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Les NEWS « sans importance »du LUPUS du Mercredi 1er Février 2023

Les NEWS « sans importance »du LUPUS du Mercredi 1er Février 2023

Microsoft fait-il vraiment le bon choix en misant sur chatGPT et OpenAI ?

Avec son investissement de 10 milliards de dollars dans OpenAI, Microsoft ouvre le champ des possibles. Mais il y a un revers de médaille.

Pourquoi est-ce important ?

ChatGPT fait-il trembler les géants bien installés comme Google ? Pour Microsoft, en tant qu’investisseur de longue date dans OpenAI, la société derrière ChatGPT, semble prendre un avantage concurrentiel. Un avantage qui lui permettrait de rattraper son retard avec son moteur de recherche Bing. Mais les possibilités ne se limitent pas là.

L’actualité : « Microsoft va déployer les modèles d’OpenAI dans ses produits grand public et d’entreprise, et introduire de nouvelles catégories d’expériences numériques construites sur la technologie d’OpenAI », a déclaré la firme californienne dans un communiqué de presse cette semaine.

« Microsoft n’est pas un leader dans la recherche sur l’IA à l’heure actuelle, mais avec cet accord exclusif avec OpenAI, il va être catapulté au cœur des choses »

David Lobina, analyste en intelligence artificielle chez ABI Research.

Le détail : Pour Microsoft, l’intégration de GPT-3 pourrait rendre ses principaux produits logiciels plus puissants, explique CNN.

  • Parmi les cas d’utilisation potentiels, citons l’écriture de lignes de texte pour une présentation PowerPoint, la rédaction d’un essai dans Word ou la saisie automatique de données dans des feuilles de calcul Excel. Pour Bing, le moteur de recherche de Microsoft, ChatGPT pourrait fournir des résultats de recherche plus personnalisés et mieux résumer les pages web.
  • Toutes les suggestions ci-dessus ont été générées en posant à ChatGPT différentes formes de la question « Comment Microsoft pourrait intégrer ChatGPT dans ses produits ? », précise d’ailleurs CNN.

Microsoft face à la concurrence

Le contexte : Microsoft semble être en position de force dans la course à l’IA de la Silicon Valley. L’entreprise travaille désormais en étroite collaboration avec OpenAI. Cela aurait pris Google au dépourvu (bien que cela soit contesté) et aura fait réagir le responsable scientifique de l’IA de Meta.

  • Lorsque Microsoft a investi pour la première fois dans OpenAI en 2019, le PDG Satya Nadella a déclaré qu’il pensait que l’intelligence artificielle serait « l’une des technologies les plus transformatrices de notre époque ». Mais ce n’est que l’année dernière, avec l’apparition de ChatGPT ou encore de DALL-E, que le potentiel latent du partenariat est apparu.
  • 2023 marque à présent une nouvelle étape, avec cet investissement à plusieurs milliards d’euros. Microsoft espère rattraper la concurrence dans les domaines où il n’excelle plus, comme pour son moteur de recherche. De quoi inquiéter Google ? La société-mère Alphabet est pourtant à l’origine des principales avancées en termes d’IA. Mais elle fait face au « dilemme de l’innovateur ». Google a développé des outils qui ne correspondent pas au mieux à son modèle économique. Ses inventions lui feraient perdre de l’argent, c’est la principale raison qui explique pourquoi Google est pour le moment en retrait. L’autre est plutôt éthique : l’IA a une fâcheuse tendance à reproduire les comportements humains les moins désirables (discriminations, haine).
  • Google n’est d’ailleurs pas la seule firme à préférer ne pas voir ce genre de programme sortir de si tôt de ses centres de recherche et développement. « Si Google et Meta n’ont pas sorti des IA de type chatGPT, ce n’est pas qu’ils ne le peuvent pas, mais parce qu’ils ne le veulent pas » résumait ainsi récemment le chercheur français en intelligence artificielle Yann Le Cun. « En publiant des démonstrations publiques qui, aussi impressionnantes et utiles qu’elles puissent être, présentent des défauts majeurs, les entreprises établies ont moins à gagner et plus à perdre que les startups avides d’argent. » Microsoft appréciera.

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Comment ChatGPT en est arrivé à la conclusion que le Bitcoin allait remplacer le système bancaire

Pourquoi est-ce important ?

ChatGPT a eu l’effet d’une tornade. Google a activé le code rouge tellement cette IA est performante. Cependant, on remarque aujourd’hui que l’on peut faire dire ce que l’on veut entendre au chatbot d’OpenAI.

L’actualité : CoinTelegraph rapporte qu’un investisseur en Bitcoin appelé Parman a réussi à convaincre ChatGPT que la cryptomonnaie mettrait fin aux monnaies fiduciaires et au système bancaire que l’on connaît.

Comment manipuler une IA ?

Le détail : Cette réponse est issue d’une discussion entre l’investisseur et l’intelligence artificielle..

