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Les NEWS “sans importance” du LUPUS du Mercredi 22 Février 2023

Les NEWS “sans importance” du LUPUS du Mercredi 22 Février 2023

La BRI a étudié les comportements des acteurs sur les cryptos l’année dernière.
Pour déterminer qui avait été le plus touché par leur chute.
Et qui avait été, relativement, épargné.
Et sans surprise, les particuliers ont été massacrés par les professionnels.
La conclusion de la BRI est que l’industrie des cryptos doit être mieux réglementée pour protéger les particuliers.

2022 a été une année terrible pour les cryptos, comme le note le rapport, entre l’effondrement de la Terra/Luna, et la faillite de la plateforme FTX.
Avec une baisse du bitcoin, par exemple, de 64% sur l’année, de 47 300 $ à 16 500 $.
Rappelons que le bitcoin avait approché les 69 000 $ en novembre 2021.

les petits particuliers, le krill, sont entrés dans le marché progressivement dans la phase d’envolée.
Au fur et à mesure que les cours flambaient.
La moyenne mensuelle d’intervenants quotidiens est passée, au niveau mondial, de 100 000 à plus de 30 millions.
Avec le plus grand nombre d’intervenants lorsque les cryptos étaient à leur sommet.

Les particuliers ont donc été attirés par les cours qui montaient, par ceux qui avaient ou qui disaient avoir déjà gagné beaucoup d’argent.
Le classique FOMO, Fear Of Missing Out, la peur de louper le train et de ne pas être de la fête.

Mais quand la baisse est arrivée, les pros ont vendu, souvent d’ailleurs, constate l’étude, en commençant à s’alléger, AVANT des évènements négatifs majeurs.
Alors que les petits particuliers eux ont tenté de “moyenner”, c’est-à-dire d’acheter au fur et à mesure de la baisse pour améliorer leur prix de revient.

Sur les cryptos, les petits particuliers se sont fait massacrer alors que les pros ont limité la casse.
La phrase de conclusion est sans appel :
“In stormy seas, the whales eat the krill”
Dans des mers agitées par la tempête, les baleines mangent le plancton.
La cruelle loi de la nature.

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L’Union européenne a réduit sa consommation de gaz de 20%.
Elle a dépassé l’objectif de 15% de réduction qu’elle s’était fixée pour passer l’hiver en limitant sa dépendance au gaz russe.
La Russie a perdu la bataille du gaz.
Et le gaz continue à s’effondrer.
Il est passé en Europe à moins de 50 € alors qu’il était monté à 350 €.
Good news pour l’inflation.

Les inquiétudes autour d’un manque de gaz en Europe pour l’hiver en raison des baisses d’approvisionnement venant de Russie se sont largement dissipées.

«En effet, la fin de l’hiver n’est plus qu’à quelques semaines et les installations de stockage de gaz en Europe sont encore remplies à 64%», explique Carsten Fritsch, analyste chez Commerzbank, contre un peu moins de 40% et 30% les deux dernières années à la mi-février.

S’il reste toujours possible que le mois de mars soit exceptionnellement froid et que les particuliers continuent de chauffer leurs habitations jusqu’en avril, il reste «fort probable que la phase de remplissage de l’hiver prochain commence au niveau confortable de plus de 50%», poursuit l’analyste.

Les prix pourraient toutefois remonter l’hiver prochain, la situation actuelle étant principalement le résultat d’un hiver exceptionnellement doux en Europe, mais aussi d’une demande de gaz naturel liquéfié en Chine plus faible «pour la première fois en 40 ans» en raison de la faiblesse de son économie, fait valoir M. Fritsch.

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La Chine a déclaré que sa relation avec la Russie était “rock solid”, pas la peine de traduire.
Poutine a fait son discours hier.
Un discours dans lequel il a mis toute la responsabilité de la situation sur les États-Unis et l’Europe.
Il a également annoncé son retrait de l’accord New Start sur le désarmement nucléaire.
Et un sommet devrait avoir lieu prochainement entre Poutine et Xi Jinping à Moscou.
Guerre froide, la suite donc.

