prix de l’or blanc restent élevés même avec une offre accrue »

La fièvre du lithium va certainement se poursuivre l’année prochaine, affirme le responsable de ce minerai au sein de l’entreprise chimique Albemarle dans le Financial Times (FT).

Le lithium est considéré comme un élément clé de la transition énergétique. Ce métal alcalin est essentiel à la production de batteries pour les voitures électriques, qui sont appelées à remplacer les voitures à moteur à combustion interne dans les prochaines décennies. Pour que les véhicules électriques soient abordables pour les consommateurs, il faut donc que le prix de « l’or blanc » soit bas.

L’essentiel : l’AIE (Agence internationale de l’énergie) estime que la demande mondiale de lithium sera multipliée par plus de dix au cours des vingt prochaines années.

la demande d’or blanc est poussée à la hausse par la croissance explosive des ventes de voitures électriques, selon Eric Norris d’Albemarle Corporation, le plus grand producteur de lithium au monde en termes de capitalisation boursière, cité dans le FT.

*********************************************

Apple fait face à des difficultés passagères, mais un avenir radieux l’attend toujours, selon un économiste

Cette semaine, l’action d’Apple a atteint son plus bas niveau depuis juin 2021. Certains y voient le début des ennuis sérieux pour la firme de Cupertino, d’autres qu’un ralentissement temporaire.

 

L’actualité : Angelo Zino, analyste industriel principal de la société américaine CFRA Research, se montre très optimiste quant à l’avenir d’Apple, malgré les dernières déceptions à son sujet.

Contexte : l’entreprise à la pomme souffre des perturbations en Chine.

  • Ces derniers mois, l’Empire du Milieu a fait face à une recrudescence de cas de coronavirus. Cela a eu un impact direct sur la production d’iPhone.
    • Un impact tellement important qu’Apple a été contraint de faire une déclaration à ce sujet, avouant que certains pourraient ne pas trouver d’iPhone 14 Pro à mettre sous le sapin de Noël.
  • Une annonce qui n’a évidemment pas rassuré les investisseurs.
  • Mais alors que le gouvernement chinois a levé les restrictions liées au Covid, suite aux manifestations de la population, le virus semble circuler de plus belle, impactant de nombreuses entreprises, dont Apple.
  • Les employés de ses fournisseurs tombent malades et ne viennent donc pas travailler, ralentissant toujours plus la chaine de production.

Apple reste un géant

Malgré le contexte et ses effets directs sur l’action d’Apple, Angelo Zino reste confiant.

  • « Apple est le plus grand nom américain, et nous pensons qu’il s’agit de beaucoup plus de risques de gros titres qu’autre chose », a-t-il ainsi déclaré à CNBC.
  • Selon lui, le véritable risque pour le cours d’une action est sa couverture médiatique négative, comme ce fut le cas pour la firme de Cupertino, suite à sa récente chute.

« En fin de compte, Apple fera tout ce qui est en son pouvoir pour défendre son entreprise aussi longtemps que possible dans différentes régions géographiques »

  • L’impact des ralentissements en Chine sur le chiffre d’affaires devrait être limité en Europe et aux États-Unis, soit moins de 1 %.
  • La firme à la pomme pourra encore compter sur la fidélité de ses clients, assure-t-il.

« Nous pensons que beaucoup de consommateurs sont des créatures d’habitude et ne s’éloigneront pas nécessairement de ce qu’ils ont fait historiquement sur l’écosystème d’Apple »

Avis contraires

Un optimisme qui n’est pas partagé par les analystes de JPMorgan Chase qui estiment qu’Apple est bel et bien dans une situation descendante.

« Alors que l’extension rapide des délais de livraison de l’iPhone 14 Pro/Pro Max a ralenti et a en fait commencé à se modérer ces dernières semaines, elle reste toujours élevée par rapport aux délais de livraison observés avant l’épidémie de COVID à Zhengzhou », a déclaré Samik Chatterjee, analyste au sein de la banque d’investissement, dans une note aux investisseurs.

**************************************************

Zelensky annonce qu’il envisage de rejoindre le Forum économique mondial de Davos, de signer de nouveaux prêts d’après-guerre avec BlackRock 

Mercredi, il a été révélé que le gouvernement du président ukrainien Volodymyr Zelensky se prépare à participer au Forum économique mondial (FEM) de Davos en janvier, et que le dirigeant ukrainien est en pourparlers avec Larry Fink, PDG de BlackRock, concernant les efforts de reconstruction après la guerre avec la Russie.

**************************************************

Le Forum économique mondial quitte Twitter et dirige ses abonnés vers des applications de médias sociaux chinoises

Pour rester au courant de tout ce qui se passe à l’intérieur des portes réservées aux invités des amis de la classe dirigeante, le FEM recommande de suivre le mouvement à travers une poignée de sites de médias sociaux. Il s’agit de Facebook, LinkedIn, Instagram et YouTube, basés aux États-Unis et conformes aux règles narratives, ainsi que des applications de médias sociaux chinoises TikTok, WeChat et Weibo. Twitter, qui s’est libéré de l’emprise des applications sociales conformes à la censure approuvée par le FEM, n’est plus inclus.

