Les NEWS “sans importance” du LUPUS du Mardi 25 Avril 2023
Marchés
On l’a remarqué depuis quelques semaines, le joyeux royaume des actions semble quelque peu perdu dans la traduction. Le SPX par exemple évolue dans une fourchette 3800 – 4200 points depuis le début de l’année, clôture hier soir à 4137 pts. L’imminence des résultats des mastodontes de la technologie, qui sont les principaux responsables de la bonne tenue des indices d’actions cette année, incite logiquement les investisseurs à quelque retenue. Pour l’instant, la saison 1 des résultats de 2023 se passe bien, rendez-vous en fin de semaine, nous y verrons déjà nettement plus clair. Le principal enjeu? La contraction des marges due à la rigidité des salaires. L’accent est également mis sur les mesures de réduction des coûts et d’efficacité des entreprises. En parallèle aux résultats de sociétés, l’ombre de la Fed plane encore et toujours sur Wall Street, qui prédit 88% de probabilités d’une hausse de 25 points de base lors du FOMC du 3 mai. Le hic, c’est que les Fed Funds donnent en parallèle 88% de chances à une baisse dans les mêmes proportions le 31 janvier prochain. Or, les prévisions de la Fed ne vont pas dans ce sens, pas aussi vite. Les prévisions d’atterrissage en douceur sont étayées par un marché de l’emploi toujours tendu et par le thème de la résilience des consommateurs, bien que les inquiétudes concernant un «atterrissage en douleur» soient toujours alimentées par les effets décalés d’un cycle de resserrement sans précédent. Ce week-end, le Washington Post a évoqué le fait que de nombreux législateurs du GOP semblent prêts à laisser les Etats-Unis se mettre en défaut de paiement sans réduction des dépenses et sans changement de politique. De nombreux rapports continuent de suggérer que McCarthy pourrait ne pas avoir les votes républicains nécessaires pour faire passer sa législation sur le plafond de la dette récemment dévoilée.
Résumons: le marché des actions progresse bien cette année (l’Europe toute proche de son plus haut historique), l’inflation n’est pas encore jugulée, les banques centrales montrent encore et toujours les dents, le tissu macro-économique est sur le point de nous livrer un verdict des plus importants et les Etats-Unis sont une énième fois pris en otage par leurs politiciens au moyen du plafond de la dette. Dans un tel contexte, le risque d’une correction des indices semble plus important qu’une continuation de la hausse. D’ailleurs, rappelons ici que le VIX (volatilité du SPX) évolue à 16,89, le niveau de 15 semble incompressible. La volatilité a donc chuté ces derniers temps, le coût de couverture d’un portefeuille investi en actions a de facto fait de même, le temps est probablement venu de se pencher sur des stratégies de «hedge». Je note au passage que de nombreux traders se sont déjà positionnés dans ce sens. Le prix de la couverture, mesuré par l’écart entre la volatilité implicite des options de vente et d’achat, monte en flèche et vient de dépasser le dernier sommet atteint en mars, au plus fort de la crise bancaire. Ça c’est plutôt une bonne nouvelle, plus les intervenants sont couverts, moins le risque qu’ils vendent leurs titres en cas de correction est élevé.
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L’insolente réussite de LVMH qui entre dans le club très fermé des entreprises à 500 milliards de dollars : une première pour l’Europe
Dans l’actu : malgré la situation économique peu réjouissante, LVMH a atteint de nouveaux records grâce, notamment, à la force de l’euro et à une demande importante pour des produits de luxe.
- LVMH a publié les résultats du premier trimestre 2023, qui ont montré que le géant du luxe a dépassé toutes les attentes. La société est maintenant l’une des dix plus grandes entreprises en termes de valeur de marché. L’empire français rejoint les GAFAM et Tesla.
- LVMH doit cela à plusieurs facteurs, tels qu’un euro fort par rapport au dollar, une forte demande pour les produits de luxe, même pendant les périodes économiquement difficiles, et des marges bénéficiaires élevées sur ses produits. De plus, la réouverture de la Chine, après une politique stricte « zéro Covid » de plusieurs années, a également eu un impact positif.
- La fortune du CEO Bernard Arnault, désormais l’homme le plus riche du monde, a augmenté au cours des dernières semaines pour dépasser les 200 milliards de dollars. Selon le Bloomberg Billionaires Index, une liste quotidiennement mise à jour des personnes les plus riches de la planète, Arnault vaut actuellement 213 milliards de dollars, soit environ 193 milliards d’euros.
LMVH a traversé toutes les crises : covid, post-covid, guerre en Ukraine, inflation, taux d’intérêt et maintenant le tassement de la croissance.
