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Les NEWS “sans importance” du LUPUS du Jeudi 9 Février 2023 

Les NEWS “sans importance” du LUPUS du Jeudi 9 Février 2023 

Selon les données publiées par la plateforme de logiciels d’entreprise Enterprise Apps Today, les entreprises des secteurs de la technologie et de l’éducation sont les plus susceptibles de tirer parti des solutions d’OpenAI, tandis que les services aux entreprises, l’industrie manufacturière et la finance figurent également en bonne place sur la liste des industries utilisant l’intelligence artificielle dans leurs processus commerciaux.

Définie au sens large comme « la théorie et le développement de systèmes informatiques capables d’effectuer des tâches nécessitant normalement l’intelligence humaine, telles que la perception visuelle, la reconnaissance vocale, la prise de décision et la traduction entre langues », l’intelligence artificielle (IA) se retrouve aujourd’hui dans diverses applications, notamment la recherche sur le web, la traduction en langage naturel, les systèmes de recommandation, la reconnaissance vocale et la conduite autonome.

 

Dans le domaine des soins de santé, l’IA peut aider à synthétiser de grands volumes de données cliniques afin d’obtenir une vision globale du patient, mais elle est également utilisée dans la robotique pour la chirurgie, les soins infirmiers, la rééducation et l’orthopédie.

 

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Robinhood, la plateforme de trading en ligne qui a connu ses heures de gloire pendant le confinement, a annoncé qu’ils avaient racheté la participation qu’avait l’ex-patron de la plateforme de cryptos FTX, Sam Bankman-Fried.
Celui-ci avait pris en mai dernier une participation de 7.6% dans Robinhood, et l’annonce de cette entrée dans le capital avait fait flamber le titre de 25% dans la journée.
Rappelons que Robinhood n’a jamais fait de profit depuis son introduction en Bourse en juillet 2021.
Et malgré le rebond de son cours en 2023, le tittre est toujours en baisse de 70% par rapport à son cours d’introduction en Bourse.

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Il n’y aura plus de parade de Noël pour 7000 employés.
Le nouveau patron de Disney, Bob Iger, a annoncé une première charrette de 3% des salariés du groupe.
Pour commencer.
L’idée est de réduire les coûts de 5.5 milliards de $ sur les années qui viennent.
Cap sur une rentabilité sous pression.
Du fait notamment d’une perte significative sur le streaming.
Mais pas seulement.
Pluto et Minnie ont échappé à cette première vague de licenciements.

Disney a annoncé un ambitieux plan de restructuration ce mercredi soir. Objectif : réduire les coûts, quoiqu’il en coûte.

  • La firme de tonton Walt va supprimer 7.000 emplois et prévoit de réduire ses coûts de 5,5 milliards de dollars, dont 3 milliards de dollars d’économies sur le contenu.
  • Cela représente la perte d’environ 3 % des quelque 220.000 employés que compte la firme, dont environ 166.000 aux États-Unis et environ 54.000 à l’étranger.
  • Disney va aussi se réorganiser en trois divisions : Entertainment, avec la plupart de ses activités de streaming, ESPN (un groupe de télévision, filiale depuis 1996 de la Walt Disney Company et de la Hearst Corporation), et une unité Parcs, Expériences et Produits.

Une annonce couplée aux résultats trimestriels de la compagnie..

  • Des résultats meilleurs que les estimations : les unités de télévision linéaire et de vente directe aux consommateurs de la société ont connu des difficultés détaille CNBC, mais ses parcs à thème ont enregistré une croissance significative d’une année sur l’autre.
  • Le total des abonnements Disney+ a atteint 161,8 millions, contre 161,1 millions attendus.
  • Le chiffre d’affaires de Disney se chiffre à 23,51 milliards de dollars, contre 23,37 milliards de dollars attendus, selon Refinitiv. L’action de Disney a augmenté d’environ 5 % en dehors des heures de négociation suite à cette annonce.

La grande reprise en main de Bob Iger

Cette grande restructuration de l’une des compagnies les plus emblématiques du business à l’américaine est indissociable du retour de Bob Iger au poste de PDG. Un poste qu’il doit occuper pour deux ans, après un premier passage de 2005 au 31 décembre 2021. Iger est souvent présenté comme celui qui a « transformé et relancé une entreprise à bout de souffle et minée par des conflits internes.»

