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Les NEWS “sans importance” du LUPUS du Vendredi 3 Février 2023

Les NEWS “sans importance” du LUPUS du Vendredi 3 Février 2023

Le taux de participation aux élections législatives en Tunisie n’a été que de… 11.3%, un record à la baisse ;

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87% des Français possèdent un smartphone ;

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Demande de suspension du cours d’Orpea, un accord avec la Caisse des dépôts doit être annoncé ;

Pour être plus précis, la CDC qui est le bras armé de l’état va nationaliser temporairement le groupe de maisons de retraite.

En effet un accord a été trouvé avec une partie des créanciers afin de remettre à flot l’entreprise en plein naufrage et les pertes sont importantes puisque les créanciers accepteraient une perte de 70% sur les 3.5 milliards de dette accumulées par Orpéa.

Orpéa a vu son titre chuter de plus de 22% hier et l’action à la cloture de la bourse de Paris ne valait plus que 5.54 euros contre un plus haut à 129 euros il y a trois ans seulement ! C’est une baisse de… 94.27% de la valeur.

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+25% Le cours de Meta (Facebook) après l’annonce de ses résultats.
Et surtout l’annonce de perspectives plus réjouissantes.
Malgré une baisse de son chiffre d’affaires trimestriel de 4.5%, la 3ème baisse consécutive, Meta a annoncé que son business allait mieux, que les coûts seraient largement réduits en 2023 et que le chiffre d’affaires du premier trimestre serait en forte progression.
Et, cerise sur le gâteau, Meta a annoncé qu’ils rachèterait 40 milliards de $ de ses propres actions.

Meta, la société mère de Facebook, Instagram et WhatApp, voit le cours de son action augmenter de 25 % en réaction à la publication des résultats trimestriels, meilleurs que prévu. Mark Zuckerberg, dont la position était encore en question l’année dernière, fait taire les critiques et fait une belle plus-value personnelle de 12 milliards de dollars.

le cours de l’action Meta a décollé comme une fusée : 25% à l’heure d’écrire ces mots.

L’élément déclencheur : Un rapport trimestriel meilleur que prévu qui change complètement l’humeur de Meta – l’un des grands perdants de la bourse de l’année dernière (-70%). Depuis le début de l’année, l’action s’est envolée de plus de 50%.

  • Les recettes ont été plus importantes que prévu au dernier trimestre, et les perspectives ont également été légèrement supérieures aux attentes. Le chiffre d’affaires du quatrième trimestre s’est élevé à 32,2 milliards de dollars. C’est 4 % de moins qu’un an auparavant, mais 2 % de plus que prévu.
  • De plus, Meta a annoncé un rachat d’actions de 40 milliards de dollars, ce qui a donné un nouvel élan au cours de l’action.

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Le cours de Tesla a rebondi de 65% depuis le début d’année et le volume de transactions sur Tesla représente plus d’un quart (!!!) des transactions d’achats faites par les particuliers la semaine dernière ;

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France : Le taux d’usure va être relevé à 3.79% à partir du 1er février et sera révisé tous les mois,

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100 milliards…se sont envolés.
C’est la chute de la capitalisation en Bourse du groupe Adani du milliardaire indien Gautam Adani.
Envolés depuis qu’Hindenburg Research, un “vendeur à découvert” a annoncé que le groupe Adani pratiquait la fraude et la manipulation de cours.
Une augmentation de capital de 2.4 milliards de $ était prévue avant cette offensive, elle a été annulée.

La déroute brutale des actions du groupe Adani se poursuit, effaçant la moitié de la valeur du conglomérat depuis la publication du rapport Hindenburg. Ses obligations en dollars rebondissent. Gautam Adani est en pourparlers avec des prêteurs pour rembourser par anticipation certains prêts garantis par des actions mises en gage. Goldman et JPMorgan déclarent que certaines obligations d’Adani peuvent offrir de la valeur en raison de leurs actifs sous-jacents.

Elle se lit comme un thriller et constitue l’histoire la plus suivie par la presse financière internationale aujourd’hui. Vous n’aviez probablement jamais entendu parler de Gautam Adani jusqu’à il y a deux semaines, mais depuis que l’Américain Hindenburg a lancé une attaque à l’explosif contre les entreprises de l’ex-riche asiatique, l’homme et l’entreprise sont rapidement entrés dans la mémoire collective. La question qui se pose est de savoir s’il symbolise l’ensemble de la culture d’entreprise indienne ou s’il s’agit d’une excroissance ponctuelle.

L’histoire d’une réussite improbable

Quelques brèves sur Adani : il s’agit d’un conglomérat, fondé en 1988, actif dans des secteurs allant de l’énergie au développement portuaire. Son fondateur, Gautam Adani, a quitté l’école très tôt et a réussi, grâce notamment à des relations bien huilées avec des hommes politiques comme le Premier ministre indien Narendra Modi, à bâtir un véritable empire qui l’a catapulté au rang d’homme le plus riche d’Asie. Mais cela a récemment pris fin suite à une attaque de Wall Street.

Les allégations ne sont pas minces

Selon Hindenburg, un vendeur à découvert – un trader qui parie sur la baisse du prix des actions des entreprises qu’il soupçonne de malversations – le groupe se livrerait à une fraude pure et simple en se vendant, par exemple, des « intracompagnies » les unes aux autres, gonflant ainsi les chiffres d’affaires. Des membres de la famille auraient également créé des sociétés étrangères dans des paradis fiscaux, qui ont ensuite pris des participations dans les sociétés cotées du groupe, soutenant ainsi le cours des actions, mais prenant également les pourcentages de sociétés non liées, ce qui constitue un handicap sur le marché boursier indien.