La dépréciation monétaire commence à devenir plus tangible
Mais : Pourtant, la société prévient que la forte inflation et les taux d’intérêt élevés qui en résultent pour la maîtriser commencent à se faire sentir dans certaines régions.
- Par exemple, LVMH a déclaré plus tôt en avril que la croissance aux États-Unis commençait à ralentir. Bien que le pays évite pour le moment une récession, l’inflation reste relativement élevée. Les taux d’intérêt ont déjà été relevés à plusieurs reprises par la banque centrale américaine (la Fed), ce qui signifie qu’emprunter de l’argent est désormais inabordable pour de nombreux consommateurs.
- Pourtant, les analystes pensent que LVMH continuera à augmenter dans l’ensemble. Au moment où nous écrivons, l’action se négocie à 891,60 euros, soit plus de 980 dollars. Selon Ashley Wallace de Bank of America, qui s’est entretenue avec Bloomberg, il y a une chance que l’action augmente encore, peut-être au-dessus de 1 000 euros.
- L’action est chère, mais elle n’a visiblement pas terminé de nous surprendre. Elle sert désormais de valeur refuge.
Les groupes de luxe sont nos GAFAM.
Et LVMH se paie le luxe, c’est le cas de le dire, de challenger le champion des valeurs techs chez les particuliers du monde entier, Tesla et ses 515 milliards de $.
LVMH est entrée dans le club très fermé des 10 premières capitalisations mondiales, un club où elle côtoie Apple, Microsoft, Google, Amazon ou encore Aramco.
La holding de la famille Arnault “pesait” hier la coquette somme de 212 milliards de $.
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First Republic : la banque prévoit des licenciements massifs et son futur est “incertain”
Dans l’actu : Lundi, First Republic a annoncé avoir perdu un total net de 72 milliards de dollars de dépôts au cours du premier trimestre.
- Ces pertes auraient même dépassé les 100 milliards de dollars sans l’intervention de secours des 11 plus grandes banques américaines.
- À la mi-mars, JPMorgan Chase, Bank of America, Wells Fargo, Citigroup, Goldman Sachs, Morgan Stanley, PNC Financial, Truist, BNY Mellon, State Street et U.S. Bank ont convenu d’injecter 30 milliards de dollars pour sauver First Republic et éviter une contagion à tout le secteur bancaire.
- La banque avait été victime d’un bank-run à la suite de la faillite de Silicon Valley Bank.
- Malgré ces mesures, le total des dépôts de First Republic a encore diminué de 41% au cours du trimestre, pour atteindre 104,4 milliards de dollars, selon son rapport sur les résultats du premier trimestre publié lundi.
- La chute des dépôts a même éclipsé les bénéfices qui ont dépassé les attentes.
- La banque a réalisé un bénéfice de 1,23 dollar par action au cours des trois premiers mois, bien au-dessus des 85 cents par action estimés par les analystes.
- Les retraits se sont toutefois stabilisés en avril, mais les dépôts ont continué de diminuer légèrement.
Réaction : Ces résultats ont plombé l’action First Republic.
- Après avoir clôturé Wall Street en hausse de 12%, l’action a chuté jusqu’à 21% dans les heures après-bourse.
- Depuis le début de l’année, le titre a chuté de plus de 85%.
Licenciements massifs et rentabilité en péril
À suivre : Les turbulences sont loin d’être terminées pour First Republic – et pour le secteur bancaire plus large.
- Les dirigeants de la banque prévoient désormais de réduire les effectifs de 20% à 25% au cours du trimestre en cours.
- Avec 7200 employés actuellement, ces licenciements pourraient affecter 1800 personnes.
- First Republic réduit aussi la rémunération des dirigeants, condense l’espace de ses bureaux et diminue les projets et activités non essentiels.
- Elle prend également des mesures pour augmenter la quantité de dépôts assurés par la Federal Deposit Insurance Corporation, réduire ses emprunts et diminuer les soldes de prêts pour réduire sa dépendance aux déposants non assurés.
- L’entreprise envisage par ailleurs des « options stratégiques pour accélérer » le progrès et renforcer sa position en termes de capital, a annoncé le directeur financier Neal Holland.
- Une source anonyme a indiqué à Reuters que la banque cherchait l’aide du gouvernement américain pour convoquer des parties prenantes qui pourraient potentiellement jouer un rôle dans le soutien des emprunts de First Republic, notamment des firmes de capital-investissement et des « grands prêteurs ».
- Un avis également partagé par Moody’s, qui a dégradé la note des actions First Republic lundi, dans le cadre d’une dégradation plus large de 10 autres banques régionales, citant « une détérioration de l’environnement d’exploitation et des conditions de financement des banques américaines ».
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USA: les banques régionales ont perdu des dépôts, mais n’inquiètent pas
Une vague de ces établissements de taille moyenne a publié ses chiffres d’activité depuis le début de la semaine, à peine un mois après la séquence qui a vu trois banques rester au tapis, dont deux des trois plus grandes faillites de l’histoire des Etats-Unis.
