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Les NEWS “sans importance” du LUPUS du Lundi 6 FEVRIER 2023

Les NEWS “sans importance” du LUPUS du Lundi 6 FEVRIER 2023

Chez Apple, le chiffre d’affaires et le bénéfice par action du premier trimestre fiscal n’ont pas été atteints; l’entreprise signale des contraintes d’approvisionnement dues aux confinements du Covid en Chine et un effet de change négatif de 800 points de base ; la croissance du chiffre d’affaires du premier trimestre est également inférieure aux prévisions; les services, la marge brute et ses prévisions, l’amélioration de l’approvisionnement et les commentaires positifs sur la demande sont les éléments les plus positifs.

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Chez Amazon, le chiffre d’affaires et le résultat d’exploitation du quatrième trimestre battent les attentes; cependant, la croissance du nuage ralentit 7 points de pourcentage pour atteindre 20%, soit 2 à 3 points de pourcentage de moins que prévu ; les prévisions de chiffre d’affaires et de résultat d’exploitation pour le premier trimestre sont faibles; les meilleurs commentaires concernent la normalisation des marges dans le commerce électronique.

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Chez Alphabet, le chiffre d’affaires du quatrième trimestre est inférieur de 1% à celui des analystes, avec une baisse de 2% du Search en glissement annuel, soit un ralentissement de 1pp par rapport au trimestre précédent, tandis que le résultat d’exploitation est également inférieur de 1%; le chiffre d’affaires de YouTube est en baisse de 8% en raison d’une demande plus faible de la part des annonceurs; la société a passé beaucoup de temps à parler de l’avancée de l’IA; elle met également l’accent sur la réduction des coûts, bien que les effets ne soient pas attendus avant 2024.

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Inde :  La déroute des actions des sociétés du groupe Adani entre dans sa troisième semaine. Adani Enterprises glisse de près de 10% après avoir renoncé à une importante vente d’obligations, avant que le titre ne se reprenne, il ne recule plus que de 3% ce matin. StanChart cesse d’accepter les obligations d’Adani comme garantie pour les prêts sur marge, selon ET Now. Le parti d’opposition pousse le Premier ministre Narendra Modi, un allié d’Adani, à rompre son silence et prévoit une manifestation nationale aujourd’hui.

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Techniquement, le SPX reste bien orienté. Il se maintient nettement au-dessus de sa 200 jours, au-dessus du haut de son canal baissier et une golden cross a eu lieu le 2 février (la 50 jours traverse la 200 jours à la hausse, un signal haussier). L’indice phare de Wall Street se maintient par ailleurs au-dessus des 4’100 points et il n’est pas suracheté. Même constat sur le NDX, avec la golden cross qui reste à venir.

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« Nous sommes le nouveau Nasdaq » : le fonds de Cathie Wood revient de loin

La célèbre investisseuse Cathie Wood a qualifié son fonds Ark Innovation (ARKK) de « nouveau Nasdaq » après avoir enregistré sa meilleure performance mensuelle en janvier 2023.

L’actualité : Le fonds négocié en bourse de Wood a enregistré une hausse de 28% en janvier, après deux années de faible performance. Ce même fonds a chuté de 69% en 2022 et de 21% en 2021.

  • Dans une interview accordée à Bloomberg jeudi, la PDG d’Ark Invest a déclaré que le fonds ARKK « offrait aux investisseurs une plus grande exposition aux valeurs d’innovation perturbatrices que l’indice de référence à forte composante technologique ».
  • « Alors que nous étions si durement touchés, nous avons également vu des investisseurs prendre des pertes fiscales dans certaines stratégies du Nasdaq et d’autres stratégies et se tourner vers la nôtre, qui a été si durement touchée, parce qu’ils pensaient que nous allions rebondir plus rapidement », a-t-elle déclaré.
  • Selon Mme Wood, « l’innovation a été l’une des plus grandes victimes de la hausse massive des taux d’intérêt à laquelle nous avons assisté l’année dernière. C’était comme un tremblement de terre. »
  • « Nous sommes le nouveau Nasdaq », a ajouté Cathie Wood. « Regardez [le Nasdaq] maintenant, vous ne trouverez pas d’innovation ‘disruptive’, ils ne maîtrisent certainement pas ces indices », a-t-elle ajouté.

Merci Elon Musk

Le contexte : ARKK a rebondi car les valeurs des entreprises technologiques comme TeslaSpotify et Roku, qui constituent une grande partie de son portefeuille, ont fait un retour en force au début de 2023, rappelle Markets Insiders. Pendant ce temps, le Nasdaq n’a progressé que de 10,62% le mois dernier.

  • En décembre, Cathie Wood a profité de la baisse de valeur des actions Tesla pour encore plus investir dans l’entreprise d’Elon Musk. Ark Invest a racheté pour 10 millions de dollars d’actions TSLA.
  • Et le moins que l’on puisse dire, c’est que Cathie Wood a eu le nez creux. En janvier, Tesla a été le deuxième titre le plus performant de l’indice S&P 500, avec une hausse mensuelle de 41%.
  • Les autres actions du portefeuille d’ARKK qui ont mené la danse sont Spotify et Roku, respectivement en hausse de 47% et 58% sur le dernier mois.

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Pour Cathie Wood, Tesla est un « joyau caché » de l’intelligence artificielle

Alors que les grands investisseurs regardent surtout vers ChatGPT, la PDG d’Ark Invest n’a d’yeux que pour son chouchou : Tesla.