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Les États-Unis raflent la mise depuis le début de la guerre en Ukraine.
Au plan énergétique.
Au plan militaire avec l’explosion des budgets des armées dans tous les pays de l’OTAN et les pays qui vont rejoindre l’OTAN.
Les exportations de pétrole brut des États-Unis vers l’Europe ont progressé de 52% sur les 9 premiers mois de 2022.
Les exportations de gaz naturel liquéfié, elles, ont flambé de 171%.

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McKinsey va licencier 2 000 personnes, on ne sait pas qui les conseille ;

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Le gendarme de la Bourse américaine a sanctionné l’Église Mormone et sa fondation dotée officiellement de 32 milliards de $ pour dissimulation de la valeur réelle de ses actifs qui dépasseraient les 100 milliards de $ ;

Ensign Peak, une entité à but non lucratif gérée par l’Église de Jésus-Christ des Saints du Dernier Jour, a accepté de payer une pénalité de 4 millions de dollars pour avoir omis de remplir des formulaires qui auraient permis de divulguer les investissements en actions de l’Église, et pour avoir rempli des formulaires pour des sociétés fictives qui ont dissimulé le portefeuille de l’Église – ainsi que pour avoir présenté de manière inexacte le contrôle exercé par Ensign Peak sur les décisions d’investissement, selon le Wall Street Journal.

 

L’Église, qui exige de ses membres qu’ils donnent 10 % de leurs revenus sous forme de dîme, a elle-même accepté de payer une pénalité d’un million de dollars, selon la SEC.

 

L’ordonnance de la SEC constate que, de 1997 à 2019, Ensign Peak a omis de déposer les formulaires 13F, les formulaires sur lesquels les gestionnaires d’investissement sont tenus de divulguer la valeur de certains titres qu’ils gèrent. Selon l’ordonnance, l’Église craignait que la divulgation de son portefeuille, qui atteignait en 2018 environ 32 milliards de dollars, n’entraîne des conséquences négatives. Pour masquer le montant du portefeuille de l’Église, et avec la connaissance et l’approbation de l’Église, Ensign Peak a créé treize LLC fictives, avec ostensiblement des emplacements dans tous les États-Unis, et a déposé des formulaires 13F aux noms de ces LLC plutôt qu’au nom d’Ensign Peak. L’ordonnance constate qu’Ensign Peak a conservé un pouvoir discrétionnaire en matière d’investissement sur toutes les valeurs mobilières pertinentes, qu’elle contrôlait les sociétés fictives et qu’elle a demandé à des « directeurs commerciaux » désignés, dont la plupart étaient employés par l’Église, de signer les documents déposés auprès de la Commission. Les formulaires 13F des LLC fictives indiquaient, entre autres, que les LLC avaient un pouvoir discrétionnaire exclusif en matière d’investissement et de vote sur les titres. En réalité, selon l’ordonnance de la SEC, Ensign Peak a conservé le contrôle de toutes les décisions d’investissement et de vote. -SEC

« Nous alléguons que le gestionnaire d’investissement de l’Église LDS, à la connaissance de l’Église, s’est donné beaucoup de mal pour éviter de divulguer les investissements de l’Église, privant ainsi la Commission et le public investisseur d’informations précises sur le marché », a déclaré Gurbir S. Grewal, directeur de la division de l’application de la SEC. « L’obligation de déposer des informations précises et en temps voulu sur les formulaires 13F s’applique à tous les gestionnaires d’investissements institutionnels, y compris les organisations à but non lucratif et caritatives. »

Plus tôt ce mois-ci, le Journal a rapporté que la SEC enquêtait sur l’église mormone, après qu’un ancien employé ait révélé en 2019 que l’organisation avait amassé des avoirs de 100 milliards de dollars.