Certains de ces acteurs régionaux, notamment KeyCorp, maison-mère de l’enseigne KeyBank basée à Cleveland, Zions (Salt Lake City) ou Comerica (Dallas), dont les résultats sont arrivés jeudi, avaient été brutalement secoués durant les jours qui ont suivi la déflagration initiale, la dernière perdant jusqu’à 55% de sa valeur boursière en quelques heures.
Jeudi, Wall Street n’a pas eu la dent trop dure contre Comerica et KeyCorp, qui perdaient respectivement 1,74% et 1,49% vers 18H40 GMT, mais Zions a eu plus de mal (-4,65%), après la révision de ses objectifs de résultats annuels.
Sans surprise, elles ont toutes vu leur base de dépôts se réduire, dans des proportions limitées, une partie se déplaçant vers les plus grandes banques américaines, le reste sortant purement et simplement du système bancaire.
«Les retraits ont ralenti», a commenté jeudi le directeur financier de Comerica, James Herzog, lors de la conférence téléphonique de présentation des résultats. «Et durant les deux dernières semaines de mars, nous avons observé un retour à des mouvements plus normaux.»
Les sorties de fonds ont surtout concerné les grands comptes, dont le solde dépassait largement le plafond garanti par le gouvernement américain, soit 250.000 dollars par client.
Ces dépôts non assurés, c’est-à-dire au-delà de la limite garantie, ont fondu de 23% chez Comerica.
«Plus vos dépôts diminuent, plus vos marges sont sous pression», a souligné Alexander Yokum, de CFRA. Les banques qui sont sujettes à ce phénomène «vont devoir rémunérer davantage ces dépôts, ce qui va amoindrir leur rentabilité», selon l’analyste.
De fait, la plupart de ces banques régionales ont vu s’éroder leurs revenus nets d’intérêt, donnée-clé qui résulte de la différence entre intérêts perçus et versés.
Le tableau contraste avec les résultats des mastodontes que sont JPMorgan Chase, Bank of America ou Wells Fargo, qui ont tous fait mieux qu’attendu lors du premier trimestre de l’année.
«Les grandes banques ont la main» sur leurs tarifs et les intérêts qu’elles servent à leurs clients, fait valoir Alexander Yokum. En revanche, les banques moyennes «ont moins l’ascendant sur leurs dépôts et, du coup, leurs marges vont être écrasées.»
Eric Compton, de Morningstar, a relativisé la tendance et rappelé qu’elle était attendue, même avant la crise bancaire.
Le secteur bancaire a, en effet, subi de plein fouet la remontée des taux d’intérêt et du coût de l’argent ainsi que le reflux de l’épargne abondante, constituée au moment de la pandémie, dans laquelle les Américains se sont mis à puiser.
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L’incertitude qui règne dans le secteur bancaire suisse a incité les Suisses à transférer des dizaines de milliards de dollars
Dans l’actualité : les chiffres trimestriels des deux géants suisses montrent que les citoyens helvétiques ont déplacé des milliards de dollars.
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Ces analystes estiment que le cours du bitcoin pourrait atteindre 50 000 dollars l’année prochaine
Dans l’actu : En raison d’un processus connu sous le nom de « halving », certains analystes de l’agence de presse Bloomberg s’attendent à ce que le prix du BTC atteigne 50 000 dollars l’année prochaine. Cela implique une augmentation d’au moins 81% par rapport à la valeur actuelle.
- Tous les quatre ans, un événement appelé « halving » se produit dans le monde de bitcoin. Ce processus divise par deux la récompense pour les « mineurs » de bitcoin et réduit de façon permanente l’afflux de nouveaux bitcoins sur le marché. Il ne faut pas oublier que seuls 21 millions de BTC seront finalement disponibles.
- Historiquement, l’halving a entraîné de fortes secousses de prix. La prochaine intervention est prévue pour avril 2024.
- « L’halving à venir est actuellement évalué à environ 50% par rapport cycles précédents », déclare Jamie Douglas Coutts, analyste chez Bloomberg. « Les cycles du bitcoin atteignent leur point le plus bas environ 12 à 18 mois avant l’halving et la structure actuelle du cycle ressemble à celle du passé, bien que de nombreuses choses aient changé. Même si le réseau est beaucoup plus solide, le bitcoin n’a jamais connu une contraction économique grave et durable. »
- « Le bitcoin pourrait atteindre un nouveau sommet à l’avenir, mais il est peu probable que la crypto connaisse la même croissance que lors des cycles précédents. La taille du marché a augmenté et il y a plus de concurrence », ajoute Jacob Joseph, analyste chez CCData.
