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Les NEWS « sans importance » du LUPUS du Mardi 7 Février 2023

Les NEWS « sans importance » du LUPUS du Mardi 7 Février 2023

L’économie russe reste un mystère.
On peut se demander comment un pays peut fonctionner après un exode des entreprises étrangères, un exode d’hommes cherchant à échapper à la mobilisation, une mobilisation massive qui absorbe une partie de la population active, des dépenses militaires abyssales et des vagues successives de sanctions.
Il restait le pétrole et le gaz.
Explications.

La Russie tient…encore debout.
Malgré l’avalanche d’éléments négatifs.
En 2022, sa croissance s’est contractée certes.
Mais de 2.3% « seulement ».
Derrière l’écran de fumée des recettes du pétrole et du gaz cependant, l’économie est évidemment sous pression.
Et cet écran de fumée est en train de se dissiper, accélérant l’heure de vérité pour l’économie russe.

Le déficit public de janvier 2023.
Un déficit record de 25 milliards de $.
Du jamais-vu depuis au moins 1998.
En cause l’effondrement des recettes fiscales du pétrole et du gaz.
Une chute de 46% en un an du fait des sanctions occidentales sur les exportations russes de gaz et de pétrole.

L’explosion du budget militaire.
Une hausse de 59% en un an.
Du fait des sanctions et des plafonds sur le pétrole, le pétrole russe se négocie autour de 50 $ le baril, alors que les cours du marché tournent autour de 80 $.
La chute des exportations de gaz vers l’Europe a également pénalisé les revenus de Gazprom et donc les impôts versés à l’État.

Pour couvrir une partie de son déficit, le ministre des Finances a indiqué que la Russie avait procédé à des ventes d’or et des ventes d’une partie des réserves de yuans que détenait le fonds souverain.
Rappelons qu’une large partie des réserves de la Russie en devises étrangères est actuellement gelée du fait des sanctions.

Le FMI..parie néanmoins sur un rebond de la croissance russe.
Avec une croissance de 0.3% en 2023.
Et une croissance de 2.3% en 2024, supérieure aux prévisions de croissance de la zone euro (1.6%).
Étonnant.
Tout cela défie les lois de la gravité économique.

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La famille Rothschild veut retirer sa banque d’affaires, Rothschild & Co de Bourse.
La holding familiale, Concordia, qui possède pour l’instant 38.9% du capital, lance une OPA à 48€, soit une prime de 19%.
Une valorisation du groupe à 3.7 milliards d’€.
Rappelons que Paris Orléans, l’ancêtre de Rothschild & Co était coté depuis 1838.

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Renault et Nissan sont parvenus à un deal pour une nouvelle alliance où Nissan aura les mêmes droits que Renault et où chacun sera plus libre de ses décisions.
Une union libre donc.

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160 milliards d’€
Le déficit commercial français devrait dépasser ce chiffre pour 2022.
Rappelons qu’il était à 85 milliards en 2021.
En cause la faiblesse de nos exportations malgré un rebond de 20% par rapport à 2021, une mauvaise année.
Et l’explosion des importations.
L’énergie représente 80% de la dégradation du solde commercial.
Douloureux.

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Le groupe de Private Equity américain Carlyle a embauché comme patron Harvey Schwarz, le co-président de Goldman Sachs ;

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Parité : selon le Parisien, les femmes investissent les réseaux de trafic de drogue, elles sont livreuses, organisatrices et même gérantes des trafics ;

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L’ancienne patronne de la Fed Janet Yellen, désormais boss du Trésor des Etats-Unis,  donne une interview à ABC, durant laquelle elle indique que «On n’est pas en récession quand on a 500’000 emplois (ndlr créés en un mois) et le taux de chômage le plus bas depuis plus de 50 ans». Madame Yellen ajoute «Ce que je vois, c’est une voie dans laquelle l’inflation diminue de manière significative et l’économie reste forte.»

