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Les NEWS « éco-comics » du LUPUS du Samedi 25 Mars 2023

Les NEWS « éco-comics » du LUPUS du Samedi 25 Mars 2023

Deutsche Bank ! La première banque allemande apparaît comme le nouveau maillon faible du système bancaire international, après le rachat en catastrophe de Crédit Suisse et la faillite de banques régionales américaines.

Deutsche Bank (ou “DB”) a vu son titre chuter de plus de 12% ce vendredi, pour finalement clôturer autour de -8,5%.

En cause, la forte augmentation du coût de l’assurance contre le risque de son possible défaut (CDS), signe d’un manque de confiance des investisseurs. Ces instruments de couverture indiquent désormais une probabilité de faillite de 27,4% d’ici cinq ans pour DB, contre 19,3% pour sa concurrente Commerzbank. Pour Barclays et Société Générale la probabilité est moins élevée selon ces outils, se situant autour de 13%.

Certaines des obligations dites «AT1» de Deutsche Bank, des instruments de dette assimilés à du capital, ont également été vendues, faisant remonter leur rendement. Les AT1 émis par les banques sont dans l’ensemble sous pression depuis que le Credit Suisse a été contraint de déprécier 17 milliards de dollars de titres de ce type dans le cadre du rachat forcé par UBS le week-end dernier.

De quoi alimenter, une nouvelle fois, les inquiétudes quant à la stabilité bancaire internationale. DB est pour rappel une banque colossale, systémique, l’une des principales “too big, too fail”.

Vers 11h vendredi, l’action Deutsche Bank était en chute de 11,23% à Francfort.

  • Il s’agit de la troisième perte consécutive en trois jours. Le titre a ainsi perdu plus d’un cinquième de sa valeur depuis le début du mois.
  • Les couvertures de défaillance (credit-default swaps, ou CDS) à 5 ans de Deutsche Bank ont augmenté jeudi soir à 175 points de base, contre 142 points la veille, la plus forte hausse de l’histoire de la banque, selon Reuters.
  • Or, plus la valeur du CDS est élevée, plus le marché considère que l’émetteur est susceptible de faire défaut.
  • En outre, les obligations AT1 de Deutsche Bank ont perdu de leur valeur après que la Suisse a éliminé ces titres de Credit Suisse dans le cadre de l’opération de rachat par UBS.
  • La mauvaise santé de Deutsche Bank se propage aux autres valeurs bancaires, l’indice bancaire Euro Stoxx accusant une baisse de 5,40%.
    • Commerzbank, Credit Suisse, Société Générale et UBS ont toutes chuté de plus de 5% vendredi.

À suivre : Se dirige-t-on vers un scénario similaire au Credit Suisse, qui a dû être sauvée par un rachat d’UBS ?

  • Pour le moment, les CDS à 5 ans de Deutsche Bank sont encore loin du sommet atteint par Credit Suisse, qui était de 1.194, selon les données de S&P Global.
  • Mais Krishna Guhu, stratège chez EvercoreISI, avait prévenu que l’accord UBS-Credit Suisse ne garantit pas pour autant la stabilité du marché : « L’attention du marché s’élargira probablement à d’autres banques européennes plus faibles ainsi qu’aux banques régionales américaines ».
  • Mais les analystes étaient déjà conscients des risques de Deutsche Bank, l’une des plus grandes banques européennes, avec pas moins de 1.323,99 milliards d’euros à son actif, selon Insider.
    • « Deutsche Bank est sous les feux de la rampe depuis un certain temps, de la même manière que Credit Suisse l’a été », a déclaré à Reuters Stuart Cole, chef macroéconomiste chez Equiti Capital. « Elle a connu plusieurs restructurations et changements de direction pour tenter de retrouver une base solide, mais jusqu’à présent, aucun de ces efforts ne semble avoir vraiment fonctionné. »

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Il ne manquait plus que ça. Credit Suisse et UBS font partie des banques qui font l’objet d’une enquête du ministère de la justice des États-Unis visant à déterminer si des professionnels de la finance ont aidé des oligarques russes à se soustraire aux sanctions, selon l’agence Bloomberg. Des citations à comparaître adressées à des banquiers individuels ont précédé la crise financière. Les enquêtes visent à identifier les employés qui ont traité avec des clients sanctionnés et le processus d’approbation.

