Les démocrates et leurs bienfaiteurs de Davos ont enfin réussi. Ils ont enfin trouvé un motif d’inculpation pour le président Donald Trump. Apparemment 34 choses, ce qui fait les gros titres.

Les suspects habituels ont été mis au pied du mur, qu’il s’agisse des malades du syndrome de stress post-traumatique ou des « MAGAtards ». La guerre des médias sociaux bat son plein. Et, franchement, on ne peut pas faire plus lassant.

Quelques-uns comprennent pourquoi c’est si inepte, mais la plupart se concentrent (ou sont concentrés) sur la mauvaise chose, comme toujours.

Jonathan Turley présente un bon aperçu de la légalité douteuse de cette affaire. Mais, une fois encore, s’il n’a pas tort de se concentrer sur ce point et sur les politiques douteuses, il passe également à côté des implications plus larges de cet acte d’accusation.

Il s’agit d’une affaire si fragile sur le plan juridique que même le gouvernement fédéral, célèbre pour sa capacité à condamner un sandwich au jambon, ne s’y risquerait pas.

Car la mise en accusation de Trump pour l’une ou l’autre de ces choses insignifiantes n’est rien de moins que la fin de la politique et une déclaration de guerre civile.

Davos, par l’intermédiaire des démocrates, mène depuis des décennies une guerre culturelle pour éradiquer le passé. C’est tout à fait léniniste. Turley et d’autres ont insisté sur le fait qu’il n’était « tout simplement pas possible » d’inculper un président, en particulier pour une affaire aussi peu pertinente que le versement d’une somme d’argent occulte à Stormy Daniels.

Mais ce n’est pas Trump qui est mis en accusation, c’est justement ce qui n’a pas été fait. Trump n’est que le point d’appui sur lequel tout cela repose.

Il s’agit simplement de la politique de l’envie poussée à sa conclusion ultime. Le racisme, le sexisme, l’âgisme, la transphobie, les droits de la Sauce LGBTQT+BBQ sont tous la même position politique. Il s’agit de démolir l’ancien ordre institutionnel.

Cela fait des générations que l’on envahit des espaces masculins comme l’Augusta National, que l’on oblige les femmes reporters à pénétrer dans les vestiaires, que l’on discute sans cesse de l’écart salarial entre les hommes et les femmes.

Bien sûr, ces mêmes personnes ne peuvent même plus définir les femmes dont elles défendent les droits.

Le terme le plus récent est-il « les personnes qui ont leurs règles », ou est-ce que c’est tout simplement la dernière semaine ?

Je pensais que j’étais censée continuer à porter mon masque dans ma voiture électrique pour défendre les droits des hommes ukrainiens à tomber enceinte tout en luttant pour l’affranchissement de Putler !

Pardonnez-moi donc si je suis un peu confus.

Il s’agit d’une perspective qui réduit la société à tout ce que nous faisions avant et qui était mauvais. Dans l’esprit des progressistes puritains et religieux, le progrès est une bataille sans fin contre le péché. Hier est à jamais mauvais, tandis que demain est la promesse du paradis sur terre.

Dans le Sud, nous appelons ces gens des Yankees et nous retournons manger notre barbecue et jouer avec nos enfants.

Ce péché est une stratification résultant de la récompense du mérite. Mais qu’est-ce que le mérite pour les personnes qui considèrent tout profit comme de l’exploitation ?

Vous pouvez répondre à cette question comme vous le souhaitez, mais leurs actions montrent clairement qu’ils considèrent le mérite comme un vol.

C’est pourquoi « ce n’est pas vous qui l’avez construit », espèce de « panier de déplorables ». Tout ce que vous avez gagné peut et doit vous être retiré pour cause de pensée erronée.

Et c’est ce qui est au cœur de la mise en accusation de Trump. Trump est la distillation de tout ce qu’ils ont besoin de démolir pour valider leur envie. Il est blanc, masculin, politiquement connecté, un peu corrompu, très ringard et l’antithèse de ce que les midwits bicoastaliens de la classe moyenne croient qu’ils devraient être.

Une réussite.

Ils détestent Trump non pas parce qu’il a réussi, mais parce que notre société lui a permis de réussir.

Pour la midwit progressiste, toute société qui permet à un homme comme Donald Trump de s’élever comme il l’a fait doit être détruite.

Est-ce vraiment différent de l’adolescent qui se rebelle pour devenir athée parce qu’il s’est finalement demandé comment un dieu peut permettre l’existence d’un tel mal dans le monde s’il a le pouvoir de l’arrêter ?

Ai-je mentionné que ces personnes ont l’épistémologie d’un vermisseau ?