La taille actuelle des avoirs d’Ensign Peak reste un secret bien gardé. La société, basée à Salt Lake City, a été constituée en 1997. Conformément aux règles de la SEC, elle doit divulguer certains types d’investissements, comme les actions cotées en bourse aux États-Unis, qu’elle gère directement, ce qui représentait environ 40 milliards de dollars au 30 septembre. Le reste du portefeuille est constitué d’investissements tels que des titres à revenu fixe, des sociétés privées ou des fonds. Ensign Peak avait des avoirs estimés à 100 milliards de dollars en 2019.

Les gestionnaires de placements ayant au moins 100 millions de dollars sous gestion déclarent publiquement leurs avoirs en actions tous les trimestres. Les chiffres sont suivis par les entreprises publiques et les investisseurs. Environ 5 000 entités déposent le formulaire, selon les données de la SEC rendues publiques en 2020. –WSJ

Ensign Peak et les responsables de l’église disent qu’ils n’ont violé aucune loi fiscale et que le fonds était un « compte de secours » à utiliser en cas de difficultés économiques.

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Au cours des deux dernières décennies, la présence économique de la Chine s’est considérablement accrue dans le monde.

Le pays a déjà dépassé les États-Unis en tant que premier partenaire commercial de nations développées telles que le Japon et l’Union européenne.

Mais la deuxième plus grande économie du monde fait également des percées significatives au Moyen-Orient.

Évolution des relations commerciales

Les importations et les exportations de la Chine en provenance et à destination de l’Arabie saoudite dépassent désormais les échanges combinés de ce grand pays producteur de pétrole avec les États-Unis et l’Union européenne. La Chine est devenue le principal partenaire commercial de l’Arabie saoudite.

Commerce net de l’Arabie Saoudite par année Avec la Chine ($M) Avec les U.S.A. ($B) Avec l’UE des 27 ($B)
2021 $87.3M $25.1M $53.1M
2020 $67.2M $20.6M $43.8M
2019 $78.1M $28.3M $57.4M
2018 $63.5M $38.2M $62.7M
2017 $50.1M $36.0M $52.6M
2016 $42.9M $36.0M $49.1M
2015 $51.8M $43.2M $56.9M
2014 $69.1M $67.1M $73.0M
2013 $72.2M $72.1M $75.2M
2012 $73.3M $75.3M $74.3M
2011 $64.3M $62.7M $70.0M
2010 $43.2M $44.1M $47.4M
2009 $32.6M $34.0M $38.2M
2008 $41.8M $69.5M $58.4M
2007 $25.4M $47.6M $47.3M
2006 $20.1M $40.9M $46.2M
2005 $16.1M $35.7M $39.9M
2004 $10.3M $27.8M $30.5M
2003 $7.3M $24.1M $24.4M
2002 $5.1M $18.7M $20.5M
2001 $4.1M $19.2M $19.6M

En 2001, le commerce de l’Arabie saoudite avec la Chine ne représentait qu’une fraction – un dixième seulement – de son commerce combiné avec l’UE et les États-Unis. Si la valeur totale des échanges était modeste à l’époque, elle n’a cessé d’augmenter depuis, presque chaque année.

En 2011, la Chine a dépassé les États-Unis pour la première fois en termes de valeur du commerce bilatéral avec l’Arabie saoudite. Puis, en 2018, le commerce entre la Chine et l’Arabie saoudite a dépassé le commerce de ce pays du Moyen-Orient avec l’ensemble de l’UE.

Avance rapide jusqu’à aujourd’hui, et la Chine est devenue un partenaire commercial plus important de l’Arabie saoudite que le reste de l’Occident réuni.

Un mariage parfait ?

Le statut de la Chine en tant que premier partenaire commercial de l’Arabie saoudite est logique compte tenu de la croissance économique récente de ce pays et de l’attention qu’il porte à la question.

 

La Chine est le plus gros acheteur de pétrole brut au monde, et elle achète plus à l’Arabie saoudite qu’ailleurs. Près de la moitié des 87,3 milliards de dollars de commerce bilatéral entre les deux nations en 2021 était constituée d’importations de pétrole brut de la Chine. Cela représentait 77 % des importations totales de la Chine en provenance d’Arabie saoudite, qui comprenaient également des biens comme le plastique – un produit pétrolier.