Washington enquête pour savoir si UBS a aidé des oligarques russes à échapper aux sanctions

 Le ministère américain de la Justice a ouvert une enquête pour déterminer si certaines banques, dont Credit Suisse et UBS, ont aidé des oligarques russes à échapper aux sanctions américaines.
L’année dernière, le ministère américain de la Justice a créé une force opérationnelle appelée KleptoCapture afin d’imposer des sanctions aux oligarques russes.

 

L’actualité : L’agence de presse Bloomberg rapporte que le ministère américain de la Justice enquête pour déterminer si certaines banques ont aidé des oligarques russes à se soustraire aux sanctions occidentales. UBS et Credit Suisse figurent parmi les institutions visées par l’enquête.

  • Certaines sources de Bloomberg révèlent que les banques suisses ont récemment reçu des citations à comparaître par la poste.

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La Suisse accuse les États-Unis d’être à l’origine de la chute de Credit Suisse

Thomas Jordan de la Banque nationale suisse (SNB) ne se contente pas de regarder sa propre institution lorsqu’il se penche sur la chute de Credit Suisse, il pointe également du doigt la crise bancaire aux États-Unis. Cela aurait conduit à une perte de confiance dans le secteur bancaire suisse.
Après l’annonce que le principal investisseur, la Banque nationale saoudienne, ne fournirait plus de crédit à Credit Suisse, le prix des actions de la banque a chuté rapidement. En quelques jours, la valeur boursière de la banque a fondu. Il y avait des craintes sur ses liquidités et elle a été contrainte d’être rachetée par son concurrent UBS.

Dans l’actu : La Suisse déclare que la faillite de Credit Suisse est en partie due aux turbulences du secteur bancaire américain qui sont survenues à un « moment très inopportun ».

Reconnaissant que la perte de confiance croissante a clairement montré que Credit Suisse ne pouvait plus exister sous sa forme actuelle, Thomas Jordan, de la Banque nationale suisse, est convaincu d’avoir trouvé une solution durable et stable avec l’acquisition par UBS

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Le problème financier, économique et structurel fondamental, c’est qu’à l’heure actuelle, suite à l’augmentation des taux d’intérêt par la Fed, on peut estimer aux États-Unis qu’il y a dans les portefeuilles d’obligations et de bons du Trésor des établissements financiers, environ 620 milliards de moins-values latentes, comme ce fut le cas pour SVB, en Californie, lorsqu’elle fut obligée de revendre les obligations à l’actif de son bilan, afin de renflouer sa trésorerie mise à mal par les retraits de ses déposants. De plus, suite à la remontée des taux, de nombreuses banques dans le monde doivent désormais rémunérer davantage leurs déposants, ce qui diminue leurs bénéfices.

Il se trouve que la plupart des Français ne savent pas que de nombreuses banques, les compagnies d’assurance-vie – dont la fameuse AFER, par exemple – n’évaluent pas leurs obligations au prix du marché qui tient compte de la hausse des taux d’intérêt, mais à la valeur nominale de leur remboursement. L’AFER estime que, suite à l’entrée perpétuelle de nouveaux déposants, elle n’aura jamais à faire des cessions sur le marché pour vendre ses obligations en portefeuille au prix du marché ! Mais quid si un grand nombre d’adhérents paniqués de l’AFER veulent récupérer leur argent ? Non seulement l’AFER sera obligée de revendre des titres avec des moins-values, mais étant donné ses faibles effectifs administratifs par souci d’économie, elle ne sera même pas capable de répondre aux demandes trop nombreuses de retraits par ses adhérents. C’est la raison pour laquelle il a été décidé aux États-Unis que toutes les obligations d’État détenues par les déposants seraient remboursées par l’État fédéral à leur valeur nominale et non pas au prix plus bas du marché.

