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Les NEWS “sans importance” du LUPUS  du Dimanche 19 Février 2023

Les NEWS “sans importance” du LUPUS  du Dimanche 19 Février 2023

Le débat sur l’atterrissage en douceur ou non de l’économie américaine se poursuit. Certains stratèges restent optimistes quant aux perspectives de croissance. Wells Fargo annonce que le marché baissier est terminé et que son nouveau scénario est un décollage de la croissance après un atterrissage avorté. Des articles de presse récents soulignent que le scénario de «non-atterrissage» prend davantage de poids dans les esprits des économistes, les statistiques économiques reflétant une ré-accélération de l’économie tandis que l’inflation revient à des niveaux plus normaux (bien que toujours élevés). Toutefois, cette même dynamique de croissance pourrait également devenir un risque. Une enquête de Bank of America révèle que la principale inquiétude des investisseurs aux Etats-Unis n’est plus la récession mondiale, mais plutôt le fait qu’une économie résiliente entraînera davantage de hausses de taux et d’erreurs de politique des banques centrales. La semaine dernière, une note de Morgan Stanley met en garde contre le scénario de l’absence d’atterrissage tandis que les économistes de Barclays préviennent que la politique de la Fed a eu moins d’impact que prévu sur la demande de main-d’œuvre, prévoyant des hausses de 25 points de base jusqu’en juin, car il est peu probable que les données suggèrent une baisse de la demande de main-d’œuvre au cours des prochains mois.

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Pas de nouvelles des ballons ce matin, si ce n’est Bill Ackmann, CEO du fonds Pershing Square Capital Management, qui se demande si les trois ovnis descendus n’auraient pas été fabriqués ailleurs que sur terre…

Les services de renseignement américains n’ont jusqu’à présent aucune indication que les trois objets non identifiés abattus pendant le week-end étaient liés à des activités d’espionnage de la Chine.

Les États-Unis souhaitent-ils calmer le jeu ? Alors que quatre ballons ont été abattus en moins de deux semaines au-dessus du territoire nord-américain, Washington affirme désormais que trois d’entre eux pourraient provenir d’activités commerciales, et non d’une surveillance de Pékin. Le premier des ballons a pourtant bien été qualifié “d’espion chinois”.

Dans l’actu : Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale, John Kirby, a déclaré mardi que le renseignement américain ne pouvait pour le moment prouver que les trois « ballons » volants étaient liés à une tentative d’espionnage de l’étranger.

  • Au total, quatre ballons géants ont été abattus par Washington ces deux dernières semaines, mais seul le premier a été qualifié par les États-Unis de dispositif d’espionnage venu de Chine. Celui-ci avait été neutralisé début février au-dessus de l’océan Atlantique, au large des côtes de la Caroline du Sud.
  • Selon John Kirby, les trois autres ballons pourraient tout aussi bien provenir « d’entités commerciales ou de recherche ».
  • En détail : « Nous n’avons vu aucune indication ni aucun élément qui pointe spécifiquement vers l’idée que ces trois objets faisaient partie du programme de ballons-espions de la République populaire de Chine, ou qu’ils étaient définitivement impliqués dans des efforts de collecte de renseignements extérieurs », a déclaré John Kirby.
  • Le porte-parole a souligné qu’aucune conclusion définitive sur ces objets ne pouvait être tirée sans analyser leurs débris.
  • La recherche de ces débris se poursuit. Ces objets non identifiés se sont écrasés au-dessus de l’Alaska, du territoire canadien du Yukon, et du lac Huron dans le Michigan.

À suivre : ces incidents font l’objet de tensions diplomatiques entre les deux pays.

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Kazuo Ueda est officiellement nommé par le gouvernement japonais au poste de directeur de la Banque du Japon, ce qui pourrait ouvrir la voie à une réduction progressive des mesures de relance monétaire. Les opérateurs obligataires tablent sur une fin des taux négatifs vers le milieu de l’année.

La nomination de Kazuo Ueda comme prochain chef de la BOJ (Banque du Japon) incite les investisseurs à réévaluer la trajectoire de la politique monétaire japonaise. Septante pour cent des économistes interrogés s’attendent désormais à ce que la banque centrale resserre sa politique monétaire d’ici juillet, contre 54% auparavant. Plus de la moitié d’entre eux s’attendent à ce que la prochaine mesure de la BOJ soit la suppression de sa fourchette cible pour les rendements obligataires de référence.

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Joe Biden aurait décidé de nommer Lael Brainard, vice-présidente de la Fed, au poste de principale conseillère économique. Elle remplacera Brian Deese au poste de directeur du Conseil économique national. Son départ créera une ouverture à la Fed, on ne sait pas encore qui pourrait être nommé pour lui succéder au poste de vice-président.

