REBLOG

Les NEWS “éco-comics” du LUPUS du Lundi 20 Mars 2023

Les NEWS “éco-comics” du LUPUS du Lundi 20 Mars 2023

La Suisse remet l’expression «Deus ex machina» au goût du jour, ce terme issu des pratiques de la tragédie grecque, où une machine était utilisée pour déplacer sur scène les acteurs jouant des dieux, souvent envoyés sur scène pour résoudre un conflit et conclure le drame.

Hier à 19h30, le président de la Confédération Alain Berset se mue en régisseur et fait descendre UBS dans l’arène pour sauver Credit Suisse d’une mort programmée. La première banque helvétique rachète la seconde pour 3 milliards de francs, en reprenant une partie de la dette. UBS conditionne la reprise à une garantie de la Confédération de 25 milliards de francs pour faire face à certains risques. En parallèle, la BNS lui ouvre les vannes de ses liquidités. Techniquement, le rachat se fera par échange de titres, soit une action UBS remise pour 22.48 actions Credit Suisse. Sur la base des cours de vendredi, cela représente 76 centimes par action Credit Suisse. Contrairement à la normale, les actionnaires de cette dernière ne perdent pas tout dans l’opération, ce d’autant plus que 16 milliards d’obligations dites AT1 (Additionnal Tier One) de Credit Suisse passent à la trappe. On est tenté de se dire que c’est là une bonne opération pour la première banque suisse, mais qui comporte des risques difficilement quantifiables pour le moment. Ce matin il semble que le marché s’inquiète des banques ayant émis des AT1, par exemple HSBC qui perd 7% à Hong Kong.

Le marché des AT1 représente 275 milliards de dollars, c’est à suivre. D’ailleurs on apprend ce matin que la Fed et 5 banques centrales (BCE, Boe, BNS, BoC et BoJ) annoncent qu’elles procèderont à des adjudications quotidiennes en dollars à partir d’aujourd’hui, pour assurer un meilleur accès aux liquidités à l’échelle mondiale. En général, ces adjudications se font une fois par semaine. On peut comprendre cette annonce, en fin de semaine passée, avant que le sauvetage helvétique ne soit annoncé, on apprenait que les banques ont emprunté 11,9 milliards de dollars dans le cadre du programme de financement à terme des banques et un montant record de 153 milliards de dollars à la fenêtre d’escompte de la Fed au cours de la semaine se terminant le 15 mars, dépassant tout ce qui avait été fait pendant la crise financière. C’est probablement là que le problème du marché se situe, dans des craintes d’un assèchement du système de liquidités, les banques centrales semblent réagir vite ceci dit.

*************************************************

Explications sur la reprise de Credit Suisse par UBS

Afin de rétablir le confiance, l’Etat accorde en particulier une garantie de 9 milliards de francs à UBS et la BNS alloue un prêt pouvant aller jusqu’à 100 milliards de francs.

La première banque suisse UBS va racheter son rival Credit Suisse pour quelque 3 milliards de dollars. Pour éviter une faillite qui aurait pu provoquer une crise financière, la Confédération a accordé d’importantes garanties, en ayant recours au droit d’urgence.

Au terme d’un week-end de spéculations, deux conseillers fédéraux, les présidents des deux banques concernées ainsi que les responsables de la Banque nationale suisse (BNS) et de l’autorité de surveillance des marchés (Finma) sont venus devant la presse pour annoncer une opération scrutée au niveau international.

Le rachat de CS par UBS est la meilleure solution pour rétablir la confiance, a déclaré le président de la Confédération Alain Berset. «Il faut tout faire pour éviter une crise financière de grande ampleur.»

Pour racheter l’institut dans la tourmente depuis plusieurs jours, l’UBS déboursera une action propre pour 22,48 actions Credit Suisse. La transaction est ainsi valorisée à quelque trois milliards de francs ou 76 centimes par action Credit Suisse.

Le Conseil fédéral, qui a consacré quatre séances ces derniers jours à la banque en déconfiture, approuve cette opération. Berne a accordé d’importantes garanties pour permettre l’opération. Certaines mesures avaient déjà été décidées ces derniers jours, mais n’avaient pas été communiquées pour ne pas affoler encore plus les marchés, a expliqué la ministre des finances Karin Keller-Sutter.

La Confédération accorde en particulier une garantie de 9 milliards de francs à UBS afin de réduire les risques encourus par cette dernière, notamment en prenant le contrôle de certains actifs pouvant potentiellement subir des pertes.