Encore une fois, dans le Sud, nous disons : « Certaines personnes ont juste besoin d’être tuées. » Pour l’esprit puritain, « Certaines sociétés ont juste besoin d’être tuées. »

C’est pourquoi l’inculpation de Trump marque la fin de la politique telle que nous pensions qu’elle fonctionnait. Le mot clé est « croyait ». Nous avons affaire à des gens qui considèrent que ceux qui ne sont pas d’accord avec eux sont irrécupérables.

Vous avez voté pour Trump ? Deux fois ? Brûlez en enfer, espèce de fasciste !

C’est la seule fois où la plupart de ces gens veulent que les armes existent.

La civilisation repose sur le fantasme d’une acceptation partagée des règles qui la régissent. En ce sens, les Américains sont à la fois immensément cyniques et naïfs en matière de politique. Nous savons tous que les politiciens mentent lorsque leurs lèvres bougent, mais nous croyons également au mythe selon lequel le système judiciaire américain obtiendra la bonne réponse suffisamment souvent pour que les lumières restent allumées.

Aujourd’hui, il s’agit d’une très grosse supposition.

La fin de Clausewitz

Carl von Clausewitz est très célèbre pour avoir dit que la guerre est la politique par d’autres moyens. Il est si célèbre qu’il est devenu un élément de langage, le « clausewitzien ». C’est un raccourci pour cette idée.

J’en suis arrivé à la conclusion que les plus grands écrivains sont ceux qui obtiennent cet insigne de mérite, si j’ose dire. Ainsi, aujourd’hui, cette mise en accusation de Trump est à la fois phildickienne, kafkaïenne, clausewitzienne et hitlérienne.

Phildickien parce qu’on a l’impression de vivre dans une Amérique alternative.

Kafkaïenne parce que Trump est inculpé pour un crime que nous pouvons à peine définir.

Hitlérien parce qu’il est clairement tyrannique de faire taire les opposants politiques

Et clausewitzienne parce que l’inculpation ne concerne pas la politique mais une guerre beaucoup plus large.

Davos est en guerre contre l’humanité en sapant les institutions de la civilisation elle-même. Ils ne se laisseront pas arrêter dans leur quête de contrôle global sur l’humanité. Ils ont attisé une animosité contre Trump dans l’esprit de personnes comme Nancy Pelosi qui ne peut que se terminer dans le feu et la violence.

Ils savent que l’élection de 2024 est le moment où tous leurs rêves se réalisent. Ils ont besoin d’un autre quisling de Davos à la Maison Blanche pour contrer ce qui se passe avec la politique hawkish de la Réserve fédérale.

Davos contrôle les politiques politiques et monétaires de l’Europe. Il a perdu le contrôle politique du Royaume-Uni, l’a récupéré et va inverser le Brexit. Cela a ramené la Banque d’Angleterre dans le droit chemin. Cependant, il est très clair à ce stade qu’ils ne contrôlent pas la Fed.

Ils ont donc le contrôle politique jusqu’en janvier 2025 aux États-Unis, mais n’ont pas le contrôle monétaire de la Fed avant 2026, lorsque le second mandat de Powell sera terminé. C’est l’occasion pour les patriotes américains de gagner cette guerre civile avant même qu’elle ne commence véritablement.

La politique monétaire restrictive de Powell sera le principal argument des démocrates pour 2024.

« Le Parti Républicain et la Fed sont la raison pour laquelle vous êtes fauchés. Ils vous ont coûté votre emploi, le rêve d’une nouvelle maison ». Nous avons besoin de plus d’argent gratuit pour aider les pauvres.

Si vous pensez en avoir assez d’Elizabeth Warren, attendez un peu.

Je dois reconnaître qu’ils ont transformé les libertariens en leurs plus grands porteurs d’eau en faisant de « End the Fed » un atout stratégique sur le champ de bataille. Sans contrôle monétaire ou politique sur les États-Unis, il ne peut y avoir de version du 21e siècle du Jour de la Victoire en Europe. Il est déjà assez grave que le Sud se soit rebellé.

Davos sait que c’est fini pour eux. 2024 aux États-Unis ou rien. George Soros l’a dit à Munich cette année. C’est la raison pour laquelle Trump doit être inculpé, même si l’affaire est juridiquement illisible.

Les commentateurs conservateurs qui pensent que l’inculpation de Trump ne fera qu’améliorer ses chances de remporter l’élection se trompent. Le fait qu’il puisse se présenter aux élections depuis la prison n’a pas d’importance.

Pensez-vous qu’un Parti Républicain dirigé par Cocaïne Mitch McConnell aura les couilles de défier ses maîtres à penser de l’Unipartisme et de nommer Donald Trump depuis la prison ?

Trump ne sera pas autorisé à se présenter.

En raison de toutes les déclarations faites à ce sujet jusqu’à présent, seul Martin Armstrong s’est approché de la vérité sur la véritable stratégie.

