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Les NEWS “sans importance” du LUPUS du Vendredi 27 Janvier 2023

Les NEWS “sans importance” du LUPUS du Vendredi 27 Janvier 2023

La Chine est en train d’écraser le marché automobile.
Son avance sur les véhicules électriques et la naïveté de l’Europe dans ce domaine vont lui permettre d’accélérer sa conquête.
Elle vient de dépasser l’Allemagne et est devenue le deuxième exportateur mondial de voitures.
Et le Japon, premier exportateur encore, est dans sa ligne de mire.
La Chine va déferler sur une Europe qui veut se convertir à marche forcée à l’électrique sans laisser le temps à ses constructeurs européens de s’adapter.
L’Europe est une passoire automobile et la Chine va en profiter.

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En Chine, les navires sautent des ports et naviguent à vide : « C’est pire que le scénario du pire »

L’arrêt progressif de la politique zéro Covid de Pékin était censé relancer l’économie chinoise, et notamment son commerce avec l’étranger. Pour l’instant, c’est loin d’être une réussite.

Dans l’actu : le taux d’annulation des expéditions en provenance de Chine explose.

  • D’après les informations du Financial Times, c’est une très mauvaise période pour les navires transportant des biens de Chine vers d’autres pays dans le monde.
  • La demande baisse, l’offre aussi : les bateaux ne s’arrêtent même plus dans certains des plus grands ports chinois.

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La Bourse a continué à attirer les particuliers en France en 2022.
Malgré sa forte baisse.
Selon le dernier rapport de l’Autorité des Marchés Financiers, 1.5 million d’investisseurs individuels ont réalisé au moins une transaction sur des actions.
En baisse certes par rapport au 1.6 million de 2021, mais une belle résistance compte tenu du contexte de marché.
L’AMF a même recensé 195 000 nouveaux investisseurs en 2022.

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Les passoires thermiques sont interdites à la location en France depuis le 1er Janvier, 200000 pour l’instant mais 11 millions en 2034 ;

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Le jean Levi’s 501 fête ses 150 ans, il avait été conçu à l’origine pour les chercheurs d’or ;

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Spotify licencie aussi 6% de ses effectifs ;

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Suite à son passage récent au tribunal, le patron de Tesla a déclaré « scandaleuses » les accusations sur sa volonté de sortir Tesla de la Bourse en 2018. Selon Musk, ses tweets n’auraient en aucun cas été postés à des fins trompeuses ou frauduleuses. Cependant, après avoir annoncé le 7 août 2018 qu’il voulait retirer son groupe automobile de la Bourse, de nombreux investisseurs ont déclaré avoir perdu des millions de dollars…

Le milliardaire s’est justifié à la barre en annonçant que le financement était sécurisé et que rien n’était fait, mais plutôt qu’il l’envisageait. Ce tweet aura finalement provoqué un déclin de l’action dans les séances suivantes. Au bout du compte, Musk n’avait pas vraiment les fonds et par conséquent Tesla resta coté en Bourse.

comment Musk a voulu financer le rachat.

  • Elon Musk revient sur les faits et justifie ses tweets et sa volonté d’enlever Tesla de la bourse, rapporte CNBC. La première raison qui l’a poussé à affirmer que les « fonds étaient réunis » était qu’il avait eu un engagement verbal du Public Investment Fund (PIF), le fonds souverain de l’Arabie Saoudite. Une poignée de main lui avait donné assez de confiance, mais l’accord ne s’est finalement pas fait.
    • Plus tard, l’Arabie Saoudite a passé une commande gigantesque chez un rival de Tesla, Lucid. Mais les Saoudiens sont montés à bord avec Musk lors du rachat de Twitter : le prince Al-Walid ben Talal Al Saoud est le deuxième actionnaire le plus important.
  • Deuxième option : vendre des parts de SpaceX. « Les actions de SpaceX à elles seules signifiaient que le ‘financement était assuré’. Ce n’est pas que je voulais vendre les actions SpaceX, mais j’aurais pu le faire, et si vous regardez la transaction pour racheter Twitter, c’est ce que j’ai fait. J’ai vendu des actions de Tesla pour compléter la transaction de Twitter. Et j’aurais fait la même chose ici », explique Musk.
    • SpaceX est une société qui n’est pas cotée en bourse, et fait partie des plus précieuses au monde de cette catégorie. Les investisseurs peuvent néanmoins acheter des parts dans l’entreprise, si elle décide d’en vendre. Musk n’a cependant pas précisé combien de parts il voulait vendre, ni à quel prix et ni à qui.
  • La blague : 420 dollars ? Musk s’explique également sur le prix proposé. « 420 » est une référence au cannabis. La défense se demande si ce prix était une blague. Pour Musk, enthousiaste avéré de cette drogue douce, ce serait plutôt une « coïncidence ». « Il y a un certain, je pense, karma autour du 420… Je devrais me demander si c’est un bon ou un mauvais karma à ce stade », répond-il.

20 millions de dollars d’amende

Le détail : Ce n’est pas la première fois que Musk se trouve devant les juges ou les autorités pour cette affaire.

  • Peu après l’envoi des tweets, le gendarme boursier américain, la SEC, a condamné Musk et Tesla pour fraude et manipulation des marchés. Ils ont écopé d’une amende de 20 millions de dollars. Musk a dû signer un accord comme quoi il s’engageait à consulter un avocat spécialisé avant de publier des tweets contenant des informations sur Tesla. Un accord pour lequel il s’est retrouvé plusieurs fois devant la SEC, car elle estime qu’il ne le respecte pas.
  • Sinon, les tweets de Musk sur la capacité des véhicules électriques à conduire de manière « autonome » sont aussi régulièrement sous la loupe des autorités.

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Tesla encore

Et l’annonce des résultats trimestriels.
Un profit record.
3.7 milliards de $.
Une hausse de 59%.
Et des ventes en hausse de 37%.
Un profit de 12.6 milliards pour 2022 contre 5.5 milliards en 2021.
Mais Tesla ne donne pas de chiffres très précis de prévisions pour 2023.
Même si Elon Musk souligne que la demande a explosé avec la baisse de prix récente.
Rappelons que le cours de Tesla a chuté de 65% en 2022.

Les résultats trimestriels de Tesla sont sortis et font mieux que les estimations. Malgré un nombre de record d’invendus, le cours de l’action a bien réagi, terminant la séance en positif. Selon Musk, les réductions des prix vont fortement relancer la demande en ce début d’année. Il s’attend à ce qu’il y ait une récession, mais à ce que Tesla tienne le coup et atteigne un nouveau record de production cette année. Il donne également des nouvelles sur le Cybertruck.