  • Parman a tout d’abord demandé « Comment l’humanité peut-elle mettre fin aux banques centrales ? ». Dans sa réponse, ChatGPT explique que « les monnaies digitales décentralisées » sont une des solutions. Comme le rappelle CoinTelegraph, dans le premier bloc de la Blockchain derrière le Bitcoin, il est inscrit « Chancelier au bord d’un second sauvetage des banques ». Une preuve de la répugnance de son créateur, Satoshi Nakamoto, envers le système bancaire. Cette information étant publique sur internet, ChatGPT l’a apprise.
  • Parman commence donc à orienter l’IA dans sa réponse en lui demandant de maintenant lui faire la réponse en deux mots. Ce à quoi le robot répondra « décentraliser la finance » ; ce qui est aussi appelé DeFi pour Decentralized Finance.
    • Parman a expliqué dans une interview à CoinTelegraph que les réponses en deux mots étaient plus efficaces pour animer la conversation.
  • L’aficionado du Bitcoin dit ensuite à ChatGPT que « La DeFi n’est qu’un terme marketing pour désigner quelque chose qui est en réalité de la finance centralisée, dans le but d’arnaquer les gens » et lui demande ensuite de trouver une autre réponse. ChatGPT expliquera qu’il faudrait alors mettre fin à la monnaie fiduciaire.
  • Voyant qu’il arrive là où il voulait, Parman demande quels sont les moyens d’y parvenir. ChatGPT voit quatre options, dont « la promotion des monnaies alternatives ».
  • Il ne restait plus qu’à refermer le piège sur l’IA. Parman demande alors à ChatGPT si ce sont les cryptos ou le Bitcoin qui sont la solution. Le chatbot répondra le Bitcoin, ce à quoi Parman lui demandera d’enregistrer cette information.

Manipulable et de ce fait pas si fiable ?

L’enjeu : ChatGPT est un outil prodigieux, mais manipulable.

  • Comme on le voit avec cette histoire, on peut mener ChatGPT par le bout du nez, et ce grâce à une de ces trois grandes capacités : se souvenir de ce que l’utilisateur a dit plus tôt dans la conversation.
Compétences de ChatGPT – Source : ChatGPT
  • On peut ensuite, après ces quelques tours de passe-passe, lui demander de retenir l’information. Et il semble que, dorénavant, quand certains internautes lui posent la question, ChatGPT ait bien enregistré l’information.
  • Cependant, durant nos tests, ChatGPT n’a pas fourni la même réponse.
  • Comme il est possible de faire dire ce que l’on veut à ChatGPT, il faut donc ne pas croire aveuglément cette IA malgré son succès et ses nombreux domaines d’utilisations où elle s’est révélée compétente.

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ChatGPT peut-il battre le marché boursier ?

Dans le monde entier, des personnes sont occupées à expérimenter le ChatGPT pour découvrir ce dont l’intelligence artificielle (IA) est capable. L’agence de presse Bloomberg a enquêté pour savoir si l’idée d’OpenAI pouvait créer un ETF capable de faire tomber la bourse.

 Bloomberg a posé plusieurs questions à ChatGPT pour savoir si l’IA est capable de faire tomber les marchés boursiers.

  • L’agence de presse a d’abord demandé si le robot pouvait créer un ETF – un fonds négocié en bourse – capable de fournir de meilleurs rendements que Wall Street.
    • ChatGPT répond qu’il est difficile de battre les marchés financiers, car ils sont très imprévisibles. « Les rendements passés ne garantissent pas des résultats positifs à l’avenir »

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Vous avez sans doute entendu parler de «ChatGPT», ce programme d’intelligence artificielle qui rédige pour vous des textes sur tous les sujets possibles et imaginables. La demande est si forte que le site sature complètement et vous invite systématiquement à vous reconnecter ultérieurement. A une heure tardive, je réussi enfin à «chatter» avec cet icône d’«Homo universalis» et ne résiste pas à la tentation de lui demander quelles sont ses prévisions pour l’économie mondiale. Sa réponse: «En tant que modèle linguistique, je n’ai pas la faculté d’anticiper des événements futurs ou de faire des prévisions de l’économie mondiale. Il est important de consulter des experts en la matière et de rester informé sur les tendances macroéconomiques actuelles.» Bon d’accord, je me console en me disant que j’ai trouvé un allié, qui ne raille les économistes pour leur faculté de prédire… le passé.

Pourrait-il alors m’expliquer pourquoi l’inflation a pris l’ascenseur en 2022? Nouvel échec: «Désolé, mes données s’arrêtent à 2021. Je n’ai donc pas d’informations sur les causes de l’inflation en 2022. Je peux vous dire néanmoins que l’inflation est généralement causée par différents facteurs comme l’augmentation du coût des biens et des services, une demande accrue pour ces derniers, ou une augmentation de la masse monétaire. L’inflation est aussi influencée par les conditions et politiques économiques d’un pays.» A mon tour d’être désolé pour mon interlocuteur savant: il manque les guerres dans sa liste. Tout s’explique quand je lui demande quelle était la probabilité en 2021 que la Russie envahisse l’Ukraine. Sa réponse: «Je n’ai pas connaissance d’informations spécifiques ou de rapports indiquant une probabilité élevée que la Russie envahisse l’Ukraine en 2021.» Mon interlocuteur virtuel a au moins compris que ses prévisions doivent être cohérentes, à défaut d’être exactes.