L’Arabie saoudite, quant à elle, a importé pour plus de 30 milliards de dollars de marchandises, notamment des équipements technologiques, des téléphones et des lampes.

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Hong Kong se prépare à devenir une plaque tournante de la crypto

Une évolution intéressante dans le monde de la crypto : les responsables locaux pensent que faire de Hong Kong un centre de cryptomonnaie pourrait être un moyen de rester pertinent en tant que centre financier.
Des doutes subsistent quant à l’avenir de Hong Kong en tant que centre financier libre, si Pékin continue de resserrer son emprise sur la région administrative spéciale. Mais l’affaire des cryptomonnaies montre que le gouvernement chinois adopte une position plutôt pragmatique.

L’actualité : le régulateur financier de Hong Kong, le SFC, a lancé cette semaine une enquête sur l’arrivée des plateformes de crypto dans la région administrative spéciale.

  • Cela devrait déboucher sur un nouveau système de licence pour les échanges de crypto à partir du 1er juin, donc très bientôt.
  • Le sujet le plus important de la consultation est peut-être de savoir si les plateformes autorisées seront également autorisées à servir les investisseurs de détail.

Alors que la Chine a sévi contre les crypto-monnaies sur le continent, elle adopte apparemment une approche plus douce à l’égard des aspirations de Hong Kong en tant que centre de crypto-monnaies.

La position anti-crypto de la Chine n’était-elle qu’un leurre ?

En septembre, nous avons remarqué que, malgré l’interdiction de 2021, la Chine est revenue parmi les 10 premiers pays du monde en matière d’adoption.

Et maintenant, comme le rapporte CoinTelegraph, l’ambition de Hong Kong de devenir un centre de crypto-monnaies aurait reçu un soutien subtil du gouvernement chinois, dans ce qui pourrait être considéré comme un contraste avec la position anti-crypto de la ligne dure du continent.

En octobre de l’année dernière, le gouvernement de Hong Kong a lancé l’idée d’introduire son propre projet de loi pour réglementer la crypto et permettre aux investisseurs de détail d’ »investir directement dans des actifs virtuels » qui pourrait éventuellement s’opposer à l’interdiction généralisée des cryptos en Chine.

Selon des personnes familières avec la question, les responsables de Pékin ne se sont pas opposés effrontément à l’idée.

 

Selon un rapport de Bloomberg du 20 février, il est entendu que des représentants du Bureau de liaison de la Chine ont fréquenté les rassemblements crypto de Hong Kong afin de comprendre ce qu’il se passe.

Jusqu’à présent, leurs rencontres avec les responsables de Pékin sur la question ont été amicales, selon les personnes concernées, ce qui est perçu par les opérateurs locaux de crypto-monnaies comme un signe que Pékin – bien que très subtilement – pourrait être ouvert à l’utilisation de Hong Kong comme banc d’essai pour les crypto-monnaies.

Hong Kong est une région administrative spéciale de la Chine, ce qui lui permet d’avoir ses propres lois et sa propre gouvernance. L’ancienne colonie britannique a été rétrocédée à la Chine en 1997, après que Pékin eut garanti que la Chine n’interviendrait pas dans les systèmes économiques et politiques de la région pendant 50 ans, selon le principe « un pays, deux systèmes ».

Nick Chan, membre du Congrès national du peuple et avocat spécialisé dans les actifs numériques, aurait déclaré que tant qu’il n’y a pas de violation de « l’objectif principal, qui est de ne pas menacer la stabilité financière de la Chine », la ville est libre d’entreprendre ses propres activités.

Le 20 février, la Securities and Futures Commission de Hong Kong a présenté un nouveau régime de licence pour les crypto-monnaies, selon lequel toutes les bourses centralisées qui opèrent dans la région doivent être autorisées par le régulateur.