Les chiffres sont désastreux…

Quand on regarde les chiffres, bien sûr, de manière purement objective, il y a quelque chose qui ne va pas.

  • Les entreprises du groupe sont clairement surendettées. Ils ont un ratio dette nette/EBITDA supérieur à 10, ce qui indique si l’entreprise est capable de rembourser ses dettes avec son propre cash flow. Un ratio acceptable devrait en fait être inférieur à 3. Des exceptions sont faites pour les entreprises à croissance très rapide, ce qu’Adani prétend être.
  • Ses entreprises étaient extrêmement surévaluées, certaines ayant un ratio cours/bénéfices supérieur à 100. Il s’agit du multiple qu’un actionnaire est prêt à payer pour une unité de profit. Certains rapports P/W étaient encore plus astronomiques. Adani Energy a même atteint le chiffre impressionnant de 420. Face à cela, même Tesla fait pâle figure, qui est aujourd’hui cotée à 50. Il n’y a pas si longtemps, son score était de 200, ce qui était vraiment excessif.
  • La capitalisation boursière totale des entreprises Adani cotées en bourse a atteint son pic de 280 milliards de dollars en 2022, soit une hausse de plus de 400 % depuis janvier 2020, où l’entreprise ne valait qu’un peu plus de 50 milliards de dollars. Entretemps, elle a perdu presque 100 milliards de dollars en raison des allégations de Hindenburg.

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Détenir des actions du marché russe n’est pas surréaliste. Dans le contexte actuel pour le moins controversé, avec la guerre en Ukraine, beaucoup pensent qu’investir à la Bourse de Moscou est impossible. Niet… C’est tout à fait possible. Évidemment, ce type d’investissement est réservé à ceux qui ont un profil risquophile, aux spéculateurs. Néanmoins, il est intéressant de s’attarder quelques minutes sur cette région.

Et pour cause, la dégringolade du Moex  l’année dernière offre aux investisseurs l’opportunité d’acheter quelques pépites à bon compte. De plus, il est prouvé historiquement que la Russie possède un grand avantage, celui de regorger de ressources naturelles dont beaucoup de pays dépendent. Pour rappel, la Russie est aujourd’hui le premier producteur et exportateur mondial de gaz naturel, mais aussi le deuxième exportateur mondial de pétrole derrière l’Arabie Saoudite. Certes, les sanctions économiques affaiblissent l’économie russe, néanmoins quelques entreprises pourraient tirer leur épingle du jeu en 2023. Lesquelles ?

Le MOEX désigne la Bourse de Moscou et se compose d’actions russes de référence (via le MOEX index). Il s’agit de la plus grande place d’échange de Russie, tous les sous-jacents financiers traditionnels y sont échangés : actions, obligations, devises, produits dérivés et bien sûr matières premières. Le MOEX intègre également le dépositaire central de titres de Russie et la plus grande chambre de compensation du pays. Né le 19 décembre 2011 de  la fusion des deux plus grandes bourses de Moscou, la bourse interbancaire de devises de Moscou (MICEX) et le système commercial russe (RTS), le MOEX est parfois appelé MICEX-RTS.

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150 milliards d’euros en 2022 ! C’est la perte record encaissée par le fonds souverain norvégien. Les principales causes de cette claque sont sans surprise la guerre en Ukraine, la hausse des taux d’intérêts et les niveaux historiques d’inflation. Les marchés actions et obligataires ont tous les deux été négativement impactés l’an passé comme vous le savez, entraînant dans leur sillage les investissements du fonds souverain.

Le Government Pension Fund Global affiche ainsi un rendement de -14,1% sur 2022. En 2008, lors de la crise financière des subprimes, le fonds avait perdu environ 60 milliards d’euros. Une broutille avec sa perte de l’an passé, reléguée à la seconde place de ses pires performances… Parmi les plus grands investisseurs au monde, ce fonds doté d’environ 1 200 milliards d’euros a été créé dans les années 1990 pour investir les revenus excédentaires issus des secteur pétrolier et gazier norvégiens.

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Confrontée à ses problèmes démographiques résultant en tensions sur le marché de l’emploi, l’Allemagne va autoriser la double nationalité, interdite jusque-là, et faciliter l’obtention de la nationalité allemande pour les immigrés.
Un tournant majeur surtout pour les citoyens de pays hors de l’Union européenne.
Il y a actuellement plus de 10 millions de personnes qui vivent en Allemagne sans la nationalité allemande dont 5.7 millions qui y vivent depuis plus de 10 ans.

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Démarrage d’année en trombe pour les indices boursiers AU MOIS DE jANVIER
Le CAC : +9.4%
L’Euro Stoxx 50 : + 9.75%
S&P 500 : +6.2%
Et le Nasdaq : +11.7%, son meilleur début d’année depuis 2001. Il faut dire que le Nasdaq a affiché une des plus mauvaises performances parmi les indices en 2022 avec une baisse de 33 %.

Les grandes entreprises technologiques ont connu un bon mois, les FAANGs étant largement en hausse (META +23,8% et AMZN +22,8%). Le secteur automobile progresse, surtout grâce à TSLA +40,6%, qui avait perdu plus de 65% au cours de l’année 2022. De nombreuses valeurs «meme» ont connu une résurgence parallèlement à un nouvel élan des investisseurs dans le secteur du détail. Les constructeurs de maisons ont surperformé alors que les taux hypothécaires à 30 ans ont continué de reculer. Le climat s’est amélioré autour de la technologie chinoise, qui s’efforce de rouvrir ses portes. Les cartes de crédit, les semis, les compagnies aériennes, le commerce de détail, les restaurants, les métaux industriels et les médias ont également surperformé. Les banques à grande capitalisation ont été plus fortes et ont mieux résisté que les banques régionales; BKX +12,0%, KRX +2,9%. Les soins gérés, les produits pharmaceutiques et les biotechnologies ont tous été à la traîne dans le secteur de la santé, tandis que les produits de santé naturels et l’alimentation ont été parmi les groupes les plus faibles dans le secteur des biens de consommation de base. Plusieurs résultats décevants ont pesé sur les secteurs de la défense et des multis; NOC (17,9%), MMM (4,0%). Les chemins de fer, les services publics et le tabac sont également à la traîne.