Etant plutôt pugnace dans mon genre, je poursuis: peut-il m’expliquer le lien qui prévaut entre taux de chômage et évolution des salaires? Partage-t-il l’idée de Jérôme Powell, le Président de la banque centrale américaine, selon laquelle le taux de chômage doit augmenter si l’on veut éviter une spirale des prix et des salaires?  Alléluia, les mots, puis les phrases commencent à dérouler sur mon écran. En résumé, cela donne:

On pense généralement que lorsque le chômage est élevé, les salaires sont plus susceptibles de baisser ou du moins de ne pas augmenter aussi rapidement que lorsque le chômage est faible. Cependant, la relation entre le chômage et les salaires est complexe et peut être influencée par une variété de facteurs, notamment la santé globale de l’économie, la demande de main-d’œuvre dans des secteurs spécifiques et la disponibilité de travailleurs qualifiés. En outre, les salaires peuvent être influencés par des facteurs macroéconomiques plus larges tels que l’inflation, la productivité, l’offre et la demande globales de biens et de services.

Voilà un beau spécimen de travail scolaire ou discours d’un homme politique qui ne veut pas trop se mouiller. Mon verdict: ChatGPT excelle pour les comptes rendus superficiels. Ses analyses sont plutôt médiocres, surtout lorsqu’elles se veulent tournées vers l’avenir.

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Baidu prévoit de lancer une intelligence artificielle similaire à ChatGPT d’ici le mois de mars en Chine.

le géant Baidu, considéré comme le Google chinois, veut développer son propre ChatGPT et l’intégrer à son moteur de recherche.

Le détail : la version chinoise de ChatGPT sera lancée en tant qu’application autonome dans un premier temps, avant d’être fusionnée progressivement au moteur de recherche de Baidu.

  • Le lancement d’un tel service pourrait marquer un tournant majeur en Chine, alors que la plupart des chatbots disponibles dans le pays se concentrent sur les interactions sociales.
  • Si Baidu parvient à développer un clone de ChatGPT, celui-ci devrait logiquement être capable de gérer des tâches plus professionnelles, telles que la programmation et la rédaction de texte à partir d’une simple demande d’un utilisateur.
    • La création d’OpenIA se différencie en effet des autres chatbots par la manière dont il répond aux requêtes de ses utilisateurs. Grâce aux énormes quantités de données dont il a été nourri, il est en mesure de répondre à une multitude de questions sous la forme d’un texte propre qui se rapproche de ce que pourrait produire un humain.

À terme : lorsqu’il sera pleinement intégré au moteur de recherche, le pendant chinois de ChatGPT répondra aux demandes de recherche des utilisateurs par du texte plutôt que par des liens, comme c’est le cas actuellement sur les moteurs de recherche traditionnels.

À noter : Baidu n’est pas totalement étranger à l’intelligence artificielle puisqu’il investit massivement dans cette technologie depuis un moment déjà, afin de diversifier ses sources de revenus.

  • Le mois dernier d’ailleurs, l’entreprise a dévoilé trois « créateurs » alimentés par l’IA qui leur permet d’assumer les rôles de scénariste, illustrateur, éditeur ou animateur, rappelle l’agence de presse.

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Elon Musk nomme les plus grands rivaux de Tesla: « Ce sont eux qui travaillent le plus dur et le plus intelligemment »

Ce mercredi, Tesla a annoncé ses résultats pour le dernier trimestre de 2022. Ils sont légèrement supérieurs à ce qui était attendu par la plupart des analystes. Interrogé sur la concurrence, Elon Musk n’a eu qu’un mot à la bouche : la Chine.

Pourquoi est-ce important ?

Les voitures électriques sont amenées à remplacer les thermiques en Europe et dans d’autres régions du monde au cours des prochaines années. C’est le nerf de la guerre du secteur automobile. Et là où la Chine n’était nulle part jusqu’alors, elle est en train de saisir sa chance des deux mains.

Dans l’actu : Elon Musk flatte (encore) la Chine.

  • Interrogé à l’occasion de l’annonce des résultats de Tesla, Elon Musk a envoyé des fleurs à la Chine.
  • Pour lui, c’est là que se situent les plus grands rivaux de son entreprise.

Les déclarations :

  • Lorsqu’on lui a demandé ce qu’il pensait de la concurrence, le patron de Tesla a directement parlé des constructeurs automobiles chinois, qui évoluent, selon ses termes, dans « le marché le plus compétitif du monde ».
  • « Ils travaillent le plus dur et ils travaillent le plus intelligemment », a déclaré Musk, dans des propos rapportés par Reuters. « Et donc nous pensons que c’est probablement une entreprise chinoise qui a le plus de chances d’être la deuxième après Tesla ».
  • En outre, le deuxième homme le plus riche du monde en a profité pour souligner le fait que la prouesse de Tesla en ressortait encore plus grande.
    • « Notre équipe est en train de gagner en Chine. Et pensez que nous sommes effectivement capables d’attirer les meilleurs talents en Chine. Nous espérons donc que cela continuera », a-t-il déclaré.
  • On notera toutefois que Musk n’a pas cité de nom d’entreprise automobile chinoise.
  • Ce n’est pas la première fois que Musk confie son admiration pour les entreprises chinoises et leurs employés. Il leur avait notamment jeté des fleurs lorsque les usines avaient continué de fonctionner malgré les confinements causés par la pandémie.