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Meta mise tout sur les adolescents pour revitaliser son métavers

Dans une note interne, Meta liste ses objectifs pour transformer sa plateforme Horizon, première version de son métavers, et en faire un succès.

Pourquoi est-ce important ?

Fin 2021, Meta a annoncé entamer un tournant majeur pour s’orienter à corps perdu vers le métavers. Développer des mondes virtuels, formes de demain des plateformes sociales, est désormais sa priorité, et ce, même si les investisseurs se montent frileux et que les utilisateurs ne se pressent pas pour tester sa première mouture.

L’actualité : l’entreprise de Mark Zuckerberg veut revitaliser Horizon Worlds, sa plateforme de métavers, en l’ouvrant aux adolescents.

  • Pour l’heure, l’application est réservée aux personnes de 18 ans et plus.

Le détail : l’ouverture aux utilisateurs âgés entre 13 et 17 ans pourrait avoir lieu dès le mois de mars, selon des sources proches du dossier, rapporte le Wall Street Journal.

« Objectifs et stratégie Horizon 2023 »

Le vice-président d’Horizon, Gabriel Aul décrit dans sa note les objectifs pour l’équipe de développement d’Horizons Worlds pour le premier semestre 2023.

  • La tâche principale sera d’améliorer la rétention des utilisateurs, tant chez les jeunes adultes que chez les adolescents.
    • Les chiffres ont montré que seule une poignée d’utilisateurs continuaient d’utiliser le service au bout de quelques mois.
    • En janvier, le taux de rétention hebdomadaire d’Horizon était de 11 %, soit un utilisateur sur 9 joue à nouveau le mois suivant.
    • Meta souhaite faire passer ce chiffre à 20 %.
  • Le second objectif de Meta est de développer la base d’utilisateurs d’Horizon à 500.000 utilisateurs actifs par mois pour le premier semestre 2023 et à 1 million à la fin de l’année.
    • Pour l’heure, le nombre d’utilisateurs d’Horizon se rapproche à peine des 200.000 utilisateurs.
  • Enfin, il est question d’améliorer la fiabilité du service, ainsi que de maintenir des performances élevées, afin de contribuer à retenir les utilisateurs.

Le casque de réalité virtuelle est déjà prêt

Le fait que Meta cherche à rendre Horizon Worlds accessible aux adolescents n’est en réalité pas très surprenant.

  • Ils sont en effet les principales cibles du métavers. Ils sont nés dans le numérique et ont grandi en se connectant à distance avec autrui, notamment durant le Covid, indique Aul. Ils sont donc voués à évoluer en parallèle des mondes virtuels.
  • De plus, les jeunes représentent encore aujourd’hui l’un des plus gros segments d’utilisateurs des plateformes sociales. Les séduire aujourd’hui, c’est s’assurer d’en garder un grand nombre par la suite.

« Aujourd’hui, nos concurrents font un bien meilleur travail pour répondre aux besoins uniques de ces groupes d’individus. Pour qu’Horizon réussisse, nous devons nous assurer que nous servons d’abord et avant tout cette cohorte. »

Gabriel Aul, vice-président d’Horizon.

  • « Les adolescents passent déjà du temps dans une variété d’expérience VR sur Quest [casque VR de Meta], et nous voulons nous assurer que nous pouvons également leur offrir une expérience formidable dans Horizon Worlds, avec des outils et des protections adaptés à leur âge », a déclaré le porte-parole de l’entreprise, Joe Osborne, au Wall Street Journal.
    • Ce dernier a d’ailleurs souligné que les casques de réalité virtuelle de Meta avaient été conçus pour s’adapter à de jeunes utilisateurs, de 13 ans.

Sans utilisateur, Horizon Worlds est une plateforme fantôme

Attirer les utilisateurs et faire en sorte qu’ils reviennent est capital pour Meta. Car, au-delà du fait que l’entreprise a déjà dépensé des milliards pour développer le métavers, cette première version ne peut exister et encore moins s’épanouir sans utilisateurs.