Tout cela va très vite, le NDX progresse de 17% cette année, il entre en territoire suracheté, tandis que le ratio put/call s’effondre, ce qui nous indique que les investisseurs se débarrassent de leur puts (droit de vendre, protection à la baisse) ou achètent des calls (droit d’acheter, spéculation à la hausse), ou les deux. Cela indique que la complaisance est probablement en train de s’installer dans les salles de marchés, attention à ne pas baisser sa garde.

Les volumes d’échanges augmentent fortement avec 13,06 milliards de titres traités sur le NYSE, ce qui répond à la question: «mais qui donc achète cette hausse?», ce à quoi on peut répondre: «tout le monde…». Les fonds Long Only sont de retour, les petits porteurs ne se privent pas de participer à la fête, les shorts se couvrent massivement et mon coiffeur pense acheter des actions (OMG!). Devant une telle poussée de fièvre acheteuse, il est très compliqué pour un gérant de fonds de rester sur la touche, c’est le fameux FOMO (Fear Of Missing Out). Depuis le discours de Jerome Powell, le NDX a gagné 6% tandis que les actions les plus shortées ont rebondi de 13%, c’est énorme.

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Microsoft va intégrer ChatGPT dans Teams pour générer des notes de réunions, des comptes rendus ou encore des recommandations ;

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Pour la première fois depuis plus de 3 ans, Apple affiche un chiffre d’affaires en baisse du fait du Covid en Chine ;

Apple a fait moins bien que les attentes des marchés, avec des ventes inférieures de 5% par rapport à celles de l’année dernière. C’est une première baisse depuis 2019.

Les chiffres : les iPad et les Mac dans le mal, les services sauvent l’honneur.

  • Chiffre d’affaires : 117,15 milliards de dollars contre 121,10 milliards de dollars estimés, soit une baisse de 5,49 % en glissement annuel.
  • Revenu de l’iPhone : 65,78 milliards de dollars contre 68,29 milliards de dollars estimés, soit une baisse de 8,17 % en glissement annuel.
  • Revenus des Mac : 7,74 milliards de dollars contre 9,63 milliards estimés, soit une baisse de 28,66 % en glissement annuel.
  • Revenus de l’iPad : de l’iPad : 9,4 milliards de dollars contre 7,76 milliards de dollars estimés, soit une hausse de 29,66 % en glissement annuel.
  • Revenu des services : 20,77 milliards de dollars contre 20,67 milliards de dollars estimés, soit une hausse de 6,4 % en glissement annuel. Il s’agit d’Apple Music, Apple Pay ou encore Apple Card.

Les causes : 3 facteurs, selon Tim Cook.

  • Le dollar fort qui a rendu les produits de la marque à la Pomme plus chers.
  • Les problèmes de production en Chine, concernant l’iPhone 14 Pro.
  • Le contexte macro-économique global, avec le resserrement des taux d’intérêt des banques centrales pour calmer l’inflation.

Et maintenant ?

  • Apple ne donne plus de prévisions depuis 2020. On ne connait donc pas les données du trimestre en cours. Mais le directeur financier Luca Maestri a annoncé que les revenus du 1er trimestre 2023 auraient une tendance à la baisse similaire. Les iPad et les Mac connaitront une baisse à deux chiffres, l’iPhone devrait un peu mieux se porter.
  • Les analystes de Refinitiv s’attendent à un chiffre d’affaires global de 98 milliards de dollars.
  • Côté positif, Apple a désormais 2 milliards d’appareils connectés, en ce compris les Apple Watch. Apple poursuit donc son expansion à travers le monde, avec 200 millions d’appareils en plus sur le marché depuis janvier dernier.
  • Tim Cook a annoncé vouloir réduire les coûts, mais n’a pas prévu de licenciements massifs, au contraire des autres grandes entreprises technologiques. Il va toutefois réduire les embauches.
  • Apple a présenté ses résultats après la cloture des marchés. Dans les négociations d’après séance, l’action était en baisse de 4%, avant de remonter légèrement.

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Et les revenus publicitaires de Google ont baissé de 4% au dernier trimestre de l’année ;

Lors de l’annonce de ses résultats, Google a tenté de rassurer les investisseurs en indiquant que tous les efforts étaient mis en place pour proposer une réponse à chatGPT, le nouvel ennemi numéro 1 de l’entreprise.

Alphabet, la maison mère de Google, n’est pas parvenue à atteindre les résultats escomptés, tant au niveau du chiffre d’affaires que de ses bénéfices nets lors du quatrième trimestre 2022.

  • Google a enregistré un chiffre d’affaires de 76,05 milliards de dollars contre 76,53 milliards de dollars attendus, selon Refinitiv.
  • Son action a chuté de près de 4% après les heures de négociations.

Le détail : au dernier trimestre 2022, les revenus publicitaires de Google ont chuté de 4%, marquant la deuxième contraction trimestrielle de l’histoire de l’entreprise.