Par ailleurs, la Banque nationale suisse (BNS) a annoncé qu’elle «soutient la reprise du Credit Suisse par UBS en allouant d’importantes aides sous forme de liquidités». Ce prêt pouvant aller jusqu’à 100 milliards de francs est couvert par une garantie de l’Etat.

Ces garanties se basent sur le droit d’urgence permis par la Constitution, a expliqué la ministre des finances. Elles sont limitées dans le temps et devront être soumises au Parlement dans un délai de six mois.

Il ne s’agit pas d’un sauvetage, mais d’une opération commerciale, a souligné Karine Keller-Sutter. Elle a jugé que le risque pour la Confédération était «gérable», alors qu’une reprise par ses soins de l’établissement en déroute aurait été bien plus dangereux pour le contribuable.

La cheffe du Département fédéral des finances (DFF) a regretté que le CS, une fois un institut exemplaire, n’ait pas pu surmonter seul les difficultés auxquelles il a été confronté et en soit arrivé là. La Suisse a dû prendre ses responsabilités pour rétablir la confiance des marchés, a-t-elle insisté.

Concrètement, le Credit Suisse deviendra une filiale d’UBS. Lors de la conférence de presse, le président d’UBS Colm Kelleher n’a rien voulu dire des conséquences pour l’emploi. Celles-ci font l’objet des plus grandes inquiétudes de l’Association suisse des employés de banque, qui a réclamé une task force pour sauvegarder les postes de travail.

A la fin 2022, Credit Suisse employait 16’700 personnes en Suisse et près de 50’500 dans le monde. En octobre dernier, la banque avait annoncé la suppression de 9000 postes dans le monde, sur un total de 52’000 postes à l’époque. Selon ces données, la banque devait encore compter 43’000 collaborateurs à la fin 2025.

Interrogé sur les responsabilités pour la débâcle, le président de Credit Suisse Axel Lehmann a souligné que les problèmes se sont accumulés pendant des années, avant de faire déborder le vase. «Nous avons été rattrapés par des charges héritées du passé et par des risques qui se sont désormais matérialisés», a-t-il dit.

Du Trésor américain à la Banque centrale européenne (BCE) en passant par Londres, l’annonce a été saluée par plusieurs pays et banques centrales. Ceux-ci craignaient un nouvel emballement des marchés, déjà rendus fébriles par la récente faillite de la Silicon Valley Bank aux Etats-Unis.

«Nous applaudissons les annonces d’aujourd’hui des autorités suisses en faveur d’un soutien à la stabilité financière», ont indiqué la ministre américaine de l’Economie Janet Yellen et le président de la Réserve fédérale Jerome Powell dans un bref communiqué.

La présidente de la Banque centrale européenne (BCE) Christine Lagarde a elle aussi salué «l’action rapide» des autorités suisses. Ces décisions vont aussi permettre de «garantir la stabilité financière», a-t-elle déclaré dans un communiqué.

Pour faire bonne mesure les plus puissantes banques centrales du monde, y compris la BCE et la Fed, ont annoncé dans la foulée une action coordonnée pour améliorer l’accès à des liquidités et rasséréner un peu plus les investisseurs.

En Suisse, les partis gouvernementaux ne sont pas tendres avec Credit Suisse. Le centre-droit concède toutefois la nécessité de la décision. Même son de cloche du côté des cantons. L’USS elle se préoccupe de la sauvegarde des emplois.

UBS rachète Credit Suisse pour 3 milliards de dollars : vers la fin des turbulences sur le marché ?

 
Après de longues négociations, les autorités suisses ont réussi à convaincre le géant bancaire suisse UBS de reprendre la banque en difficulté Credit Suisse. L’institution financière met 3 milliards de francs suisses sur la table pour ce faire.

Dans l’actualité : UBS accepte de reprendre le Credit Suisse pour 3 milliards de francs suisses, soit 3,24 milliards de dollars. C’est le double de l’offre initiale. Le rachat sera entièrement payé avec des actions UBS.