  • Les mondes mis à disposition des utilisateurs – plusieurs nouveaux univers devraient voir le jour cette année – ne servent à rien s’il n’y a personne pour les explorer et interagir avec.
  • Sans arguments pour retenir les utilisateurs, il sera plus difficile pour Meta de faire naître des communautés sociales et donc, de faire de sa plateforme un lieu de rencontres.

Le développement – qui a pris du retard – d’une version 2D d’Horizon Worlds destinée aux smartphones et ordinateur est également en cours. Celle-ci devrait aider à promouvoir la plateforme, encore faut-il qu’elle sorte. Elle devait en effet être lancée fin 2022, mais devrait finalement sortir au premier semestre 2023.

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L’intégration de ChatGPT dans le moteur de recherche Bing de Microsoft pourrait arriver bien plus vite qu’on ne le pense

Selon plusieurs blogs technologiques américains, une première intégration du chatbot intelligent ChatGPT dans Bing, le moteur de recherche impopulaire de Microsoft, n’est qu’une question de jours… voire d’heures.

Pourquoi est-ce important ?

Si la mayonnaise prend, un challenger du soi-disant intouchable moteur de recherche de Google pourrait enfin émerger.

La situation aujourd’hui : selon le spécialiste du traitement des données Statista, Google détient actuellement 84 % du marché mondial des moteurs de recherche pour ordinateurs de bureau, suivi de loin par Bing de Microsoft (9 %) et Yahoo (2,5 %). Dans d’autres enquêtes, Google Search est encore plus dominant et constitue un quasi-monopole.

Ce qui change la donne : Microsoft a récemment conclu une alliance d’un milliard de dollars avec OpenAI, la société à l’origine du chatbot intelligent ChatGPT, sans aucun doute le phénomène technologique le plus marquant de ces derniers mois. Les analystes ont immédiatement évoqué le scénario selon lequel Microsoft intégrerait l’intelligence artificielle de ChatGPT dans Bing.

Dernières rumeurs : L’intégration ne se ferait pas dans un avenir lointain, mais elle se concrétiserait très rapidement.

  • Le site Web technologique The Information a d’abord rapporté que le lancement de la version remaniée de Bing était prévu pour la fin du mois de mars, mais il affirme maintenant que ce lancement est « une question de jours ».
  • « Bing utilisera GPT-4, le modèle d’apprentissage automatique de nouvelle génération de l’outil ChatGPT d’OpenAI, pour fournir des réponses quasi humaines aux requêtes de recherche », a indiqué le site web technologique. Il ajoute que : « contrairement à ChatGPT, qui était encore formé sur les données de 2021 Internet, Bing répondra aux requêtes sur la base d’informations en temps réel et citera des sources pour ses réponses. »
  • Le blogueur technologique Owen Yin a publié dimanche des démonstrations du nouveau moteur de recherche. L’idée de base est qu’au lieu de taper un terme de recherche dans une barre de recherche, vous commencerez plutôt à taper ou à prononcer des questions, comme vous le feriez avec un chatbot.

Une annonce aujourd’hui ?

Microsoft tiendra un évènement presse, à son siège situé à Redmond, en Californie, ce mardi 7 février. Une conférence durant laquelle le géant américain devrait – et cela ne fait aucun doute puisque Microsoft a officialisé la chose quelques instants après la présentation de Bard par Google – annoncer l’intégration de ChatGPT dans Bing.

Bard contre ChatGPT

La contre-offensive : Le PDG de Google, Sundar Pichai, a annoncé lundi soir le lancement de Bard, le propre chatbot de Google. Qui, comme ChatGPT, est basé sur une intelligence artificielle, mais la version du géant américain utilisera le web pour fournir des informations pertinentes. De nouvelles applications d’IA seront intégrées à Google Search « bientôt », promet-il.

Le chef de Google, Sundar Pichai, a annoncé le lancement du chatbot Bard. Tout comme ChatGPT, qui a fait fureur ces dernières semaines, il repose sur la technologie linguistique et l’intelligence artificielle (IA). Le nouvel outil recherchera sur le web une réponse à la question formulée par l’utilisateur.