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GROSSE COMMANDE INDIENNE POUR AIRBUS ET BOEING

Air India a passé mardi la plus importante commande de l’histoire de l’aviation commerciale, en demandant à Airbus et à Boeing de lui fournir 400 avions moyen-courriers et 70 long-courriers, assurant ainsi aux avionneurs plusieurs mois de production.

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La Fed pourrait être victime de ses propres ambitions. L’inflation s’établira probablement à 3 ou 4%, mais la Fed sera coincée à poursuivre son objectif «arbitraire» de 2%, déclare Mohamed El-Erian. Kenneth Rogoff, de Harvard, indique que la banque centrale aurait dû viser 3% dès le départ.

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A terme, la probabilité d’un crash obligataire US est beaucoup plus grand que celle d’un crash des actions US, c’est ce que pense Rambus.

https://www.thebalancemoney.com/will-the-bond-market-crash-dont-bet-on-it-416940

Rambus a sorti une étude (ci-dessous) dans laquelle il voit le taux d’intérêt US à 10 ans (TNX) et donc le dollar US contre toutes les monnaies monter durablement en raison de la persistance de l’inflation aux USA.
« Last weekend we looked at the US dollar which was beginning to show some strength as it is trying to find a bottom after a pretty hard selloff which can affect many different sectors in the markets. Today I would like to focus on the TNX, 10 year bond yield, as it too appears to be ready for another move higher ».
Lire l’étude:
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Il y a un gros problème de liquidités sur les obligations, en particulier d’entreprises, qui voient les capitaux disponibles les quitter au profit des actions:–

Lire:–

https://stockcharts.com/articles/tac/2023/02/hy-bond-ad-line-showing-liquid-806.html

https://www.bloomberg.com/opinion/articles/2023-02-17/personal-finance-treasury-bill-rates-at-5-are-no-bargain

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Certains indices boursiers européens comme le CAC40 viennent de sur-performer les indices boursiers US; mais ils restent lilliputiens: les profits annuels de la seule actions US Apple cotée aux USA sont supérieurs aux profits annuels de toutes les actions du CAC40

Apple gross profit for the twelve months ending December 31, 2022 was $166.871B, a 2.53% increase year-over-year. Apple annual gross profit for 2022 was $170.782B, a 11.74% increase from 2021. Apple annual gross profit for 2021 was $152.836B, a 45.62% increase from 2020.

https://www.capital.fr/entreprises-marches/le-cac-depasse-les-100-milliards-deuros-de-benefices-en-2022-1460617

Et le nombre d’actions qu’ils contiennent est très bas (40 seulement dans le cas du CAC).

Il faut donc beaucoup moins d’argent aux investisseurs pour faire monter le CAC40 qu’il n’en faut aux investisseurs pour faire monter les indices boursiers US, c’est ce qui explique leur sur-performance récente. Mais il peut y avoir le revers de la médaille c’est à dire une baisse supérieurs des indices européens par rapport aux indices US en cas de grosse panique mondiale sur les actions.

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L’agence Bloomberg fait un point sur un thème ô combien important, mais clairement délaissé par les investisseurs: la cybersécurité. Les attaques de ransomware contre les organisations industrielles ont augmenté de 87% en 2022 par rapport à l’année précédente, la plupart des logiciels malveillants ciblant le secteur manufacturier, selon des résultats publiés hier. L’année dernière, les pirates ont ciblé les industries minières en Australie et en Nouvelle-Zélande, et ont continué à s’intéresser aux entreprises d’énergie renouvelable aux États-Unis et dans l’Union européenne, indique la société de cybersécurité Dragos Inc. dans un rapport. Les attaquants ont également augmenté ou accéléré leurs attaques contre les secteurs de l’énergie, de l’alimentation, de l’eau, de l’électricité et du gaz naturel, ajoute la société. «Il est certain qu’ils s’en prennent davantage au secteur manufacturier qu’aux secteurs de l’électricité, du pétrole et du gaz», déclare Robert M. Lee, directeur général de Dragos.

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La SEC, le gendarme de la Bourse américaine, a décidé de resserrer son étau sur les cryptos.
Dans le viseur la plateforme Binance et son “stablecoin”, cette monnaie virtuelle dont le cours est supposé rester stable avec une corrélation fixe au dollar.
La SEC va poursuivre la plateforme Paxos pour l’émission et la cotation du BUSD, le stablecoin de Binance, en considérant que c’est une valeur mobilière non déclarée (si vous ne comprenez rien, c’est normal).
En clair, retenez seulement que la SEC a décidé de s’attaquer à la régulation des cryptos.