 

Elle a également proposé de permettre aux commerçants de détail d’accéder aux plates-formes de négociation de crypto-monnaies agréées, les commentaires du public ayant souligné que le refus d’accès aux marchés de crypto-monnaies pourrait pousser les Hongkongais à négocier sur des plates-formes étrangères non réglementées.

La nouvelle réglementation a incité de nombreuses entreprises de crypto-monnaies à chercher à se développer dans la ville.

Comme le rapporte Bloomberg, le pivot de Hong Kong pourrait également ouvrir une voie aux investissements de la Chine continentale si Pékin lève un jour l’interdiction de la plupart des cryptos sur le continent.

Cameron Winklevoss, cofondateur de la bourse de crypto-monnaies Gemini, a tweeté dimanche que sa « thèse de travail » est que « le prochain marché haussier (bull run) va commencer en Orient ».

Brian Armstrong, président-directeur général de Coinbase Global Inc, a fait allusion à Hong Kong comme étant l’une des juridictions désormais leader en matière d’actifs numériques.

Huobi Global, la bourse de crypto-monnaies de Justin Sun, demande une licence de négociation de crypto-monnaies à Hong Kong et y lance un nouveau lieu de négociation, a déclaré Sun sur Twitter lundi. La nouvelle bourse, appelée Huobi Hong Kong, se concentrera sur les investisseurs institutionnels et les particuliers fortunés, a-t-il précisé.

Enfin, nous notons que, selon les informations, eToro vient d’obtenir l’approbation réglementaire pour offrir des services de crypto-monnaie à New York, ce qui nous amène à nous demander si la Chine ne sera pas, ironiquement, celle qui mènera un revirement mondial contre la répression des crypto-monnaies ?

 

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Tesla en passe de se lancer dans l’extraction du lithium : une plaie pour les entreprises spécialisées

En avril dernier, en réponse aux prix extravagants du lithium, Elon Musk évoquait la possibilité que Tesla puisse se lancer dans l’extraction de ce précieux métal. Une déclaration lancée en l’air qui pourrait finalement avoir fait son petit bout de chemin au sein de l’entreprise.

L’actualité : Tesla cherche à établir sa propre société d’extraction de lithium, selon Bloomberg.

  • Le leader des voitures électriques envisagerait de faire une offre au mineur canadien Sigma Lithium Corp.
  • Ce rachat ne serait que l’une des « multiples options minières » explorées par Tesla pour se lancer sur le secteur, selon des personnes proches du dossier.
    • En octobre déjà, Tesla aurait également tenté d’acheter une participation dans le géant des matières premières Glencore PLC, rapporte le Financial Times. Les pourparlers n’auraient cependant pas abouti.

Le détail : Pour l’heure, rien n’a encore été officialisé, mais la simple rumeur a déjà impacté les actions de plusieurs producteurs du précieux métal.

  • La société Albemarle Corp. a vu ses actions chuter de plus de 4 % mardi. Vendredi, elles avaient déjà baissé de 10 %, suite au prétendu projet de Tesla.
  • Les actions de Livent Corp ont plongé pour le troisième jour consécutif, de 3% mardi et de 9 % vendredi.
  • Piedmond Lithium a chuté de plus de 2 %, après un plongeon de 12 % la semaine dernière.

Extraire du lithium revient à imprimer de l’argent

En septembre dernier, Tesla a déposé des documents auprès des autorités compétentes concernant un projet de raffinerie de lithium au Texas. Avec un tel projet, l’entreprise se conformerait aux nouvelles exigences américaines en matière de production locale de batteries et pourrait donc profiter des subventions gouvernementales concernant les véhicules électriques.

À l’époque, le PDG de l’entreprise avait déclaré qu’aux prix du lithium, son raffinage revenait à avoir une licence pour imprimer de l’argent.

Un atout de choix

Être actif dans l’extraction de lithium, en possédant sa propre mine ou en ayant des parts dans une entreprise spécialisée – le mois dernier, General Motors a annoncé un investissement de 650 millions de dollars dans le mineur canadien Lithium America Corp –, semble désormais la nouvelle course dans laquelle se lancent les constructeurs de voitures électriques.