Pourquoi est-ce important ?

Le fait que Google ne déploie ses plans que maintenant ne semble pas étranger aux récentes initiatives de son rival Microsoft, qui a formé une alliance avec OpenAI, la société à l’origine de ChatGPT.

L’essentiel :

  • Au cœur de ce projet se trouve LaMDA (Language Model for Dialogue Applications), la technologie conversationnelle que Google souhaite utiliser pour créer des chatbots.
  • Bard sera le premier service expérimental d’intelligence artificielle conversationnelle développé par LaMDA.
  • « Bard vise à combiner les vastes connaissances du monde avec la puissance, l’intelligence et la créativité de nos grands modèles linguistiques. Il utilise les informations du Web pour fournir des réponses fraîches et de qualité », a déclaré Sundar Pichai, PDG de Google, sur le blog de l’entreprise.

Les détails :.

  • Bard est d’abord ouvert à un groupe de testeurs et sera plus largement accessible au public dans les semaines à venir. Cette approche n’est pas sans rappeler le lancement récent de ChatGPT.
  • Cependant, Google ne va pas encore déployer complètement LaMDA. Dans une première phase, Bard travaillera avec une version allégée du modèle linguistique, qui nécessite moins de puissance de calcul.

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Ça ne s’arrête plus : après Microsoft et Google, c’est au tour de Baidu de présenter son IA, « Ernie Bot »

 

L’actualité : le géant Baidu, l’équivalent chinois de Google, a confirmé son intention de lancer une réponse à ChatGPT, baptisée « Ernie Bot ».

  • Une annonce qui a fait bondir les actions de la société de plus de 14 %.
  • Le titre a atteint 165,70 dollars de Hong Kong, soit le plus haut niveau du stock depuis un an.

Le détail : la sortie de Ernie Bot (Wenxin Yiyan, en chinois) est prévue pour le mois de mars.

  • À l’heure actuelle, le chatbot de Baidu fait encore l’objet de tests en interne. Après quoi, il pourra être rendu public.

« Ce qui distingue Ernie des autres modèles de langage est son intégration de connaissances approfondies avec des données massives, ce qui se traduit par des capacités de compréhension et de génération exceptionnelles »

Baidu

  • Le géant chinois assure que sa création est capable « de gérer un large éventail de tâches, telles que la compréhension du langage, la génération de langage et la génération de texte en image ».
  • « Si vous pouvez utiliser au maximum ces capacités de création de contenu, vous pouvez accomplir de nombreuses tâches importantes d’une production cinématographique”, a déclaré Hua Wu, présidente du comité de la technologie de Baidu.

Contexte : l’annonce de Baidu, qui confirme un précédent rapport, intervient juste après que Google a annoncé un service similaire, Bard AI (qui lui aussi est encore en test).

  • Les deux projets interviennent en réaction à la popularité croissance du service d’OpenAI, ChatGPT, désormais largement soutenu par Microsoft.
  • Depuis sa disponibilité publique en décembre dernier, le chatbot a attiré des millions d’utilisateurs et fait régulièrement la une des médias, en raison de ses « exploits« .
  • Son engouement a provoqué une réaction en chaine dans les entreprises technologiques qui se pressent désormais pour proposer leur propre version et ainsi, profiter de l’intérêt du grand public, mais également des investisseurs.

Les actions d’IA ont la cote

À Wall Street aussi, on se montre très enthousiaste vis-à-vis des intelligences artificielles. Plusieurs actions connaissent un véritable rallye depuis que ChatGPT est devenu viral, soutenues par des investisseurs qui espèrent avoir trouvé le bon filon.

  • La société de logiciels C3.ai Inc, active dans l’intelligence artificielle, a vu la valeur de ses actions grimper de 11%.
  • De son côté, la société d’analyse BigBear.ai a bondi de près 21 %.
  • Mais c’est sans doute la société d’intelligence artificielle de conversation SoundHound qui a fait le plus grand bond, avec une hausse de 40 % de ses actions.
  • La valeur de C3.ai et de SoundHound a plus que doublé cette année, alors que BigBear.ai a bondi de plus de 700 %.