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85% C’est la chute du coût de transport d’un container de la Chine vers les États-Unis depuis le niveau record de mars de l’année dernière.
1444 $ contre 9862 $.
Encore un goulet d’étranglement de l’économie, majeur, qui disparaît du fait du ralentissement de l’économie et de la baisse de la consommation.
Un retour à la normale donc.

Les prix des conteneurs ont été l’un des symboles de la crise sanitaire, avec des nœuds impossibles à dénouer dans les chaines d’approvisionnement. C’est désormais un lointain souvenir : les prix s’écroulent et les armateurs font maintenant face à une surcapacité.

Dans l’actu : les prix du fret s’écroulent.

  • Par rapport à son pic, le prix de l’expédition de marchandises a chuté de 85%. Par exemple, ce mois-ci, il en coutera 1.400 dollars pour expédier une marchandise de l’est de la Chine vers l’ouest américain, au lieu des plus de 9.500 dollars en mars dernier, selon les données de Xeneta, compilées par le Financial Times, dans une longue analyse.
  • Le nombre de marchandises est en baisse de 5% par rapport à l’année dernière, selon l’Institut Kiel.

L’essentiel : une baisse des prix qui reflète la baisse de la demande.

  • Beaucoup d’indicateurs montrent clairement un ralentissement économique, malgré des perspectives de croissance revues à la hausse.
  • La consommation résiste mieux que prévu, mais elle s’essouffle. Notamment aux États-Unis, où les Américains ont tapé dans leur épargne en 2022. Le taux d’épargne est passé de 30% (années covid) à 3% l’année dernière (année de l’inflation). Les dépenses y sont désormais en baisse de 5,4% en termes réels, par rapport au pic de mars 2021.
  • Au Royaume-Uni, les volumes de ventes sont de nouveau inférieurs aux niveaux d’avant la pandémie, après avoir augmenté de 10 % par rapport à ces niveaux en avril 2021.
  • Dans la zone euro, la baisse des prix de l’énergie soulage les ménages. Mais ces prix restent élevés, en plus d’une inflation sous-jacente (sans les prix de l’énergie et de l’alimentaire) dont les États membres ne parviennent pas à s’extirper.
  • La Commission a remis ce lundi ses dernières prévisions en termes d’inflation. Si les prix à la consommation vont poursuivre leur décrue en 2023 (de 9,2 % en 2022 à 6,4 %), ils résisteront à l’objectif de la banque centrale de 2%, avec une perspective de 2,5% en 2024. Ce qui ne veut dire qu’une chose : les banques centrales n’en ont pas fini avec les hausses des taux d’intérêt.
  • Autre indicateur : le géant maritime Maersk prévoit une baisse de la demande de conteneurs de l’ordre de 2,5% cette année.

Le détail : les armateurs sont désormais en surcapacité.

  • La baisse de la consommation est le principal frein du secteur, qui mise tout sur la relance chinoise.
  • Mais la réalité est que les transporteurs sont en surcapacité. Beaucoup ont investi dans de nouveaux navires pour augmenter leurs capacités de stockage durant la pandémie. Aujourd’hui, il y a trop de navires, ce qui a tendance à faire baisser le taux de fret.
  • Mauvaise nouvelle pour les armateurs : Maersk table sur un bénéfice d’exploitation de 2 à 5 milliards de dollars en 2023. On est très loin des 31 milliards de 2022 et des 20 milliards de 2021.
  • Par contre, c’est une bonne nouvelle pour les importateurs (comme l’Europe) et donc les consommateurs. La baisse des prix du fret, c’est une baisse de l’inflation.

Mais : les armateurs n’ont pas joué toutes leurs cartes. Ils pourraient faire monter artificiellement leurs prix en diminuant leur capacité, et donc en mettant des navires hors service pour diminuer l’offre. « Les transporteurs vont se montrer plus agressifs que par le passé en réduisant leur capacité, car ils ont constaté l’élasticité de ces tarifs », explique au Financial Times John McCown, l’un des fondateurs de la société de conseil Blue Alpha Capital. Une tactique qui a largement montré son efficacité lors du choc initial de la pandémie.

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À New York.
La transformation de tours de bureaux en tours d’habitation.
Le facteur accélérateur : le télétravail qui a dépeuplé les bureaux de Manhattan.
Et une demande d’immobilier résidentiel qui reste toujours aussi forte.
Pour le Financial Times, cette tendance pourrait se propager dans de nombreuses grandes villes.