  • Le fait est qu’en éliminant les intermédiaires, les constructeurs s’assurent un approvisionnement constant, privilégié et surtout moins cher.
  • Des avantages de choix, surtout à mesure que la demande pour le précieux métal grandira, poussée par un intérêt croissant pour les voitures électriques.

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Le prix du lithium est en chute libre depuis quelques mois : pourquoi ?

En pleine expansion depuis quelques années, le prix du lithium est en train de connaître un sérieux coup d’arrêt. Pourquoi y a-t-il des doutes autour de l’or blanc ? Et pourraient-ils perdurer sur le long terme ?
Le lithium est un composant essentiel à la production des batteries des véhicules électriques, amenés à remplacer ceux à moteur thermique dans les années à venir. Depuis quelques années, il y a eu un incroyable engouement autour de l’or blanc : son prix a été multiplié par… quatorze.

Dans l’actu : le prix du lithium baisse.

  • Si le prix du lithium a chuté partout dans le monde début 2023, c’est encore plus le cas en Chine.
  • Les producteurs disent rester confiants, mais ce n’est pas le cas de tous les analystes.

Les chiffres : jusqu’à -30%

  • En novembre, en Chine, le carbonate de lithium, une référence clé, atteignait un prix record de plus de 600.000 yuans (80.000 dollars) la tonne. Actuellement, son prix se situe autour des 4250.000 yuans. Soit une chute de près de 30% en à peine trois mois.
  • La baisse est moins forte pour le lithium destiné à la livraison en Europe et aux États-Unis, mais elle existe tout de même : le prix a reculé d’environ 10%.
  • Dans le même temps, les actions des producteurs de lithium ont baissé également.
    • L’action de l’entreprise américaine Albemarle a fondu de quasiment un quart depuis son record de la mi-novembre.
    • Même chose pour la chilienne SQM.

Plusieurs explications

Le détail : pourquoi le prix du lithium baisse.

  • Un autre événement a eu une forte influence la semaine dernière : de nouveaux contrats signés entre la société chinoise CATL, leader mondiale des batteries pour VE, et des constructeurs automobiles chinois.
    • Il est apparu que CATL avait accepté de vendre ses batteries à prix réduits.
    • Pourquoi ? Car elle est parvenue à acheter son lithium à des prix là aussi considérablement plus élevés que la moyenne.
    • Dans le même temps, CATL aurait réussi à obtenir de ses clients automobiles des engagements à lui acheter 80% de leurs besoins en batteries, rappelle le FT.

Les producteurs restent optimistes

Et maintenant : ça va continuer de baisser ?

  • Tous les analystes ne sont pas d’accord avec Cathie Wood. Certains estiment que la demande est tellement démentielle que l’offre ne sera jamais plus élevée.
    • C’est notamment ce que pense la banque Scotia. Elle estime que les craintes (et les ventes d’actions) autour du lithium sont injustifiées. Au pire, la demande passera de « super croissance » à « forte croissance« , prévoit-elle.
    • Selon elle, s’il y aura peut-être un léger tassement des prix en 2023, ceux-ci repartiront à la hausse dès l’an prochain.
  • Les craintes seraient d’autant plus infondées que nombre de nouveaux projets de production de lithium se situent dans des pays qui n’ont pas encore fait leurs preuves en la matière (Mali, RD Congo). Il n’est pas certain que ceux-ci remplissent leurs objectifs aussi rapidement que prévu, note Bloomberg, malgré des investissements massifs en provenance de Chine.
  • Du côté des producteurs, on reste en tout cas confiant.
    • Albemarle, l’un des leaders mondiaux, pense ainsi que l’accalmie de la demande de VE en Chine ne sera que de courte durée. Elle reprendra à mesure que l’économie du pays reprend de son allant, ce qui bénéficiera irrémédiablement au lithium.
    • Dans un communiqué, la société américaine a dit s’attendre à « la poursuite des prix favorables pour le lithium » dès cette année.
  • Rappelons enfin qu’entre début 2020 et fin 2022, les prix mondiaux du lithium ont été multipliés par quatorze. Les géants du secteur ont donc de quoi voir venir.