Dans l’actu : les résultats trimestriels de Tesla, annoncés dans la nuit de mercredi à jeudi.

  • Avec un bénéfice de 5,77 milliards de dollars (ou 1,19 dollar par action) et un chiffre d’affaires de 24,32 milliards de dollars, Tesla fait légèrement mieux que les estimations des analystes. C’est aussi mieux que lors du même trimestre en 2021 : +37% pour le chiffre d’affaires, +19% pour le bénéfice.
  • Un chiffre d’affaires qui est essentiellement composé du segment des véhicules électriques : il représente 21,3 milliards de dollars.
  • Sur toute l’année, c’est un chiffre d’affaires de 81,46 milliards de dollars, avec un bénéfice de 20,85 milliards de dollars, soit une hausse de plus de 50% pour les deux chiffres, par rapport à 2021.

1,3 million de véhicules électriques produits, des invendus énormes

Les chiffres : un nombre record de véhicules produits et vendus, mais un pari raté pour Elon Musk.

  • Sur le trimestre, Tesla a produit 439.701 véhicules (+44% par rapport au même trimestre en 2021), dont 20.613 Model S et X (+57%) et 419.088 Model Y et 3 (+43%). En termes de ventes, c’est respectivement 405.278 (+31%), 17.147 (+46%) et 388.131 (+31%).
    • Ce qui laisse des invendus de près de 35.000 véhicules. Un record. Et l’opposé d’il y a un an, où Tesla avait vendu plus de véhicules (3.000) sur le trimestre que la firme n’en avait produit.
    • C’est d’ailleurs une des raisons qui ont poussé le fabricant à réduire ses prix : vider les stocks. Un stock trop important crée toujours une pression déflationniste.
  • Sur toute l’année, c’est 1.369.611 véhicules produits (+47%). Ventes : 1.313.851 véhicules (+40%). Là aussi, c’est une différence énorme : 56.000 véhicules produits de plus que ce qui a été vendu. En 2021, la différence était négative : 930.000 VE produits, 936.000 vendus.
    • Il s’avère finalement que Musk avait les yeux plus grands que le ventre. Il y a un an environ, il affirmait qu’en 2022, Tesla vendrait et produirait 1,5 million de véhicules.
  • Mais toujours est-il que les investisseurs accueillent bien tous ces chiffres : le cours de l’action est en hausse de 5% dans les heures d’après-clôture (les résultats ayant été publiés « après la cloche » de la bourse). Elle a déjà gagné plus de 30% depuis le début de l’année.

Tesla et la botte secrète en temps de récession

L’essentiel : la demande reprend, mais quelles perspectives pour 2023 ?

  • « Ces changements de prix font vraiment une différence pour le consommateur moyen », explique Musk lors de la conférence de présentation des résultats, cité par Reuters. Selon ses dires, la demande est en train d’exploser : les chiffres des ventes sont actuellement le double de ceux de la production.
  • Pour le reste de l’année : récession ou pas récession ? Pour Musk, ce sera bel et bien le cas, continue-t-il. Mais malgré une « récession difficile », il n’a pas peur pour Tesla : « La demande sera forte malgré une contraction probable du marché automobile dans son ensemble. »
  • Une récession est logiquement difficile pour les constructeurs automobiles, comme il s’agit d’un achat couteux que les consommateurs risquent de reporter. Les constructeurs doivent alors casser les prix pour continuer à attirer les clients. En plus, les prix des matières premières risquent de s’envoler, surtout pour les fabricants de VE.
    • Et c’est là que Tesla tient en effet un avantage, une « option nucléaire« . Ses marges bénéficiaires par véhicule sont beaucoup plus élevées que celles des concurrents (sept fois plus que Toyota, par exemple), ce qui lui laisse une marge de manœuvre plus importante pour réduire les prix.

2 millions de véhicules en 2023

A l’avenir : Musk met la barre haut.

  • Le patron de Tesla ajoute qu’il pourrait produire et vendre deux millions de véhicules en 2023. Soit un peu plus que le chiffre avancé par Tesla, à savoir 1,8 million (ce qui serait d’ailleurs une croissance plus lente que les autres années : 37% contre une moyenne de 50).
  • Musk donne aussi des nouvelles concernant le Cybertruck. De quoi décevoir les fans : la production en série est reportée jusqu’à l’année prochaine.

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Le « profit warning » désigne un avertissement sur les résultats. Il est utilisé par les entreprises lorsqu’elles considèrent qu’elles ne seront pas en mesure d’atteindre les objectifs fixés au préalable ; elles lancent alors un profit warning et avertissent sur le risque de rentabilité. En Bourse, lorsque les dirigeants d’une société l’invoquent, il est hautement probable que le cours de l’action concernée subisse une forte baisse.

La valorisation d’une entreprise étant liée à sa capacité à générer du bénéfice, si elle ne répond pas aux attentes, il est normal de voir son titre chuter. Cependant, les dirigeants qui lancent un profit warning cherchent à garder la confiance des investisseurs en avertissant à l’avance, même si ce n’est pas toujours à leur avantage…

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Le géant des véhicules électriques Tesla investit 3,6 milliards de dollars pour agrandir sa gigantesque usine dans le Nevada. L’extension de capacité doit servir à produire des batteries pour le camion électrique de la marque, le Tesla Semi.

Pourquoi est-ce important ?

Tesla est devenue la marque automobile la plus précieuse au monde ces dernières années, même après les coups encaissés à la bourse ces derniers mois. Elle produit encore pourtant relativement peu de véhicules, du moins par rapport aux autres constructeurs. En revanche, elle prend la première place quand il s’agit de produire des voitures entièrement électriques.

L’essentiel : Tesla veut continuer à augmenter sa production de véhicules électriques. Pour ce faire, il faut toutefois produire davantage de batteries.

  • Son usine située au Nevada ne produira pas seulement de plus grandes quantités de batteries, Tesla prévoit également d’y fabriquer un nouveau type de batterie, plus grand. La marque l’a annoncé mardi dans un billet de blog.
  • Cette nouvelle génération de batteries sera plus grande que les cellules actuellement utilisées. Elles seront également moins chères à produire. Enfin, elles auront une densité énergétique plus élevée.
  • Des batteries destinées aux Tesla Semi, le camion électrique du constructeur. Tesla prévoit d’ailleurs de construire sa « première usine à Semi à grand volume » sur son site au Nevada. Le véhicule sera produit en exclusivité là-bas.

La plus grande usine de batteries

À noter : le complexe de Sparks, dans le Nevada, est déjà la plus grande usine de batteries au monde.