« Nous pensons que le travail que nous faisons pour remodeler notre entreprise autour de la créativité, tout en réduisant les dépenses, conduira à une croissance et une rentabilité durables pour notre activité de streaming, nous permettra de mieux nous positionner pour faire face aux perturbations futures et aux défis économiques mondiaux, et apportera de la valeur à nos actionnaires »

Bob Iger

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Total Recall

36.2 milliards de $ de profits en 2022.
Et un résultat net de 20.5 milliards de $.
Une hausse de 28% par rapport à l’année précédente.
Et un record.
Malgré les efforts qu’a dû faire Total pour augmenter ses provisions pour tenter de réduire son profit apparent en 2022, le chiffre est spectaculaire.

À l’heure où les contraintes d’investissement poussent les fonds à bouder les compagnies pétrolières, ces dernières n’ont jamais fait autant de profits.
Les chiffres donnent le tournis comme le notent Les Échos ce matin : 56 milliards $ pour ExxonMobil, 36.5 milliards pour Chevron, 27.6 pour BP et près de 40 pour Shell.
Des milliards qui se déversent dans les pipelines.

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” Et maintenant les sous
Que nous apprend l’Insee ce matin ? Qu’après “7 trimestres consécutifs de nette hausse”, l’emploi salarié en France est resté stable fin 2022 avec seulement 3000 créations de postes. 40x moins que le trimestre précédent. Ce que cela signifie ? Que le gros rebond post-Covid (+ 888 000 emplois vs fin 2019) est bien terminé…. Et que la séquence prévue pour 2023 est à présent “moins de hausses d’emploi mais plus de salaires” (Denis Ferrand, Rexecode).
Selon la BCE, l’Europe devrait connaître une “très forte hausse des salaires” en 2023. Pour la France, le cabinet LHH l’estime à +4%, un niveau “historique”.

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Selon les Américains, il y aurait des ballons chinois de surveillance partout dans le monde, levez la tête pour vérifier que vous n’êtes pas observés ;

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Les Anglais seraient prêts à donner des avions de combat aux Ukrainiens après la visite de Zelensky au Parlement britannique ;

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Le livret A pourrait financer la construction de nouveaux réacteurs nucléaires, les Verts doivent être contents ;

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Les chaussures André sont à nouveau en redressement judiciaire, la série noire continue pour le retail ;

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Décathlon, Fnac et Picard sont les enseignes de distribution préférées des Français ;

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La Bourse d’Istanbul est suspendue jusqu’au 15 février après les évènements dramatiques ;

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Don’t fight the FED

Le marché est en train de réaliser qu’on ne combat pas la Fed impunément. En parallèle, la tête des intervenants tourne dans tous les sens dès que le mot «chatbot» est prononcé, ça rappelle furieusement les «dot.com» ou, plus près de nous, la blockchain. Les chatbots, que tout un chacun découvre avec Chat GPT, relèvent de tout sauf du gadget, nous y reviendrons sans aucun doute de plus en plus souvent, on se demandera au passage si l’humain n’est pas une créature devenue obsolète. Alors à ce sujet, rassurez-vous, nous avons encore bien de la marge, d’ailleurs allez donc demander à Chat GPT comment se porte la reine d’Angleterre, ça vous fera probablement grand bien…

Mais revenons au marché, qui écoute les multiples membres de la Fed de sortie hier soir. John Williams, boss de la Fed de New York, soutient qu’un taux final de 5 à 5,25% est encore raisonnable, tout en soulignant que la Fed a encore du travail à faire. Le gouverneur Christopher Waller déclare que l’inflation élevée est le véritable problème et que les taux resteront probablement plus élevés pendant plus longtemps. La gouverneure Lisa DeNell Cook affirme pour sa part que la Fed n’as pas fini de relever ses taux. Enfin, Neel Kashkari, patron de la Fed de Minneapolis, évoque les pressions continues de l’inflation salariale. On le constate, les faucons de la Fed sont de sortie. Un changement de sentiment sur la politique de la Réserve fédérale apparaît dans les options sur les taux d’intérêt, où plusieurs gros paris sur le taux de référence de la banque centrale atteignent 6%, soit près d’un point de pourcentage de plus que le consensus actuel. Le marché semble avoir décidé de ne pas combattre la Fed, ce qui est quasiment toujours la bonne chose à faire.