  • La première baisse des revenus de Google remonte au début de la crise du Covid-19. À l’époque, de nombreux annonceurs avaient suspendu leurs budgets publicitaires.
  • Ce nouveau déclin s’explique par le fort ralentissement des activités de Google l’année dernière, alors que la croissance économique s’est affaiblie et que le boom des services durant la pandémie s’est estompé.
  • À cela s’ajoute également une concurrence qui commence à prendre de l’ampleur.
  • Les revenus globaux de l’entreprise n’ont connu une croissance que de 1%, contre 32% l’année dernière à la même période.

Les chiffres :

  • Bénéfice par action : 1,06 $ contre 1,18 par action attendu par Wall Street, en raison d’une croissance des coûts dépassant les revenus.
  • Revenus publicitaires YouTube : 7,96 milliards de dollars contre 8,25 milliards de dollars attendus, selon StreetAccount. Google justifie cette baisse au recul de la publicité planifiée et directe dans un climat économique difficile.
  • Chiffre d’affaires de Google Cloud : 7,32 milliards de dollars contre 7,43 milliards de dollars attendus. Bien qu’inférieur aux attentes, ce résultat marque une augmentation de 32% par rapport à l’année dernière.
  • Revenus de recherches et autres de Google : 42,60 milliards de dollars, en baisse de 2% par rapport à l’année précédente.

« La publicité sur le moteur de recherche n’est d’habitude pas exposée aux aléas du marché (…), cela n’augure rien de bon pour cette industrie »

L’IA à la rescousse

Au terme de leur présentation, les dirigeants de Google ont tenté de rassurer Wall Street en assurant que tous les efforts étaient mis en œuvre pour lancer une nouvelle série de services d’intelligence artificielle, alors que le chatbot ChatGPT – et par extension Microsoft – fait de l’ombre sur l’ensemble du secteur.

  • « Très bientôt, les gens pourront interagir directement avec notre modèle de langage le plus récent et le plus puissant en tant que compagnon de la recherche, de manière expérimentale et innovante », a déclaré Pichai, faisant référence à la technologie de conversation de Google LaMDA (modèle de langage pour les applications de dialogue).
    • Il est notamment question de fonctionnalités avancées d’IA ajoutées à son moteur de recherche.

« L’IA est la technologie la plus profonde sur laquelle nous travaillons aujourd’hui »

  • La directrice financière de Google, Ruth Porat, a également annoncé que les résultats financiers de la branche de recherche sur l’intelligence artificielle DeepMind seraient désormais intégrés aux dépenses directes de l’entreprise. Un changement qui souligne combien son travail est devenu important « pour de nombreux secteurs d’activité du groupe », selon Porat.

Les nombreuses références à l’intelligence artificielle lors de l’annonce des résultats de l’entreprise démontrent d’une certaine manière combien Alphabet est préoccupé par l’intérêt suscité par ChatGPT, mais aussi par le rapprochement de sa maison mère, OpenAI, et de Microsoft.

On sait que le chatbot a créé la panique chez Google et que les équipes sont au pied d’œuvre pour proposer une réponse à la hauteur. Il faut dire que le géant américain a pendant longtemps profité d’une image de précurseur en la matière, grâce notamment à des startups spécialisées dans le domaine qu’il a racheté.

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Des résultats supérieurs aux attentes pour Amazon : ventes et activité publicitaire en hausse

Alors que le secteur est en berne, Amazon parvient à tirer son épingle du jeu en matière de publicité numérique avec des revenus publicitaires en hausse de 19%.

L’actualité : les ventes d’Amazon durant la période des fêtes se sont élevées à 142,2 milliards de dollars, en hausse de 9% par rapport au dernier trimestre 2021, mais également supérieures aux estimations des analystes.

  • À côté, le bénéfice d’exploitation d’AWS, Amazon Web Services et principale source de bénéfice, a légèrement baissé par rapport à l’année dernière. La croissance des ventes est passée de 40% un an plus tôt à 20% fin 2022.
  • Un résultat qui ne fait que refléter le ralentissement des dépenses des entreprises.

Les chiffres :

  • Chiffre d’affaires : 149,2 milliards de dollars contre 145,42 milliards de dollars attendus, selon les estimations de Refinitiv.
  • Amazon Web Services : 21,4 milliards de dollars contre 21,87 milliards de dollars attendus, selon StreetAccount.
  • Publicité : 11,56 milliards de dollars contre 11,38 milliards de dollars attendus.

Amazon, un acteur de choix dans le secteur publicitaire

Malgré quelques bémols, Amazon s’en sort plutôt bien par rapport à ses confrères des Big Tech, notamment Apple et Google, dont les résultats pour le dernier trimestre 2022 furent plus mitigés encore. Outre ses ventes, Amazon s’est également démarqué grâce à ses revenus publicitaires, en hausse de 19% par rapport à l’année dernière. Ils dépassent même ceux du géant Google, Facebook ou encore Snapchat.

  • En offrant aux marques et aux vendeurs plus de moyens de payer pour promouvoir leurs produits sur ses plateformes, Amazon est peu à peu devenu l’un des leaders de la publicité numérique.
  • L’entreprise détient désormais 7,3% du marché global.
  • La croissance du géant de l’e-commerce sur ce secteur est d’autant plus surprenante que celui-ci tourne au ralenti, freiné par le contexte macroéconomique.
    • De son côté, le géant du secteur Alphabet a enregistré la deuxième contraction trimestrielle de son histoire durant la période des fêtes 2022.

Des prévisions mitigées

Concernant l’avenir, Amazon se montre, malgré le contexte, optimiste. « À court terme, nous sommes confrontés à une économie incertaine, mais nous restons assez optimistes quant aux opportunités à long terme pour Amazon », a déclaré Andy Jassy, PDG de l’entreprise.