« Toute entreprise qui mentionne ChatGPT ou quelque chose à propos de l’IA, connaisse ce rallye… c’est juste le mot à la mode du mois »

Dennis Dick, un trader chez Triple D Trading.

Lors de l’annonce de ses résultats trimestriels, Google a souligné combien il était investi dans le développement de l’IA pour rassurer ses investisseurs, alors que l’entreprise traverse des temps difficiles.

Faut-il craindre un scénario similaire aux NFT ?

  • Le rallye des actions liées à l’IA et l’intérêt rapide des entreprises pour les chatbots rappellent d’une certaine manière les NFT.
  • Eux aussi, d’un coup, sont devenus particulièrement populaires, attirants de grands noms de divers milieux, faisant parfois exploser la valeur de certains.
  • Malheureusement pour ceux qui avaient investi dans les NFT, le marché s’est effondré au bout de quelques mois.
  • De quoi craindre la même chose avec l’IA ? Pas tout à fait. On peut aisément imaginer un ralentissement du marché, avec une chute modérée des actions faisant suite à l’engouement exagéré actuel, mais ici, les investisseurs misent sur des choses plus concrètes – d’une certaine façon – que les NFT qui possédaient déjà leur forme finale.
  • L’intelligence artificielle a ou aura à terme une utilité.
  • Par ailleurs, le fait qu’un géant tel que Microsoft ait sauté sur l’occasion de prendre part à la success-story de ChatGPT et que Google ait mis les bouchées doubles pour dévoiler sa réponse montre que le sujet est majeur.

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Pour les traders institutionnels, l’IA a plus la cote que la blockchain

JP Morgan a constaté dans sa dernière étude que 72 % des traders « ne prévoient pas de négocier des cryptomonnaies ou des pièces numériques ».

Pourquoi est-ce important ?

2022 aura été d’un côté une année catastrophe pour les cryptomonnaies, de l’autre, elle aura marqué le début de l’engouement du grand public pour les intelligences artificielles (IA). Deux tendances qui se traduisent dans le dernier rapport de la holding financière JP Morgan.

L’actualité : Selon la nouvelle étude JP Morgan, plus de la moitié des traders institutionnels ont déclaré que l’intelligence artificielle et l’apprentissage automatique seront la technologie la plus influente pour façonner l’avenir du trading au cours des trois prochaines années, en étant cité par 53% des répondants. La blockchain, elle, est troisième en étant citée que par 12% des interrogés.

  • Cette année, l’IA est loin devant toutes les autres grandes catégories de technologies, avec ses 53 % de citation, elle est loin devant l’intégration des API (14 %) et la blockchain (12 %). La technologie la plus citée en 2022, les applications mobiles, est tombée à 7 %, avec l’informatique quantique et le traitement du langage naturel.
  • Deux facteurs semblent avoir modifié les perspectives des professionnels du secteur financier.
  • L’année dernière, la blockchain s’est retrouvée à égalité avec l’IA et l’apprentissage automatique, 25 % des personnes interrogées les déclarant « technologie clef pour l’avenir ». Les applications de trading mobile arrivaient en tête, avec 29 %, rappelle Decrypt.

Tout n’est pas perdu pour les cryptos

L’enjeu : Malgré une hausse d’intérêt pour les IA à leurs dépens, « les cryptomonnaies et les monnaies numériques, les matières premières et le crédit devraient connaître les plus fortes augmentations des volumes d’échanges électroniques au cours de l’année prochaine », note le rapport, les participants prévoyant que 64 % de leur activité se fera dans l’espace crypto d’ici 2024..