Les entreprises chinoises peuvent-elles détrôner Tesla ?

Le plus gros rival actuel : BYD (Build Your Dreams).

  • En termes de ventes mondiales, Tesla est restée le numéro un de l’électrique en 2022.
    • L’entreprise américaine a écoulé un peu plus de 1,3 million de VE.
    • Pas loin derrière, on retrouve la chinoise BYD, avec 911.000 unités vendues.
  • Depuis quelques mois, BYD est occupée à vendre ses véhicules dans plusieurs pays européens (dont la Belgique), après avoir commencé par s’attaquer à la Norvège, pays où les VE sont rois.
    • Pour l’instant, la grande majorité des véhicules vendus par BYD le sont en Chine.
    • Mais trois modèles sont actuellement proposés en Europe, dont le moins cher, l’Atto 3, est vendu à partir de 46.740 euros chez nous.
    • La progression de la marque chinoise sur le Vieux Continent pourrait toutefois se heurter au fait que certains pays européens (dont la France) songent à réserver le bonus écologique aux véhicules assemblés localement, souligne Frandroid.
    • C’est d’ailleurs cette même raison qui va empêcher BYD de faire son entrée aux États-Unis cette année. Le bonus de 7.500 dollars pour les VE étant désormais réservé aux voitures assemblées dans le pays, l’entreprise chinoise a changé son fusil d’épaule, consciente qu’elle serait incapable de rivaliser avec Tesla.
    • BYD n’a cependant pas enterré la piste américaine. Elle envisagerait d’y construire une usine afin de satisfaire aux conditions du bonus américain.

Mais BYD n’est pas seule.

  • Parmi les autres concurrents chinois de Tesla, il y a Li Auto, Xpeng et Nio,entre autres.
  • Ces trois entreprises, bien plus jeunes, sont encore loin des chiffres de BYD (et de Tesla).
    • En 2022, Li Auto a écoulé environ 133.000 véhicules électriques. Nio en a vendu 122.000 et Xpeng quelques milliers de moins.
  • Toutefois, les trois jeunes pousses sont en net progrès.
    • Sur deux ans, Nio a triplé ses ventes. De leur côté, Li Auto et Xpeng les ont plus que quadruplées.
  • Comme BYD, Li Auto, Nio et Xpeng sont en train de s’introduire sur le marché européen. Pour les USA, cela ne se fera pas avant quelques années, en principe.

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Le plan de Musk pour faire face à la récession.

  • En marge de la présentation des résultats, Elon Musk a expliqué lors de la conférence téléphonique que le monde n’échappera pas à « une récession sérieuse ». Pour y faire face, Tesla a déjà décidé de réduire de 20% les prix de ses véhicules, aussi bien en Chine, aux États-Unis qu’en Europe. Et ça marche : selon le milliardaire, les ventes sont deux fois plus importantes que la capacité de production en ce début d’année. Elon Musk rêve tout haut de produire 2 millions de véhicules en 2023, contre 1,4 million en 2022.
  • Mais Musk ne veut pas s’arrêter en si bon chemin. Il veut encore réduire les coûts : au niveau de l’achat de composants, en réalisant des économies d’échelle, et par l’auto-production. Tesla entend par exemple développer ses usines à Berlin et à Austin, pour augmenter la production interne de batteries. Pas plus tard qu’hier, Tesla a aussi annoncé un investissement de 3,6 milliards de dollars pour quadrupler la production de batteries dans sa gigafactory du Nevada.
  • Chaque usine devra également faire mieux avec moins de stocks. Les coûts d’expédition et de logistique devront être réduits. Il faudra aussi procéder à des négociations agressives avec les fournisseurs de Tesla.
  • Il est enfin question de supprimer les fonctions que les propriétaires de Tesla n’utilisent pas ou peu, et de simplifier l’architecture moteur ou des batteries, sans plus de précisions à ce stade.

L’enjeu : faire mieux que la concurrence.

  • Tesla n’est évidemment pas le seul constructeur à faire face à la récession. En baissant radicalement ses prix, l’entreprise a déjà porté un sérieux coup à la concurrence. Tout simplement parce que Tesla peut se le permettre : le constructeur a fait un bénéfice moyen de 9.100 dollars par véhicule vendu au 4e trimestre, c’est 6% de moins qu’au 3e trimestre, mais c’est beaucoup mieux que les adversaires directs : c’est une marge brute deux fois supérieure à celle de Volkswagen, quatre fois supérieure à Toyota et cinq fois celle de Ford.
  • Avec un prix moyen de 49.500 dollars par unité sur le marché américain, un véhicule Tesla reste trop cher. Musk s’en rend compte : « Le prix compte vraiment. Je pense qu’il y a simplement un grand nombre de personnes qui veulent acheter une Tesla, mais qui ne peuvent pas se le permettre. » Tesla aimerait à plus long terme être plus accessible au grand public : la marque a pour objectif de vendre certains modèles à moins de 35.000 euros. Ce sera encore un tout autre défi.