  • À 0,76 franc suisse par action, l’offre de reprise est bien inférieure à la valeur de marché du Credit Suisse. Le cours de l’action de la banque a chuté à 1,86 franc suisse vendredi. Cela ramenait sa valeur de marché à 7,43 milliards de francs suisses, soit environ 8 milliards de dollars. UBS bénéficiera donc d’une décote d’environ 62 %.
  • Plus précisément, les actionnaires du Credit Suisse recevront une action UBS pour 22,48 actions.
  • Compte tenu des circonstances récentes, extraordinaires et sans précédent, la fusion annoncée est la meilleure solution possible », a déclaré Axel P. Lehmann, président du conseil d’administration du Credit Suisse, dans un communiqué de presse. « Cette période a été extrêmement difficile pour Credit Suisse et, bien que l’équipe ait travaillé sans relâche pour résoudre de nombreuses questions importantes et mettre en œuvre la nouvelle stratégie, nous sommes contraints de parvenir aujourd’hui à une solution qui offre un résultat durable. »
  • La Banque nationale suisse a accepté d’offrir au Credit Suisse une ligne de liquidité de 100 milliards de francs suisses dans le cadre de l’accord, ont déclaré deux sources au Financial Times.
  • Les autorités suisses seraient en train de travailler sur des mesures d’urgence pour permettre une prise de contrôle sans l’approbation des actionnaires. L’objectif était de finaliser l’opération hier soir.

Ce rachat donnera lieu à la plus grande fusion de deux banques systémiques depuis la crise financière de 2008. Le bilan d’UBS s’élève à quelque 1.100 milliards de dollars, tandis que celui du Credit Suisse est de 575 milliards de dollars.

Augmentation du prix

Rappel : UBS a indiqué dimanche matin qu’elle souhaitait payer jusqu’à 1 milliard de dollars pour le Credit Suisse, mais la banque a estimé que l’offre était trop basse. « L’offre trop basse nuirait aux actionnaires ainsi qu’aux employés qui reçoivent une partie de leur rémunération sous forme d’actions », a révélé Bloomberg.

  • La question est de savoir comment la Saudi National Bank, principale actionnaire du Credit Suisse, réagira à l’offre. La semaine dernière, le prêteur avait indiqué qu’il n’injecterait plus d’argent dans le géant suisse, alimentant (encore) les inquiétudes quant à la situation financière de la banque.

Plus tôt dans la journée, le gouvernement suisse a fait part de sa volonté de nationaliser (partiellement) le Credit Suisse en cas d’échec de la reprise. « Un échec du rachat par UBS n’est pas exclu en raison de sa complexité et de la rapidité avec laquelle il doit être mené à bien », a révélé Bloomberg en se basant sur certaines sources.

Le calme reviendra-t-il sur les marchés ?

Tumulte sur les marchés : L’objectif de l’opération de rachat est de restaurer la confiance des épargnants et des investisseurs. Les médias américains ont révélé que les banques suisses ont vu s’échapper quelque 10 milliards de francs suisses de dépôts par jour à la fin de la semaine dernière.

  • La Banque nationale suisse (BNS) avait déjà tenté de rétablir le calme en prêtant 50 milliards de francs suisses à la banque la semaine dernière, en vain. Le cours de l’action du Credit Suisse a chuté d’environ 25 % au total la semaine dernière.
  • Les inquiétudes ont également pesé sur le cours des actions d’autres banques, qui avaient déjà été touchées par l’effondrement de Signature Bank et de Silicon Valley Bank. L’indice bancaire européen a chuté de plus de 10 % au cours de la semaine dernière.

************************************

Le rachat du Credit Suisse “ne garantit pas la stabilité du marché”, surtout en Europe, selon un haut stratège

 
Malgré les différentes bouées de sauvetage lancées pour sauver de la noyade plusieurs banques aux États-Unis et en Europe, avec Credit Suisse, il est encore trop tôt pour crier victoire. Tout n’est pas réglé et le risque de voir un jeu de dominos persiste.

L’actualité : l’accord UBS-Credit Suisse a certainement éliminé un risque financier imminent, mais cela ne garantit pas pour autant la stabilité du marché, prévient un stratège de haut niveau.

  • « Le résultat pour les actionnaires peut également inquiéter les investisseurs dans d’autres banques faibles, en particulier, mais pas seulement en Europe. S’il est plus difficile de lever des fonds propres, cela pourrait avoir des conséquences négatives sur la stabilité », a déclaré Krishna Guhu, stratège chez EvercoreISI, rapporte Yahoo Finance.

Le détail : tout n’est pas joué. « L’attention du marché s’élargira probablement à d’autres banques européennes plus faibles ainsi qu’aux banques régionales américaines », a prévenu Guhu.

Zoom arrière : le rachat du Credit Suisse par UBS pour 3 milliards de dollars n’est pas parfait.

  • Il signifie en effet la mise à mort programmée de la banque puisque l’accord avec UBS implique que Credit Suisse sera liquidée.
  • « Cette acquisition est attrayante pour les actionnaires d’UBS, mais, soyons clairs, en ce qui concerne Credit Suisse, il s’agit d’un sauvetage d’urgence », a déclaré le président d’UBS, Colm Kelleher.
  • « C’est un jour historique, et un jour que nous espérions qu’il ne viendrait pas », a ajouté Kelleher lors d’un appel d’analystes auquel participait Hamers, PDG d’UBS.