Par l’intermédiaire de son fondateur Klaus Schwab et de ses organisations partenaires, le FEM entretient des relations très étroites avec le gouvernement chinois. Davos a récemment révélé que son bureau en Chine compte désormais 40 employés à temps plein. En outre, chaque année à Pékin, le FEM organise sa « réunion annuelle des nouveaux champions », qui facilite les partenariats entre les entreprises internationales et le parti communautiste chinois. En 2018, le PCC a décerné à Klaus Schwab sa médaille de l’amitié pour la réforme de la Chine, une médaille destinée aux personnes non chinoises qui exécutent les ordres du PCC à l’étranger.

*****************************************

La Serbie met ses troupes en état de « préparation au combat » alors que le principal poste frontière du Kosovo est fermé

Les autorités serbes ont annoncé cette semaine que l’armée nationale avait été placée au niveau d’alerte le plus élevé possible, alors que les tensions frontalières avec le Kosovo séparatiste ont atteint un point d’ébullition, et après la mise en place de barrages routiers par la minorité serbe vivant au Kosovo, qu’elle ne reconnaît pas comme un État légitime.

**************************************************

Madrid annonce un nouveau plan d’aide de plus de 10 milliards d’euros et supprime temporairement la taxe sur les denrées alimentaires de première nécessité

Le gouvernement espagnol va supprimer la taxe sur les aliments essentiels pendant six mois dans le cadre d’une série de mesures visant à soutenir les citoyens face à la forte inflation.

L’actualité : Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a annoncé que la TVA sur les produits alimentaires essentiels, tels que le pain, le fromage et les légumes, sera réduite de quatre pour cent à zéro. Pour les pâtes et l’huile de cuisson, la TVA sera réduite de moitié, à 5 %, a précisé M. Sanchez.

  • Selon le gouvernement espagnol, les mesures seront ressenties presque immédiatement par les Espagnols lors de leurs achats.
  • En effet, selon les dernières données de l’office statistique espagnol INE, les aliments et les boissons non alcoolisées sont devenus 15,3 % plus chers en novembre par rapport au même mois en 2021.
  • Dans certains cas, certains produits, comme le lait et les céréales, ont même augmenté de plus de 30 %.
  • Toutefois, le taux de TVA de 21 % reste en vigueur pour l’alcool, le tabac et les boissons sucrées.
  • Le gouvernement a également approuvé une aide unique de 200 euros pour les familles dont le revenu est inférieur ou égal à 27.000 euros, afin de compenser la hausse des prix des denrées alimentaires. Cela toucherait 4,2 millions de ménages, selon le gouvernement espagnol.
  • Les réductions des taxes sur l’électricité et le gaz, qui devaient expirer à la fin de cette année, resteront également en vigueur pendant six mois supplémentaires.
  • Le nouveau paquet de mesures de soutien s’élève à 10 milliards d’euros, ce qui porte à 45 milliards d’euros le total des dépenses du gouvernement pour les mesures de soutien cette année.
  • Le rabais temporaire sur l’essence et le diesel expire, ce qui permettra au gouvernement de Madrid d’économiser quelque 6 milliards d’euros par an. Le rabais continuera à s’appliquer uniquement aux agriculteurs, aux transports routiers professionnels et à la pêche.

Inflation espagnole

Contexte : Depuis que la Russie a envahi l’Ukraine en février, le gouvernement espagnol a annoncé plusieurs programmes d’aide pour aider les ménages les plus pauvres à faire face à l’inflation.

  • Ces mesures, associées à un accord avec l’Union européenne visant à plafonner les prix du gaz pour la production d’électricité, ont connu un certain succès. En novembre, le taux d’inflation annuel était de 6,8 %, contre 10,8 % en juillet.
  • Le recul de l’inflation est dû en partie à une forte baisse des prix de l’électricité, qui ont diminué de 22 % en novembre par rapport à l’année précédente. Cependant, les prix des denrées alimentaires ont continué à peser sur le portefeuille des Espagnols, augmentant de 15 % en octobre et novembre par rapport à l’année précédente.
  • Selon M. Sanchez, les mesures de soutien aident l’Espagne à atteindre une croissance économique plus forte. Le chef du parti social-démocrate PSOE (Partido Socialista Obrero Español) compte sur une augmentation du produit intérieur brut de plus de 5 % d’ici 2022, ce qui est supérieur à une estimation antérieure du gouvernement, selon l’ANP.

« Ce qui irrite dans le désespoir, c’est son bien-fondé »

Ce qui irrite dans le désespoir, c’est son bien-fondé, son évidence, sa « documentation » : c’est du reportage.

Examinez, au contraire, l’espoir, sa générosité dans le faux, sa manie d’affabuler, son refus de l’événement : une aberration, une fiction.

Et c’est dans cette aberration que réside la vie, et de cette fiction qu’elle s’alimente.

Emil Cioran – Syllogismes de l’amertume (1952)

EN BANDE SON :

Catégories :REBLOG

1 réponse »

Laisser un commentaire