L’actualité : Dans une interview accordée à Yahoo Finance Live jeudi, Cathie Wood a déclaré qu’elle était heureuse de voir que ChatGPT avait capté l’imagination des investisseurs, qui, pour la plupart, n’investissaient pas dans des sociétés privilégiant l’innovation.

  • Toutes les entreprises qui peuvent mettre à profit l’IA ne sont pas aussi évidentes, a déclaré Wood. « Nous pensons que les joyaux cachés qui bénéficieront le plus de l’intelligence artificielle sont les sociétés qui possèdent des ensembles de données exclusifs », explique-t-elle, en mettant en avant, entre autres, le constructeur de véhicules électriques Tesla.
  • « Tesla possède de loin la plus grande collection de données de conduite en conditions réelles, ce qui lui donne un avantage en matière d’intelligence artificielle et lui permet de prendre la tête du peloton des services de conduite autonome », détaille Cathie Wood.
  • « Il s’agit également d’une opportunité de type « winner-take-most » », ajoute-t-elle. « L’entreprise capable d’amener un véhicule autonome du point A au point B de la manière la plus sûre et la plus rapide sera la gagnante. Ce sera le service de référence. ».

Une preuve supplémentaire de l’histoire d’amour entre Wood et Tesla

Le contexte : Ce n’est pas la première fois que Cathie Wood fait confiance à Tesla.

  • Pour la PDG d’Ark Invest, les voitures autonomes sont un vrai enjeu. Et, toujours selon Cathie Wood, ce serait Tesla qui tirerait le gros lot. Elle a déjà exprimé que l’arrivée des Robotaxis de Tesla sera un « grand succès » quand elle a fait le plein d’actions Tesla en décembre.
  • Ce plein d’actions a été un très bon investissement pour l’ETF d’Ark Invest, Ark Innovation. Grâce, en partie, à ces nouvelles actions Tesla achetée en décembre et la hausse de leur valeur en janvier, le fonds négocié en bourse de Wood a enregistré une hausse de 28% en janvier. Sur la même période, le NASDAQ a augmenté de 10,62%.

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« La mère de tous les krachs », « super-bulle prête à exploser », « bombe à retardement » : ces pointures annoncent le pire pour 2023

Alors que les investisseurs voient la vie en rose depuis le début de l’année, certains n’en démordent pas : le pire est à venir. Ils ont fait des prévisions catastrophistes une spécialité. On pourrait leur rire au nez, s’il ne s’agissait pas de grosses pointures de la finance. Quand le marché est dans l’excès, il n’est pas inintéressant d’écouter un autre air de musique.

Dans l’actu : une lettre d’Universa Investments (un hedge fund aussi connu sous le nom de « cygne noir », attribué à son célèbre conseiller, Nassim Taleb) avec des prévisions catastrophistes pour le marché.

La montagne de dette va s’écrouler

L’essentiel : vers une crise de la dette.

  • La cause de ce krach : la montagne de dettes qui se trouve sous l’économie, notamment américaine (31.000 milliards de dollars, soit 122% du PIB) mais aussi mondiale. Ce qui a amené cette « bulle de la dette », ce sont les politiques accommodantes des banques centrales de ces dernières années, avec des taux d’intérêt très bas, voire négatifs, explique l’investisseur. Une sorte d’héritage à double crise : la crise financière (2008-2009) et la crise de la dette (2010-2011)
  • « La correction qui était autrefois naturelle et saine est au contraire devenue un brasier contagieux capable de détruire entièrement le système », écrit-il. « Le monde est juste trop endetté aujourd’hui, la construction de la dette est juste trop importante ».
  • Désormais, c’est un serpent qui se mord la queue : avec la hausse des taux d’intérêt, le poids des dettes devient plus important, notamment pour les prêts à taux variable. De l’autre côté, les hausses des taux affectent les revenus des entreprises, ce qui leur donne moins de fonds pour payer leur dette (devenue plus importante). En bout de chaine, moins de revenus pour les entreprises signifie moins de taxes, pour les États, qui sont lourdement endettés.
  • La période qui suivra ce krach sera la « slowcession », prédit l’expert – période de croissance extrêmement lente qu’on peut prendre pour une récession.

Pas le seul oiseau de malheur

Le parallèle : des prédictions quelque peu extrêmes, comparé au consensus du marché, qui voit de plus en plus l’économie éviter la récession (ou ne connaître qu’un ralentissement assez doux). Mark Spitznagel est loin d’être le seul.

  • Le célèbre « Dr. Doom », Nouriel Roubini, évoque une vision similaire. Il met régulièrement en garde contre une « crise de la dette stagflationniste » ; une crise de la dette couplée à un épisode de la stagflation, c’est-à-dire une économie qui stagne et une inflation élevée. Un cauchemar pour toute banque centrale, car élever ou réduire les taux d’intérêt aurait un effet négatif sur l’économie.
  • Jeremy Grantham, qui porte le surnom de « Permabear » (pour pessimiste permanent) ne lésine pas en prévisions catastrophistes. L’année dernière, il parlait par exemple d’une « bulle pire qu’en 2000 » et d’une « super-bulle prête à éclater » pour qualifier le marché boursier. Au début de la semaine, il est revenu à la charge, mettant en garde contre une chute de 50% du S&P 500 à la bourse.
  • Michael Burry s’est fait un nom en 2007 en pariant contre le marché immobilier américain, qui s’est effectivement effondré par après. Depuis, on l’appelle « The Big Short ». En 2021, il a mis en garde contre la « mère de tous les krachs » (2022 a été une année synonyme de baisses, mais pas la pire de l’histoire non plus, au final). Plus tard, il a décrit le marché comme « un avion en train de se crasher« . En ce début d’année, il est à nouveau sorti du bois, mais de manière beaucoup moins métaphorique. Avec un tweet laconique : « Sell. » (Vendez.). En d’autres mots, se débarrasser de tout avant l’effondrement.