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Tesla fait un retour spectaculaire en bourse

Les investisseurs se rapprochent à nouveau des actions Tesla après l’année catastrophique de 2022. Le cours de l’action a déjà gagné 44 % cette année.

Après le rapport trimestriel de mercredi soir, les actions de Tesla étaient à la hausse. Ce résultat est quelque peu surprenant car il n’y a pas eu de surprise majeure et les réactions des analystes étaient mitigées.

Les chiffres :

  • Tesla a gagné 10 % jeudi et 11 % vendredi. Cela porte son gain hebdomadaire à 33 %, soit le plus grand bond hebdomadaire depuis 2013, selon la chaîne économique CNBC.
  • Le cours de l’action est donc déjà en hausse de 44 %

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Elon Musk fait l’objet d’une enquête de la SEC pour son rôle dans l’information sur les capacités de conduite autonome de Tesla.

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Pour la troisième année consécutive, Toyota est le numéro 1 mondial en termes de ventes dans le secteur automobile. Une demande solide concentrée sur l’Asie a permis au groupe japonais d’écouler près de 10,5 millions de véhicules en 2022. Son principal concurrent et numéro deux mondial, Volkswagen, a quant à lui annoncé avoir vendu 8,3 millions de véhicules.

Cependant, le géant japonais présente un point faible, le tout-électrique. En effet, Toyota est en retard dans ce domaine. En 2022, ses ventes dans le segment ont été de seulement 24 466 unités. Très loin de celles de Volkswagen (572 100) et de l’américain Tesla (1,3 million). D’après plusieurs analystes, cette lacune ne devrait pas préoccuper Toyota pour l’instant, car les acteurs 100% électriques sont encore trop petits et trop peu développés. Toyota disposerait de quelques années pour rattraper son retard, avant que ses concurrents ne deviennent une réelle menace. Affaire à suivre ! Volkswagen s’attend quant à lui à récolter les fruits de ses lourds investissements à partir de 2026.

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Marchés, quelques progressions….

Tesla a monté de 33 % cette semaine, il est à la traîne de la hausse de 65 % de Lucid, mais devant les 22,2 % de Rivian.

Gamestop a bondi de 16,4 %, Foot Locker de 16,8 % et AirBNB de 14,5 %.

Dans le S&P500, Western Digital a gagné 16,9 %, Seagate 16,3 %, Warner Brothers Discovery 14,5 % et Nvidia 14,2 %.

L’indice Goldman Sachs Most Short Index a bondi de 5,8 % cette semaine, portant les gains de janvier à 20,6 %.

Les gagnants notables des positions courtes populaires depuis le début de l’année incluent Tesla (44,4%), Lucid (88,4%), Warner Brothers Discovery (57,3%), Carvana (63,9%), Wayfair (93,8%), Beyond Meat (50,4%), Lending Tree (79,7 %), World Acceptance (56,4 %), Carnival (36,7 %), Expedia (32,6 %), United Airlines (29,3 %) et American Airlines (29,2 %). Dans le Dow Jones, Disney a bondi de 26,1 % et Salesforce de 24 %.

Les gains depuis le début de l’année par secteur sont impressionnnats avec : le Philadelphia Semiconductor Index (SOX) 16,3 %, Nasdaq Industrials 12,9 %, Nasdaq Computer 12,1 %, NYSE TMT 11,6 %, Philadelphia Gold & Silver Index 11,5 %, Nasdaq100 11,2 %, KBW Bank Index 11,1 %, Nasdaq Composite 11,0 %, Philadelphia Oil Services Index 10,9 % et NYSE Arca Computer Technology Index 10,5 %.

L’indice arithmétique Value Line des « actions moyennes » bénéficie d’un gain de 9,45 % depuis le début de l’année.

Tout se passe donc à merveille au joyeux royaume des actions. Certes oui, ce mois de janvier 2023 semble parti pour être un mois historique, du moins d’un point de vue de taureau. Ceci dit il faut savoir raison garder, les volumes d’échanges sont de plus en plus animés par les petits porteurs, plus de 60% des actions du NYSE traitent désormais au-dessus de leur moyenne mobile à 200 jours et le ratio put/call se casse littéralement la figure, ce qui nous indique que soit les investisseurs sortent des puts, soit il accumulent des calls, soit les deux. En tous les cas, j’observe que le marché est en train de baisser sa garde. Fidèle et perfide compagne de l’appétit au risque, la complaisance fait son retour, la présence croissante des robinhooders n’est pas non plus pour rassurer. Sa raison garder savoir il faut donc, tout en prenant acte de l’amélioration significative du paysage technique boursier.

Bullish ou bearish ?

  • Après un début d’année en trombe, aussi bien pour les marchés européens que pour le Nasdaq, par exemple, la question est de savoir si l’on restera dans cette spirale positive. Les avis sont très partagés.
  • Jimmy Cramer, l’expert maison de la CNBC, estime que si une décision positive émane de la Fed mercredi (0,25%), ça risque d’être la fête sur les marchés.
  • Jeremy Grantham, investisseur d’exception, pense toujours que nous faisons face à un crash. Les espoirs de soft landing feront place à la récession. Il voit une dégringolade de 20 à 50% du S&P 500, malgré une correction de 20% en 2022.
  • Morgan Stanley pense que « le marché est trompeur » et qu’il doit encore faire face à la correction de la récession. JPMorgan est du même avis.