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Nous aurons tous bientôt un ChatGPT personnel et personnalisé, selon l’inventeur du web

Dans un avenir plus ou moins proche, les êtres humains disposeront de davantage de contrôle sur leurs données personnelles, mais profiteront surtout de leur propre assistant d’intelligence artificielle.

L’actualité : L’inventeur d’Internet, Sir Tim Berners-Lee, et le PDG d’Inrupt – entreprise qu’il a cofondée avec le premier –, John Bruce, ont partagé leur vision de l’avenir, lors d’une interview pour CNBC. Une vision qui s’articule autour du contrôle des données personnelles et de l’intelligence artificielle.

Le détail : Berners-Lee s’est montré particulièrement enthousiaste vis-à-vis de ChatGPT et de ce que ce genre d’IA générative pouvait apporter au commun des mortels. Nous pourrions bientôt disposer de notre propre IA conversationnelle.

  • En plus d’être personnelle, elle se rapprochera des assistants virtuels d’Amazon et d’Apple, Alexa et Siri, mais sera personnalisée, car elle aura accès aux « pods » des utilisateurs, à savoir des conteneurs de stockage en ligne dédiés à conserver les données personnelles des individus.
  • Les IA personnelles utiliseront en effet ces pods pour apprendre et aider leur utilisateur, d’une manière personnalisée.

Quelque chose a mal tourné sur le web

Lors de son interview, Berners-Lee a également fait le constat que quelque chose avait mal tourné dans sa création. Il a notamment pointé du doigt le fait que le pouvoir était désormais concentré entre les mains d’un petit nombre de grandes entreprises du web.

  • « Tout le monde est sur Facebook, ils n’ont donc pas [leur propre] site web. Ils utilisent tous celui de Mark Zuckerberg », a-t-il déclaré. « Lorsque les gens vous recherchent sur Facebook, vous ne contrôlez pas vraiment ce qu’ils voient… Les algorithmes de Mark Zuckerberg contrôlent les informations qui leur sont fournies lorsqu’ils consultent votre profil », a-t-il ajouté.
  • Or, « c’est très déresponsabilisant. C’est très utile pour Facebook. Ils ont beaucoup de données sur les gens qu’ils utilisent pour les cibler avec des publicités… mais ce que nous avons perdu, c’est la capacité des individus à avoir du pouvoir », a ainsi continué l’inventeur du web.

Rendre aux utilisateurs le contrôle de leurs données

La solution qu’il propose est un retour aux sources de ce qu’il a créé, de redonner le pouvoir aux utilisateurs en leur offrant un contrôle total sur leurs données. Il y travaille au sein de la startup qu’il a cofondée avec Bruce, nommée Inrupt.

  • Le but de cette dernière est de fournir aux utilisateurs une authentification unique pour différents produits et services sur Internet qui empêcherait les géants du web de collecter des données à leur sujet par défaut.
  • Leurs informations personnelles seraient alors stockées dans les fameux « pods ».
  • Les utilisateurs pourraient alors décider d’autoriser ou non l’accès des sites Internet à leurs « pods ».

Il faudrait évidemment obtenir l’adhésion des géants du web, mais étant donné qu’ils sont dépendants de ces données pour attirer les annonceurs – principale source de revenus –, ils n’auraient pas vraiment le choix. D’autant plus que le système actuel montre des ralentissements. Un renouveau dans la manière d’accéder aux données personnelles des individus pourrait être une révolution positive pour eux aussi.

  • Au lieu de « demander à l’aveuglette si vous êtes le candidat idéal pour mon produit ou mon service, et si je vous posais la question de manière légitime ? Et vous me donnez votre réponse » a explicité Bruce.
    • Cela impliquerait également un changement notoire de comportement pour les utilisateurs qui devront se montrer plus actifs puisqu’ils devront décider de si oui ou non, ils offrent un accès à leurs données aux sites Internet.
    • Tout cela ne se fera pas du jour au lendemain, mais plutôt « petit à petit ». C’est en tout cas ce qu’espèrent les deux hommes.

Une vision qui s’inscrit dans celle du Web3 ou Web 3.0 qui vise une décentralisation d’Internet, où le web ne serait pas dominé par une poignée d’acteurs.

Et si pour beaucoup, cette révolution d’Internet ne peut se faire qu’avec la blockchain, ce n’est pas l’avis des cofondateurs d’Inrupt.

  • L’inventeur du web estime en effet que la blockchain n’est pas la solution pour rendre aux utilisateurs le pouvoir, car elle n’est pas assez rapide, mais n’offre surtout pas suffisamment de confidentialité.

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Les forces américaines ont abattu un drone de fabrication iranienne en Syrie,  selon l’armée américaine citée par Reuters.