  • La gigafactory produit jusqu’à quelque 37 gigawattheures (GWh) de batteries par an. C’est suffisant pour construire environ un demi-million de voitures électriques.
  • À terme, il est prévu que la nouvelle ligne de production puisse produire 100 gWh de batteries, soit trois fois plus que l’usine actuelle. Selon Tesla, cela permettra de construire 2 millions de véhicules par an.
  • L’entreprise prévoit d’embaucher 3.000 nouveaux travailleurs. Elle emploie déjà 11.000 personnes dans ce complexe. Sans doute au détriment de la giga-factory de Berlin, l’Inflation Reduction Act accordant de plus grands subsides aux entreprises américaines produisant sur le sol américain. La tendance est claire : plus tôt ce mois-ci, Tesla a annoncé un investissement de 775 millions de dollars pour son usine du Texas.

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Cathie Wood revient par la grande porte : un des meilleurs mois en vue pour son fonds – « merci Elon Musk »

Les chiffres : Un bon mois pour l’Ark Innovation (ARKK), le fonds principal de la société d’investissement Ark Invest de Cathie Wood, qui bat le marché d’une longueur.

  • Les parts du fonds partent en flèche depuis le début du mois : +23%, avec le taux de clôture de mardi.
  • C’est, pour l’instant, le troisième meilleur chiffre mensuel de son histoire. Le meilleur étant une hausse de 26% et le deuxième de 24%, rappelle Bloomberg. Ces sprints avaient eu lieu en 2020, année de pandémie où les actions d’entreprises proposant des outils pour tout ce qui est distanciel, composant une partie du fonds, avaient explosé, portant le rendement annuel à 150%.
    • Il reste cinq jours de négociation à l’ARKK pour atteindre un record.
  • Le premier poids du portefeuille, Exact Sciences (technologies pour le traitement du cancer, 9% de l’ARKK), est l’un des grands gagnants : +35,5% depuis le début de l’année. Tesla, en troisième position (8%), fait très fort aussi : +33%. Ces deux actions boxent ainsi dans la même catégorie que le Bitcoin. Le deuxième actif, Zoom, est également dans le vert (4%).
  • Mais l’ARKK n’est pas le seul fonds qui a un rendement positif en ce début d’année. La totalité des huit fonds de la société d’investissement Ark Invest (comme Ark Autonomous Technology & Robotics ou encore le Next Generation Internet) cotés en bourse (ETF) est dans le vert.

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Comment Cathie Wood a convaincu Elon Musk de ne pas retirer Tesla de la bourse

Pourquoi est-ce important ?

Elon Musk a voulu enlever Tesla de la bourse et a fait part de sa décision sur Twitter. Mais il a changé d’avis par après, faisant s’effondrer le cours. Il a ensuite été accusé et condamné pour manipulation du marché et a dû payer une amende de 20 millions de dollars. Mais les tweets n’ont pas fini de faire des émules.

Dans l’actu : le procès d’investisseurs contre Elon Musk, concernant ses tweets dans lesquels il indiquait avoir « réuni les fonds » pour racheter toutes les parts de Tesla et enlever la société de la bourse, le 7 août 2018. Tweets qui leur ont fait perdre beaucoup d’argent, lorsqu’il s’est avéré que Musk laissait tomber son plan.

  • Le patron de Tesla expliquait à l’audience lundi comment il comptait financer ce rachat. Le Fonds souverain saoudien s’était notamment montré intéressé (mais ne s’est pas plus engagé que cela finalement) et il envisageait vendre des parts de son autre entreprise (non cotée en bourse), SpaceX.
  • Mardi, place à un autre témoignage : comment et pourquoi Elon Musk a changé d’avis, après y avoir sérieusement réfléchi pendant deux semaines.
    • C’étaient les short sellers et la pression de Wall Street en général qui l’avaient initialement motivé à retirer Tesla de la bourse. Il s’exprime d’ailleurs régulièrement contre Wall Street et le monde de la finance.

« Pour les petits investisseurs »

L’essentiel : une lettre de Cathie Wood..

  • La célèbre investisseuse qui est à la tête de la société Ark Invest a envoyé une lettre au CEO de Tesla, explique-t-il, lors du procès, ajoutant que c’est une des personnes les plus influentes à avoir été opposée au rachat. Elle y écrit que les investisseurs n’apprécieraient pas cette action, en somme.
  • Musk ancre toute sa défense de trois heures sur les petits investisseurs. « J’ai pensé qu’il était important de répondre à leurs souhaits (d’arrêter le plan, NDLR) », commente Musk. Là aussi, ce serait la patte de Cathie Wood : « elle représente les petits investisseurs », ajoute-t-il pour décrire l’investisseuse et répondre à la question de savoir s’il a obtenu des retours des petits investisseurs, rapporte Market Watch.
    • Petits investisseurs, ou investisseurs « de détail », qui portent d’ailleurs plainte contre lui, soit dit en passant. Mais il se présente ici comme leur représentant et leur défenseur, alors qu’il est un des hommes les plus riches du monde, glisse Market Watch dans une opinion intitulée : « Le procès d’Elon Musk montre qu’il ne vit pas dans le monde réel ».
  • « J’ai craint, en recevant l’article du Financial Times, que l’information n’ait fuité et que certains investisseurs ne sachent que j’envisageais de rendre la société privée, ce qui aurait désavantagé les autres investisseurs, notamment les petits actionnaires », plaide-t-il encore, relayé par la BBC.
    • Il fait référence à un article du FT qui rapportait ses rencontres avec les Saoudiens et la part qu’ils comptaient prendre dans l’entreprise. Musk dit qu’il ne voulait pas que les investisseurs soient « désavantagés » et a donc rendu public son plan. Un tel rachat de parts dans le but d’enlever une entreprise de la bourse fait augmenter le cours d’une action – il ne voudrait pas en exclure les petits investisseurs, en résumé.

Cathie Wood et Tesla, une longue histoire

Le détail : Cathie Wood défend ses intérêts.

  • « Dans l’univers alternatif de Musk, ARK Invest, qui gère environ 16 milliards de dollars d’actifs dans plusieurs ETF, est un substitut des petits investisseurs », note encore l’éditorialiste de Market Watch, Therese Poletti (qui n’en est d’ailleurs pas à son premier billet contre Tesla et Musk).
  • De fait, Cathie Wood a beaucoup d’intérêts à ce que Tesla reste en bourse. C’est la troisième plus grosse part de son fonds principal, l’Ark Innovation. Wood est une fervente teslaphyle : elle croit que la valeur va continuer à exploser (fois cinq, voire fois 7 d’ici quelques années), notamment grâce à une flotte de taxis-robots et de camions autonomes.