D’où la ruée actuelle salvatrice sur les bons du Trésor américain car, à ce petit jeu, on est sûr de gagner ! Si les bons du Trésor baissent parce que les taux d’intérêt montent, l’État rembourse, en cas de faillite, à la valeur nominale de remboursement la plus élevée, mais si les taux d’intérêt baissent et que les bons du Trésor augment, le détenteur des ces bons garde le profit pour lui. C’est la fameuse loi du monde financier sans scrupules : les profits pour moi et les pertes pour les citoyens, les contribuables et la collectivité ! Suite à la ruée des achats par les investisseurs, les taux des bons du Trésor diminuent maintenant aux États-Unis et les détenteurs de ces bons ne peuvent que gagner !

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Les FAANG c’est fini.

Vous vous rappelez de cet acronyme ?
Pour Facebook Apple Amazon Netflix et Google.
Aujourd’hui c’est plutôt AM ou MA.
Apple et Microsoft.
Leur poids dans le S&P 500 a encore progressé de 13.3%. Un record.
Jamais depuis 1978 où IBM et ATT atteignaient des niveaux similaires, deux groupes n’ont représenté un tel poids dans le S&P.
Les autres valeurs de la Tech ont décliné et les acronymes ont sauté.
Il va falloir en trouver d’autres.

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La SPAC qui a fusionné avec le media social de Trump a perdu 87% depuis l’opération en 2021, une cata ;

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Après avoir chuté de près de 50% en juin puis en septembre 2022, la cryptomonnaie Terra est une nouvelle fois sous le feu des projecteurs avec une sombre affaire de fraude. Ce vendredi, son fondateur Do Kwon a été inculpé de falsification de documents. Il sera jugé devant un tribunal du Monténégro qui étudiera une demande d’extradition. À 31 ans, le fondateur de Terraform Labs, maison-mère de la cryptomonnaie Terra, est accusé d’avoir causé la perte de plus de 40 milliards de dollars à ses investisseurs…

De son nom complet Kwon Do-Hyung, le crypto entrepreneur a été contrôlé à l’aéroport avec des documents costariciens falsifiés, ainsi que d’autres pièces compromettantes falsifiées. En Corée du Sud, les autorités estiment que l’accusé a violé les règles des marchés financiers, et qu’il est nécessaire de le rapatrier pour le juger. Le procureur du Monténégro et l’Agence de la police nationale sud-coréenne seraient d’ores et déjà entrés en contact pour organiser l’extradition. L’affaire risque de ternir encore un peu plus l’image de l’écosystème crypto…

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FRANCE

PIB par habitant

Les classements varient selon les méthodes, mais la tendance elle ne change pas.
Nous étions au 20ème rang en 1980, au 20ème rang encore en 1990, au 21ème rang en 2000.
Puis nous avons décroché.
Nous sommes entre la 26ème et la 28ème place suivant les méthodes utilisées.

Il y a des pays pour lesquels les chiffres sont un peu faussés du fait de leur petite taille ou du caractère particulier de leurs économies, comme les monarchies du Golfe, Saint-Marin ou encore le Sultanat de Brunei.
Mais devant nous il y a la Suisse, la Norvège, les États-Unis, la Hollande, l’Allemagne ou encore le Danemark et le Canada.
La Grande-Bretagne est devant nous aussi.
Nous reculons et nous allons continuer à reculer.

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Sur le grill : le CEO de TikTok, Shou Chew, fait peu de progrès face aux législateurs américains hostiles, qui se montrent ouvertement sceptiques quant à ses affirmations sur l’indépendance de l’application par rapport à ses propriétaires chinois. « Il s’agit de données américaines sur le sol américain par une société américaine supervisée par du personnel américain », déclare-t-il devant un groupe d’experts du Congrès. Les réponses évasives qu’il apporte à d’autres questions font naître chez certains une volonté plus forte que jamais d’interdire le service.

Shou Zi Chew.
Le PDG de Tiktok.
Face à des élus américains.
Un véritable jeu de massacre.
Tiktok accusé de fournir des informations sur 150 millions d’Américains au Parti communiste chinois, de favoriser des jeux dangereux pour les enfants, ou encore de propager des mensonges, des menaces et la violence en général.
Il a tenté de répondre.
Sans succès.