Le Dow Jones Industriel reste à l’équilibre autour du seuil symbolique des 34 000 points à court terme alors que les anticipations d’un resserrement monétaire plus important de la Fed augmentent à la suite du solide rapport sur l’emploi du BLS publié vendredi dernier. L’économie américaine aurait créé plus d’un demi-million d’emplois, soit trois fois plus qu’escompté, faisant ainsi bondir la probabilité d’une troisième hausse des taux de 25 points de base en mai et le taux terminal au-delà de 5,1%.

Le prochain catalyseur majeur des marchés sera les premiers chiffres sur l’inflation américaine du mois de janvier le 14 février. L’inflation pourrait surprendre à la hausse et même mettre un terme à sa série de six mois consécutifs de ralentissement à en croire les estimations avancées de la Fed de Cleveland. L’algorithme estime l’inflation IPC de 6,44% en janvier, contre des attentes à 6,2% et 6,5% en décembre. Une surprise à la hausse de l’inflation renforcerait les anticipations de resserrement monétaire, ce qui ferait pression sur les marchés.

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La deuxième plus grande banque suisse annonce ce jeudi une perte nette historique de 7,4 milliards d’euros au titre de 2022. Un tel déficit n’était pas arrivé depuis la crise financière mondiale de 2008, et fait suite à une série de scandales et de retraits massifs des clients. Cette hémorragie de fonds a contraint la banque à supprimer le bonus de ses dirigeants. Et ce n’est pas fini…

La direction de Crédit Suisse estime que de nouvelles pertes considérables pourraient avoir lieu dans les mois à venir. Compte tenu des frais de restructuration, la perte nette avant impôts devrait s’élever à 1,6 milliard en 2023 et à 1 milliard en 2024… A minima. Sanction immédiate, l’action Crédit Suisse abandonne plus de 16% en Bourse ce jeudi.

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Ce mercredi, le géant de l’éolien Vestas a présenté ses résultats financiers pour l’année 2022. Pour la première fois en dix ans, l’entreprise danoise a subi des pertes nettes.

En 2022, l’éolien et le solaire ont été la première source d’approvisionnement en électricité dans l’UE. Et tout porte à croire que le renouvelable continuera de creuser l’écart avec le gaz et le nucléaire dans les années à venir. Pourtant, du côté du premier fabricant mondial d’éoliennes, on fait grise mine.

Dans l’actu : pertes pour Vestas.

  • Vestas a annoncé avoir subi des pertes à hauteur de 1,572 milliards d’euros en 2022.

Le détail : première depuis 2013.

  • En 2021, Vestas avait enregistré un bénéfice de 134 millions d’euros.
  • C’est la première fois depuis 2013 que le plus grand fabricant d’éoliennes au monde encaisse des pertes nettes.
  • En 2022, le chiffre d’affaires de Vestas a été de 14,49 milliards d’euros, soit une baisse de 7% en un an.
    • C’est inférieur aux attentes, qui étaient de 14,5 à 15,5 milliards d’euros.
  • Sa marge opérationnelle (EBIT) hors exceptionnels a été de -8%.

Les explications : l’inflation et la lenteur des feux verts.

  • « Vestas et l’industrie éolienne sont restées difficiles en 2022, car les vents contraires externes et l’immaturité de l’industrie ont entravé la rentabilité et entraîné des résultats financiers insatisfaisants pour l’ensemble de l’année », a reconnu le patron de Vestas, Henrik Andersen.

Vestas pas super optimiste pour 2023

Et maintenant : rebondir.

  • « Tout le monde chez Vestas est pleinement concentré sur le retour à la rentabilité en 2023 pour réaffirmer que nous sommes sur la bonne voie stratégique », a annoncé Andersen. « Construire une industrie éolienne durable, évolutive et rentable nécessite également que nous continuions à renforcer la maturité de l’industrie et la discipline commerciale ».
  • Toutefois, dans leur rapport, les dirigeants de Vestas disent s’attendre à « des niveaux d’inflation élevés dans l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement » en 2023. En outre, ils prévoient une réduction du nombre d’installations éoliennes en Europe en raison de « la lenteur des processus d’autorisation », tandis que la loi sur la réduction de l’inflation (IRA) ne portera ses fruits aux États-Unis qu’en 2024.
  • Sans surprise, les prévisions pour 2023 sont prudentes.
    • Chiffre d’affaires : entre 14,0 milliards d’euros et 15,5 milliards d’euros.
    • Marge opérationnelle (EBIT) hors exceptionnels : de -2 à 3%.
  • On notera que ces annonces n’ont pas refroidi les investisseurs, l’action Vestas ayant pris plus de 6% à la mi-journée.