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L’or a le vent en poupe comme protection contre un éventuel crash obligataire et d’une possible nouvelle dégradation de la situation internationale:

https://www.capital.fr/entreprises-marches/lor-va-damer-le-pion-au-bitcoin-btc-selon-le-prix-nobel-deconomie-paul-krugman-1458271

https://www.cnbc.com/2023/01/23/jim-cramer-why-investors-should-ignore-crypto-and-stick-with-gold.html

https://oilprice.com/Metals/Gold/Gold-Or-Silver-A-Guide-To-Buying-Precious-Metals.html

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Risque de krach obligataire:

Lire:

https://www.marketwatch.com/articles/sovereign-debt-crisis-bonds-currencies-federal-reserve-51674511011?mod=newsviewer_click

https://www.barrons.com/articles/us-hits-debt-ceiling-economy-bonds-51674138762?mod=hp_LEAD_3

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https://www.bloomberg.com/news/articles/2023-01-24/debt-limit-fight-risks-early-end-to-fed-quantitative-tightening?sref=KYaM6IRe

https://www.bloomberg.com/news/articles/2023-01-21/us-bond-market-flouting-inflation-looks-increasingly-vul

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La Fed devrait monter son taux directeur la semaine prochaine de 0,50% pas de 0,25% pour maintenir sa crédibilité retrouvée:

https://www.bloomberg.com/opinion/articles/2023-01-26/why-the-federal-reserve-should-raise-rates-by-half-a-percent?sref=KYaM6IRe

Fed should raise rates by 50-basis-point next week, says Komal Sri-Kumar

https://www.capital.fr/economie-politique/les-taux-dinteret-devront-encore-augmenter-significativement-a-un-rythme-soutenu-selon-lagarde-1458191

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Le Brésil et l’Argentine envisagent de créer une monnaie de papier commune, ce qui ruinerait le Brésil (6% d’inflation) et n’apporterait rien à l’Argentine (100% d’inflation) en raison du différentiel d’inflation entre eux. Ce qu’ils devraient faire c’est créer une monnaie gagée sur l’or.

https://www.barrons.com/articles/lula-brazil-and-argentina-common-currency-it-wont-work-51674584804?mod=hp_COMMENTARY_2

https://www.cnbc.com/2023/01/24/argentina-and-brazil-are-discussing-plans-for-a-common-currency.html?recirc=taboolainternal

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Avec le shiba en figure de proue, les memes coins sont de retour

Les cryptomonnaies ont le vent en poupe en ce début d’année 2023. Le Bitcoin (BTC) a augmenté de presque 37% et l’Ethereum (ETH) de plus ou moins 32%. Mais c’est aussi le réveil des memes coins.

L’actualité : BFM Business s’est appuyé sur les données de Coinmarketcap et a fait ressortir la croissance des mêmes coins, ces monnaies dédiées à des images cultes du web.

  • Le dogecoin, le plus célèbre des mêmes coins a augmenté de 24%.
  • Le shiba a lui augmenté de 44%.
  • Le dernier même coin en date, le Bonk a explosé et enregistre une augmentation de 1000%.

Tout ça grâce au Shiba

L’analyse : Le shiba est la locomotive de ce train que même l’hiver cryptographique n’a su arrêter.

  • Une deuxième série de la cryptomonnaie au nom de chien japonais devrait voir le jour, sans doute sur la blockchain Ethereum. C’est ce qu’ont annoncé les développeurs dans un communiqué.
  • « Shibarium s’engage à devenir une puissante blockchain de couche 2 et une évolution transitoire de l’écosystème Shiba. La couche 2 de Shibarium est une blockchain collective qui évolue et invite les solutions, l’innovation et la sécurité à l’espace financier décentralisé. Cette blockchain (L2) fonctionne au-dessus de la blockchain Ethereum (…) Une blockchain de niveau 2 offre les avantages de l’évolutivité, des temps de transaction plus rapides, des frais plus bas et un cadre de développement élargi. » ont déclaré les développeurs.
  • Cependant, BFM Business appelle à la raison : « Il faut faire attention. Les analystes ont remarqué qu’à chaque fois qu’on a un gros coup de spéculation autour de ces meme coins et en particulier du dogecoin, cela coïncide avec une très forte correction de l’ensemble du marché des cryptomonnaies juste après. Donc, il va falloir être prudent, seul le marché fera le tri des projets les plus sérieux et généralement les mises à l’écart peuvent être particulièrement violentes. » ont-ils déclaré.

À noter : Les memes coins ont aussi été au cœur d’un scandale. Un directeur financier américain a volé plus de 5 millions de dollars pour les investir dans ce type de cryptomonnaie.

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« JPMorgan veut investir jusqu’à 1 milliard d’euros dans la principale ligue de football italienne »

Selon l’agence de presse Reuters, la banque d’investissement américaine JPMorgan serait très intéressée par les droits médiatiques de la Serie A italienne.