Une vision pessimiste mais pas dépourvue d’intérêts

Zoom arrière : un gros coup à gagner.

  • Un hedge fund est un fonds qui offre, normalement, une couverture dans les périodes de difficultés économiques. En 2022, certains fonds ont par exemple mieux performé que le marché, après une période de ventre mou.
  • L’implosion du marché et de l’économie, que prédit Spitznagel, pourrait donc s’avérer bénéfique pour le fonds. Il ne le cache pas : il calcule que le rendement du fonds serait de plus de 400% si le S&P 500 perdait 10% en un mois. Avec une chute de plus de 30%, le rendement serait de plus de 10.000% (des gains basés sur du short selling ou d’autres effets de levier).
    • Sur l’année 2022, l’indice phare de Wall Street a perdu près de 20%, mais l’investisseur en chef ne communique pas le gain que cette baisse a pu lui procurer.

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L’oracle d’Omaha contre l’oracle d’OpenAI : comment ChatGPT sélectionne des actions à la manière de Warren Buffett

Le fameux bot doté d’intelligence artificielle fait couler beaucoup d’encre. On lui fait notamment faire toutes sortes d’examens et d’exercices. Voici ce qui se passe quand on lui demande d’investir comme s’il était Warren Buffett.
ChatGPT fascine. Le bot est vu comme un équivalent du cerveau humain par de nombreux observateurs, mais qui a en plus réponse à tout, tel un oracle. Est-ce un simple gadget ou une véritable révolution qui pourra générer des revenus (et transformer internet), cela reste encore à définir.

Dans l’actu : l’IA s’est illustrée dans un nouvel exercice.

Le contexte : elle avait pourtant refusé de se prêter à un tel jeu.

  • La semaine dernière, Bloomberg a demandé à ChatGPT de lui constituer un portefeuille qui battrait le marché.
    • Réponse du principal intéressé : trop volatil pour être prévisible, que « les rendements passés ne garantissent pas des résultats positifs à l’avenir » et qu’il n’a pas l’expertise pour le faire.

La stratégie d’investissement de l’oracle d’Omaha

Les détails : Cette fois, il doit s’attaquer à Warren Buffett.

  • C’est Business Insider qui lui fait faire l’exercice. La question posée était d’expliquer la stratégie d’investissement de Warren Buffett.
    • La réponse : « La stratégie d’investissement la plus importante de Warren Buffett est l’investissement dans la valeur, qui consiste à identifier les entreprises sous-évaluées ayant un fort potentiel de croissance et un avantage concurrentiel durable, puis à conserver ces investissements sur le long terme. Il suit également un principe d’investissement dans des entreprises qu’il comprend, en se concentrant sur les sociétés dont les bénéfices sont prévisibles et dont les antécédents d’augmentation des profits sont solides. »
  • Voilà une description assez classique, souvent reprise dans les médias d’affaires pour qualifier l’investisseur nonagénaire. ChatGPT se base d’ailleurs sur une très large base de données de textes pour formuler de telles réponses. Il fonctionne un peu comme un moteur de recherche, sous cet aspect-là.

Dans quoi investir si on veut suivre l’exemple de Buffett ?

L’essentiel : les choix d’investissement à la Warren Buffett de ChatGPT.

  • Mais ChatGPT présente également d’autres aspects, qui ressemblent à ce que nous, humains, appelons la réflexion et l’analyse (mais cela est en réalité plus du codage et de la répétition pour le bot, qui ne « réfléchit » que selon la manière dont il a été programmé, même si celle-ci peut évoluer au fil des réponses).
  • Bref, prochaine question pour le bot : choisir des actions que Warren Buffett choisirait.
    • Pour deux actions du secteur de la (Big) tech, le bot conseille Amazon et Microsoft, que Buffett détient déjà : directement pour Amazon, et via une filiale du conglomérat qui en possède des actions pour Microsoft.
    • Dans la santé, le bot conseille Johnson & Johnson et Pfizer, comme deux options « stables ». Actions que Buffett possède et a possédées, respectivement.

Zoom arrière : Comment est-ce que ChatGPT « réfléchit »?

  • Warren Buffett est sans doute l’investisseur le plus connu du monde. Des articles de presse, billets de blogs ou expertises d’analystes financiers avec comme thème « apprendre à investir comme Warren Buffett », il y en a des tonnes. Un corpus qui peut guider la réponse du bot et l’aider à tirer ses conclusions rédiger trouver sa réponse.

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Les entreprises chinoises dominent les brevets mondiaux en matière d’intelligence artificielle

Les entreprises chinoises ont augmenté rapidement les dépôts de brevets pour des produits d’intelligence artificielle au cours des deux dernières années.

Comme le note Katharina Buchholz de Statista, les entreprises détenant les familles de brevets les plus actives en matière d’IA et d’apprentissage automatique sont désormais le géant technologique Tencent et le fournisseur de moteurs de recherche Baidu, devant l’entreprise américaine IBM, le sud-coréen Samsung, le fournisseur d’assurance chinois Ping An et l’ancien leader des brevets d’IA Microsoft.