Bragg demandera très probablement un bâillon en plus d’un refus de libération sous caution, et même si le juge est impitoyable, il se rendra probablement compte qu’il ne peut pas refuser la libération sous caution d’un ancien président. Néanmoins, il est très probable qu’ils imposeront un bâillon à Trump, et de cette façon ils pourront le jeter en prison, même indéfiniment, comme ils l’ont fait pour moi en utilisant l’outrage civil à la cour qui n’est pas un crime. S’ils l’accusent d’outrage criminel, il aura droit à un procès devant jury. En cas d’outrage civil, vous n’avez AUCUN droit et aucun droit à un procès.

Si cela venait de quelqu’un d’autre que Martin Armstrong, je le rejetterais d’emblée. Peut-être que Marty est paranoïaque. Je l’espère.

Au fond de votre cœur, pensez-vous vraiment cela ? Je ne le pense pas. Parce qu’il s’agit d’une initiative de personnes qui, tous les jours, manœuvrent pour que le monde s’engage dans un échange nucléaire potentiel avec la Russie au sujet de son droit d’exister en tant que pays.

Dites-moi, après tout ce que vous les avez vus faire à propos du COVID-19, qu’ils ne seraient pas ravis d’avoir l’occasion d’imposer un bâillon à Trump.

C’est la seule chose qui anime encore la plupart de ces morts-vivants à Washington, pour l’amour du ciel.

Armstrong poursuit :

Ils m’ont gardé en prison pour outrage civil de 2000 à 2007. J’ai été libéré UNIQUEMENT parce que je suis allé devant la Cour suprême et qu’elle a ordonné au gouvernement d’expliquer comment je pouvais être détenu pendant 7 ans sans que rien ne soit prévu par la loi 28 USC 1826 qui prévoyait un maximum de 18 mois. Pour éviter d’avoir à répondre, ils m’ont soudainement libéré.

Oubliez donc le paiement à une star du porno

Ils peuvent maintenant bâillonner Trump, restreindre ses mouvements et le harceler pour l’EMPÊCHER de se présenter en 2024. Ils écouteront chaque mot qu’il dira et vont juste attendre de pouvoir le jeter en prison pour outrage civil indéfiniment avec ZERO droits constitutionnels. Bienvenue dans la VRAIE Amérique. Ils appellent cela une « ordonnance de protection » pour protéger le gouvernement et Bragg alors que vous êtes dépouillé de TOUS vos droits du Premier Amendement.

Maintenant, pour Trump, si Bragg essayait de faire cela, son cas serait accéléré publiquement jusqu’à la Cour Suprême. Et c’est là que ça devient intéressant. Pensez-vous que Trump serait disculpé par cette cour ? Dans ces circonstances ? La pression actuelle ?

Ou vous attendez-vous à ce qu’elle fasse ce qu’elle a fait pour l’élection, c’est-à-dire qu’elle refuse d’instruire l’affaire en raison d’un « défaut de qualité », comme elle l’a fait pour l’élection de 2020, alors qu’elle avait clairement le pouvoir d’instruire l’affaire.

La dernière fois que j’ai vérifié, John Roberts était encore aux commandes.

Il y a dix-huit mois, j’étais reconnaissant à Davos pour ses réactions excessives, ses récits pathétiques et ses mensonges insoutenables. Bien que je ne croie pas que Davos soit rachetable, je garde l’espoir qu’il y a suffisamment de personnes aux bons postes pour dire non le moment venu.

À chaque défaite sur le champ de bataille de l’opinion publique et dans la salle politique, Davos a doublé la mise au lieu de reculer. Leur voie est celle du psychopathe et non celle du guerrier.

Leur système de l’eurodollar est en train de mourir sur la vigne du SOFR.

Il ne faut donc pas négliger cette mise en accusation de Trump. Pour eux, c’est encore leur meilleur chemin vers la victoire.

La peur d’un second mandat de Trump est réelle, non pas parce que Trump est si génial, mais parce qu’ils ne peuvent pas le contrôler et qu’il a une puce sur l’épaule de la taille de l’excédent budgétaire de la Floride.

Marty a raison. Ils joueront le tout pour le tout. Ils n’ont pas d’autre choix s’ils veulent gagner cette guerre qu’ils ont déclenchée pour valider leur vision d’eux-mêmes comme des dieux parmi les simples hommes.

Quelle que soit l’issue des « ennuis judiciaires » de Trump, la vraie victoire sera d’avoir détruit ce qui reste de ce qui était vraiment beau, un gouvernement (en théorie) soumis au peuple.

C’est ce que nous devons nous efforcer de préserver alors que leurs acolytes brûlent les bibliothèques et effacent la mémoire de nos péchés qu’ils ne peuvent supporter de regarder en face comme des adultes.

Traduction de Gold, Goats, ‘n Guns par Aube Digitale

« Ce sont rarement les réponses qui apportent la vérité, mais l’enchaînement des questions »