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Au chapitre « attention les vélos », Block (SQ -15%) chute après la diffusion par Hindenburg Research d’un rapport affirmant que la firme a systématiquement profité des utilisateurs et facilité la fraude. Coinbase (COIN -14%) baisse fortement à la suite d’un avis de la SEC qui recommande des mesures d’exécution à l’encontre de la société pour des violations des lois fédérales sur les valeurs mobilières.

Jack Dorsey dans de beaux draps : Block est dans le viseur du short-seller Hindenburg, tombeur d’Adani

La société d’investissement Hindenburg publie un rapport incendiaire contre l’entreprise du fondateur de Twitter, Block. Fraude, arnaque, argent sale, délit d’initiés… les accusations sont lourdes. L’action est en chute de plus de 20%.

 

Dans l’actu : la société d’investissement Hindenburg, short seller réputé, s’attaque à la société de Jack Dorsey, Block (anciennement Square).

  • Dans un rapport, rédigé après deux ans de recherches, Hindenburg accuse Block, entreprise active dans des systèmes de paiement alternatifs (mais pas que, le service de streaming musical Tidal fait aussi partie du groupe), d’être une arnaque, en résumé. Elle tromperait les investisseurs et plus généralement ceux qu’elle prétend défendre, les « non-bancarisés et les sous-bancarisés ».
    • Elle autoriserait aussi des criminels à faire leurs affaires et à effacer leurs traces via ses services, notamment Cash App, avec des comptes obscurs. Hindenburg ajoute qu’il y a eu des cas d’insider trading, ou délit d’initié, notamment par Jack Dorsey.
    • Ce dernier aurait d’ailleurs constitué un « empire » autour de lui, de manière à être intouchable : « en vendant des actions près du sommet, il s’est assuré qu’il s’en sortirait quel que soit le résultat pour tous les autres. »
  • Block rejette les accusations. Le groupe indique à CNN qu’elles sont « inexactes dans les faits et trompeuses » et qu’il réfléchit à porter plainte. « Hindenburg est connu pour ce type d’attaques, qui sont conçues uniquement pour permettre aux short-sellers de profiter de la baisse du prix des actions. Nous avons examiné le rapport complet dans le contexte de nos propres données et nous pensons qu’il est conçu pour tromper et confondre les investisseurs », ajoute-t-il.
  • L’action de Block a plongé de 20% après la publication du rapport ce jeudi. Ce vendredi, après deux heures de négociations, elle est en baisse de plus de 4%.

Le détail : le short-selling est une stratégie boursière de vente qui consiste à parier sur la baisse d’une action. Hindenburg s’est fait un nom dans ce domaine, car la société repère des failles dans des entreprises, les révèle au grand jour et exploite la chute des actions qui suit.

Adani

Le flashback : Hindenburg n’en est pas à son coup d’essai.

  • Il y a deux mois, le short-seller s’est attaqué à Adani, groupe d’un milliardaire indien du même nom. Il est à la tête d’un conglomérat immense, actif dans le charbon et l’industrie, entre autres. Les accusations portaient notamment sur le poids des dettes et le cours des actions, anormalement élevé.
  • Le rapport d’Hindenburg avait fait des vagues énormes. La valeur des actions avait chuté de plus de 50% en l’espace d’une semaine (et ne s’est toujours relevé depuis). Les entreprises cotées en bourse du groupe ont ensemble perdu plus de 100 milliards de dollars de valeur en quelques jours.
    • Gautam Adani était sur le podium des hommes les plus riches du monde avant le rapport (avec plus de 120 milliards de dollars). Aujourd’hui il se trouve à la 21e place, avec 60 milliards de dollars à son actif. Sa fortune a été réduite en deux l’espace de quelques jours.
    • Il y a même eu des émules à niveau politique. Adani est un proche du Premier ministre indien Narenda Modi. Les autorités ont essayé de calmer les marchés, et rejeté les demandes de l’opposition de lancer une enquête sur l’empire d’Adani.
  • Ce n’est d’ailleurs pas le seul fait d’armes d’Hindenburg. Après un rapport sur le constructeur de camions Nikola, le PDG de cette entreprise a officiellement été accusé de fraude par les autorités américaines, rappelle CNN.
  • Ses rapports font en tout cas toujours un effet de bombe sur le marché : les entreprises visées perdent en moyenne 15% sur la journée. Depuis 2020, Hindenburg a lancé 30 de telles offensives.