Ce dernier a vu l’un de ses principaux investissements dans l’IA porter ses fruits récemment, puisque le robot conversationnel ChatGPT du partenaire de Microsoft OpenAI a fait des vagues. Microsoft a rapidement annoncé de nouveaux financements pour OpenAI, qui s’élèverait à 10 milliards de dollars.

Vous trouverez d’autres infographies sur Statista

Comme le montre ce graphique basé sur le répertoire LexisNexis PatentSight, Tencent et Baidu sont devenus les plus grands détenteurs de brevets dans l’apprentissage automatique et l’IA en 2021, chacun détenant plus de 9 000 familles de brevets actives. Une famille est un ensemble de brevets couvrant le même contenu technique. IBM devait plus de 7 000 familles la même année, tandis que Microsoft en détenait un peu moins de 6 000, soit le sixième rang. Entre 2012 et 2019, c’est Microsoft qui a détenu le plus de brevets sur l’IA, selon LexisNexis.

Plus importante encore que la hausse des dépôts de Tencent et Baidu, la frénésie des brevets d’IA a été déclenchée par le géant chinois de l’assurance et de la banque Ping An. Le nombre de familles de brevets qu’il possède est passé de moins de 50 à plus de 6 000 au cours des cinq dernières années. Parmi les outils d’IA récemment développés par l’entreprise figure un logiciel d’analyse des micro-expressions faciales (clignements d’yeux, tics involontaires), que Ping An utilise pour évaluer les demandes d’indemnisation que ses assurés envoient par vidéo.

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Des entreprises impliquées dans les intelligences artificielles (IA) sont devenues de plus en plus prisées en bourse depuis l’apparition de ChatGPT.

 

Pourquoi est-ce important ?

Alors que 2022 aura été une année catastrophique pour tous les investisseurs de la tech, le buzz qui a suivi le lancement de ChatGPT a permis à certaines boîtes de surfer sur la vague provoquée par le chatbot d’OpenAI.  

L’actualité : Markets Insiders a mis en avant cinq actions consacrées à l’IA qui sont soudainement à compter parmi les plus prisées du marché depuis l’apparition de ChatGPT le 30 novembre 2022.

  • C3.ai +61% : C3.ai est un fournisseur de suites logicielles d’intelligence artificielle, et c’est grâce au succès de ChatGPT que son action a récemment grimpé. Cette entreprise propose « une suite de produits d’IA générative C3, qui intègre les dernières capacités d’IA d’organisations telles qu’Open AI, Google et des universités, ainsi que les modèles les plus avancés, tels que ChatGPT et GPT-3, dans les produits d’IA d’entreprise de C3 AI », a déclaré la firme dans un communiqué de presse mardi. « La version générale de C3 Generative AI est prévue pour mars 2023 et sera présentée lors de la conférence du groupe international d’utilisateurs C3 Transform le 7 mars 2023 » a ajouté l’entreprise.
  • Mobileye +39% : Mobileye a été créé par Intel et se concentre sur la technologie de conduite autonome et les systèmes d’aide à la conduite, notamment les puces et les caméras. Volkswagen, Ford et General Motors font déjà partie des clients de la firme. La semaine dernière, celle-ci a battu les prévisions trimestrielles et a donné une projection de revenus optimiste pour 2023. « Nous nous attendons à ce que SuperVision soit un moteur de croissance très important en 2023 et au-delà », a déclaré le PDG Amnon Shashua aux analystes lors d’une conférence téléphonique sur les résultats.
  • Alteryx +28% : Le logiciel d’Alteryx est surtout connu pour les données et l’analyse. La société est spécialisée dans l’intégration de l’intelligence artificielle, à une échelle bien moindre que Google et Meta. La société publiera ses résultats trimestriels le 9 février.
  • Ambarella +26% : Ambarella est un fabricant de puces spécialisé dans le marché de l’IA. Ses puces sont utilisées dans les fonctions de conduite autonome, et la société s’est récemment associée au fournisseur automobile allemand Continental.
  • Nvidia +23% ( ) : Nvidia est principalement connu pour sa conception et sa production de cartes graphiques. La technologie de l’entreprise est utilisée pour diverses intégrations d’IA. Cela va des voitures autonomes aux robots. Les analystes de Citigroup ont dernièrement estimé que le boom de l’utilisation de ChatGPT pourrait se traduire par un chiffre d’affaires de 3 à 11 milliards de dollars pour Nvidia au cours des 12 prochains mois. « Nous pensons que Nvidia dispose avec ChatGPT d’un moteur de demande de calcul potentiellement significatif », a déclaré la banque. Les analystes de Bank of America ont quant à eux déclaré que Nvidia était l’un des principaux gagnants potentiels de la croissance de l’IA générative, et Wells Fargo a déclaré que les nouvelles puces de Nvidia sont prêtes à profiter des besoins de calcul accrus des outils d’IA comme ChatGPT.

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Il fallait s’y attendre : ChatGPT s’offre une version premium payante

Victime de son succès, ChatGPT est très souvent indisponible pour les utilisateurs, tant le chatbot attire les foules, mettant sous pressions les serveurs d’OpenAI.