  • L’entreprise s’attend tout de même à des taux de croissance plus lents au cours des prochains trimestres.
  • « Nous travaillons très dur pour rationaliser nos coûts et essayons de le faire en même temps que nous n’abandonnons pas les investissements stratégiques à long terme qui, selon nous, peuvent changer de manière significative les expériences client et changer Amazon à long terme », a déclaré Andy Jassy, PDG d’Amazon, lors de l’appel », a déclaré le PDG.

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Profit record de la compagnie pétrolière Shell à 40 milliards de $, le double de l’année précédente ;

Ce jeudi, Shell a annoncé les chiffres de ses bénéfices de 2022. En 115 ans d’histoire, ils n’avaient jamais été si élevés.

 Shell annonce des bénéfices historiques.

  • En 2022, Shell a enregistré 42,3 milliards de dollars de bénéfices.
  • Jamais le géant des hydrocarbures n’avait réalisé de tels chiffres depuis sa création.

Le détail : Q4 exceptionnel.

  • Le bénéfice net ajusté de Shell est ressorti à 39,9 milliards de dollars.
    • C’est plus du double du chiffre de 2021 (19,2 milliards de dollars).
    • Le record précédent, atteint en 2008 (année de crise aussi), était de 31 milliards de dollars.
  • Ce sont surtout les bénéfices du dernier trimestre de l’année qui ont surpris les analystes.
    • En engrangeant un bénéfice net ajusté de 9,8 milliards entre octobre et décembre 2022, Shell a réalisé le deuxième meilleur trimestre de son histoire.
    • Des chiffres démentiels principalement atteints grâce à l’activité gazière de Shell, et plus particulièrement grâce à ses opérations de négoce de gaz naturel liquéfié (GNL) à travers le monde.
    • Globalement, les analystes s’attendaient à ce que ce chiffre se situe autour des 8 milliards.

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Carton plein pour Ferrari en 2022 et annonce de perspectives flamboyantes pour l’année prochaine ;

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Le groupe chinois Geely va coter sa filiale Lotus sur le Nasdaq par une fusion avec une SPAC à une valorisation de 5.4 milliards de $ ;

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Spotify a publié ses résultats de 2022, un chiffre d’affaires de 11.7 milliards de $ et une perte de 430 millions contre 9.7 milliards et 34 millions l’année précédente, malgré 489 millions d’utilisateurs actifs mensuels ;

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Après Camaïeu, c’est Kookaï qui est placé en redressement judicaire
La marque Kookaï vient d’être placée en redressement judiciaire et ses 121 boutiques françaises de prêt-à-porter sont désormais plus que menacées. Le chiffre d’affaires de Kookaï s’est effondré ces dernières années, passant de 94,3 millions d’euros en 2013/2014 à seulement 30 millions d’euros en 2021.

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Nikki Haley, ex-ambassadrice des États-Unis à l’ONU, va annoncer le 15 février qu’elle se présente à la primaire républicaine ;

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Le fundraising pour la campagne de Trump démarre doucement ;

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Pas de récession dans la zone euro au 4ème trimestre 2022 avec une croissance de 0.1%, de justesse… ;

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FRANCE Hausse de tous les indicateurs de la délinquance en 2022 ;

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Le port du Havre est devenu une plaque tournante du trafic de coke en France ;

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Monaco a le record mondial : 1 policier pour 70 habitants, 4 fois plus qu’en France ;

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Joe Biden pourrait couper totalement Huawei de tous ses fournisseurs américains, dont Intel et Qualcomm, alors que le gouvernement renforce les restrictions sur le secteur technologique chinois. Depuis plusieurs années, Washington exige que les fournisseurs américains obtiennent l’approbation du gouvernement avant de vendre à Huawei. Les responsables de l’administration débattent actuellement de l’opportunité et de la manière d’ajuster les politiques d’octroi de licences, selon l’agence Bloomberg.

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La Grande-Bretagne est confrontée aux deux années les plus sombres de toutes les grandes nations industrielles, avec une récession en 2023 et la croissance la plus lente vis-à-vis de ses pairs en 2024, selon le FMI. L’économie britannique se contractera de 0,6% cette année – la seule contraction au sein du G7 – car la hausse des taux d’intérêt et des impôts ainsi que la restriction des dépenses publiques exacerbent la crise du coût de la vie. Le Fonds prévoit une croissance du PIB mondial de 2,9% cette année, soit 0,2 point de plus que les prévisions d’octobre.

La hausse des prix des magasins britanniques s’est accélérée pour atteindre 8% en janvier, le taux le plus élevé depuis au moins 2005, selon le BRC. Et l’action industrielle stimulée par la hausse de l’inflation ne montre aucun signe d’apaisement. Pas moins de 475’000 travailleurs sont en grève aujourd’hui, l’action la plus étendue depuis plus de dix ans, obligeant des pans entiers du personnel de bureau à travailler à domicile. Les principales gares de Londres seront fermées et environ 85% des écoles d’Angleterre et du Pays de Galles seront totalement ou partiellement fermées.

Journée de mobilisation sans précédent depuis plus de 10 ans en Grande-Bretagne.
Pas de train.
Pas d’école.
Et même, note le Financial Times, la fermeture du “British Museum”, tout un symbole.
En cause, la hausse des rémunérations dans le secteur public face à l’envolée de l’inflation.

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Janet Yellen déclare que la faiblesse persistante de l’inflation devrait redevenir un défi économique à long terme, une fois que les distorsions de l’ère pandémique à l’origine de la récente flambée se seront atténuées et que les prix se seront calmés.

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Paul Krugman s’inquiète du fait que les investisseurs aient mis trop tôt le risque d’inflation dans le rétroviseur.