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Le Japon envisage d’étendre l’utilisation d’armes contre l’intrusion dans son espace aérien après avoir récemment noté qu’il suspectait fortement des intrusions passées de ballons de surveillance chinois,  selon Kyodo. En outre,  le secrétaire en chef du cabinet japonais, Matsuno, a déclaré avoir déclaré à la Chine que la violation de l’espace aérien par des ballons de surveillance sans pilote était absolument inacceptable.

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La présidente de la Commission européenne, von der Leyen, propose une 10e tranche de sanctions contre la Russie. Des sanctions pourraient survenir sur les composants électroniques contre la Russie qui pourraient traiter des articles incl. drones.

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Le ministre russe des Affaires étrangères Lavrov a déclaré qu’un nouveau concept de politique étrangère russe se concentrerait sur la fin de la domination occidentale dans le monde, selon Tass.

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Le vice-chancelier allemand a déclaré que la livraison des tanks Leopard arrive “un peu trop tard” et que le temps presse avant l’offensive russe attendue, via Die Zeit.

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Le Kremlin russe a déclaré que l’OTAN est une organisation hostile à la Russie et prouve son hostilité chaque jour,  tout en ajoutant que l’OTAN tente de rendre son implication dans le conflit toujours plus claire.

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Le président chinois Xi s’est engagé à renforcer la coopération commerciale et d’investissement avec l’Iran et à participer de manière constructive aux efforts visant à relancer son accord nucléaire,  selon FT. Il a été rapporté plus tôt que le président Xi avait déclaré que la Chine continuerait de participer de manière constructive aux négociations sur la reprise de l’accord nucléaire avec l’Iran et soutiendrait la partie iranienne dans la sauvegarde de ses droits et intérêts légitimes sur la question nucléaire.

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L’ambassade de Russie aux États-Unis a déclaré que la destruction des pipelines Nord Stream était un acte de terrorisme international et que les États-Unis devraient prouver qu’ils n’étaient pas impliqués,  selon Reuters.

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Le Sénat américain a adopté une résolution condamnant la Chine pour le ballon espion,  selon Bloomberg. Il a également été rapporté que  des responsables américains ont déclaré que le ballon espion chinois abattu visait des bases américaines à Guam et à Hawaï, mais qu’il avait été dévié,  selon le NYT.

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Le ministre turc des Affaires étrangères a déclaré qu’il discutera des relations bilatérales, de la guerre en Ukraine, de l’OTAN suédoise et finlandaise avec le secrétaire d’État américain Blinken la semaine prochaine ; La Turquie pourrait évaluer séparément les candidatures de la Finlande et de la Suède à l’OTAN.

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Les dernières déclarations d’Elon Musk sont pertinentes et politiquement incorrectes devant ce parterre de puissants réunis pour célébrer le gouvernement mondial.

Que dit-il ?

Qu’un monde unifié est beaucoup moins résilient qu’un monde diversifié.

Et c’est une évidence.

Trop d’unité est dangereux pour la survie de l’espèce humaine et le gouvernement mondial aussi.

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Lyon rétropédale !

« Face aux inquiétudes du monde économique et d’une partie de la population, qui jugeaient l’agenda de mise en place de la ZFE trop abrupt, dans un contexte inflationniste généralisé, Bruno Bernard a annoncé le report de l’interdiction des véhicules Crit’Air 2 (diesels les plus récents) du périmètre central de la ZFE (1) à 2028 au lieu de 2026. Tout un symbole.

La Métropole avait aussi évoqué le principe d’un élargissement de la ZFE à une vingtaine de communes, majoritairement dans l’Est lyonnais. Bruno Bernard s’est dit prêt à revoir les critères de cette extension dans un entretien accordé à nos confrères de Tribune de Lyon ».

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La production d’électricité en France en 2022.
Elle est à son plus bas niveau depuis…1992.
Du fait de la faible production hydraulique.
Et du fait de la production nucléaire en baisse avec près de la moitié des 56 réacteurs qui étaient à l’arrêt pour “entretien”.
Mais cela a tenu quand même.
Et nous n’avons pas eu de coupures d’électricité.
Ouf.