 

L’actualité : l’entreprise spécialisée dans le raisonnement artificiel OpenAI annonce le lancement de ChatGPT Plus, une formule payante qui offre un accès privilégié à son chatbot-star, ChatGPT.

Le détail : la formule prend la forme d’un abonnement mensuel de 20 $.

  • Ce forfait offre un accès prioritaire à chatbot, même pendant les heures de pointe, lorsque les connexions sont nombreuses.
  • Autres avantages, les temps de réponse seront plus rapides et les abonnés disposeront également d’un « accès prioritaire aux nouvelles fonctionnalités et améliorations ».

A noter : OpenIA prévoit d’envoyer des invitations pour son nouvel abonnement aux utilisateurs situés aux États-Unis, ainsi que ceux sur liste d’attente « au cours des prochaines semaines ». Le forfait sera ensuite déployé dans d’autres pays et régions du monde.

Une décision stratégique

Le contexte : depuis son lancement public en décembre dernier, ChatGPT n’a cessé d’attirer toujours plus de curieux et d’utilisateurs. Si certains ont recours à ses services dans un seul but de divertissement, d’autres l’utilisent beaucoup plus sérieusement depuis qu’il a prouvé qu’il pouvait être utile pour réaliser diverses tâches ; rédiger des mails, corriger des lignes de codes, réaliser des travaux pour des étudiants, etc.

Un choix stratégique : en proposant une formule payante, OpenAI s’assure de conserver ses adeptes sérieux qui ont recours à son chatbot dans un but professionnel, tout en conservant ses utilisateurs plus occasionnels.

  • Les avantages proposés avec l’abonnement indiquent en effet que c’est l’idée recherchée par la société.
    • Les utilisateurs payants « aideront à soutenir la disponibilité de l’accès gratuit au plus grand nombre de personnes possibles », a confirmé le principal intéressé qui prévoit également d’explorer « des options pour des plans à moindre coût, des plans d’affaires et des packs de données pour plus de disponibilité. »
  • Évidemment, ce choix de proposer une formule payante pourrait également lui attirer des critiques, mais étant donné sa popularité et, surtout, les innombrables louanges faites à l’encontre de sa création, OpenAI profite d’une certaine marge de manœuvre.

De plus : en proposant un forfait offrant une expérience utilisateur améliorée, OpenAI s’assure une rentrée d’argent potentiellement non négligeable qui pourrait lui servir à perfectionner son outil et, surtout, à garder un temps d’avance confortable par rapport à la concurrence.

  • Car cette dernière va très certainement se faire sentir au cours des prochaines semaines et des mois à venir, poussée par le succès populaire du chatbot.

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La crise énergétique de l’Afrique du Sud pourrait provoquer un désastre politique et économique

La crise énergétique de l’Afrique du Sud est au bord d’une crise politique et économique majeure.

Accablée par l’inefficacité, l’incompétence et de graves niveaux de corruption, la compagnie d’électricité Eskom s’est avérée incapable de fournir une énergie suffisante et fiable au réseau national, malgré l’abondance de charbon dans le pays. Autrefois l’un des services publics les plus fiables d’Afrique, Eksom est aujourd’hui dans un état d’urgence permanent qui menace de plonger le pays dans le désarroi civil et la catastrophe économique.

 

Eksom a désespérément besoin d’entretenir ses centrales électriques mal entretenues. Chaque jour, Eksom fonctionne à environ 50 % de sa capacité. Les coupures de courant, connues localement sous le nom de « délestage« , sont devenues un élément normal et attendu de la vie quotidienne en Afrique du Sud. « Il existe même des étapes prévisibles », a indiqué Forbes dans une récente critique des opérations d’Eksom, « allant de l’étape 1 (réduction du courant pendant deux heures à la fois sur une période de quatre jours) à l’étape 8 (réduction du courant pendant 12 heures sur 24) ».

 

Au cours des 12 derniers mois, cependant, ces pannes ont atteint des proportions démesurées, le courant étant coupé plusieurs fois par jour et jusqu’à 12 heures d’affilée. Pour ajouter l’insulte à l’injure, Eksom a ajouté un tarif énergétique élevé pour aider à soutenir ses propres finances défaillantes. Le problème s’est transformé d’une nuisance semi-acceptée en un obstacle aux moyens de subsistance locaux et au fonctionnement de l’économie nationale. Les chaînes d’approvisionnement qui dépendent de la réfrigération pour maintenir les étagères pleines, comme l’industrie laitière, ont dû jeter leurs produits. En conséquence, les Sud-Africains sont en colère. Les troubles civils sont en hausse et les manifestants ne s’en prennent pas seulement à Eksom, mais aussi au parti au pouvoir, le Congrès national africain (ANC).

Il ne sera cependant pas facile de s’opposer à Eksom. L’entreprise a montré qu’elle n’avait pas peur de se battre à la dure. L’ancien PDG André de Ruyter a tenté d’enquêter sur la corruption systématique de l’entreprise et a reçu du café au cyanure dans son bureau, dans ce qui est maintenant considéré comme une tentative d’assassinat. L’ANC, lui aussi, protège la manière actuelle de gérer les choses et s’oppose catégoriquement à la suppression du monopole d’Eksom par la privatisation des centrales électriques sud-africaines. Bien que la plate-forme ne soit pas disposée à bouger sur ce point, de nombreux délégués de l’ANC ont déclaré qu’ils pensaient que la crise actuelle de l’électricité coûterait probablement au parti les prochaines élections.