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Marko Kolanovic, de JPMorgan, estime que les opérateurs boursiers devraient estomper le rallye de cette année, car ils s’attendent à ce que les marchés baissent à mesure que les risques de récession augmentent.

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Les États-Unis accusent la Russie de violer le nouveau traité START de réduction des armes nucléaires en refusant d’autoriser des inspections sur place. Le Kremlin fait également obstruction aux efforts visant à discuter des préoccupations de Washington en matière de conformité, a déclaré le département d’État. C’est la première fois que les États-Unis portent de telles accusations depuis l’entrée en vigueur du traité en 2011.

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Cette IA est, pour le moment, capable de battre le marché boursier

Alors que le chatbot d’OpenAI, ChatGPT, défraie la chronique, un ETF alimenté par une autre IA réalise des rendements près de deux fois supérieurs à ceux du marché en général.

Pourquoi est-ce important ?

ChatGPT a épaté le monde entier par ses capacités à générer du texte, du code ou encore des scenarii. Cependant, le chatbot avouait ne pas avoir “l’expertise ou les informations nécessaires pour faire une telle chose”. Mais d’autres IA en sont capables comme l’AI Powered Equity.

L’actualité : Market Insiders rapporte qu’une IA arrive à battre le marché boursier. Contrairement à ChatGPT qui avait admis ne pas être capable de réaliser une telle prouesse.

  • L’AI Powered Equity ETF (AIEQ), lancée en 2017 et évaluée de 102 millions de dollars, a su générer un portefeuille d’actions rentable jusqu’à présent cette année. Émis par ETF Managers Group en partenariat avec la société fintech Equbot, le fonds s’appuie sur le superordinateur Watson d’IBM pour équilibrer son portefeuille.
  • Ce portefeuille de 114 actions est en hausse de 10,4 % jusqu’à présent (au premier 1er février 2023 au moment de la rédaction de ces lignes), tandis que le Vanguard Total Stock Market ETF est en hausse de 5 % sur la même période.
  • Cependant, ETF.com souligne que le premier est géré activement et est donc plus cher que le fonds de référence, ce qui réduit le rendement réel pour les investisseurs. L’ETF alimenté par l’IA facture 0,75 %, alors que celui de Vanguard coûte 0,03 %. Les deux fonds comptent des géants de la finance comme JPMorgan ou UnitedHealth Group parmi leurs dix principaux investisseurs.
  • Chris Natividad, le directeur des investissements d’Equbot, a déclaré que le fonds alimenté par Watson peut regarder au-delà des données de marché standard et extraire des informations des tweets et des appels à résultats. « Nous nous concentrons sur les données liées aux investissements, en regardant comment ces différents types de signaux ont un impact sur les pratiques de sécurité à travers différents horizons temporels », a déclaré Natividad, selon ETF.com. « Les meilleurs jours du fonds sont encore devant lui », a-t-il ajouté. « Et tout comme vous verrez les réponses de ChatGPT changer et évoluer avec le temps et les données, il en sera de même pour notre fonds », a-t-il ajouté.

Pas la même échelle ?

Le contexte : Alors que certains experts, notamment le scientifique en chef pour l’intelligence artificielle chez Meta, disaient que ChatGPT n’était « pas si innovant », Watson est capable de faire ce que le chatbot d’OpenaAI n’a pas réussi.

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  • ChatGPT a démontré une capacité similaire à celle d’un humain à écrire un email, créer un scénario alternatif pour un film, réparer des lignes de codes défectueuses, jusqu’à même passer un examen de médecine. Mais si vous lui demandez de générer un portefeuille capable de battre le marché, le chatbot rappelle qu’il n’a pas accès à des données boursières en temps réel et que cela demande une analyse approfondie du marché et de ses objectifs.
  • Yann LeCun, le scientifique en chef pour l’intelligence artificielle chez Meta, avait prévenu que ChatGPT n’était « pas une révolution » et que d’autres IA, que les entreprises gardaient pour elles, étaient capables de choses que ChatGPT ne pouvait pas réaliser. C’est le cas d’AIEQ qui, pour l’instant, arrive à battre le marché boursier.
  • Dans une récente interview à Business AM Radio, Yoran Brondsma, cofondateur de l’application d’investissement Curvo, expliquait que les ETF étaient un bon moyen d’investissement à long terme, donc surtout pour les jeunes.

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Les entreprises chinoises dominent les brevets mondiaux en matière d’intelligence artificielle

Les entreprises chinoises ont augmenté rapidement les dépôts de brevets pour des produits d’intelligence artificielle au cours des deux dernières années.

Comme le note Katharina Buchholz de Statista, les entreprises détenant les familles de brevets les plus actives en matière d’IA et d’apprentissage automatique sont désormais le géant technologique Tencent et le fournisseur de moteurs de recherche Baidu, devant l’entreprise américaine IBM, le sud-coréen Samsung, le fournisseur d’assurance chinois Ping An et l’ancien leader des brevets d’IA Microsoft.

Ce dernier a vu l’un de ses principaux investissements dans l’IA porter ses fruits récemment, puisque le robot conversationnel ChatGPT du partenaire de Microsoft OpenAI a fait des vagues. Microsoft a rapidement annoncé de nouveaux financements pour OpenAI, qui s’élèverait à 10 milliards de dollars.

 

 

Vous trouverez d’autres infographies sur Statista

Comme le montre ce graphique basé sur le répertoire LexisNexis PatentSight, Tencent et Baidu sont devenus les plus grands détenteurs de brevets dans l’apprentissage automatique et l’IA en 2021, chacun détenant plus de 9 000 familles de brevets actives. Une famille est un ensemble de brevets couvrant le même contenu technique. IBM devait plus de 7 000 familles la même année, tandis que Microsoft en détenait un peu moins de 6 000, soit le sixième rang. Entre 2012 et 2019, c’est Microsoft qui a détenu le plus de brevets sur l’IA, selon LexisNexis.