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Un cube futuriste de 400 mètres de haut qui offre une “nouvelle réalité” : voici l’idée farfelue de l’Arabie saoudite pour révolutionner sa capitale

Le projet « New Murabba » de l’Arabie saoudite a pour ambition d’agrandir Riyad de 19 kilomètres carrés tout en la positionnant comme l’une des « villes les plus agréables à vivre sur Terre », avec une technologie digne d’un film de science-fiction.

Dans l’actu : Le fonds souverain saoudien a présenté son projet « New Murabba » qui prévoit la construction d’un centre-ville futuriste dans sa capitale, Riyad.

  • La nouvelle construction doit permettre d’agrandir la ville de quelque 19 kilomètres carrés.
  • Au cœur du projet, on retrouve le « Mukaab », un cube de 400 mètres de haut, 400 mètres de large et 400 mètres de long, assez grand pour contenir 20 Empire State Building, selon le Fonds d’investissement public (FIP).
  • Avec le Mukaab, le fonds souverain de 620 milliards de dollars dirigé par Mohammed ben Salmane offre une « expérience immersive » avec des paysages passant de « l’espace à la verdure ».
  • Le cube devrait notamment utiliser la technologie holographique pour « offrir une nouvelle réalité » aux clients pour leurs achats et leurs repas, indique le fonds sur son site web. Le Mukaab devrait ainsi regrouper tout un complexe hôtelier, un musée, une université technologie et de design, un théâtre, plus de 80 lieux de loisirs et de nombreuses résidences.
    • En termes de superficie, le projet offrira plus de 25 millions de m² de surface de plancher, comprenant plus de 104 000 unités résidentielles, 9 000 chambres d’hôtel et plus de 980 000 m² d’espace commercial, ainsi que 1,4 million de m² d’espace de bureaux, 620 000 m² d’actifs de loisirs et 1,8 million de m² d’espace dédié aux installations communautaires.
    • Comme on peut le voir sur les images ci-dessous, le « Mukaab » comprendra également une tour au sommet d’une base en spirale.
  • Le projet devrait être achevé en 2030.
  • Il créera 334.000 emplois directs et indirects et devrait ajouter 180 milliards de riyals saoudiens au PIB non pétrolier du pays, soit la bagatelle de 45 milliards d’euros.

Redorer son blason

Entre les lignes : critiquée depuis de longues années pour violations des droits de l’homme, l’Arabie saoudite souhaite trouver d’autres sources de revenus en dehors du pétrole et reconstruire son image, loin de l’État ultraconservateur qu’il est en réalité.

  • « Le projet New Murabba sera construit autour du concept de durabilité, avec des espaces verts et des sentiers pédestres et cyclables qui amélioreront la qualité de vie en favorisant des modes de vie sains et actifs et des activités communautaires. », avance ainsi le fonds souverain saoudien, dans une communication bien huilée.

En marge : Certains observateurs se demandent si ce projet se concrétisera un jour, l’Arabie saoudite ayant tout un historique de projets ambitieux ayant finalement été mis au placard ou ayant nécessité bien plus de temps que prévu.

  • Le prince héritier saoudien a annoncé en 2021 un autre projet de ville futuriste nommée Neom, à hauteur de 500 milliards de dollars, avec des excentricités telles que des robots domestiques, des taxis volants, mais surtout… Une lune artificielle.
  • En 2022, il a présenté son projet de « ville linéaire », « The Line », qui doit s’étendre sur 170 kilomètres de long et 500 mètres de haut. Un projet largement critiqué pour son impact environnemental et les violations présumées des droits de l’homme lors de sa construction.