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Les chiffres de LVMH donnent le tournis.
Les records s’enchaînent.
79 milliards de chiffre d’affaires.
Une hausse de 23%.
14 milliards de profit.
Une hausse de 17%.
C’est à peine croyable.
Comme le notent Les Échos, le chiffre d’affaires a été multiplié par plus de trente entre 1988 et 2022.
Le chiffre d’affaires de Louis Vuitton a été multiplié par 2 en seulement 4 ans.
Et Bernard Arnault est confiant sur l’avenir.
Et annonce un dividende en hausse de 20%.
Dingue donc.

En 2022, le leader mondial du luxe a enregistré 79 milliards d’euros de chiffre d’affaires (+23 % par rapport à 2021). L’activité de Mode et Maroquinerie (particulièrement Louis-Vuitton et Dior) connaît une performance exceptionnelle à hauteur de 20 % de croissance organique.

Le résultat net quant à lui s’élève à… 14 milliards d’euros (+17 % par rapport à 2021) ! Dans un contexte économique et géopolitique controversé, LVMH voit son activité fortement progresser en Europe, au Japon, et aux États-Unis, ce qui lui permet de gagner davantage de parts de marchés au niveau mondial. C’est tout simplement la meilleure année de son histoire. Exceptionnel !

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1 million, c’est ce que pourra demander de payer en “amende” Morgan Stanley à ses banquiers qui font du business à travers WhatsApp, ce qui est strictement interdit, rappelons que 11 des plus grandes banques mondiales ont payé 1.8 milliard de $ pour éviter les poursuites sur ce type de pratiques ;

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Le prix moyen d’une pizza Margarita en Italie a augmenté de 30% en un an, quelle période ;

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Le plafond européen sur le gaz déjà tué dans l’œuf ? Un marché parallèle qui permet de le contourner voit le jour

L’ICE, qui gère la plateforme d’échange des contrats de gaz européenne, crée une nouvelle plateforme au Royaume-Uni. Elle permettra de contourner le plafond des prix que l’UE a imposé au marché, et rendrait de fait ce plafond ineffectif.

Dans l’actu : ICE, gestionnaire, entre autres, de la plateforme d’échanges des contrats de gaz à Amsterdam (appelée TTF, et qui fait référence pour le prix de gros dans toute l’Europe), annonce des plans de création d’une deuxième plateforme de ce type, à Londres.

  • Il s’agirait d’un « marché parallèle », à côté de celui d’Amsterdam, annonce l’ICE, cité par Reuters.
  • Il sera lancé le 20 février.

Contourner le plafond des prix

L’essentiel : Un moyen pour contourner le plafond des prix.

  • Le 15 février, le plafond européen sur le prix du gaz entre en vigueur. En gros, le prix sera limité à 180 euros le MWh, avec certaines conditions.
  • Dès l’annonce de cette décision, l’idée de l’option britannique pour contourner le plafond avait commencé à émerger.
  • « Une option d’assurance » pour les clients, justifie Trabue Bland, vice-président du marché de contrats à terme de l’ICE. « L’objectif de l’ICE est de créer des marchés pour permettre à nos clients de gérer leurs risques et nous avons le devoir envers nos clients de fournir des solutions aux problèmes auxquels ils sont confrontés. »

Le risque : un plafond de fait ineffectif ?

  • Avec ce marché parallèle, se pose la question de l’utilité du plafond. Dans le cas où le prix, à Amsterdam, atteint le plafond et doit être limité, les traders pourraient simplement se tourner vers Londres pour continuer à vendre les contrats plus cher, au prix du marché. Les clients seraient obligés de suivre, car ils ne seraient pas approvisionnés en gaz autrement.
  • L’argument de la sécurité d’approvisionnement était notamment l’argument numéro un des pays qui s’opposaient au plafond, à savoir principalement l’Allemagne et les Pays-Bas.

Le détail : le prix est bas aujourd’hui.

  • Les jours chauds de cet hiver ont fortement tiré le prix du gaz vers le bas. Il se négocie, à l’heure d’écrire ces lignes, à 54 euros le MWh.
  • L’approvisionnement 2023, en vue de l’hiver prochain, faisait craindre une nouvelle envolée du prix aux spécialistes – car les ressources seront plus limitées cette année, comme il y aura beaucoup moins de gaz russe.
    • Mais l’hiver avance et les réserves européennes n’avaient jamais aussi remplies lors d’un mois de janvier. Ce qui laisse supposer que l’approvisionnement ne sera finalement peut-être pas si perturbé qu’on le craignait. Le prix pourrait donc ne pas s’envoler et ne pas atteindre le plafond… mais cela reste à confirmer dans les mois à venir.

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Pétrole : la liaison Russie-Inde navigue de record en record

Depuis début décembre et l’embargo européen sur son pétrole, la Russie ne cesse d’augmenter ses livraisons à destination de l’Inde. Les exportations atteignent des niveaux records.
En instaurant un embargo maritime sur le pétrole brut russe, l’Union européenne a voulu porter un gros coup au trésor énergétique du Kremlin. Et ce afin de saper son entreprise guerrière en Ukraine.

Dans l’actu : la ligne Russie-Inde fonctionne parfaitement.

  • Ce n’est plus un secret pour personne : depuis que la guerre en Ukraine a éclaté, la Russie a largement augmenté ses exportations de pétrole vers l’Asie, et en particulier vers ses deux plus grands pays.
  • Avec le début de l’embargo européen, les livraisons vers l’Inde ont atteint de nouveaux sommets.

record en décembre, record en janvier ?

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Bill Gates soutient une start-up qui veut faire disparaître le méthane du fumier, des flatulences et des rots du bétail

Bill Gates a-t-il à nouveau flairé le bon coup ? Via un fonds dédié à la réduction des gaz à effet de serre, il vient d’investir dans la start-up australienne Rumin8. Son but : réduire les émissions de méthane (CH₄) du bétail.
Identifié par le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) comme 80 fois plus puissant pour le réchauffement climatique que le dioxyde de carbone sur 20 ans, le méthane est “le principal contributeur à la formation d’ozone troposphérique”. Or, le méthane libéré par le fumier, les rots et les pets du bétail représente environ un tiers des émissions de CH₄ d’origine humaine.

Dans l’actu : Bill Gates soutient Rumin8.

  • En ce début de semaine, Rumin8 a clôturé la phase 2 de son tour de table, mené par Breakthrough Energy Ventures, le fonds de Bill Gates dédié au développement durable et à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
  • La start-up australienne a réussi à réunir 12 millions de dollars supplémentaires, ce qui porte son total à 17,5 millions.