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À surveiller : les banques ont maintenu leurs emprunts auprès de deux facilités de garantie de la Fed à un niveau relativement élevé, signe que les institutions continuent de profiter des liquidités de la banque dans le sillage des turbulences. Les institutions américaines ont emprunté 163,9 milliards de dollars au cours de la semaine du 22 mars, contre 164,8 milliards de dollars la semaine précédente. Les prêts de la Fed aux banques relais établies par la FDIC pour résoudre les problèmes de SVB et de Signature Bank ont augmenté pour atteindre 179,8 milliards de dollars.

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Un juge autorise les poursuites contre la JPMorgan et Deutsche Bank en raison de leurs liens avec Epstein

La JPMorgan Chase & Co. et Deutsche Bank seront poursuivies en justice pour avoir permis à Jeffrey Epstein, financier en disgrâce et délinquant sexuel condamné, de faire du trafic avec ses victimes, a décidé un juge fédéral de New York le 20 mars.

Deux femmes désignées sous le nom de « Jane Doe » ont intenté une action collective fédérale contre les banques en novembre de l’année dernière, et les îles Vierges américaines ont intenté une action contre la JPMorgan Chase & Co. en décembre.

Dans son ordonnance de quatre pages (pdf), le juge de district américain Jed Rakoff a déclaré que les femmes peuvent tenter de faire valoir les allégations selon lesquelles les défendeurs « ont sciemment tiré profit de leur participation à une entreprise de trafic sexuel », « ont fait obstacle à l’application de la loi sur la protection des victimes du trafic » et « n’ont pas fait preuve d’une diligence raisonnable pour prévenir les dommages physiques ».

Ils peuvent également faire valoir que les banques « ont négligé de faire preuve d’un soin raisonnable en tant qu’institution bancaire fournissant des services bancaires non routiniers », a déclaré le juge. Cependant, toutes les autres plaintes sont rejetées.

En ce qui concerne l’action intentée contre la JPMorgan Chase & Co. par les îles Vierges américaines, le juge a décidé que les défendeurs pouvaient poursuivre l’action selon laquelle la banque « a sciemment tiré profit de sa participation à une entreprise de trafic sexuel« .

Certaines des autres plaintes ont été rejetées.

L’opinion du juge expliquant les raisons de ses décisions devrait être publiée prochainement.

Dans leurs poursuites, les deux femmes avaient affirmé qu’Epstein les avait abusées sexuellement et avaient également accusé les banques d’avoir aidé son opération de trafic sexuel en maintenant une relation financière avec lui parce qu’il était un client très en vue.

Elles affirment également que de nombreux paiements en espèces ont été effectués par les banques pour payer les victimes d’Epstein.

Les Îles Vierges accusent la banque d’avoir favorisé le trafic

Le procès intenté par les îles Vierges américaines accuse la JPMorgan d’avoir favorisé le trafic sexuel d’Epstein en fournissant des services bancaires au financier après sa condamnation pour des délits sexuels et en dissimulant des virements et des transactions en espèces suspects, en dépit du fait que des employés de la banque avaient exprimé des inquiétudes quant à la relation de l’institution avec Epstein.

Elle suggère également que les hauts responsables de la JPMorgan étaient au courant des crimes commis par Epstein sur l’île privée et isolée de Little St. James, dans le territoire, et du rôle de la banque dans leur promotion.

Les banques ont nié avoir été au courant des abus d’Epstein et ont cherché à faire rejeter les poursuites.