 

Si l’Afrique du Sud ne parvient pas à se débarrasser d’Eksom, il est probable que les difficultés économiques du pays ne s’arrêteront pas. Le pays est confronté à une « tempête parfaite d’inflation, de coupures d’électricité et d’accusations de corruption qui continueront à détériorer le profil de l’Afrique du Sud et à faire peser un risque sur les investissements dans le pays », comme l’a déclaré à CNBC Aleix Montana, analyste Afrique au sein du cabinet de conseil en risques Verisk Maplecroft.

Bien que l’Afrique du Sud ne présente pas un grand intérêt pour de nombreux investisseurs étrangers, les gouvernements étrangers sont tenus de conclure un accord avec l’Afrique du Sud pour aider ce pays en difficulté à se sevrer du charbon. L’assainissement de l’Afrique du Sud est un élément essentiel pour maintenir le réchauffement de la planète dans des limites acceptables. À l’heure actuelle, le charbon représente 80 % du bouquet énergétique du pays, soit plus que dans tout autre pays industrialisé. De plus, pour tenter de répondre à la demande d’énergie et limiter les pannes, Eskom achève actuellement la construction de deux centrales électriques au charbon qui seront parmi les plus importantes au monde, financées en partie par des milliards de dollars de prêts de la Banque mondiale.

L’abandon progressif du charbon et la mise en place d’une infrastructure énergétique verte constituent un défi de taille pour tout pays, mais surtout pour une nation déjà à court d’argent et manquant de sécurité énergétique, même si elle dispose de nombreux combustibles fossiles. Pour contribuer à la réalisation d’un objectif aussi ambitieux, les États-Unis et l’Europe travaillent actuellement à la mise en place d’un programme d’aide internationale de 8,5 milliards de dollars destiné à financer la transition de l’Afrique du Sud vers l’énergie verte. Cet accord en cours s’inscrit dans le cadre d’un effort de financement de la lutte contre le changement climatique, dont l’importance a été réaffirmée à la COP27 l’automne dernier. Alors que les nations riches ont toujours été loin de respecter leurs engagements en matière de financement climatique, certains dirigeants commencent à tenir leurs promesses, et l’Afrique du Sud devrait être l’un des premiers et des plus grands bénéficiaires.

 

Ironie du sort, le bilan lamentable d’Eksom pourrait constituer un point de départ inestimable pour sevrer l’Afrique du Sud du charbon. Une grande partie de la flotte de centrales au charbon du pays a désespérément besoin d’être modernisée et remplacée ; en tant que telle, la conversion de ces centrales existantes en centrales à énergie renouvelable ne sera pas beaucoup plus coûteuse que ce que le pays doit investir dans le secteur de l’énergie. Avec le soutien financier de nations plus riches, l’Afrique du Sud pourrait vraisemblablement réorganiser son industrie énergétique dans un délai remarquablement court.

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Les exportations de gaz russe vers l’Europe atteignent un nouveau record à la baisse

Les exportations de gaz russe par gazoduc vers l’Europe ont atteint un nouveau record à la baisse en janvier, chutant de près de 30 % par rapport à décembre en raison de la baisse des prix sur le marché au comptant, selon les estimations de Reuters.

Le géant gazier russe Gazprom a vu ses exportations vers l’Europe diminuer depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie l’année dernière, celle-ci ayant interrompu l’approvisionnement en gaz de plusieurs pays d’Europe. La Russie a interrompu l’approvisionnement de la Pologne, de la Bulgarie et de la Finlande en avril et mai, a réduit les livraisons de gaz à l’Allemagne via Nord Stream en juin, puis a interrompu l’approvisionnement de Nord Stream début septembre.

La Russie envoie encore un peu de gaz par gazoducs vers l’Europe, via une route de transit à travers l’Ukraine, et via TurkStream.

 

Ce mois-ci, Gazprom a réduit certains jours les flux de transit de gaz par gazoduc vers l’Europe via l’Ukraine. Les analystes ont déclaré que la baisse des flux par gazoduc était le résultat d’une diminution de la demande de gaz dans le cadre de contrats à long terme, compte tenu du temps plus doux dans certaines parties de l’Europe au début du mois de janvier et du fait que l’approvisionnement au comptant est actuellement moins cher.

Selon les estimations de Reuters, qui se fondent sur les données quotidiennes des flux en provenance de Russie via la route de transit à travers l’Ukraine et via TurkStream, les exportations de gaz par gazoduc de la Russie vers l’Europe sont tombées à environ 1,8 milliard de mètres cubes (mmc) en janvier, contre 2,5 mmc en décembre.

Gazprom n’a pas encore publié les données relatives aux exportations de janvier, mais ses exportations vers l’Europe via les gazoducs ont plongé en 2022 à leur plus bas niveau post-soviétique, selon des données de la société russe calculées par Reuters. L’an dernier, les exportations de gaz russe ont chuté de 45 % en glissement annuel pour atteindre 100,9 milliards de m3 en 2022.

L’Allemagne, premier client de la Russie en matière de gaz avant l’invasion de l’Ukraine par la Russie, n’importe plus de gaz russe par gazoduc. La Norvège est devenue le premier fournisseur de gaz naturel de l’Allemagne en 2022, dépassant la Russie, alors que les importations totales de gaz allemand ont chuté de 12,3 % par rapport à 2021.