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La justice américaine veut durcir les règles de liberté conditionnelle de l’ancien patron de la plateforme de cryptos FTX et notamment lui interdire l’accès aux ordinateurs et aux smartphones ;

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L’intensification des combats au sol en Ukraine provoque une pénurie de munitions ;

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Trop forte la Chine! Moins de deux mois après avoir annoncé la fin de sa politique zéro-covid, Pékin déclare une victoire décisive contre le coronavirus. Tout semble aller pour le mieux de ce côté donc, well on ne criera pas trop fort sur les toits que la Banque Centrale Chinoise injecte des liquidités dans le système, histoire de relancer une dynamique économique bien mise à mal. Pour fêter la fin officielle du covid en Chine, les États-Unis envoient leur principal responsable de la défense à Taïwan, selon le FT. Le secrétaire adjoint à la défense pour la Chine, Michael Chase, fera le voyage dans les prochains jours. La réaction de Pékin n’est pas encore très claire…

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Rishi Sunak se rend en Irlande du Nord pour s’entretenir avec les partis de la région, alors que l’on s’attend à ce que la Grande-Bretagne et l’UE parviennent à un accord sur les dispositions commerciales post-Brexit dans les prochains jours. Le ministre des affaires étrangères James Cleverly déjeune aujourd’hui avec le vice-président de la Commission européenne Maros Sefcovic, et M. Sunak devrait rencontrer Ursula von der Leyen à Munich au cours du week-end, selon des personnes bien informées.

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Unplugged? Tesla va rappeler 362’758 voitures américaines après que la NHTSA a déclaré que le système de conduite automatisée de la société pouvait augmenter le risque d’accident. Le logiciel Full Self-Driving Beta peut permettre au véhicule d’agir de manière dangereuse aux intersections, notamment en passant directement d’une voie de virage à une autre et en traversant les feux de circulation à l’orange fixe. Tesla devrait corriger le problème par une mise à jour logicielle d’ici le 15 avril. Le titre recule de 5,7% en séance régulière.

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11.000 employés remerciés et ce n’était que le début : Meta prépare le terrain pour une nouvelle vague de licenciements

Si au cours des premières semaines de l’année Meta semble avoir repris du poil de la bête, l’entreprise est toujours en mauvaise posture et devrait mettre un moment avant de retrouver la pleine santé. De quoi pousser l’empire de Mark Zuckerberg à revoir toujours plus ses dépenses, quitte à tailler dans le gras de son personnel.

L’actualité : l’entreprise de Mark Zuckerberg a rendu une série d’évaluations des performances de ses employés. Le nombre de personnes sous-performantes s’est révélé particulièrement élevé. Environ 10 % des employés évalués, soit des dizaines de milliers de personnes, sont concernés.

  • En parallèle, Meta a également réduit toute une série de bonus, ont rapporté plusieurs personnes proches du dossier au Wall Street Journal.
    • Une mesure qui s’inscrit dans la volonté de l’entreprise à réduire ses dépenses, alors qu’elle cherche à faire de 2023 « l’année de l’efficacité ».

Le détail : ces mauvaises évaluations laissent penser que Meta pourrait annoncer de nouveaux licenciements, au cours des semaines à venir.

  • Ceux-ci viendraient alors s’ajouter aux quelque 11.000 personnes remerciées, soit environ 13 % du personnel de Meta.
  • Étant donné les difficultés à laquelle continue de faire face l’entreprise, ces mauvaises évaluations ne laissent rien présager rien de bon pour ces employés.

À noter : ce type d’évaluations n’a rien de nouveau. Cependant, étant donné que Meta a perdu les pédales ces dernières années en embauchant à tour de bras, doublant ainsi son nombre d’employés entre 2019 et 2022, certains n’avaient jamais expérimenté ce processus.

Un retour aux sources pour Zuckerberg

Le retour de ces évaluations est perçu comme un retour en forme pour le PDG de l’entreprise, Mark Zuckerberg, selon certains proches du dossier. Avant la pandémie, ce dernier avait l’habitude de donner un feedback direct à ses employés. Le « old school Zuck » est de retour, selon un ancien employé.

Meta attribue une note sur 5 à ses employés.

  • La note qu’ont reçue environ 10 % du personnel correspond à « Meets most », soit satisfaisant dans l’ensemble, mais qui est tout de même considérée en deçà de la moyenne.
  • Elle est en effet la deuxième plus basse.
  • Au bout de deux évaluations de ce niveau, les employés doivent suivre un programme d’amélioration des performances.

« Nous avons toujours eu une culture de haute performance basée sur des objectifs, et notre processus d’examen vise à encourager la réflexion à long terme et un travail de haute qualité, tout en aidant les employés à obtenir des commentaires exploitables »

  • Certains employés de Meta perçoivent ces évaluations comme un signe qu’il est temps de chercher un nouvel emploi, selon certains.
  • Des départs volontaires ne sont donc pas exclus.

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Meta paie désormais 14 millions de dollars pour la sécurité personnelle de Mark Zuckerberg, après le licenciement massif de 11.000 employés

L’entreprise de Mark Zuckerberg a augmenté les dépenses de 40 % pour la sécurité personnelle du milliardaire, craignant des représailles après que Facebook a annoncé en novembre dernier la réduction de 13 % de son personnel.