  • Ce rapport est le dernier en date de plusieurs études que JP Morgan a publiées le mois dernier sur les cryptomonnaies et les actifs numériques. La semaine dernière, la firme a prédit des « défis importants » pour le Bitcoin et l’Ethereum et a noté que Solana, Terra et les jetons gagnaient en popularité dans le monde de la finance décentralisée (DeFi) et des jetons non fongibles (NFT), rappelle Decrypt.

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Une pénurie de cuivre devrait marquer 2023 et durer jusqu’à la fin de la décennie

Une situation causée par une réduction des flux d’approvisionnement sud-américains et une demande toujours plus élevée.
Le cuivre est l’un des principaux indicateurs de la santé économique, du fait de son utilisation dans divers secteurs, pour la fabrication d’équipements électriques, mais aussi de machines industrielles. Si le métal rouge ne parvient pas à répondre à la demande, plusieurs secteurs pourraient être perturbés.

L’actualité : les marchés mondiaux devraient faire face à un déficit de cuivre tout au long de l’année qui pourrait durer jusqu’en 2030 prévient un analyste.

  • Le monde est déjà confronté à une pénurie de métal rouge, en raison de flux d’approvisionnement de plus en plus difficiles en provenance d’Amérique du Sud et des pressions accrues de la demande.

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Y a-t-il assez de lithium dans le monde pour l’électrification du parc automobile ?

 

Pourquoi est-ce important ?

Le monde entier fait le pari d’une transition durable vers l’électrification dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique. Pour ce faire, nous avons besoin de beaucoup de batteries. Tous ces produits contiennent une matière première essentielle : le lithium. Le problème ? Nous avons trop peu de réserves disponibles pour mener à bien la transition.

Dans l’actu : L’Université de Californie, Davis et le Climate and Community Project ont découvert dans un nouveau rapport que le monde produit trop peu de lithium pour convertir la totalité du parc automobile américain actuel en véhicules électriques (VE).

  • Notre planète contient suffisamment de lithium pour la révolution des véhicules électriques, soit environ 88 millions de tonnes, mais nous n’avons pas suffisamment accès à toutes les réserves. Seul un quart d’entre elles serait économiquement viable à exploiter. La mise en place d’une mine de lithium prend plusieurs années, et c’est là que le bât blesse.
  • Le lithium, également connu sous le nom « d’or blanc », devient de plus en plus la matière première la plus précieuse. Il est essentiel pour la production des batteries des véhicules électriques. Avec cette transition vers une flotte verte, nous obtenons une réduction des émissions de gaz à effet de serre, ce qui est nécessaire pour lutter contre le réchauffement climatique. Par contre, le fait que nous manquions de lithium pourrait sérieusement contrarier les plans de la transition verte.
  • Le problème le plus difficile est donc de faire sortir le lithium du sol. Actuellement, le monde produit un peu plus de 100 000 tonnes de lithium par an. Environ 95 % de la production provient d’Australie, du Chili, de Chine et d’Argentine. Selon les chercheurs, rapporte Scientific American, les États-Unis ont besoin à eux seuls de 306 000 tonnes par an jusqu’en 2050 pour rendre leur parc automobile entièrement électrique.
  • L’étude suppose ensuite que les consommateurs continuent à acheter le même nombre de voitures et que le système de transport ne subit pas trop de changements. Si la taille moyenne des batteries utilisées changeait également à l’avenir, les besoins en lithium seraient encore plus importants (jusqu’à 483 000 tonnes).
  • Actuellement, un VE contient environ 8 kilogrammes de lithium – un chiffre qui diminuera très probablement avec l’innovation technologique. Avec le quart de lithium qui peut désormais être extrait, on estime que 2,8 milliards de VE pourraient être construits, alors qu’il y a actuellement 1,4 milliard de voitures qui roulent dans le monde. Toutefois, n’oubliez pas que nous avons également besoin de lithium dans toutes sortes d’autres secteurs.