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La soif européenne de GNL russe est toujours insatiable

Bien que l’Union européenne tente de s’éloigner du gaz russe, elle importe toujours une quantité importante de gaz naturel liquéfié (GNL) en provenance de ce pays.
Les puissances européennes veulent devenir indépendantes du pétrole et du gaz naturel russes.
Alors que l’Europe importe de moins en moins de gaz naturel de Russie, la quantité transportée par voie maritime reste pratiquement inchangée.

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Dans une note interne publiée jeudi, la JPMorgan a averti qu’Israël présente un risque d’investissement plus élevé en raison des récents développements associés à l’ascension du nouveau gouvernement de Benjamin Netanyahou.

« Les marchés locaux d’Israël ont connu une flambée du risque idiosyncratique, les tensions géopolitiques accrues s’ajoutant aux préoccupations des investisseurs concernant les projets de réformes judiciaires », a déclaré la JPMorgan dans un mémo rapporté en premier lieu par la chaîne israélienne Channel 12.

L’analyse approfondie et négative de la grande société multinationale intervient quelques jours seulement après que Netanyahou eut affirmé que la JPMorgan et Goldman Sachs ne s’inquiétaient pas de l’effet des propositions judiciaires.

 

« Les marchés doivent probablement envisager un risque de primes de risque plus élevées de manière persistante étant donné l’orientation moins centriste du gouvernement actuel« , a écrit le bureau de recherche sur les marchés émergents européens de la JPMorgan.

Bien sûr, dire que le nouveau gouvernement Netanyahou a une « tendance moins centriste » est un énorme euphémisme. Il est largement considéré comme le gouvernement le plus à droite de l’histoire du pays, avec des postes clés contrôlés par des membres de partis ultranationalistes et ultra-religieux qui sont enclins aux provocations nationales et internationales.

Dans son propre avertissement apparemment similaire posté en interne jeudi, puis diffusé sur Twitter vendredi, Barclays a été plus franche et l’a qualifiée de « coalition fortement droitière ». (Zero Hedge ne peut pas authentifier le mémo de manière indépendante.) Goldman Sachs a exprimé sa propre « inquiétude croissante concernant les développements politiques intérieurs ».

Le gouvernement de Netanyahou a proposé un ensemble de réformes judiciaires qui affaibliraient la Haute Cour du pays. Une réforme permettrait à la Knesset – l’organe législatif monocaméral d’Israël – d’annuler les décisions de la Haute Cour par un vote à la majorité simple. D’autres mettraient fin à la pratique de la Cour d’appliquer un test de « caractère raisonnable » lors de l’évaluation des lois et des actions gouvernementales.

 

« Les réformes judiciaires proposées ont déclenché d’importantes protestations locales à différents niveaux, avec des inquiétudes concernant la force institutionnelle du pays et l’impact négatif potentiel sur les flux d’investissement et la croissance », écrit la JPMorgan.

Cherchant un exemple des retombées potentielles des réformes judiciaires, les auteurs de la JPMorgan pointent du doigt la Pologne. « Suite aux réformes judiciaires en Pologne, S&P Ratings a abaissé sa note de crédit souverain en janvier 16 à BBB+ (contre A-). » Notant que la note de crédit d’Israël « se situe confortablement dans la catégorie investissement », le mémo indique que la réaction à une promulgation par Israël des réformes proposées devrait être « modeste. »

 

Le cabinet souligne également le risque à moyen terme pour les flux d’investissement vers Israël : « Des rapports récents suggèrent que certaines institutions étrangères ont déjà commencé à retirer leurs fonds d’Israël en raison des inquiétudes suscitées par les projets de réforme judiciaire. Le secteur de la technologie a été relativement bruyant dans l’expression de son opposition. »

 

Les risques ne sont pas seulement associés au système juridique israélien. La JPMorgan cite également une augmentation des « hostilités géopolitiques ». Le mémo de Barclays Macro Research développe ce thème :

« La réitération de la stratégie d’Israël de s’opposer ‘ouvertement’ à toute tentative de l’Iran de développer son programme nucléaire, les récentes frappes présumées de drones sur les installations militaires de l’Iran et les discussions avec les États-Unis sur les efforts conjoints contre l’accord nucléaire de l’Iran…En outre, la récente ré-escalade des questions israélo-palestiniennes, y compris la politique du gouvernement de droite en Cisjordanie, augmentent l’instabilité géopolitique dans la région. »

En France, Netanyahou a affirmé avoir rencontré 60 hommes d’affaires français qui lui ont dit : « Ce qu’ils disent à propos de la fuite des investisseurs est absurde. Nous voulons augmenter nos investissements en Israël. »

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L’enfer hyperinflationniste : La banque centrale libanaise dévalue la « lire » de 90%

L’argent liquide est désormais roi au Liban, où un marasme économique qui dure depuis trois ans a conduit à l’atrophie du secteur financier, autrefois réputé, et a transformé le pays en un enfer hyperinflationniste à la vénézuélienne. Le pays a été durement touché par les événements de ces dernières années, à commencer par le COVID.

En août 2020, la ville de Beyrouth a été pratiquement détruite par une explosion massive qui a fait au moins 200 morts et provoqué jusqu’à 15 milliards de dollars de dégâts…

En mars 2021, de violentes manifestations ont éclaté dans tout le Liban alors que l’effondrement de la monnaie s’accélérait et avec lui l’économie et le niveau de vie de la population.

Et plus récemment, en décembre 2022, le Parlement libanais a échoué pour la huitième fois consécutive à élire un nouveau président, la majorité des législateurs s’étant opposés aux options proposées.