Le détail : que fait Rumin8 ?

  • La start-up vise à diminuer les émissions de méthane issues du bétail.
  • Pour ce faire, elle développe un complément alimentaire à donner aux animaux en question.
    • Son ingrédient clé est le bromoforme. Présent dans les algues rouges, il est ici reproduit synthétiquement.
    • Selon des tests indépendants, une fois ingurgité, le produit permettrait de réduire les émissions de méthane du bétail de… 95%.
    • Rumin8 assure même qu’après moins d’une semaine à avaler le complément alimentaire, la production de méthane chez les moutons est « éliminée quasiment totalement ».

Le bétail émet de grandes quantités de méthane

Le contexte : des émissions particulièrement néfastes.

  • Selon la Food and Agriculture Organization (FAO) des Nations unies, le bétail représente 14,5% des émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine.
    • Environ 44% des émissions du bétail sont du méthane – provenant du fumier et des rejets gastro-entériques. Le reste est de l’oxyde nitreux et du dioxyde de carbone, avec plus ou moins un quart chacun.
  • Dans le même temps, les émissions de méthane issues du bétail représentent approximativement 32% des émissions de méthane d’origine humaine, renseigne le Programme des Nations unies pour l’Environnement (PNUE).
  • « La demande de protéines durables n’a jamais été aussi apparente, c’est pourquoi BEV s’intéresse vivement à la réduction des émissions de méthane provenant du bœuf et des produits laitiers », a déclaré Carmichael Roberts, qui codirige les investissements de BEV. « Rumin8 propose une boîte à outils évolutive et peu coûteuse qui s’est déjà avérée efficace pour réduire les émissions. Notre équipe aidera Rumin8 à travailler en étroite collaboration avec les agriculteurs pour étendre la portée de cette solution à l’échelle mondiale. »

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Après la médecine, ChatGPT passe le MBA, mais cale en droit

Un nouveau jour, un nouvel article sur ChatGPT. Il est clair que le programme d’IA attise les passions et que les possibilités semblent infinies. Le programme réussit un examen important du master en gestion mais cale à l’examen du barreau. Dans les deux cas, les chercheurs ont des conclusions assez positives.
La montée en puissance de ChatGPT fait, pour certaines personnes, craindre pour l’emploi. Des avertissements ont été lancés concernant les emplois de rédacteurs, de journalistes et de programmeurs, mais aujourd’hui, ChatGPT passe aussi haut la main des examens difficiles en économie et en médecine, et devrait, à termer, passer ceux en droit.

Dans l’actualité : le robot d’intelligence artificielle ChatGPT réussit un examen final du Master of Business Administration (MBA). Le programme semble également résoudre sans problème les tests de médecine (écrivions-nous la semaine dernière).

  • « Le robot a obtenu une note entre B et B- (à l’examen d’un cours principal du MBA, ndlr) », explique le professeur Christian Terwiesch de la prestigieuse Wharton School (Univesité de Pennsylvanie) concernant son étude. C’est-à-dire un score compris entre 80 et 85%.
  • ChatGPT, selon le professeur, a fait preuve d’une compétence exceptionnelle dans l’exécution de tâches de travailleurs hautement qualifiés tels que les analystes, les managers et les consultants.

Nul en maths

Les détails : loin d’être parfait.

  • Dans des études de cas spécifiques, le bot s’est également révélé compétent pour résoudre des problèmes comme des opérations managériales de base. Selon Terwiesch, l’explication de ChatGPT était « excellente » et il était « étonnamment capable de modifier sa réponse en fonction des indications humaines », là où on lui indiquait qu’il s’était trompé. Et il s’est en effet trompé à plusieurs reprises :
    • Raté : en mathématiques, il botte en touche. « ChatGPT fait parfois des erreurs surprenantes dans des calculs relativement simples, du niveau de la sixième année de primaire. Ces erreurs peuvent être d’une ampleur considérable », note le professeur. De nombreux témoignages sur les manières de calcul du bot qui circulent sur les réseaux sociaux vont dans le même sens.
    • Autre bémol : « la version actuelle du Chat GPT n’est pas capable de traiter des questions d’analyse de processus plus avancées, même lorsqu’elles sont basées sur des modèles assez standard. Cela inclut les flux de processus avec des produits multiples et les problèmes avec des effets stochastiques tels que la variabilité de la demande », dévoile le professeur.
  • ChatGPT, d’ailleurs, est capable d’éviter de commettre un plagiat. Le programme est suffisamment intelligent pour paraphraser de lui-même.

A l’avenir : une réflexion importante à avoir pour le monde de l’enseignement.

  • « Cela a des implications importantes pour l’enseignement des écoles de commerce, notamment la nécessité de mettre en place des politiques d’examen, la conception de programmes d’études axés sur la collaboration entre l’homme et l’IA, les possibilités de simuler des processus de prise de décision dans le monde réel, la nécessité d’enseigner la résolution créative de problèmes, l’amélioration de la productivité de l’enseignement, etc », réfléchit Terwiesch.

À peine la moyenne en droit

Ailleurs : En droit, ce n’est pas la panacée.

  • Des juristes de Stanford se sont aussi prêtés à l’exercice, et ont fait passer une partie de l’examen du barreau à ChatGPT (MBE, pour Multistate Bar Examination). Il s’agit d’un questionnaire à choix multiple (avec une bonne réponse sur quatre). Le bot a obtenu 50,3% de bonnes réponses. Soit mieux que le taux de supposition (la probabilité de bonne réponse si on coche au pif, si on veut), qui est de 25%.
    • L’examen est composé de sept sujets. L’IA n’a obtenu le seuil nécessaire pour réussir que dans deux de ces parties : dans les délits et dans les preuves.
  • Les experts le savent, c’est un examen très difficile : « Pour pouvoir se présenter à l’examen, la plupart des juridictions exigent que le candidat ait suivi au moins sept ans d’études supérieurs, dont trois ans dans une faculté de droit agréée. En outre, la plupart des candidats à l’examen doivent suivre des semaines, voire des mois, de préparation supplémentaire à l’examen. Malgré cet investissement considérable en temps et en capital, environ un candidat sur cinq obtient un résultat inférieur au taux requis pour réussir l’examen au premier essai. »

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Un robot humanoïde capable de se liquéfier pour contourner des obstacles : Terminator II est dorénavant une réalité

On a tous encore en tête cette scène de Terminator 2, quand le T-1000 humanoïde traverse littéralement une grille fermée en se changeant en un amas de métal liquide. Ça n’est dorénavant plus de la science-fiction, à part pour le côté machine tueuse implacable.