Nouvelles mines de lithium

  • L’Agence internationale de l’énergie (AIE) estime qu’à l’échelle mondiale, la demande de lithium sera jusqu’à six fois supérieure d’ici à 2030. Les chercheurs estiment qu’une économie électrifiée aurait besoin de 250 000 à 450 000 tonnes de lithium dans le monde. Cela équivaut à au moins 50 nouvelles mines de lithium.
  • Il semble donc difficile de réaliser une transition écologique du parc automobile et de préserver l’utilisation actuelle des transports. S’appuyer uniquement sur les VE ne sera pas suffisant. C’est pourquoi les chercheurs recommandent également aux communautés de vivre plus près les unes des autres afin que la marche et le vélo deviennent de bonnes alternatives. Des batteries plus petites, mais plus puissantes et un recyclage accru des batteries pourraient aussi constituer une solution.

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Les bénéfices records des géants pétroliers sont-ils leur chant du cygne ?

Pourquoi est-ce important ?

2022 aura marqué l’Europe par sa crise énergétique. Les prix du gaz et de l’électricité se sont envolés, tout comme le prix du pétrole (avant de redescendre en 2e partie d’année). De quoi permettre aux compagnies pétrolières d’enregistrer des bénéfices records les unes après les autres.

L’actualité : BP a affiché un bénéfice sous-jacent au coût de remplacement, dans ce cas-ci il est utilisé comme indicateur du bénéfice net, de 27,7 milliards de dollars pour 2022. En 2021, le géant du pétrole avait généré 12,8 milliards de bénéfice net, rappelle CNBC.

  • Pour le quatrième trimestre, BP a affiché un bénéfice net de 4,8 milliards de dollars, dépassant de peu les attentes des analystes qui tablaient sur 4,7 milliards de dollars.
  • BP a déclaré que la dette nette du quatrième trimestre a été réduite à 21,4 milliards de dollars, contre 30,6 milliards de dollars par rapport à la même période de l’année précédente.
  • L’entreprise a par ailleurs indiqué un nouveau rachat d’actions de 2,75 milliards de dollars, qu’elle compte achever avant d’annoncer ses résultats du premier trimestre 2023. Elle a également augmenté son dividende de 10% à 6,61 cents par action ordinaire.
  • BP a fait remarquer que son précédent record de bénéfice annuel était de 26,3 milliards de dollars en 2008.

La crise leur aura profité…

L’enjeu : Les plus grandes entreprises occidentales de combustibles fossiles devraient avoir engrangé des bénéfices combinés de près de 200 milliards de dollars pour l’année, selon les données de Refinitiv..

  • La semaine passée, Shell annonçait le plus grand bénéfice de son histoire : 42,3 milliards de dollars. Le bénéfice net ajusté est de 39,9 milliards de dollars, c’est plus du double des 19,2 milliards de 2021.
  • La même semaine, Reuters rapportait qu’Exxon Mobil enregistrait un bénéfice de 56 milliards de dollars pour 2022, marquant ainsi un sommet historique pour l’industrie pétrolière occidentale.
  • Chevron a aussi annoncé un bénéfice record : 36,5 milliards de dollars.
  • Le géant français Total Énergie doit publier ses résultats mercredi.

Ces records en chant du cygne ?

Zoom avant : Alors que la guerre en Ukraine aura fait monter les prix du pétrole et du gaz, dans lequel ces entreprises possèdent des activités, créant ainsi des bénéfices records pour les majors pétroliers européens, il pourrait s’agir aussi de la fin d’une ère. D’ailleurs, ils en sont les premiers conscients.

  • La compagnie pétrolière BP sait très bien que les gouvernements miseront de moins en moins sur le pétrole à l’avenir : « Le rythme auquel les énergies renouvelables entrent dans le système énergétique mondial est plus rapide qu’avec n’importe quel combustible précédent dans l’histoire », indique le rapport.
  • La semaine passée, un rapport sur la production d’énergie en Europe a donné plus de poids à ces propos. En effet, il a montré que l’éolien et le solaire ont été la première source d’approvisionnement en électricité en 2022. Cette union se place devant le nucléaire et le gaz pour la première fois.
    • En 2022, le soleil (7,3%) et le vent (15%) ont produit 22,3% de l’électricité dans l’UE, le gaz 19.9% et le nucléaire 21,9%.
    • Ce même rapport prévoit pour 2023 une baisse de 28,8 à 20% de la consommation de gaz et de charbon et une hausse de la production de 20% et donc atteindre les 26,8% de la production globale.