La décision de Rakoff signifie que les banques peuvent être tenues pour financièrement responsables de leurs relations avec Epstein si les plaignants obtiennent gain de cause.

Epstein, 66 ans, est décédé dans une prison de New York en août 2019 alors qu’il attendait son procès pour trafic sexuel. Il avait été client de la JPMorgan de 2000 à 2013 et de Deutsche Bank de 2013 à 2018.

À la suite de la décision de M. Rakoff, Carol Thomas-Jacobs, procureur général par intérim des Îles Vierges américaines, a déclaré que le gouvernement avait hâte de « prouver en fin de compte ce que nous avançons devant le tribunal ».

Cette affaire est d’une importance capitale

« Nous sommes heureux que les îles Vierges américaines continuent à travailler aux côtés des survivants pour que la JPMorgan Chase soit tenue responsable d’avoir permis à Jeffrey Epstein de mener à bien son odieuse entreprise de trafic sexuel », a déclaré Mme Thomas-Jacobs dans un communiqué.

 

« Cette affaire est d’une importance capitale pour garantir que les institutions financières fassent leur travail, avec les informations détaillées et en temps réel dont elles disposent, en tant que première ligne de défense pour identifier et signaler les cas potentiels de traite des êtres humains, comme la loi l’exige ».

 

Par ailleurs, Brad Edwards, l’avocat représentant les accusatrices d’Epstein, a qualifié les décisions de lundi de « victoire monumentale pour les centaines de survivants du trafic sexuel de Jeffrey Epstein et les survivants d’abus sexuels en général, qui peuvent tous se reposer plus facilement en sachant qu’aucune personne ou institution n’est au-dessus de la responsabilité ».

« L’opération de trafic sexuel d’Epstein était impossible sans l’aide de JPMorgan Chase, et plus tard de la Deutsche Bank », a déclaré Edwards, selon CNBC. « Nous assurons le public que nous ne négligerons aucune piste dans notre quête de justice pour les nombreuses victimes qui méritaient mieux de la part de l’une des plus grandes institutions financières américaines.

Epoch Times a contacté la JPMorgan et la Deutsche Bank pour obtenir des commentaires.

La décision de lundi intervient après que la JPMorgan a intenté une action en justice contre son ancien chef de la banque d’investissement, Jes Staley, au début du mois, alléguant que Staley a protégé Epstein et exigeant qu’il lui rende toute sa rémunération de 2006 à 2013 alors qu’il était employé par la banque, pour un total de plus de 80 millions de dollars.

Staley a affirmé qu’il n’était pas au courant des crimes sexuels commis par Epstein, bien qu’il ait entretenu une relation amicale avec lui lorsqu’il travaillait comme cadre supérieur pour la banque.

« Je pensais bien le connaître, mais ce n’était pas le cas », a-t-il déclaré au Wall Street Journal au début de l’année 2020. « Il est certain qu’avec le recul, avec ce que nous savons tous maintenant, je regrette profondément d’avoir eu une quelconque relation avec Jeffrey Epstein ».

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Les lobbys des armes se frottent les mains face aux livraisons européennes de chars et munitions à l’Ukraine

Les producteurs d’armes de chaque côté de l’océan Atlantique cherchent à rencontrer les principaux commissaires et législateurs de l’Union européenne, tandis que les groupes de lobbying embauchent des spécialistes militaires pour leurs bureaux à Bruxelles.

Zoom-arrière : La guerre en Ukraine et les livraisons massives d’armes de la part des pays de l’Union européenne sont du pain béni pour les lobbys et fabricants d’armements.

