La technologie a tué l’ennui, et cela a un prix
Ce ne sont que des pistes. Des pistes qui devront, désormais, faire l’objet de travaux plus approfondis. Ce constat, il provient directement des chercheurs des universités de Bath et Trinity, qui se sont penchés sur la question du rapport à l’ennui dans un monde où la technologie et son apport en divertissement est partout. Au fil du temps, les avancées technologiques nous ont permis d’emporter des objets de plus en plus pratiques, discrets et légers à transporter, nous donnant l’accès à une source illimitée de contenus à regarder sur notre temps libre.
Le problème est que le contenu comme les technologies se sont tellement optimisés que pour un temps mort de dix secondes à peine, il est toujours possible de trouver quelque chose de bon à faire sur son smartphone. Les années sont passées, une pandémie est passée par là, et les contenus sont devenus de plus en plus courts, les plateformes de plus en plus étudiées pour devenir notre seule et unique source de dopamine, et l’ennui a totalement disparu.
Ennui superficiel vs ennui profond
Revenons-en aux travaux des universités de Bath et de Trinity, en Angleterre et au Canada (Toronto), qui ont travaillé conjointement pour étudier le véritable problème dans l’utilisation des technologies et l’accès au divertissement qui brise l’ennui.
Selon les chercheurs, comme l’explique notre confrère Antoine Gautherie de Journal du Geek, la mort de notre ennui a réduit à néant un besoin de taille chez l’être humain à savoir l’imagination, la créativité et la construction de soi. L’ennui peut aussi, grâce aux moments de pause, marquer d’un blanc les moments dans la journée, dans la semaine, voire dans le mois, et éviter une fatigue mentale accélérée, l’anxiété, le stresse. Sans ces pauses, et sans cet ennui, il serait aussi plus facile de divaguer et plus compliqué de trouver de nouvelles passions et vivre de nouvelles expériences.
Le revers de médaille se trouverait dans l’ennui le plus profond, lorsque par exemple durant la pandémie certains se sont retrouvés avec une quantité de temps débordante. Cet ennui a des effets néfastes. Journal du Geek rappelait ainsi que d’après le philosophe Martin Heidegger, l’ennui profond aurait pour conséquence d’augmenter l’indifférence et l’apathie.
Le travail des chercheurs avec la technologie a donc été de cibler précisément de quel ennui les technologies entraînaient la mort. Face à l’ennui profond, il y aurait l’ennui superficiel, une sorte d’antichambre à l’ennui profond. C’est lui qui se présenterait comme indispensable, tant à la fois pour les petits temps morts dans nos journées, qui nous permettent de rythmer le temps et nous satisfaire des moments intenses, mais aussi pour l’accès, de temps à autre, à des ennuis plus profonds pour pouvoir véritablement se reposer, revenir avec de nouvelles idées, changer et développer son imagination.
Source : Presse-citron
« L’extrême ennui sert à nous désennuyer »
L’extrême ennui sert à nous désennuyer.
François de La Rochefoucauld – Maximes et réflexions morales (1678)
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l’ennui sert à mettre de l’ordre dans les idées et les informations sert à sédimenter ce qui a été appris l’ennui et le sommeil qui suit souvent sont les pauses indispensables à la réflexion et à l’apprentissage
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L’ennui ?
connais pas.
Tant d’inconnaissances à combler.
Sans la moindre prétention de tout connaitre, se donner des moyens d’appréhender le réel donc aussi de l’inconnu (m’) est jubilatoire.
Le plaisir du cerveau de découvrir m’empeche de m’ennuyer.
Il faudrait oublier sa condition de mortel pour s’ennuyer.
Cela n’empeche pas de rever, mieux cela pousse à rever !
du mal à comprendre.
Alors oui, on sait que des tas de gens se retrouvent à s’ennuyer.
Et pour se desennuyer recherchent à satisfaire leur cerveau.
cela entraine souvent la recherche de perversions, des remugles d’agressions et perturbations ou traumatismes de jeunesse.