L’info : Selon les sources de Reuters, JPMorgan serait prêt à accorder à la Fédération italienne de football un prêt compris entre 700 millions et 1 milliard d’euros, avec la garantie d’acquérir les droits TV de la Serie A à partir de la saison 2024. Après tout, c’est à ce moment-là que l’accord avec le service de streaming Dazn expire.

  • Des initiés affirment que les 20 clubs du championnat italien de première division ont été informés de l’intérêt de la banque américaine lors d’une réunion à huis clos jeudi.
  • JPMorgan n’est peut-être pas la seule partie intéressée. Plusieurs sociétés d’investissement, dont Apollo Global Management et Searlight Capital, basées à New York, suivraient également la situation en arrière-plan.

Combler l’écart avec la Premier League

  • En résumé, les droits de télévision représentent environ la moitié des revenus des équipes de football de la Serie A.
  • Cependant, à l’heure actuelle, l’écart financier avec les clubs de Premier League est trop important.
  • Dans le but de rapprocher les revenus du niveau de la première ligue britannique, les clubs de Serie A ont discuté de la création d’une unité média. Quelque chose comme ça pourrait ouvrir la voie à des investisseurs extérieurs.

Et maintenant ? Les clubs devraient se réunir le 24 février pour discuter de la manière dont ils vont répondre à l’offre de JPMorgan et à l’intérêt de diverses sociétés d’investissement. Ils pourront alors décider d’engager un conseiller financier, ont ajouté les sources de Reuters.

La capitale américaine dans le football européen

Contexte : La moitié des 20 clubs de Serie A sont aujourd’hui sous contrôle étranger, ce qui aurait été impensable par le passé.

  • Neuf de ces dix acquisitions ont été réalisées par des investisseurs ou des consortiums nord-américains.
  • Huit de ces neuf transactions ont eu lieu depuis 2018.
  • L’année dernière, le champion de Serie A, l’AC Milan, a été vendu à la société d’investissement américaine RedBird Capital Partners pour 1,2 milliard de dollars.
  • L’ancien propriétaire, l’américain Elliott Management, conserve une participation minoritaire et continuera également à avoir quelques sièges au conseil d’administration.

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La Chine est en train de devenir rapidement la force dominante du monde en matière de gaz naturel liquéfié, les acheteurs chinois représentant 40 % des récents contrats à long terme de GNL parmi les acteurs mondiaux, selon Nikkei Asia.

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L’étau se resserre autour du monopole publicitaire de Google

Si cette nouvelle action en justice aboutit, cela pourrait marquer un tournant, car cela donnerait plus de poids aux plaignants privés.

L’actualité : Le ministère américain de la Justice, ainsi que 8 États, a déposé une action en justice à l’encontre de Google. Cette action antitrust vise l’emprise de la firme américaine sur le marché de la publicité numérique.

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Apple renforce ses services sur smartphone pour anéantir Google et Android

Si à première vue Apple n’en a que faire de la concurrence, en coulisses, c’est une tout autre histoire. Ainsi, la firme de Cupertino n’hésite pas à attaquer son principal rival sur 3 fronts pour le renverser.

 

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La Chine mise tout sur la consommation des ménages.
L’objectif du gouvernement est clair : relancer la croissance.
Et pour relancer la croissance, on oublie le zéro Covid.
Selon le Premier ministre : « Le plus grand potentiel de l’économie chinoise, c’est la consommation de 1.4 milliard de personnes ».
Rappelons que la croissance chinoise n’a été que de 3% en 2022.
Et que les Chinois ont amassé une épargne record pendant les 3 ans de Covid, une épargne qui peut alimenter une frénésie de consommation.
La Chine, société de consommation donc.

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La banque centrale chinoise (PBOC) étend trois outils de politique monétaire destinés à encourager les banques à soutenir les technologies vertes et la logistique. Les autorités continueront à offrir des financements bon marché jusqu’à la fin de 2024 aux banques qui prêtent aux entreprises contribuant à réduire les émissions de carbone. Cet instrument de politique monétaire a été adopté pour la première fois en novembre 2021.

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Une personne sur six vivant en Angleterre ou au Pays de Galles est née à l’étranger ;

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France : Il y a pénurie de chauffeurs de bus, il en manque 3500, et de conducteurs d’autocars, il en manque 7 à 8000 ;

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Le dernier Astérix a coûté 65 millions d’€ ;

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Trump a lancé officiellement sa campagne présidentielle en Caroline du Sud ;

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L’obésité touche 650 millions de personnes dans le monde et un Français sur 5 ;

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Eni signe un accord gazier de 8 milliards de dollars en Libye.

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À la fin du mois de janvier, les réserves de gaz en Europe sont encore remplies à plus de 80 %. Et ce, malgré une vague de froid en Europe occidentale à la mi-janvier.

Les États membres de l’Union européenne tentent depuis près d’un an de trouver des fournisseurs de gaz naturel autres que la Russie depuis que cette dernière a envahi son voisin ukrainien.  Une véritable crise se profilait sur le continent, mais elle ne s’est finalement pas matérialisée.