  • « En 20 ans de carrière dans les affaires publiques, je n’ai jamais vu autant d’évolution dans un domaine politique que dans celui de la défense au cours des cinq dernières années », a déclaré à Politico Benoît Chaucheprat, cofondateur de C&V Consulting, un cabinet de conseil spécialisé dans la politique de défense.
  • Avec une hausse de 93% sur un an, les importations d’armes en Europe ont pratiquement doublé en 2022, selon un rapport de l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm.
  • L’Ukraine est devenue la troisième destination mondiale de ces livraisons massives.
    • À lui seul, le pays a concentré 31% des importations d’armement en Europe et 8% des échanges mondiaux.
  • Et cela devrait aller en s’accélérant :

« L’invasion a vraiment provoqué une envolée significative de la demande d’armes en Europe, qui n’a pas encore montré sa pleine puissance et va selon toute vraisemblance mener à de nouvelles hausses d’importations. »

  • En témoigne l’implication d’autant plus forte de l’UE dans les achats de munition : Bruxelles propose actuellement 500 millions d’euros supplémentaires pour financer des armes pour l’Ukraine, ce qui doublerait le financement européen en le portant à 1 milliard d’euros.
  • « L’UE devient en quelque sorte un acteur. Toutes les entreprises de défense à Bruxelles sont plus engagées avec l’UE qu’elles ne l’ont jamais été », affirme Camille Grand, membre du Conseil européen des relations étrangères, et qui a été le plus haut responsable de l’OTAN pour les investissements dans le domaine de la défense jusqu’en 2022.

Quelques exemples de ce tournant que prend désormais le lobbying à Bruxelles :

  • L’année dernière, Rud Pedersen Public Affairs, une entreprise de conseil nordique, a engagé d’anciens responsables des achats de l’armée belge et allemande pour travailler en tant que conseillers principaux à Bruxelles.
  • APCO Worldwide, un cabinet de conseil mondial en affaires publiques et en communication stratégique, a émis un appel aux candidats ayant des connexions avec l’Union européenne et l’Otan.
  • Le géant suédois de l’aérospatiale et de la défense Saab a rencontré le responsable du marché intérieur de l’UE, Thierry Breton pour parler de défense, ainsi que la commissaire à la concurrence, Margrethe Vestager, pour évoquer les marchés publics de défense.
  • Le Parlement européen est également la cible des lobbyistes, les compagnies d’armement cherchant à exercer leur influence sur les initiatives à long terme visant à encourager la production de matériel de défense.

Le déclencheur : Jean-Claude Juncker

Sous le radar : Si la guerre en Ukraine a accéléré ces importations et ce changement de mentalité en Europe vis-a-vis des armes, elle n’a pas été l’élément déclencheur.

  • C’est la politique de Jean-Claude Juncker, ancien président de la Commission européenne, qui est venue changer la donne.
  • Mais en 2016, la Commission européenne a proposé un Fonds européen de défense visant notamment à « soutenir les dépenses plus efficaces des États membres en matière de capacités de défense communes, à renforcer la sécurité des citoyens européens et à favoriser une base industrielle compétitive et innovante ».
  • Un fonds qui dispose aujourd’hui d’un budget de près 8 milliards d’euros pour la période 2021-2027.

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Les partisans de Donald Trump lui font don de 1,5 million de dollars après l’annonce de sa future (fausse) arrestation

L’ancien président des États-Unis avait affirmé sur son réseau Truth Social qu’il serait arrêté mardi par les autorités. Il n’en fut finalement rien, et en attendant, sa campagne pour la présidence a gonflé de 1,5 million de dollars de généreux dons en trois jours.

L’actu : Une fausse affirmation de Donald Trump samedi selon laquelle il serait arrêté mardi, alors qu’une enquête du bureau du procureur de Manhattan touche à sa fin.

  • Celle-ci concerne son rôle présumé dans le versement de 130.000 dollars à une actrice de films pornographiques, « Stormy Daniels », juste avant l’élection présidentielle de 2016, afin de la faire taire au sujet d’une précédente liaison.
  • Si Donald Trump est effectivement inculpé, il s’agirait de la première fois dans l’histoire des États-Unis qu’un ancien président fait l’objet de poursuites pénales.

Dans les faits : Donald Trump n’a pas été arrêté mardi. Mais son annonce a, semble-t-il, créé une vague de soutien chez ses partisans, qui lui ont envoyé 1,5 million de dollars dans les trois jours suivants, indique Fox News .