Plus importante encore que la hausse des dépôts de Tencent et Baidu, la frénésie des brevets d’IA a été déclenchée par le géant chinois de l’assurance et de la banque Ping An. Le nombre de familles de brevets qu’il possède est passé de moins de 50 à plus de 6 000 au cours des cinq dernières années. Parmi les outils d’IA récemment développés par l’entreprise figure un logiciel d’analyse des micro-expressions faciales (clignements d’yeux, tics involontaires), que Ping An utilise pour évaluer les demandes d’indemnisation que ses assurés envoient par vidéo.

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Le principal associé de Warren Buffet vient de tirer à boulet rouge sur les cryptos. Le vice-président de Berkshire Hathaway est convaincu que ce marché est une « fraude et une illusion ». Le milliardaire de 99 ans dénonce les promoteurs et les fondateurs de projets crypto, qui flouent les investisseurs, espérant qu’ils achètent à des prix bien trop élevés leurs jetons sans même comprendre dans quoi ils investissent.

Après avoir qualifié le Bitcoin de « mort-aux-rats », Munger espère que le régulateur américain interdira l’ensemble de l’industrie qui, selon lui, est une sorte de « maladie vénérienne ». C’est d’ailleurs ce qu’a instauré la Chine dès 2021, via des lois rendant illégal le trading de crypto-monnaies sur son territoire. Munger, le papy flingueur des cryptos !

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Le prix du Bitcoin est-il manipulé ? Ce professeur d’université en est convaincu : il voit les mêmes signaux qu’en 2017

Pourquoi est-ce important ?

La volatilité des cryptomonnaies, et du Bitcoin plus spécifiquement, est un fait avéré, d’autant plus depuis la faillite de FTX. Mais cette volatilité du Bitcoin serait d’abord due à une manipulation du marché, selon un professeur de finance au Texas. Ce dernier avait déjà étudié le sujet en 2017 et il retrouve des similitudes avec le cours qu’à suivi Bitcoin en 2022.

L’actualité : Après une année 2022 catastrophique, le bitcoin a augmenté de 38% depuis le premier janvier 2023. Mais John Griffin, professeur de finance à la McCombs School of Business de l’Université du Texas, pense qu’il y a là quelque chose de suspect, explique-t-il dans une interview à Fortune.

  • Il explique qu’un manipulateur de cryptos voudrait fixer un prix plancher pour son actif, dans ce cas-ci le bitcoin, alors que la cryptomonnaie est plus caractérisée par une forte volatilité plutôt que par sa stabilité. « Dans une période de sentiment très négatif, nous avons vu des planchers suspicieusement solides sous le Bitcoin », a-t-il constaté.

À noter : John Griffin a déclaré qu’il n’y a pas « d’analyse concrète cette fois-ci (…) La vérité peut émerger dans des histoires spécifiques, s’il y a collusion ».

Des parallèles avec le passé

Le détail : En 2018, John Griffin et Amin Shams ont publié un rapport de 118 pages qui détaillait les preuves d’une manipulation du marché du bitcoin par une seule entité..

  • « C’est très suspect (…) le même mécanisme que nous avons vu en 2017 pourrait être en cours sur le marché du bitcoin », a avancé John Griffin auprès de Fortune.
  • M. Griffin a maintenu que la taille même du marché des cryptomonnaies et la quantité de données ont rendu les preuves les plus solides insaisissables. De plus, il a ajouté que ces manipulateurs sont assez malins pour bien cacher leur identité.
  • Néanmoins, les recherches menées par John Griffin il y a cinq ans ont permis de constater que des achats importants de bitcoins étaient effectués lorsque le jeton atteignait certains seuils. « Nous avons vu beaucoup plus d’achats à ces points de référence », a déclaré le professeur de l’Université du Texas. « La baleine ne cessait d’établir des planchers de prix, et ces planchers ne cessaient d’augmenter. Ce n’était pas un club. C’était une seule entité. Mais lorsque la baleine maintenait le prix aux seuils, cela donnait l’impression que le bitcoin était sûr à ces planchers. Cela a donné l’impression que les fonds et les petits clients pouvaient acheter du bitcoin en toute sécurité, ce qui a fait grimper le prix encore plus haut. »

Le bitcoin reste très vulnérable à la manipulation.

John Griffin professeur de finance à la McCombs School of Business de l’Université du Texas.

L’analyse : Pour le professeur, la récente stabilité du bitcoin est suspecte.

  • Au cours de la dernière période de hausse, il est étrange de constater la fiabilité avec laquelle le Bitcoin a rebondi au-dessus de 16.000 dollars, a constaté M. Griffin.
  • En cinq jours, au mois de novembre, le bitcoin a plongé de 25 % pour atteindre 15.900 dollars. Ensuite, jusqu’au mois de janvier, selon les données de CoinMarketCap, la star des cryptomonnaies s’est échangée entre 16.000 et 18.000 dollars chaque jour, à l’exception d’un seul, jusqu’au 11 janvier.
  • Il est inhabituel que le bitcoin affiche un tel degré de stabilité. Surtout depuis la faillite de FTX, l’un des plus grands effondrements de l’histoire cryptographique et financière. Malgré cela, le prix du Bitcoin a connu certaines des plus faibles variations jamais enregistrées.