« L’accord – qui devrait atteindre son objectif de stabiliser le Credit Suisse – est fortement positif pour la stabilité et les marchés mondiaux par rapport à un scénario sans issue. « 

Un accord qui est loin d’être parfait

Le stratège souligne en effet que l’accord comporte des aspects qui pourraient finalement provoquer une contagion à travers l’ensemble du système bancaire européen.

  • Une décision qui a provoqué la colère des détenteurs d’obligations AT1, car ces derniers sont finalement moins bien lotis que les actionnaires, alors que normalement, c’est l’inverse.
    • Les détenteurs d’obligations AT1 ne profiteront en effet pas du rachat du Credit Suisse par UBS, contrairement aux actionnaires de la banque qui recevront 3,23 milliards de dollars.
    • Les AT1 ou Additional Tier 1 ont été « conçues à la suite de la crise financière mondiale, les obligations AT1 sont une forme de dette junior qui compte dans le capital réglementaire des banques. Elles ont été conçues comme un moyen de transférer les risques aux investisseurs et loin des contribuables si une banque a des problèmes », rappelle Reuters.
    • « C’est stupéfiant et difficile à comprendre comment ils peuvent inverser la hiérarchie entre les détenteurs d’AT1 et les actionnaires », a déclaré Jérôme Legras, responsable de la recherche chez Axiom Alternative Investments, à l’agence de presse.

Cette décision « risque d’étendre la contagion à travers le système bancaire européen par le biais de la réévaluation de la dette de renflouement et des actions d’autres banques », a en effet déclaré M. Guhu.

  • Un avis partagé par l’équipe bancaire de Jefferies EU qui, en plus de s’inquiéter de la décision d’anéantissement des obligations AT1 de Creduit Suisse, pointe du doigt le fait que l’approbation des actionnaires n’a pas été demandée pour finaliser l’accord de rachat.

****************************************************

Saudi National Bank: le rachat de Credit suisse n’aura «pas d’impact»

 
L’actuel premier actionnaire de la banque reprise par UBS déclare que l’opération n’affecterait pas ses plans de croissance.

Saudi National Bank (SNB), actuellement premier actionnaire de Credit suisse, a indiqué lundi que le rachat de cette banque en difficultés par sa rivale UBS n’affecterait pas ses plans de croissance.

«Les changements de la valorisation des investissements de SNB dans Credit Suisse n’ont pas d’impact sur les plans de croissance de SNB», a indiqué l’établissement bancaire saoudien dans un communiqué.

«SNB reste concentré sur sa stratégie principale de croissance en Arabie saoudite, qui fait partie des pays ayant la croissance la plus rapide au sein du G20», a-t-il ajouté. La banque saoudienne «reste confortablement au-dessus des seuils prudentiels et continue de bénéficier d’une belle capitalisation et (d’un bon niveau) de liquidités».

Les autorités financières saoudiennes avaient minimisé jeudi le risque d’une crise bancaire mondiale, après les déboires de l’helvétique Credit Suisse, et la faillite de la banque américaine SVB, dont elles étaient aussi le premier actionnaire.

***********************************************

Une des plus grosses banques européennes.
Combinant les 1100 milliards de $ de bilan d’UBS et les 575 milliards de $ de bilan de Crédit Suisse.
La capitalisation de Crédit Suisse dépassait à peine les 8 milliards contre plus de 57 milliards pour UBS.
Avec une perte en 2022 de 7.9 milliards de $ contre un bénéfice de 7.6 milliards pour UBS.
La fin d’une banque vieille de 167 ans.
Une banque qui a accumulé les erreurs de gestion depuis près de 15 ans et une banque qui a été condamnée à des amendes records.

**************************************************

Axa dit avoir une exposition d’environ €600 mlns à Credit Suisse

Axa n’a qu’une exposition limitée aux titres Credit Suisse et “Additional Tier 1” (AT1) de la banque suisse, a déclaré lundi l’assureur français dans un communiqué.

Le groupe indique avoir une exposition limitée au capital de Credit Suisse, d’environ 0,6 milliard d’euros, comprenant des obligations sécurisées et des obligations senior.

Axa a ajouté que son exposition aux titres AT1 de Credit Suisse s’élevait à moins de 20 millions d’euros.