  • De son côté, Donald Trump appelait ses partisans à manifester dans les rues contre sa future arrestation – « PROTESTEZ, REPRENEZ NOTRE NATION », avait-il écrit sur Truth Social. Un échec, de ce côté.
  • Mais il visait également de généreux dons, à en croire des messages de collecte de fonds affirmant que le « système judiciaire s’est complètement effondré » et que ses partisans peuvent être des « défenseurs fondateurs » en lui donnant de l’argent.
    • « Si vous vous en sortez mal (financièrement, NDLR), comme beaucoup d’entre vous, n’envoyez rien. Si vous vous en sortez bien, ce qui a été rendu possible grâce aux grandes politiques de l’administration Trump, envoyez votre contribution », at-il écrit lundi sur son réseau social , avec un lien vers sa campagne présidentielle .
  • L’ancien président cherchait également à faire signer une pétition s’opposant à son arrestation.

Une fausse piste ? Selon l’avocat de Donald Trump, Joe Tacopina, l’ex-président avait prédit cette arrestation sur base « des articles de presse et sur le fait que le procureur divulgue des informations à la presse au lieu de communiquer avec les avocats comme il se fais-le « . « Personne ne nous dit rien, ce qui est très frustrant », at-il indiqué à USA Today .

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Les banques centrales dans le rouge : la Banque néerlandaise prévoit des pertes jusqu’en 2027

La Banque nationale de Belgique (BNB) a déjà annoncé des milliards de pertes et elle n’est pas la seule : la Nederlandsche Bank (DNB) s’attend également à ce que sa propre situation financière soit « sous pression pendant quelques années ».
Les banques centrales, en tant que gardiennes du système financier, réprimandent les banques dont les réserves sont trop faibles. Mais leurs propres chiffres dans le rouge envisagent de leur faire perdre leur crédit.

Dans l’actualité : La DNB a publié son rapport annuel aujourd’hui et doit annoncer sa première perte annuelle depuis 1931. Ses propres finances seront aussi dans le rouge dans les années à venir.

Les chiffres :

  • La DNB a enregistré une perte de 460 millions d’euros en 2022. Selon ses propres consommateurs, cette perte atteindra environ 3 milliards d’euros cette année et l’année prochaine.
  • Ce n’est qu’en 2028 que la banque centrale atteindra à nouveau le seuil de rentabilité

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« On ne se lasse pas de changer les institutions, ne pouvant pas changer les hommes »

On ne se lasse pas de changer les institutions, ne pouvant pas changer les hommes.

Lucien Arréat (1841-1922) – Réflexions et maximes

EN BANDE SON :

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2 réponses »

  1. Si Deutsche Bank (qui est un coquille quasiment vide sur le papier…) coule, alors c’est La monnaie Euro qui dégringolera et de beaucoup plus que seulement 10% …
    Christine Lagarde aurait annoncé la mise en place de L’Euro Numérique pour Octobre 2023 (soit dans 6 mois …), Euro Numérique qui n’en doutez pas impliquera impérativement le Portefeuille d’identité Numérique (Personal ID Wallet) obligatoire pour Tous et Toutes, sinon vous n’accéderez plus à vos comptes bancaires (mais peut être qu’avant celà L’effondrement Bancaire – planifié – aura déjà eu lieu…)…
    SVB (qui était saine) semble avoir sciemment et intentionnellement été sacrifiée pour créer une onde de choc mondiale, et faire paniquer un Max de monde,
    Peter Thiel ayant lui-même appelé les Geeks de la Silicon Valley à vider en urgence leurs comptes quelques jours avant le début du plongeon de SVB …
    Peter Thiel (ex-Co-Fondateur de PayPal) connait parfaitement bien tous les rouages des mécanismes bancaires, et donc il NE pouvait PÄS ignorer ce qu’il était en train de déclencher comme Tsunami …. Donc cette Crise Bancaire Généralisée est voulue et on peut oser dire : « préméditée »… !!!
    Concernant les USA qui emm**dent les Banques Suisses, on a comme l’impression que les Yankees aimeraient bien prendre possession du dit Système Bancaire Suisse…
    C’est « Bizarre » vous ne trouvez pas .??? 🙂

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