Le contexte : la production d’électricité via l’éolien atteint des sommets.

  • Si le numéro 1 de la fabrication d’éoliennes n’est pas en forme, ce n’est pas le cas de ceux qui les exploitent.
  • Comme nous vous l’expliquions la semaine dernière, pour la première fois, l’éolien (15%) et le solaire (7,3%) ont, réunis, produit plus d’électricité que le gaz (19,9%) dans l’UE l’an dernier.
  • Autre première : l’éolien et le solaire ont battu le nucléaire (21,9%) en 2022.

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Cette semaine devait être capitale pour Google, avec plusieurs annonces de taille au programme, mais tout ne s’est pas passé comme prévu et cela a eu des conséquences directes en bourse.

Pourquoi est-ce important ?

Depuis des semaines, la firme de Mountain View est sous pressions. Le lancement public de ChatGPT a en effet provoqué la panique au sein de l’entreprise, mais les choses ont empiré lorsque Microsoft a mis son grain de sel. Avec ChatGPT de son côté, la firme de Redmond cherche à renverser la domination de Google sur le secteur des recherches en ligne. Une vraie menace qui inquiète Alphabet, mais aussi ses investisseurs, et qui pousse l’entreprise à répondre rapidement, quitte à faire des erreurs.

L’actualité : la valeur boursière de Google a chuté de 9 % en une seule journée, perdant ainsi 100 milliards de dollars.

En cause : la bourde qu’a faite Bard, son intelligence artificielle conversationnelle, lors d’une présentation.

  • À la question « quelles sont les nouvelles découvertes du télescope spatial James Webb dont je peux parler à mon enfant de 9 ans ? », l’IA Bard a répondu que le télescope avait « pris les toutes premières images d’une planète en dehors de notre propre système solaire ».
  • Sauf que la première photographie d’une planète hors de notre système solaire remonte à 2004.
  • Les conséquences ne se sont pas fait attendre : baisse de 9 % de l’action Alphabet.
Capture d’écran Frandroid

Contexte : cette démonstration a eu lieu lors de la seconde conférence de Google cette semaine. Elle a eu lieu 24 après l’annonce de Microsoft concernant l’intégration de ChatGPT dans son moteur de recherche, Bing.

Une démonstration qui ne convainc pas

Alors que l’entreprise traverse une période difficile depuis des mois, en raison du contexte macroéconomique – elle a dû se séparer de plusieurs milliers d’employés –, Google a mis ses projets en matière d’IA en avant lors de la présentation de ses résultats trimestriels pour les mois d’octobre à décembre 2022.

  • En procédant de la sorte, la firme voulait montrer que malgré les difficultés, elle se concentrait toujours sur l’innovation. Une manière de rassurer les investisseurs.
  • D’autant plus que l’intelligence artificielle est au cœur de l’attention ces temps-ci, depuis le lancement de ChatGPT.
  • Un lancement qui, nous l’avons dit, a généré des craintes au sein de Google, mais aussi parmi les investisseurs. La firme n’avait pas d’autres choix que de réagir, quitte à ne pas être prête.
  • Et la bourde de Bard a prouvé que c’était bien le cas.

Face aux multiples annonces de rapprochement entre Microsoft et ChatGPT, Google a dû mettre les bouchées doubles pour y répondre. C’est ainsi que lundi, la firme de Mountain View a présenté Bard, alors même que celui-ci est encore en phase de test.

Une précipitation que l’on comprend, mais qui a sans doute fait plus de tort que de bien à Google. La chute de sa valeur boursière en est la preuve.

Et maintenant ? Google va devoir redoubler d’efforts pour rattraper son erreur et retrouver la face face à Microsoft. Sans cela, le géant américain pourrait prendre du retard et se voir renverser par un concurrent de taille.

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L’inflation est habituellement une opportunité d’investir pour les entreprises. Mais ce n’est actuellement pas le cas : malgré la hausse des prix, les entreprises n’investissent pas. Et cela malgré leurs importants revenus, qu’elles préfèrent injecter dans leurs propres actions.