***************************************

La FDIC se prépare à démanteler la Silicon Valley Bank, selon un rapport

Selon Bloomberg, la Federal Deposit Insurance Corp (FDIC) se prépare à démanteler la Silicon Valley Bank.

Des sources souhaitant rester anonymes ont déclaré que la FDIC prévoit de vendre la SVB en au moins deux parties.

« Les offres sont attendues vendredi pour la « banque relais » que la FDIC a mise en place pour prendre en charge les actifs et les passifs de la SVB », ont déclaré ces personnes.

Dans le cadre d’une vente aux enchères séparée, la FDIC commencera à recevoir des offres mercredi pour la SVB Private Bank. Les régulateurs bancaires ont tenté de les vendre tous ensemble dimanche, mais ils ont dit aux acheteurs potentiels que la date limite avait été repoussée afin d’augmenter la taille du pool d’acheteurs.

Bloomberg a rapporté plus tôt que First Citizens BancShares évaluait une offre pour la SVB.

Deux semaines après avoir pris le contrôle de SVB Financial, la société mère de Silicon Valley Bank, la Federal Deposit Insurance Corp (FDIC) poursuit le processus de vente aux enchères de la banque.

Après que la banque en faillite a été incapable de trouver un acheteur suite à l’effondrement du 10 mars et à la prise de contrôle par la FDIC, et l’incapacité de vendre la SVB le 12 mars, il y a des rapports que First Citizens BancShares Inc évalue une offre pour la Silicon Valley Bank, a rapporté Bloomberg, citant des personnes familières avec l’affaire.

Le prêteur basé à Raleigh, en Caroline du Nord, fait partie de la poignée d’acheteurs potentiels dans la salle des données pour le processus de vente aux enchères de la banque en faillite, ont déclaré les personnes, qui ont demandé à ne pas être identifiées parce que l’affaire n’est pas publique.

Les offres doivent être déposées dimanche matin, ont indiqué ces personnes. La Federal Deposit Insurance Corp. décidera dimanche de poursuivre la vente ou le démantèlement de la banque, en fonction des offres reçues, a déclaré l’une des personnes. Au moins un autre candidat envisage sérieusement d’acquérir la Silicon Valley Bank, a déclaré cette personne.

Aucune décision définitive n’a été prise et First Citizens pourrait choisir de ne pas faire d’offre, selon ces personnes.

Reuters a noté la semaine dernière que la FDIC avait demandé à toutes les banques intéressées par l’acquisition de la SVB de soumettre leurs offres avant dimanche.

First Citizens a participé au premier tour d’enchères, en soumettant une offre basse qui a été rejetée, ont déclaré les sources de Bloomberg. Elles n’ont pas mentionné l’offre actuelle.

Il convient de noter qu’il y avait des acheteurs enthousiastes pour la SVB quelques jours après l’effondrement, mais les responsables de la FDIC ont empêché la vente.

 

La semaine dernière, les régulateurs ont fait appel à des conseillers de la banque d’investissement Piper Sandler Companies pour relancer la vente aux enchères de la SVB, qui a mal tourné.

***************************************************

La FDIC annonce un accord pour la vente des actifs de Signature Bank à New York Community Bancorp.

******************************************

Faillites de banques américaines : Sharon Stone révèle avoir perdu la moitié de sa fortune

Lors d’une soirée caritative, l’actrice américaine a révélé avoir perdu une grande partie de sa fortune, en raison de la crise financière qui touche actuellement plusieurs banques américaines.

Les faillites de la Silicon Valley Bank et la Signature Bank ont fait de nombreuses victimes. Parmi elles : Sharon Stone. À l’occasion d’une soirée caritative organisée par le Women’s Cancer Research Fund, le 16 mars dernier, l’actrice a révélé avoir perdu la moitié de sa fortune. Sans citer directement le nom des banques touchées, la star américaine a évoqué “ce truc bancaire” qui serait à l’origine de la perte de près de 25 millions de dollars alors que la fortune de Sharon Stone était estimée à 50 millions de dollars, rapportent Midi-Libre et BFMTV.

******************************************************

Berkshire Hathaway, la société de Warren Buffett, a déjà racheté 1,8 milliard de dollars de ses propres actions cette année.

*****************************************

Volkswagen espère produire une petite électrique à moins de 20’000 euros.


« Aux premiers desseins de la guerre, il faut penser aux issues »

Aux premiers desseins de la guerre, il faut penser aux issues.

François des Rues – Les Marguerites françaises, ou Fleurs de bien-dire (1595)

EN BANDE SON :

Catégories :REBLOG

1 réponse »

Laisser un commentaire

%d blogueurs aiment cette page :