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Les Suisses vont pouvoir se prononcer sur l’interdiction d’une société sans cash

Même en Suisse, on s’inquiète d’une société qui bannirait l’argent liquide. Un groupe de pression a récolté plus de 100.000 signatures pour interdire cette possibilité dans la loi, ce qui enclenche une consultation populaire (votation populaire), selon la démocratie directe suisse.

Pourquoi est-ce important ?

Une société sans cash est-elle une lubie ? À l’heure des paiements sans contact et numériques, les transactions liquides se raréfient, avec des pratiques qui se sont renforcées avec la pandémie de Covid-19.

  • Le FBS (Mouvement suisse Libre) s’inquiète d’une société sans argent liquide, qui permettrait à l’Etat de surveiller plus facilement les actions de ses citoyens. C’est pourquoi ce groupe de pression a récolté 111.000 signatures, rapporte Reuters, pour interdire cette possibilité dans la loi.
  • Une clause viendrait préciser que la banque centrale suisse soit dans l’obligation d’imprimer suffisamment de billets de banque et de pièces de monnaie. La récolte d’au moins 100.000 signatures déclenche une votation populaire. En vertu du système suisse de démocratie directe, la proposition deviendrait une loi si elle était approuvée par les électeurs. Mais c’est toujours au gouvernement et au parlement de décider la manière de la mettre en place.

« Il est clair que se débarrasser de l’argent liquide ne touche pas seulement aux questions de transparence, de simplicité ou de sécurité, mais comporte également un énorme danger de surveillance totalitaire. »

Richard Koller, président du FBS.

Que disent les chiffres ?

La question est de savoir si cette crainte d’une société sans liquide est une peur réelle ou un fantasme. En tout cas, rien n’indique que le gouvernement suisse voudrait se diriger vers une société sans cash. Mais il est vrai que l’argent liquide se raréfie avec l’apogée des transactions numériques.

  • Une étude de la BCE estime que les transactions en espèce ont reculé de 79% en 2016 à 72% en 2019, contre 59% en 2022.
  • Mais il y a une grosse différence géographique : le nord de l’Europe paye beaucoup moins en cash que le sud et l’est du continent. Par exemple, aux Pays-Bas et en Finlande, le paiement en liquide ne représente plus que 20% des transactions.

C’est d’ailleurs aux Pays-Bas qu’une récente controverse a éclaté en décembre dernier. L’une des principales banques du pays, Rabobank, avait envoyé des courriers à certains de ses clients, leur demandant de ne pas retirer trop de cash. À l’époque, le porte-parole de la banque nous avait confirmé qu’il s’agissait d’une mesure de sécurité et pas d’une interdiction d’utilisation. Mais à l’heure de l’avènement des monnaies numériques, cette polémique avait pris une grosse ampleur.

Rappelons à chacun qu’il est juridiquement impossible pour un pays de la zone euro de supprimer l’argent liquide

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Les équipes de secours internationales ont commencé à arriver en Turquie alors que le bilan des tremblements de terre dépasse les 4’000 morts dans le pays et en Syrie. Des millions de personnes ont également passé la nuit sans électricité ni chauffage. Au moins quatre aéroports turcs ont été endommagés et le terminal turc BTC, qui traite le brut en provenance d’Azerbaïdjan, restera fermé jusqu’à demain.

« Il y a des gens qui ne peuvent pas supposer dans les autres les qualités qui leur manquent »

Il y a des gens qui ne peuvent pas supposer dans les autres les qualités qui leur manquent.

Hypolite de Livry (1765-1834) – Pensées, réflexions, impatiences, maximes, sentences

EN BANDE SON :

 

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