Dans l’actu : La société mère de Facebook, Meta, a déclaré dans un rapport qu’elle augmentait ses dépenses pour la sécurité personnelle de son CEO Mark Zuckerberg de 4 millions de dollars.

  • Cela porte désormais les dépenses en la matière à 14 millions de dollars, soit une augmentation de 40 %.
  • Cet investissement supplémentaire intervient après que Facebook a licencié, en novembre 2022, pas moins de 11.000 personnes, soit 13 % de ses effectifs, pour ce que Mark Zuckerberg a appelé « l’année de l’efficacité ».
  • Le conseil d’administration de Meta a déclaré que l’augmentation de 40 % était « appropriée et nécessaire dans les circonstances » et qu’elle était en place « pour répondre aux préoccupations en matière de sécurité en raison de menaces spécifiques à sa sécurité découlant directement de sa position en tant que fondateur, président et CEO de Meta ».

En savoir plus : Cet argent peut être utilisé pour investir dans « du personnel supplémentaire, des équipements, des services, des améliorations résidentielles et d’autres besoins liés à la sécurité », précise Meta.

  • La dernière mise à jour des dépenses pour la sécurité du CEO de Facebook remonte à 2018, lorsque la société a décidé de lui accorder 10 millions de dollars.
  • En 2022, Meta a perdu 70 % de sa valeur et enregistré une baisse de son chiffre d’affaires en juin, une première dans son histoire.
  • Cette baisse est largement considérée comme étant due aux investissements exponentiels de Facebook dans sa division en charge du Metaverse, celle-ci ayant causé la réduction du bénéfice d’exploitation global de l’entreprise de 13,72 milliards de dollars en 2022.
  • Mark Zuckerberg exclut pourtant toute réduction du financement de son espace de réalité virtuelle, et considère que la réduction du personnel provient plutôt de la baisse des recettes publicitaires, de l’intensification de la concurrence et d’un ralentissement plus large de l’économie.

À noter : Les réductions d’effectif pourraient ne pas s’arrêter là, puisque Zuckerberg a annoncé au début du mois que l’entreprise « travaillerait ensuite à mettre à plat notre structure organisationnelle et à la suppression de certaines couches du management intermédiaire afin de prendre des décisions plus rapidement. »

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Apple sauve les apparences, mais comme les autres Big Tech, licencie

La subtilité est qu’Apple ne licencie pas ses propres employés directement, mais plutôt des sous-traitants. La firme de Cupertino n’a donc pas besoin de faire une annonce publique, comme ce fut le cas de ses consoeurs.

L’actualité : Apple s’est séparé de centaines de sous-traitants la semaine dernière, rapporte le New York Post.

  • Ces sous-traitants étaient en charge du recrutement, de la gestion de projet et d’événements de lancement, ou participaient également au développement d’Apple Maps pour le compte de la firme américaine.

Le détail : ces licenciements s’inscrivent dans la campagne d’Apple visant à freiner les embauches, mais également ses dépenses.

  • Lors de l’annonce des derniers résultats d’Apple, son PDG, Tim Cook, avait indiqué qu’il n’était pas question de remercier des employés – directs, semblerait-il. Si cela devait se faire, ce serait en « dernier recours ».

À noter : ce n’est pas la première fois qu’Apple procède de la sorte pour réduire ses dépenses. En août dernier, Bloomberg avait révélé que la firme de Cupertino avait rompu des contrats avec une centaine de sous-traitants, afin de limiter ses dépenses.

De plus : en se séparant de sous-traitants plutôt que d’employés, Apple n’a pas à payer d’indemnité de départ ni à faire face à des litiges potentiels de la part des personnes remerciées alléguant un licenciement abusif.

  • Une situation qui dérange bien évidemment ces sous-traitants qui se sentent considérés comme des travailleurs de seconde zone,

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Amazon met la main au portefeuille pour cultiver des algues entre des éoliennes de la mer du Nord : pourquoi ?

À une telle échelle, c’est une première mondiale. Amazon va mettre sur pied une exploitation d’algues situées entre des éoliennes de la mer du Nord, en coopération avec une organisation locale.
C’est peu connu du grand public, mais les algues constituent une réelle solution au réchauffement climatique. Elles peuvent notamment servir à capter le dioxyde de carbone. Partout dans le monde, leur culture s’intensifie. Jusqu’à attirer les (très) gros bras.

Dans l’actu : Amazon lance un grand projet d’algoculture.