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Le Bitcoin aura fait perdre des millions à Tesla en 2022

Au total, ce sont près de 140 millions de dollars que le constructeur de véhicules électriques a perdus à cause du Bitcoin. En février 2021, Tesla avait massivement investi dans le Bitcoin, dans le cadre de sa politique de trésorerie.

L’actualité : Selon un document de Tesla introduit au gendarme boursier américain (la SEC), Tesla aurait perdu près 140 millions de dollars à cause du Bitcoin.

  • « Au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2022, nous avons enregistré des pertes de valeur de 204 millions de dollars résultant de changements dans la valeur comptable de notre Bitcoin et des gains de 64 millions de dollars sur certaines conversions de Bitcoin en monnaie fiduciaire par nous », a déclaré Tesla dans le document.
  • Tesla a donc perdu plus de 140 millions de dollars en pariant sur le Bitcoin l’année dernière, le constructeur de voitures électriques a pris une charge de dépréciation de 204 millions de dollars tout en gagnant 64 millions de dollars en convertissant des Bitcoins en monnaie fiduciaire en 2022. Malgré ces ventes, Tesla détiendrait toujours plus de 10.000 Bitcoins, selon BFM Business.
  • Une charge de dépréciation décrit une réduction ou une perte de la valeur d’un actif. Elle peut se produire en raison d’un changement de circonstances économiques, comme l’hiver cryptographique qui a saisi le marché sur toute l’année 2022.
  • « Comme pour tout investissement et conformément à la façon dont nous gérons les espèces et les comptes équivalents à des espèces, nous pouvons augmenter ou réduire nos avoirs en actifs numériques à tout moment en fonction des besoins de l’entreprise et de notre vision des conditions du marché et de l’environnement », a déclaré la société dans le document déposé lundi.

L’hiver cryptographique aura été rude pour Tesla

Le contexte : La divulgation annuelle à la SEC intervient moins d’une semaine après le rapport trimestriel des résultats de Tesla, qui n’a pas inclus de transactions en Bitcoins, mais a néanmoins vu la valeur de ses avoirs diminuer, générant une perte de 43 millions de dollars pour les quatre derniers mois de 2022.

  • En février 2021, Tesla a investi la somme astronomique de 1,5 milliard de dollars dans le Bitcoin, ce qui en fait l’une des plus grandes entreprises détentrices de la cryptomonnaie, juste derrière MicroStrategy, rappelle Decrypt. À l’époque, le Bitcoin était à environ 40.000 dollars. Le 10 novembre 2021, le Bitcoin a atteint son plus haut niveau historique, soit 69.044 dollars le Bitcoin, selon les données de CoinMarketCap. A l’heure d’écrire ces lignes, il en vaut 23.000.
  • Fin 2021, Tesla a déclaré dans son rapport à la SEC une perte de valeur de 101 millions de dollars sur les actifs numériques et 128 millions de dollars de gains après avoir vendu du Bitcoin.
  • En 2022, le Bitcoin a perdu un peu plus de 70% malgré un nombre d’investisseurs croissant. La faute, en partie, à la faillite de FTX qui a fait perdre la confiance à certains investisseurs.

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En janvier, le Bitcoin a battu un record vieux de dix ans

 En janvier 2023, la valeur du Bitcoin a augmenté de 38%, soit sa meilleure performance sur un mois de janvier depuis 2013.
  • Le Bitcoin a attiré 115,6 milliards de dollars, soit 98% des flux entrants.
  • En termes de volume sortant, l’ensemble des Bitcoins vendu ont rapporté 4,4 milliards.
  • La demande pour acheter du Bitcoin est de ce fait bien plus élevé que l’offre.

À noter : En 2013, le Bitcoin valait 20 dollars. Au 1er janvier 2023, il s’échangeait aux alentours des 16 500 dollars, selon les données de CoinMarketCap. Aujourd’hui, sa valeur est de 23.000 dollars.

Le Bitcoin revient de loin

Le contexte : Après une année 2022 très difficile, le Bitcoin – et les autres cryptos – entame 2023 sur les chapeaux de roues.

  • Le Bitcoin n’est pas passé loin de battre un autre record de 2013. En janvier, il a augmenté 14 jours de suite, échouant à un jour de son record précédent.
  • C’est aussi en ce mois de janvier que le Bitcoin a repassé la barre des 20.000 dollars. Cette barre représente un point de bascule à partir duquel miner du Bitcoin est à nouveau rentable.
  • Malgré l’année difficile qu’a été 2022, où le Bitcoin a perdu un peu plus de 70% de sa valeur, le nombre de possesseurs de Bitcoin a augmenté de 20%.

Le Wall Street Journal publie un éditorial intéressant ce matin, dont le titre est «The Fed fights the Fed». Le quotidien financier nous rappelle que, lors des cycles passés, la Réserve Fédérale a eu tendance bien souvent à commencer à réduire ses taux peu de temps après avoir fini de les relever. Le WSJ conclut son article en écrivant que «Ce que la Fed fera réellement dépendra de ce qui se passera avec l’inflation et l’emploi dans les mois à venir, il est donc compréhensible qu’elle hésite à jeter l’éponge pour l’instant aux investisseurs sur les taux. Mais il existe également un danger que les investisseurs voient de plus en plus tout discours belliciste de la banque centrale comme une simple gueule de bois et pensent que la Fed elle-même ne croit pas ce qu’elle dit.»

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« Prudence dans les entreprises, fermeté dans l’exécution et intrépidité dans les périls »

Trois choses se trouvent rarement dans une même personne : la prudence dans les entreprises, la fermeté dans l’exécution et l’intrépidité dans les périls.

Antoine Gombaud, dit le « chevalier de Méré » (1607-1684) – Maximes, sentences et réflexions morales et politiques

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