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La force d’attraction des subsides verts américains fonctionne : Northvolt va ouvrir une usine aux Etats-Unis, Tesla lève le pied en Allemagne

Le fabricant de batteries Northvolt, fournisseur de notamment Volkswagen et BWM, va bientôt annoncer les plans concrets de l’ouverture d’une usine aux États-Unis. Les subsides verts décidés par Biden l’année dernière ont « boosté la décision en mode turbo ». Dans le même temps, Tesla annonce renoncer à ses plans d’assemblage de batteries de A à Z en Allemagne, et va faire ces étapes aux États-Unis. Ce sont aussi les subsides qui l’ont attiré.

Dans l’actu : les plans de Northvolt, fabricant de batteries suédois, d’ouvrir une usine aux États-Unis.

  • Des plans plus détaillés sur cette expansion suivront « avant l’été », explique le CEO Peter Carlsson à CNBC ce mardi.
  • En octobre, il avait indiqué qu’il « prioriserait » une expansion aux États-Unis, et confirme ainsi que le projet est en bonne voie.
    • Avant cela, c’était surtout l’idée d’une nouvelle usine en Allemagne qui était sur la table. Mais ce dossier traine.
    • Notrhvolt compte une usine en Suède et une deuxième en Pologne.

« Décision boostée en mode turbo par les subsides américains »

L’essentiel : l’attrait de l’Inflation Reduction Act.

  • C’est clairement la grosse enveloppe promise par Joe Biden à l’industrie verte qui attire Northvolt de l’autre côté de l’océan. « Avec l’IRA, ce projet d’implantation d’une usine en Amérique du Nord a été boosté en mode turbo, grâce à de très fortes incitations », avoue le CEO. Il ajoute que l’attractivité du plan réside dans sa simplicité.
  • Les États-Unis ont voté cet Inflation Reduction Act en août de l’année dernière. Il comprend des subsides, sous forme de crédits d’impôts pour les acheteurs, entre autres, de 369 milliards de dollars. Ils ne sont éligibles que si les batteries, véhicules électriques ou autres produits labellisés comme verts ont été produits aux États-Unis, avec des matières premières en grande partie américaines.

Pas le seul : Tesla délaisse l’Allemagne pour les États-Unis, pour les mêmes raisons.

  • C’est aussi la production de batteries qui est concernée. Tesla avait comme objectif de construire des batteries de A à Z dans son usine près de Berlin, mais ce plan est maintenant mis en suspens, annonce le ministère de l’Économie du Brandenbourg ce mardi, relayé par Reuters.
  • « L’entreprise a donné la priorité à de nouvelles étapes de production aux États-Unis, car les incitations fiscales y rendent les conditions commerciales plus favorables », annonce le ministère.
    • Il n’y a donc qu’une partie du processus de production des batteries qui a lieu en Allemagne.
  • Tesla a également annoncé un investissement de 3,6 milliards de dollars, fin janvier, pour la construction d’une nouvelle usine à batteries dans le Nevada, aux Etats-Unis. Elle devrait être « la plus grande du monde ».

Le grand exode ?

Le débat : ces subsides américains vont-ils provoquer un grand exode des entreprises européennes vers les Etats-Unis, voire un grand désinvestissement d’entreprises étrangères en Europe ?

  • C’est en tout cas ce que craignent de nombreux politiciens en Europe. Ils sont montés au créneau pour dénoncer ces subsides, jugés déloyaux et anticoncurrentiels.
  • Pour Northvolt en tout cas, on ne peut pas vraiment parler d’exode et de désinvestissement. Le Suédois n’annule pas ses plans d’expansion en Allemagne. Mais ils semblent retardés : la société réfléchit toujours à des questions d’efficacité et de coûts à long terme avec les parties prenantes.
    • Il y a un an, lors de l’annonce de cette volonté d’expansion, la date estimée pour le début de la production était fin 2025.
    • Contrairement aux États-Unis, aucune date n’est avancée concernant la présentation de plans d’investissements concrets, même si le projet allemand avait été annoncé bien avant.

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« Pour un homme qui se détache de son siècle, combien en est-il qui y sont cloués ? »

Pour un homme qui se détache de son siècle, combien en est-il qui y sont cloués ?

Hypolite de Livry (1765-1834) – Pensées, réflexions, impatiences, maximes, sentences

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