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Les analystes ont observé un phénomène remarquable au cours de l’année écoulée : une corrélation inverse entre le dollar et les marchés boursiers. Plus le billet vert est fort, plus la performance du marché boursier est faible. Qu’est-ce que cela signifie pour l’avenir proche ?

Si la théorie selon laquelle il existe une relation inverse est vraie, alors la politique de taux d’intérêt de la banque centrale américaine pourrait être encore plus déterminante pour les prix des actions qu’on ne le pense.

Fait : Le dollar a connu une forte progression au cours des neuf premiers mois de 2022, augmentant de 19 % par rapport aux principales autres monnaies mondiales. Inversement, 1 euro vous rapportait de moins en moins de dollars. Ce phénomène sur les marchés des changes est allé de pair avec la chute des marchés boursiers.

Puis la situation s’est inversée : le récent affaiblissement du dollar s’est accompagné d’une reprise des marchés boursiers.

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Tous les espoirs reposaient sur une Chine prête à se réveiller après presque 3 ans de mesures sanitaires drastiques. Mais les usines ne repartent pas à plein régime, car la demande – occidentale – n’est pas forcément au rendez-vous. Le modèle de « l’usine du monde » serait-il à bout de souffle ?

Double pression sur l’emploi

Avec une économie qui tarde à repartir à plein régime, la Chine pourrait bien voir sa croissance lui échapper, et par là même ses espoirs de devenir la première économie mondiale. Et les Chinois pourraient bien voir s’achever les années de prospérité.

  • Le chômage augmente dans le pays, en particulier chez les jeunes. Pourtant, de nombreux secteurs sont en pénurie, et peinent à trouver des travailleurs qualifiés. Les non qualifiés, qui représentent une part importante du réservoir de bras du pays, ont de plus en plus de mal à trouver leur place alors que l’automatisation augmente, et l’offre de formations ne suit pas.
  • Le travail, en fait, se précarise pour de nombreux Chinois : le recours aux intérims et aux postes à temps partiel explose.
  • En outre, l’échelle des salaires pour les emplois en usine a fortement diminué pendant la pandémie.

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Après la réglementation contre les deepfakes, une vidéo générée par une IA fait la promotion du gouvernement chinois

Un journal télévisé fictif faisant la promotion des intérêts du Parti communiste chinois a été mis en scène grâce à une intelligence artificielle.
Ces vidéos sortent deux mois après la mise en vigueur des lois sur le contrôle des deepfakes, ou hypertrucage en français, en Chine. Cela sème donc le doute quant aux intentions du gouvernement chinois derrière la mise en place de ces lois.

L’actualité : Une vidéo de propagande avec des présentateurs télé vantant le gouvernement chinois et le parti communiste a été diffusée dans l’Empire du Milieu. Le twist est que cette vidéo est en réalité générée par une intelligence artificielle. C’est ce qu’affirme un cabinet d’études américain, explique l’AFP dans une dépêche.

  • L’intelligence artificielle met en scène des présentateurs qui travaillent pour un journal télévisé fictif du nom de Wolf News. Cette vidéo a été diffusée sur les réseaux sociaux « pour assurer apparemment la promotion des intérêts du Parti communiste chinois », explique l’entreprise américaine Graphika dans une étude.
  • On peut y voir dans l’une de ces vidéos, « un présentateur qui dit s’appeler Alex, critiquer l’inaction des États-Unis face à la violence des armes qui ravage ce pays », explique Graphika.
  • « C’est la première fois que nous voyons une opération de soutien à un État avoir recours à une vidéo issue de l’intelligence artificielle mettant en scène des personnes fictives pour créer un contenu politique trompeur », a déclaré le vice-président de l’entreprise américaine.

Le paradoxe

Le contexte : Alors que la Chine met en place des lois pour contrôler les deepfakes, il en existe maintenant pour faire la promotion de son gouvernement.