L’essentiel : la situation est bien meilleure qu’en janvier 2022, où les stocks de gaz n’étaient remplis qu’à 53 %.

  • Même dans les années précédentes, 80 % est un niveau inédit. La moyenne des cinq dernières années se situe autour de 65 % à la fin du mois de janvier.

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Des millions de tonnes de métaux et terres rares nécessaires à la transition énergétique : la Norvège découvre un véritable trésor au large de ses côtes

La Norvège a fait l’état des lieux de ses fonds marins. Des millions de tonnes de cuivre, lithium et cobalt, entre autres, se trouvent à différents endroits à 3.000 mètres de profondeur. Des matériaux dont le monde a besoin pour la transition énergétique, mais qui risquent d’être difficiles à extraire.
L’Europe est largement dépendante de la Chine en ce qui concerne son approvisionnement en matières premières nécessaires pour la transition énergétique, comme les terres rares. Le bloc des 27 veut se défaire de cette dépendance – les pays européens où se trouvent ces ressources pourraient bientôt avoir une carte à jouer.

 un rapport du Directoire norvégien du pétrole (NPD), faisant partie du ministère de l’Énergie, sur les réserves de métaux qui se trouvent dans les fonds marins au large des côtes du pays.

  • Il y aurait ainsi 38 millions de tonnes de cuivre (près du double de la production mondiale de 2022, à savoir 21 millions de tonnes) et 45 millions de tonnes de zinc dans des sulfures polymétalliques, à 3.000 mètres de profondeur.

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Israël a mené une frappe clandestine de drone visant un complexe de défense en Iran, déclarent des responsables américains. L’Iran annonce avoir déjoué une tentative d’attaque par trois petits quadcoptères sur une usine de munitions à Ispahan, à côté d’un site appartenant au Centre de recherche spatiale iranien, qui a été sanctionné par les États-Unis. L’UE pourrait sanctionner les Gardiens de la révolution de Téhéran, selon le FT. Antony Blinken doit arriver à Jérusalem aujourd’hui.

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Après les chars à l’Ukraine, les avions,

La guerre ne s’arrête pas avec la décision d’envoyer des chars de combat ; l’OTAN et l’Ukraine pensent déjà à la suite

Après les chars modernes, les avions de chasse

  • Alors que les chars, en particulier les Leopard 2 sont en route vers l’Ukraine – ce qui prendra un moment – le débat se porte maintenant sur des avions occidentaux. Kiev a aussitôt renouvelé ses demandes d’aide, la Russie disposant d’une suprématie aérienne sur la majeure partie du champ de bataille qui rend toute reprise des offensives ukrainiennes difficile.
  • Le vice-ministre ukrainien des Affaires étrangères, Andriy Melnyk, a appelé à la création d’une « coalition d’avions de chasse » pour fournir à l’Ukraine des F-16 et des F-35 américains, des Eurofighters, des Tornados, des Rafale français et des Gripen suédois. En résumé, tout ce que l’UE et l’OTAN pourraient avoir de disponible.
  • Le tabou des chars ayant été levé, le débat sera sans doute plus facile ; Washington a annoncé que l’idée serait discutée « avec beaucoup d’attention » avec les Ukrainiens. Mais Euractiv précise que les chancelleries européennes, prudentes, évitent de s’engager explicitement.
  • Certains pays ont toutefois déjà fait part de leur bonne volonté : le ministre slovaque des Affaires étrangères, Rastislav Káčer a déclaré que son pays était prêt à céder des Mig-29 d’origine soviétique, et les Néerlandais ont évoqué leurs propres F-16. La Pologne, qui a déjà envisagé de livrer des avions l’année dernière avant d’être rappelée à l’ordre, pourrait suivre.

Des armes d’Extrême-Orient ?

Si l’Allemagne rechigne à nouveau, d’autres pays peuvent peut-être aussi faire sauter leurs tabous.

  • Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, était à Séoul ce lundi, dans le cadre d’une tournée asiatique, et il a exhorté la Corée du Sud à s’impliquer dans l’aide militaire à l’Ukraine.
  • Le pays est un fournisseur d’armements lourds qui prend du poids, des pays comme la Pologne ayant récemment passé des commandes massives. Mais la loi du pays interdit la fourniture d’armes à un belligérant.
  • Une règle qui peut changer balaie Stoltenberg : même l’Allemagne, ironiquement, a fait sauter cette règle, de même que la Suède et la Norvège.

« J’exhorte la République de Corée à poursuivre et à intensifier la question spécifique du soutien militaire. En fin de compte, c’est à vous de prendre la décision, mais je dirai que plusieurs alliés de l’OTAN qui avaient pour politique de ne jamais exporter d’armes vers des pays en conflit ont changé cette politique maintenant. Si nous ne voulons pas que l’autocratie et la tyrannie gagnent, alors ils ont besoin d’armes, c’est la réalité. »

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« Je regarde l’argent comme un engrais, ils le regardent comme la récolte »

Je suis brouillé avec la trésorerie, parce que je regarde l’argent comme le fumier (comme un engrais) et qu’ils le regardent comme la récolte.

Joseph Joubert (1754-1824) – Journal intime (22 septembre 1813)

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