  • Des ingénieurs de l’Université chinoise de Hong Kong ont mis au point un (petit) robot capable de passer de l’état liquide à l’état métallique pour naviguer dans des environnements difficiles sans compromettre sa solidité, selon un article paru dans la revue de référence Matter.
  • Visuellement, si l’on en croit cette courte vidéo publiée par Science Alert, c’est très proche du concept présenté dans le film de James Cameron : le robot humanoïde, qui ressemble à une figurine Lego, semble fondre pour mieux passer entre les barreaux d’une cage, avant de se solidifier et de reprendre sa forme originale.

La science derrière le Terminator

Comment ça marche ? Le robot est fait de gallium, un métal mou non toxique dont le point de fusion est de 29,76 degrés Celsius. Les chercheurs y ont intégré des particules magnétiques, réant ainsi la première « machine à transition de phase solide-liquide magnétoactive ».

« Les particules magnétiques jouent ici deux rôles : d’une part, elles rendent le matériau sensible à un champ magnétique alternatif, de sorte que l’on peut, par induction, chauffer le matériau et provoquer le changement de phase. Mais les particules magnétiques donnent également au robot la mobilité et la capacité de se déplacer en réponse au champ magnétique. »

Carmel Majidi, ingénieur en mécanique de l’université Carnegie Mellon, et l’un des auteurs principaux de l’étude

  • Le petit bonhomme aux airs de Lego a servi à renforcer la référence cinématographique ; le robot mi-solide, mi-liquide est bien plus performant si on s’inspire de la forme d’un concombre de mer, une classe d’animaux au corps mou et oblong.
  • Les chercheurs se sont amusés à faire traverser de nombreux obstacles à leur création, et elle s’en est toujours tirée, se déformant à volonté.

Un robot plus utile que dangereux

Un robot qui se déforme, pour quoi faire ? La robotique a consacré les dernières années à – drastiquement – augmenter la mobilité de ces créations humaines. Mais si celles-ci sont plus agiles, elles restent limitées par la rigidité de leurs matériaux.

  • Un engin capable de changer d’état pourra se faufiler n’importe où tout en gardant sa cohérence, et sera plus maniable qu’un robot non rigide comme on sait déjà en faire.
  • À tel point que les ingénieurs envisagent de l’utiliser dans le corps humain. Pour l’instant seulement sur une maquette : ce Terminator 0.1 a été capable de se faufiler dans un schéma à l’échelle d’estomac humain.
  • Bien plus, il semble capable d’envelopper un objet inerte pour se déplacer avec lui. Une manière, par exemple, de cibler un corps étranger, mais aussi d’acheminer un médicament.
  • C’est toutefois très théorique : le robot de gallium ne supporterait pas une température aussi élevée que celle à l’intérieur d’un vrai corps humain, et aurait bien du mal à se reformer.

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3000 suppressions d’emplois annoncées chez IBM ;

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Massage et nourriture gratuite à la trappe : les Big Tech font des économies à tous les niveaux

C’est toute la culture d’entreprise qui a fait la renommée de la Silicon Valley qui est revue, à l’heure où les entreprises traversent des temps difficiles et que leurs perspectives pour les mois à venir sont peu encourageantes.

L’actualité : les employés des Big Tech qui ont échappé à la vague de licenciements qui touche tout le secteur ont vu leurs privilèges se réduire.

Le détail : les Big Tech font des efforts à de nombreux niveaux pour réduire leurs dépenses, sous la pression des dirigeants en quête de rentabilité et d’un ralentissement généralisé du secteur.

  • Cela s’est notamment traduit par des licenciements de masse, mais aussi par des réductions budgétaires pour différents projets en cours.
  • Mais ce contexte défavorable a également un impact dans la vie de tous les jours des employés restés en poste. Outre le fait de devoir faire leurs adieux à leurs collègues du jour au lendemain, ils voient également plusieurs de leurs privilèges leur être enlevés ou réduits.

Zoom arrière : pour se développer et surtout attirer les meilleurs talents dans leurs équipes, les entreprises technologiques – mais pas que – de la Silicon Valley ont depuis des années mis les petits plats dans les grands.

  • Snacks à volonté, plats adaptés à tous les régimes dans les différentes cantines des entreprises, massages, yoga, fitness, mais aussi blanchisserie ou encore journée du personnel, gadgets en tous genres ne sont qu’une partie des avantages offerts par Google, Facebook et autres à leurs employés.
  • Cela a contribué à générer une véritable culture du travail propre à ces entreprises où le bureau est comme une deuxième maison où on s’y sent bien, où on aime passer du temps, plus que de raison…

L’effondrement de la culture du travail californienne

La perte de vitesse du secteur se répercute dans le signe le plus distinctif de la sphère technologie : l’avantage du bureau, comme le souligne le Financial Times.

  • Meta a ainsi réduit les avantages liés à la santé et au bien-être en supprimant son service de blanchisserie interne, en mettant fin aux crédits de taxi et en réduisant les budgets alimentaires.
  • Chez Alphabet, une trentaine de massothérapeutes a été mise à la porte, parmi les 12.000 employés licenciés.
  • En plus de sa culture de « travail hardcore« , Elon Musk a également mis en place une politique alimentaire « partiellement payée » par les employés et a réduit les dépenses des voyages subventionnées et de téléphones portables au sein de Twitter, après son rachat. Plus encore, les prestations de soutien à la fertilité qu’offrait la société auraient également été réduites.

De quoi rendre le travail au bureau moins intéressant et, finalement, pousser les employés au télétravail. Du moins, pour celles et ceux pour qui cela est autorisé.

Un risque de favoriser les démissions ?

Perdre des avantages qui ont fait le succès de la culture du travail à la Silicon Valley pourrait être perçu par certains comme une raison valable de partir, même si les employés restent dans l’ensemble fort chouchoutés? Dans le fait, ce n’est pas tout à fait vrai.

  • « Étrangement, alors que la perte d’avantages peut sembler ennuyeuse sur le moment, le fait d’offrir ou de supprimer des avantages n’a qu’un impact très limité sur l’opinion que nous avons de notre lieu de travail », a assuré Bruce Daisley, ancien vice-président européen de Twitter, aujourd’hui consultant en culture du travail, au média britannique.
  • « Le Smoothie de la désillusion, c’est lorsque que les entreprises pensent que le fait d’offrir de petits luxes nous fait aimer davantage notre travail. En réalité, cela n’a aucun impact », a-t-il expliqué.