  • Depuis le 10 janvier 2023, la Chine a mis en vigueur les premières lois sur les deepfakes.
  • Ces lois devaient contraindre l’utilisation des deepfakes en Chine. Mais cette nouvelle vidéo enfreindrait, au moins, cinq d’entre-elles :
    • Les utilisateurs doivent donner leur consentement si leur image est utilisée dans un deepfake.
    • Les services de deepfake ne peuvent pas utiliser la technologie pour diffuser des fake news.
    • Les services de deepfake doivent authentifier l’identité réelle des utilisateurs.
    • Le contenu synthétique doit comporter une notification quelconque pour informer les utilisateurs que l’image ou la vidéo a été modifiée par la technologie.
  • En fin 2022, Paul Triolo, responsable de la politique technologique au cabinet de conseil Albright Stonebridge avait déclaré chez CNBC : « Les autorités chinoises sont clairement désireuses de réprimer la capacité des éléments hostiles au régime à utiliser des « deepfakes » de hauts dirigeants, y compris Xi Jinping, pour diffuser des déclarations hostiles au régime ».
  • Aujourd’hui, c’est une vidéo faisant la promotion du gouvernement chinois qui est diffusée, même si on ne sait pas encore si cette vidéo est bel et bien un résultat d’une demande du gouvernement.

À noter : il est néanmoins important de rappeler que la technologie deepfake n’est pas seulement destinée à créer et propager de fausses informations. Elle est aussi utile dans des domaines tels que l’éducation ou encore les soins de santé.

  • Avec les capacités des algorithmes des deepfakes à créer des images, il est possible de récréer des scènes de l’histoire pour aider à l’éducation par exemple. Ou encore de générer des images ultra-réalistes pour aider les médecins dans leurs diagnostics.

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On l’avait ignoré mais rappelons au passage le discours du président Biden sur l’état de l’Union, dans lequel il demande la création d’un impôt minimum pour les milliardaires, le quadruplement de la taxe sur les rachats d’actions par les entreprises et le relèvement de la limite de la dette sans conditions. Il plaide par ailleurs en faveur d’une réglementation antitrust accrue des entreprises technologiques. Compte tenu de la division du Congrès, le marché ne s’inquiète pas trop de l’adoption de nouvelles politiques fiscales, mais il tiendra probablement compte de l’issue des discussions sur la limite de la dette et à la possibilité d’une réglementation accrue.

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Les membres du G7 discutent de l’imposition de sanctions aux entreprises chinoises, iraniennes et nord-coréennes qui sont soupçonnées de fournir à la Russie des pièces et des technologies à des fins militaires, selon des personnes bien informées. L’objectif est de coordonner un ensemble de mesures d’ici le 24 février. Les mesures prises par chaque pays du G7 pourraient ne pas être les mêmes, et les entreprises à inclure sont encore en cours de décision.

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Peu après le début de la guerre, SpaceX a mis à disposition de l’Ukraine son service d’Internet par satellite. Près d’un an plus tard, la firme d’Elon Musk indique que Starlink a été utilisé à des fins offensives. Et elle dit le regretter.

Pourquoi est-ce important ?

Si Elon Musk s’est plaint du fait que l’aide à l’Ukraine a coûté beaucoup d’argent à SpaceX, elle a aussi permis de faire de la bonne publicité à son service Starlink. Mais outre le problème financier, voilà qu’un souci d’ordre éthique éclate. Pourrait-il sonner la fin de la collaboration entre l’Ukraine et SpaceX ?

Dans l’actu : SpaceX accuse l’Ukraine d’avoir utilisé Starlink à des fins offensives.

  • Selon la présidente de SpaceX, l’armée ukrainienne a utilisé Starlink pour ses systèmes d’armes.
  • Or, ce n’était pas une utilisation à laquelle consentait l’entreprise américaine.

Le détail : ce n’était pas dans l’accord.

  • À l’occasion d’une conférence de presse organisée à Washington D.C, Gwynne Shotwell a révélé que Starlink avait été « militarisé » par l’armée ukrainienne. La présidente de SpaceX a ajouté que son entreprise n’avait pas signé pour cela.
  • « Nous étions vraiment ravis de pouvoir fournir une connectivité à l’Ukraine et de l’aider dans sa lutte pour la liberté. [Starlink] n’a jamais été destiné à être militarisé, mais les Ukrainiens l’ont exploité de manière non intentionnelle (comprendre ‘SpaceX n’était pas d’accord’) et ça ne faisait partie d’aucun accord. »
  • Shotwell a expliqué que SpaceX souhaitait que Starlink soit uniquement utilisé à des fins humanitaires, comme la fourniture d’un accès Internet haut débit aux hôpitaux.
  • Elle a tout de même précisé que son entreprise savait que son système était aussi utilisé par l’armée ukrainienne pour communiquer et que SpaceX n’y voyait pas d’inconvénient. Que cela aille jusqu’à une utilisation offensive, par contre, non.
    • « Nous n’y avions pas pensé. Je n’y avais pas pensé », a ajouté la présidente de SpaceX. « Mais nous l’avons appris assez rapidement. »

Des drones ukrainiens commandés grâce à Starlink

Les explications : Starlink utilisé pour piloter des drones ?