  • Le géant de l’e-commerce Amazon a annoncé investir 1,5 million d’euros dans le projet « North Sea Farm 1 ».
  • Il s’agira d’exploiter des algues entre des éoliennes en mer du Nord, sur pas moins 10 hectares.

Le détail : 6 millions de tonnes d’algues.

  • Si des fermes à algues existent déjà aux quatre coins du monde, une telle exploitation, entre des éoliennes, est une première mondiale, se félicite Amazon.
  • L’installation prendra place au sein d’un parc éolien situé au large des côtes néerlandaises.
  • L’exploitation s’étendra sur 10 hectares et devrait être opérationnelle dès la fin de l’année, a annoncé Amazon.
    • Dès sa première année, le site devrait permettre de produire au minimum 6 tonnes d’algues.
  • Le géant américain a confié le projet entre les mains de l’organisation à but non lucratif néerlandaise North Sea Farmers (NSF).

Pourquoi les algues suscitent l’engouement

Les explications : pour quoi faire ?

  • Les algues sont reconnues pour être un excellent moyen de capter du dioxyde de carbone. En outre, en atténuant la force des vagues, elles réduisent l’érosion du littoral. Les algues, pleines de nutriments, sont également utiles à de nombreux organismes marins (pour se nourrir ou se protéger), souligne Reporterre.
  • C’est surtout l’argument du stockage de dioxyde de carbone qui est mis en avant par Amazon. Son projet permettra d’étudier davantage ce processus et de faire des émules, dit espérer le groupe.
  • En parallèle, la firme américaine mise aussi beaucoup sur le développement et l’exploitation de produits à base d’algues, tels que des aliments (pour humains et animaux), des cosmétiques ou encore des emballages biodégradables.
  • « Si l’algoculture venait à occuper l’ensemble des espaces disponibles entre les parcs éoliens, soit environ 1 million d’hectares d’ici 2040, elle pourrait éliminer plusieurs millions de tonnes de CO2 chaque année », avance le groupe.
  • Amazon estime que le secteur pourrait créer jusqu’à 85.000 emplois rien qu’en Europe, notamment en exploitant les espaces entre les éoliennes, en comprenant la fabrication et la vente de produits à base d’algues.

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Le Salvador continue de miser sur les cryptos et va ouvrir une « ambassade Bitcoin »

L’actualité : Le Salvador prévoit d’ouvrir une « ambassade Bitcoin » au Texas, selon l’ambassadrice du pays aux États-Unis, rapporte Decrypt.
  • L’ambassadrice du Salvador, Milena Mayorga, a déclaré hier sur Twitter qu’elle avait rencontré le secrétaire d’État adjoint du Texas, Joe Esparza, pour discuter de cette idée.
  • Le secrétaire d’État du Texas a confirmé à Decrypt qu’il avait rencontré l’ambassadrice du Salvador aux États-Unis « pour discuter des possibilités d’échanges culturels et commerciaux », mais n’a pas voulu en dire plus.
  • Le président du pays, Nayib Bukele, avait déjà annoncé l’idée lors de la conférence Bitcoin 2021 à Miami en juin. La loi salvadorienne a depuis été critiquée par des organismes comme la Banque mondiale et le FMI, et jusqu’à présent, peu de Salvadoriens utilisent les cryptomonnaies pour leurs achats quotidiens.

Le pays du Bitcoin

Le contexte : Le Salvador est surnommé le pays du Bitcoin depuis que son président, Bukele, a misé sur les cryptomonnaies comme modèle économique.

  • En novembre de l’année dernière, nous apprenions qu’un projet de loi vers une obligation qui a comme garantie des bitcoins et l’adoption d’autres cryptomonnaies comme devise légale. Avec d’abord le Bitcoin et ensuite les autres cryptomonnaies. À terme, le pays d’Amérique centrale veut émettre une obligation avec le Bitcoin comme garantie et en tirer un milliard de dollars. Ce serait la première obligation de ce type dans le monde.
  • Le Salvador est devenu le premier pays à faire du Bitcoin une monnaie légale en septembre 2021.

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« Pour trouver la vérité, il faut tourner le dos à la multitude »

Je ne m’attendais pas que le conseil que je donnai à mon esclave dût produire des effets si heureux. Il me valut là-haut la vie et la royauté tout ensemble ; et ici, il m’attire l’admiration de tous les sages.

[…] Ah ! tous les philosophes qui sont ici vous répondront pour moi, que j’appris à mon esclave ce que tous les sages doivent pratiquer ; que pour trouver la vérité, il faut tourner le dos à la multitude, et que les opinions communes sont la règle des opinions saines, pourvu qu’on les prenne à contre-sens.

Bernard Le Bouyer de Fontenelle – Dialogue des morts (1683)

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