Une vague de démissions ne serait donc pas à craindre, mais on peut tout de même imaginer que la réduction des avantages offerts aux employés ne vient que renforcer l’ambiance pesante dans les allées des open-space des entreprises de la Silicon Valley, déjà plombée par des perspectives pessimistes et des vagues de licenciements.

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L’immobilier de luxe ne connaît pas la crise et les lieux préférés des “ultra high net worth” (les très grandes fortunes) sont Miami, Tokyo, Londres, Genève, Paris, Monaco (50 000€ le m² en moyenne), Saint-Barth, les Hamptons et au ski Megève, Courchevel, Gstaad ou encore Aspen, vous avez le choix donc ;

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La phrase du jour dans le Parisien : “Avec la crise énergétique, les accidents liés au bûcheronnage se multiplient”, on ne l’avait pas anticipée cette conséquence de la crise énergétique ;

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L’Ukraine exporte sa technologie d’identification numérique
En commençant par l’Estonie.

L’application pour smartphone des services publics ukrainiens, Diia, a connu un tel « succès » que d’autres pays souhaitent la reproduire. L’un de ces pays est l’Estonie, l’un des pays les plus numérisés au monde.

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Le gouvernement ukrainien a confirmé mardi la démission de plusieurs hauts fonctionnaires sur fond d’allégations de corruption à grande échelle, dans ce que l’on appelle la plus grande démission massive et le plus grand scandale de corruption depuis le début de l’invasion russe.

Une douzaine de fonctionnaires ont quitté leur poste après un énorme remaniement politique dû à des allégations et des enquêtes sur des affaires allant de la corruption à la mauvaise gestion des fonds d’aide destinés à l’achat de nourriture, en passant par le détournement de fonds et la conduite de voitures de luxe alors que les gens du peuple souffrent des conditions de guerre.

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Meta va autoriser le retour du Régiment Azov d’Ukraine sur ses plateformes

Un changement de règles.

Meta, propriétaire d’Instagram et de Facebook, ne considère plus le régiment Azov d’Ukraine comme une « organisation dangereuse ». Suite à la reclassification Régiment Azov, les membres seront autorisés à créer des comptes et le contenu d’autres utilisateurs sur le régiment ne sera pas supprimé.

Le régiment Azov est une unité de la Garde nationale ukrainienne. Il était basé dans la ville de Marioupol avant que la Russie n’en prenne le contrôle.

Le groupe a été accusé d’être associé à des groupes nazis et Meta fait une distinction entre le Régiment Azov et le Mouvement Azov.

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Après les tanks, les alliés réfléchissent à envoyer des avions de combat à l’Ukraine, et Lockheed Martin accélère la production de ses F16

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L’administration Biden a confronté la Chine à des preuves suggérant que des entreprises publiques chinoises pourraient fournir une assistance à l’effort de guerre de la Russie en Ukraine, selon l’agence Bloomberg. L’aide consiste en une assistance militaire et économique non létale qui ne permet pas de contourner les sanctions, mais les entreprises sont considérées comme aidant sciemment la Russie dans son effort de guerre.

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Le Danemark veut supprimer un jour férié pour financer son armée ;

le Danemark prévoit d’introduire la conscription militaire obligatoire pour les femmes afin d’augmenter considérablement la taille des forces armées nationales.

Jakob Ellemann-Jensen, ministre de la défense et vice-premier ministre du Danemark, a annoncé son intention d’introduire la conscription des femmes dans une interview accordée à la chaîne de télévision TV2, et Bloomberg a ensuite rapporté ces commentaires.

Il a souligné qu’aux niveaux actuels, les forces de défense danoises ne peuvent pas vraiment défendre le Danemark, et que la nation doit donc exploiter davantage de main-d’œuvre.

« Si nous voulons être en mesure de renforcer notre défense, nous devons avoir une base à partir de laquelle la renforcer. Dans les entreprises publiques et privées, vous pouvez prendre des employés d’autres endroits, mais vous ne pouvez pas le faire dans la défense », a déclaré Ellemann-Jensen. « À l’avenir, les femmes doivent être appelées au service militaire de la même manière que les hommes. »

Et répondant à une question sur le fait que la conscription devrait s’appliquer de la même manière aux deux sexes, il a souligné que « les forces armées bénéficient de la venue de plus de femmes. »

Comme le souligne Bloomberg, la discussion et la planification de ce changement important interviennent alors que le Danemark et d’autres pays ont renforcé leur soutien sans précédent à l’Ukraine. En décembre, le petit pays d’Europe du Nord a fait don de 300 millions de couronnes danoises, soit l’équivalent de 42,8 millions de dollars, en aide militaire à l’Ukraine, et la semaine dernière, il a fait don de 19 systèmes d’artillerie obusiers Caesar de fabrication française.

« Actuellement, les femmes peuvent s’engager sur une base volontaire tandis que les hommes sont généralement tenus de servir s’ils sont appelés dans le cadre d’un système de loterie, pour une durée de quatre mois pour la plupart », détaille Bloomberg des politiques militaires danoises existantes concernant les femmes. Le nombre de femmes recrutées est déjà en augmentation.

” La nouvelle mesure a le soutien de plusieurs organisations de femmes et intervient alors que le Danemark, comme le reste de l’Europe, apporte un soutien croissant à l’Ukraine dans la guerre visant à évincer la Russie du pays », ajoute le rapport.

La Norvège voisine a déjà la conscription pour les femmes, étant devenue le premier membre de l’OTAN à la mettre en œuvre, et dès 2021, 20% de ses forces armées étaient composées de femmes.

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Cette année, la politique de la corde raide sur le plafond de la dette américaine diffère des batailles passées car elle coïncide avec le resserrement de la Fed, ce qui pourrait nuire au dollar, selon Peter Tchir d’Academy Securities. «Je veux jouer cela en commençant à éviter le dollar», déclare-t-il. Patrick McHenry, du GOP, avertit en privé ses collègues leaders républicains de la Chambre des représentants que le rôle du dollar en tant que monnaie de réserve dominante dans le monde est en danger, indique Bloomberg.

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Pakistan

Le pays ne se remet toujours pas des inondations massives qui ont dévasté une partie du pays.
La roupie pakistanaise est en chute libre.
Les réserves de la Banque centrale pakistanaise ont fondu.
5 milliards de $ seulement.
De quoi payer à peine un mois d’importations.
Les marchandises importées sont donc aux frontières en attente de paiement.
Le Pakistan négocie une aide du FMI mais il doit accepter les demandes de réformes économiques.