  • Si elle n’a pas détaillé l’emploi offensif de Starlink par l’armée ukrainienne lors de la conférence de presse, Shotwell a livré quelques détails supplémentaires par la suite lors d’entretiens avec des journalistes, rapporte Reuters.
  • Le système de SpaceX aurait ainsi été utilisé pour mener des attaques de drone contre les forces russes.
  • Or, les drones ont joué et continuent toujours de jouer un rôle majeur dans la guerre.
  • Quand SpaceX a appris que les Ukrainiens utilisaient Starlink à ces fins, la firme américaine a réagi, a indiqué Shotwell.
    • « Il y a des choses que nous pouvons faire pour limiter leur capacité à faire cela. Il y a des choses que nous pouvons faire et que nous avons faites », a-t-elle déclaré, sans donner davantage de précisions.
    • L’an dernier, l’Ukraine avait rapporté des pannes de Starlink. SpaceX n’avait jamais donné d’explication.

Et maintenant : quelles conséquences ?

  • Certains s’interrogent sur le timing de cette déclaration. Selon les dires de Shotwell, SpaceX a été mis rapidement au courant de l’utilisation de Starlink à des fins offensives en Ukraine. Et l’entreprise aurait réagi dans la foulée. Alors, pourquoi rendre cela public maintenant ?
  • Rappelons qu’en octobre, Elon Musk s’était plaint du fait que SpaceX « perdait de l’argent » en mettant Starlink à disposition de l’Ukraine.
    • Le patron de SpaceX avait ensuite appelé le Pentagone à lui offrir un appui financier, menaçant d’arrêter de financer le service dans le pays en guerre en cas de refus.
    • Par la suite, Musk avait rétropédalé, assurant que SpaceX continuerait bien de soutenir les Ukrainiens via Starlink.
  • SpaceX pourrait-il se servir de l’argument de l’utilisation de Starlink à des fins offensives pour casser son contrat avec l’Ukraine ? On semble encore en être très loin.
  • La semaine dernière, Musk, accusé par un journaliste russe d’être un « criminel de guerre », a déclaré que Starlink était la « colonne vertébrale de la connectivité en Ukraine, jusqu’aux lignes de front ». « Cependant, nous ne permettons pas que Starlink soit utilisé pour des frappes de drones à longue portée », a-t-il ajouté.
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Les réserves d’or des banques centrales connaissent leur deuxième plus forte hausse depuis 1950 en 2022

Les banques centrales ont clôturé l’année 2022 avec des achats nets déclarés de 28 tonnes d’or en décembre. Si l’on tient compte des achats importants non déclarés, cela a porté le total des achats d’or des banques centrales en 2022 à 1 136 tonnes. Il s’agit du deuxième plus haut niveau d’achats nets jamais enregistré depuis 1950, et de la treizième année consécutive d’achats nets d’or par les banques centrales.

La Chine a officiellement recommencé à acheter de l’or en novembre et a effectué un nouvel achat important de 30 tonnes en décembre. Cela a porté les réserves totales d’or de la Chine à plus de 2 000 tonnes pour la première fois.

La banque centrale chinoise a accumulé 1 448 tonnes d’or entre 2002 et 2019, puis s’est soudainement tue. Beaucoup spéculent sur le fait que la Chine a continué à ajouter de l’or à ses avoirs en dehors des livres pendant ces années de silence.

 

Il y a toujours eu des spéculations selon lesquelles la Chine détient beaucoup plus d’or qu’elle ne le révèle officiellement. Comme Jim Rickards l’a souligné sur Mises Daily en 2015, de nombreuses personnes spéculent que la Chine conserve plusieurs milliers de tonnes d’or « hors livres » dans une entité distincte appelée Administration d’État pour les devises étrangères (SAFE).