La vacance prolongée du pouvoir ne fait qu’exacerber la situation, car Beyrouth est actuellement incapable de mettre en œuvre les réformes radicales exigées par les prêteurs internationaux pour obtenir des milliards de dollars de prêts.

 

Tout cela a fait grimper le taux de change « parallèle » à un niveau stupéfiant de 60 000/USD (par rapport au taux officiel de la lire – souvent surnommée « Lira » – de 1 500/USD)…

 

Comme le rapporte Reuters, les banques zombies ont gelé les comptes des déposants pour des dizaines de milliards de dollars, interrompant les services de base et incitant même certains clients à braquer les guichets sous la menace d’une arme pour accéder à leur argent.

Cela a provoqué des ruées sur les banques…

Il ne se passe pas une semaine sans que des déposants libanais ne prennent d’assaut leurs propres banques dans une tentative désespérée d’accéder aux économies gelées après l’effondrement de l’économie du pays.

Les banques ont commencé à imposer des limites draconiennes aux retraits et aux transferts en 2019, laissant les déposants ne pouvoir accéder qu’à une fraction de leurs économies en dollars et en livres libanaises.

et des braquages

The National a enregistré 27 « hold-up » de banques de déposants depuis le début de l’année, y compris des hold-up armés et non armés et des sit-in.

L’ancien directeur général du ministère des Finances Alain Bifani a estimé que 6 milliards de dollars ont été « passés en contrebande » par les banquiers hors du Liban pour les élites politiques et économiques alors qu’ils bloquaient les transferts à l’étranger pour les gens ordinaires.

« Ces retraits forcés – nous ne les appelons pas hold-up, car cela impliquerait que ces déposants volent l’argent des autres – sont une solution de dernier recours après l’épuisement de tous les moyens possibles pour les déposants de récupérer leur argent », a déclaré l’avocat Fouad Debs, cofondateur de l’Union des déposants libanais.

Les particuliers et les entreprises fonctionnent désormais presque exclusivement en espèces.

La monnaie locale en circulation a été multipliée par 12 entre septembre 2019 et novembre 2022, selon des documents bancaires vus par Reuters.

Avec plus de billets de banque en circulation, la criminalité a augmenté. Elie Anatian, PDG de la société de sécurité Salvado, a déclaré que les ventes annuelles de coffres-forts avaient augmenté régulièrement, avec une hausse de 15 % en 2022.

Et cela semble avoir forcé la main des autorités, puisque Reuters rapporte que le Liban adoptera un nouveau taux de change officiel de 15 000 lires pour un dollar américain le 1er février, a déclaré le gouverneur de la banque centrale, Riad Salameh, marquant une dévaluation de 90 % par rapport au taux officiel actuel qui est resté inchangé depuis 25 ans.

Le passage de l’ancien taux de 1 507 à 15 000 est encore loin du taux du marché parallèle, qui est d’environ 60 000.

 

M. Salameh a déclaré que le passage à 15 000 était une étape vers l’unification des multiples taux de change, conformément à un projet d’accord que le Liban a conclu avec le Fonds monétaire international l’année dernière et qui fixait les conditions pour débloquer un renflouement de 3 milliards de dollars.

 

Nassib Ghobril, économiste en chef à la Byblos Bank du Liban, a déclaré que la baisse continue de la livre signifiait que l’économie monétaire était désormais également dollarisée, « les dollars représentant environ 70 à 80 % des opérations ».

« La transformation en une économie monétaire signifie l’effondrement de l’économie », a déclaré Mohammad Chamseddine, un expert économique du groupe de recherche libanais Information International.

L’accord avec le FMI est largement considéré comme le seul moyen pour le Liban de commencer à rétablir la confiance dans son système financier et de se remettre de cet effondrement.

Cependant, comme nous l’avons déjà noté, des bagarres ont eu lieu dans les supermarchés, les gens essayant d’acheter du pain, du sucre, de l’huile et d’autres produits avant qu’ils ne soient épuisés, avec une inflation de 400 %, selon le rapport.

 

Le nombre de meurtres et d’autres crimes augmente également rapidement.

 

L’effondrement économique pourrait réduire le pays à un État défaillant, ont averti les experts.

« Non seulement nous avons une absence de gouvernement et un vide politique, mais nous allons avoir un grave problème avec la fonction de l’État du Liban », a déclaré le politologue Imad Salamey de l’Université américaine libanaise au Wall Street Journal. « Nous nous dirigeons vers l’inconnu ».

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Washington lance une mission pour récupérer ce que les responsables considèrent comme du matériel d’espionnage dans le ballon chinois abattu au large de la Caroline du Sud, alors que la pression monte sur Joe Biden pour qu’il riposte à Pékin en imposant de nouvelles restrictions aux exportations de technologies sensibles. Pékin insiste sur le fait qu’il s’agissait d’un avion civil qui a dévié de sa trajectoire, et déclare qu’elle «se réserve le droit d’envoyer d’autres réponses». Un responsable américain indique que des ballons similaires avaient survolé l’espace aérien américain au moins trois fois pendant la présidence de Donald Trump.

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« Il n’y a rien plus assuré en ce monde, sinon que toutes choses y sont mal assurées »

Il n’y a rien plus assuré en ce monde, sinon que toutes choses y sont mal assurées.

François des Rues – Les marguerites françaises, ou Fleurs de bien-dire (1595)

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