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le moment est venu de ressortir de son placard le vieil adage «so goes January, so goes the year». Ce baromètre de janvier, conçu par Yale Hirsch an 1972, nous indique simplement que la performance de janvier déteint sur toute l’année. Depuis 1950, son taux de «réussite» s’élève à 86%. Rendez-vous donc dans quatre séances pour faire le point là-dessus.

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Depuis hier, un additif alimentaire à base de criquets en poudre a commencé à apparaître dans des aliments allant de la pizza aux pâtes en passant par les céréales dans toute l’Union européenne.

Oui, vraiment.

 

Des grillons domestiques dégraissés sont au menu des Européens sur tout le continent, sans que la grande majorité d’entre eux ne sachent qu’ils se trouvent désormais dans leur alimentation.

 

« Cela est dû à une décision de la Commission européenne adoptée au début du mois », rapporte un média russe.

« Selon la décision, qui cite l’avis scientifique de l’Autorité européenne de sécurité des aliments, l’additif peut être utilisé en toute sécurité dans toute une série de produits, y compris, mais sans s’y limiter, les barres de céréales, les biscuits, les pizzas, les produits à base de pâtes et le lactosérum en poudre. »

Mais ne vous inquiétez pas, car les grillons doivent d’abord être contrôlés pour s’assurer qu’ils « rejettent le contenu de leurs intestins » avant d’être congelés.

C’est beau.

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Tollé en Allemagne : Pfizer et Moderna ont fait exploser le prix de leur vaccin au beau milieu de la pandémie

Si la pandémie de coronavirus semble derrière nous, toute la lumière autour des vaccins n’a pas été faite. En Allemagne, une enquête jette encore un peu plus l’opprobre sur les Big Pharma.

Dans l’actu : Pfizer et Moderna ont gonflé leurs prix.

  • Dans une enquête commune, les médias allemands NDRWDR et SZ ont révélé que Pfizer et Moderna avaient augmenté de 50% (voire plus) le prix des vaccins anti-Covid qu’ils ont vendus au gouvernement allemand.
  • Les principaux intéressés bottent en touche.

Le détail : près de 30 euros la dose.

  • D’après l’enquête, en décembre 2020, l’Allemagne a commandé près de 39 millions de doses de vaccin à Pfizer et BioNTech, à 15,50 euros la dose.
    • Neuf mois plus tard, lors d’une commande de 168 millions de doses, Pfizer et BioNTech ont fait passer leur prix à 23,20 euros la dose.
  • De son côté, Moderna a d’abord vendu son vaccin anti-Covid à 19,50 euros la dose.
    • Trois mois plus tard, la firme pharmaceutique américaine a fait payer 29,70 euros la dose à Berlin.
  • Comme il s’il s’agit d’un secret industriel, on ne connaît pas avec exactitude le coût de production d’une dose de vaccin anti-Covid. Toutefois, une étude de l’Imperial College de Londres l’a estimé entre 0,50 et 1,85€.
    • Un prix qui ne comprend toutefois pas la recherche et le développement, les essais cliniques, la distribution, la propriété intellectuelle ou les frais juridiques.
  • « Ne vous fiez pas à des informations qui ne peuvent pas être vérifiées », ont réagi Pfizer et BioNTech.
    • Les chiffres ont pourtant été confirmés par le ministère allemand de la Santé, avancent les journaux allemands.
  • Moderna a refusé de commenter le dossier.

Scandaleux ou non ?

Les explications : pas si cher, mais…

  • Pour le président de la « Commission des médicaments » de l’Association Médicale Allemande, Wolf-Diete Ludwig, les prix augmentés ne sont pas si élevés. Ils sont comparables à ceux des vaccins anti-grippe, a-t-il expliqué.
    • En outre, du côté de l’industrie pharmaceutique, on souligne le fait que BioNTech a longtemps dépensé plus d’argent qu’elle n’en gagnait en se consacrant à la recherche de nouveaux médicaments et vaccins. Et que l’argent récolté suite à la pandémie sert avant tout à la recherche.
  • De vives critiques ont également été émises par le député (et médecin) chrétien-démocrate (CSU) Stephan Pilsinger.
    • « Si c’est vrai, alors je pense que c’est complètement injustifié. Le gouvernement fédéral n’aurait pas dû s’impliquer dans de telles transactions », a-t-il déploré.
    • Le ministre allemand de la Santé de l’époque était Jens Spahn, membre du parti frère de la CSU, la CDU.
    • Durant son mandat, l’Allemagne a commandé 556 millions de doses de vaccin anti-Covid. En y ajoutant les commandes passées sous son successeur (Karl Lauterbach, SPD), on arrive à un total de 672 millions de doses. Soit… huit doses par habitant.
    • Des pourparlers sont en cours pour réduire ces commandes, mais il est d’ores et déjà certain qu’une partie des doses devront être détruites, a fait savoir le ministère de la Santé.

Le contexte : obscur.

  • Tant la Commission européenne que les sociétés pharmaceutiques tentent de cacher les détails des contrats qu’elles ont passés autour des vaccins anti-Covid ces dernières années.
  • Comme nous vous l’expliquions il y a deux semaines, Ursula von der Leyen risque d’être appelée à venir s’expliquer devant le Parlement européen sur ces procédures aussi opaques qu’étranges. Elle est notamment impliquée dans ladite « affaire des SMS », qui concerne ses échanges privés avec le patron de Pfizer, Albert Bourla.
  • Invité à deux reprises par le Parlement, ce même Bourla a refusé de s’expliquer. Cela pourrait valoir aux lobbyistes de Pfizer d’être bientôt exclus de l’institution européenne.
  • Pendant ce temps, le bureau du procureur général européen (EPPO) mène une enquête depuis déjà quelques mois au sujet de « l’acquisition des vaccins anti-Covid dans l’UE ». On n’en sait pour l’instant pas beaucoup plus… mais cela pourrait concerner von der Leyen.

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Chars, dollar et pensée magique … par Alexandre N

« Parle peu et à ton rang ; écoute beaucoup et ne répond qu’à propos »

Parle peu et à ton rang, dit le Sage. Écoute beaucoup et ne répond qu’à propos.

Ne dis que ce que tu sais et pense à ce que tu dis.

C’est un grand défaut dans la conversation que d’y vouloir toujours briller et s’y faire plus écouter que les autres.

Quelque facilité que l’on ait à s’exprimer, il faut toujours dire beaucoup de choses en peu de mots, et se souvenir que la conversation n’est pas comme un état monarchique où un seul a droit de parler, mais comme une espèce de république où tous ceux qui la composent peuvent dire ce qu’ils pensent.

Antoine Gombaud, dit le « chevalier de Méré » (1607-1684) – Maximes, sentences et réflexions morales et politiques

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