La Banque centrale de Türkiye (Turquie) a poursuivi ses achats réguliers en décembre, ajoutant 25 tonnes supplémentaires à ses réserves d’or qui gonflent. Au cours de l’année 2022, la Turquie a ajouté environ 150 tonnes d’or à son trésor.

La Croatie a acheté 2 tonnes d’or après n’avoir signalé aucun changement dans ses réserves d’or depuis 2001.

Après une pause en novembre, la Reserve Bank of India a repris ses achats d’or en décembre, avec un achat modeste d’une tonne. L’Inde se classe au neuvième rang des pays détenteurs d’or dans le monde. Depuis la reprise des achats fin 2017, la Reserve Bank of India a acheté plus de 200 tonnes d’or. En août 2020, des rapports ont indiqué que la RBI envisageait d’augmenter considérablement ses réserves d’or.

 

Ces achats ont été partiellement compensés par d’importantes ventes du Kazakhstan (29 tonnes) et de l’Ouzbékistan (1 tonne). Il n’est pas rare que les banques qui s’approvisionnent auprès de la production nationale – comme l’Ouzbékistan et le Kazakhstan – passent de l’achat à la vente.

 

Les achats de décembre ont porté l’augmentation nette totale des réserves d’or des banques centrales au quatrième trimestre à 417 tonnes. Jusqu’au second semestre de 2022, les banques centrales ont acheté 862 tonnes d’or.

L’augmentation totale des réserves est une combinaison des achats déclarés et d’une estimation des achats importants non déclarés. Les banques centrales qui omettent souvent de déclarer leurs achats sont la Chine et la Russie. De nombreux analystes pensent que la Chine est l’acheteur mystère qui stocke de l’or pour minimiser son exposition au dollar. Selon le World Gold Council, « Si de plus amples informations sur cette activité non déclarée sont disponibles, ces estimations pourraient être révisées. »

Le total des achats des banques centrales en 2022, soit 1 136 tonnes, représente une augmentation de 152 % par rapport à 2021. Il s’agit du plus haut niveau d’achats nets annuels d’or des banques centrales depuis la suspension de la convertibilité du dollar en or en 1971, et du deuxième plus haut total annuel jamais enregistré. (Le record a été établi en 1967).

 

Selon le Conseil mondial de l’or, les achats d’or des banques centrales sont motivés par deux facteurs principaux : ses performances en temps de crise et son rôle de réserve de valeur à long terme.

Il n’est donc guère surprenant qu’au cours d’une année marquée par l’incertitude géopolitique et une inflation galopante, les banques centrales aient choisi de continuer à ajouter de l’or à leurs coffres, et ce à un rythme accéléré. »

Le responsable mondial de la recherche du World Gold Council, Juan Carlos Artigas, a déclaré à Kitco News que ces gros achats soulignent le fait que l’or reste un actif important dans le système monétaire mondial.

« Même si l’or ne soutient plus les monnaies, il est toujours utilisé. Pourquoi ? Parce que c’est un actif réel », a-t-il déclaré.

À l’échelle mondiale, les banques centrales ont augmenté leurs réserves nettes pendant 13 années consécutives. Au cours de cette période, elles ont acheté plus de 6 800 tonnes d’or.

Après des années record en 2018 et 2019, les achats d’or des banques centrales ont ralenti en 2020 avec des achats nets totalisant environ 273 tonnes. La baisse du taux d’achat en 2020 était attendue compte tenu de la vigueur des achats des banques centrales tant en 2018 qu’en 2019. Le chaos économique provoqué par la pandémie de coronavirus a également eu un impact sur le marché.

La demande des banques centrales s’est établie à 650,3 tonnes en 2019. À l’époque, il s’agissait du deuxième plus haut niveau d’achats annuels depuis 50 ans, juste un peu en dessous des achats nets de 2018 de 656,2 tonnes.

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« Trop tard ! l’éternelle mélancolie de tout achèvement »

Voilà qui est fâcheux ! C’est toujours la vielle histoire ! Lorsque l’on a fini de se bâtir sa maison, on s’aperçoit soudain qu’en la bâtissant on a appris quelque chose qu’on aurait dû savoir avant de… commencer.

L’éternel et douloureux « trop tard ! » — La mélancolie de tout achèvement !

Friedrich Nietzsche – Par delà le bien et le mal (1886)

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