Le seuil des 30 000 dollars
La situation actuelle : le bitcoin avait récemment dépassé le seuil des 30 000 dollars, mais depuis, son cours a chuté à un peu plus de 27 300 dollars.
- Les investisseurs en cryptomonnaies s’inquiètent que la Réserve fédérale ne lâche pas rapidement sa politique monétaire restrictive. Malgré un ralentissement, l’inflation américaine (5% en glissement annuel) est toujours plus de deux fois supérieure à l’objectif de la banque centrale, qui est de 2%.
- De plus, l’inflation sous-jacente est en hausse. Elle est passée de 5,5% en février à 5,6% en mars.
- En outre, une réglementation plus stricte aux États-Unis, à la suite de la chute de la plateforme de cryptomonnaies FTX, plane sur le secteur des cryptomonnaies.
À noter : selon Roy Van Krimpen, responsable Benelux chez Binance, un cadre réglementaire clair n’est pas forcément néfaste pour le marché des cryptomonnaies, a-t-il déclaré lors d’un entretien avec Business AM à propos de la loi sur les cryptomonnaies approuvée par le Parlement européen.
- « Une loi sur les cryptomonnaies peut justement créer de nouvelles opportunités pour le secteur », a-t-il observé. « À cause du manque de réglementation, il était pratiquement impossible pour les entreprises de cryptomonnaies de collaborer avec de grandes institutions réglementées. Cela va donc changer. »
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Les faits : de nombreux projets de production de lithium vont être terminés dans les mois à venir, en Argentine.
- De quoi tripler la production, d’ici deux ans. C’est ce qu’affirme Franco Mignacco, président de la Chambre des Mines du pays, à Reuters.
- La production passerait ainsi à 120.000 tonnes de carbonate de lithium par an. Ce ne serait pas encore suffisant pour dépasser le Chili voisin, qui produit 180.000 tonnes. La Chine et l’Australie produisent tous deux plus de 300.000 tonnes de carbonate de lithium.
- En somme, le pays compte actuellement deux sites de production de lithium, qui vont être agrandis. Six autres exploitations sont en d’être construites. La production pourrait encore augmenter par après : 15 autres sont en train « d’explorer la faisabilité » et sont déjà à des étapes avancées de ce processus, ajoute Mignacco.
- De quoi faire la différence avec les pays voisins, la Bolivie et le Chile (la région est également connue sous le nom de « Triangle du lithium », pour abriter environ la moitié des réserves mondiales). Ils n’ont pas autant de projets en cours de développement.
« Stratégie pro-marché »
Zoom arrière : une production qui augmente, et surtout, un marché ouvert.
- Autre différence avec les pays voisins : l’approche économique. L’accès aux ressources boliviennes a toujours été très stricte. Ailleurs sur le continent américain, le Mexique a nationalisé ses ressources, l’année dernière.
- Le Chili a aussi pris un tournant plus protectionniste, jeudi dernier. Selon les plans, l’État deviendrait partie prenante dans tous les projets existants, via une entreprise publique, pour avoir un certain contrôle. Le but est de développer le secteur en aval, comme la production de batteries.
- Chili avec qui l’Europe a d’ailleurs signé un accord commercial, concernant des matières premières comme le lithium.
- L’Argentine mise cependant sur un marché libre et accessible. « L’Argentine a accordé des concessions à des projets au cours des dix dernières années », continue Mignacco. « C’est pourquoi nous avons aujourd’hui ce niveau d’investissement et de développement du lithium et cette possibilité de croissance. »
- « Le secteur argentin du lithium a prospéré grâce à une stratégie décentralisée et favorable au marché », ajoute Benjamin Gedan, spécialiste pour l’Amérique du Sud pour l’institut de recherches The Wilson Center, auprès de Reuters.
Bonne nouvelle pour l’Europe
Zoom avant : l’Europe veut assurer son approvisionnement en matières premières dites « critiques », dont le lithium.
- La production qui triple et un marché qui reste ouvert – voilà une bonne nouvelle pour l’Europe et sa volonté de transition énergétique.
- Avec une loi appelée Raw Materials Act, l’Europe veut assurer ses approvisionnements en minerais, devenir plus indépendante (et moins dépendante de la Chine) et diversifier ses approvisionnements. Pour ce faire, elle compte sur une transformation maison des matières premières.
- 40% des matières premières consommées en Europe devrait ainsi être transformées sur le continent. Mais les 27 le comptent extraire seulement 10% des matières premières consommées de leur propre sol. Ainsi, le Vieux continent aura toujours besoin de nombreuses importations.
- L’Argentine aurait ainsi définitivement une carte à jouer.
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Le programme Starship suspendu après un lancement qui a fait de la casse : retour de flamme pour SpaceX
Dans l’actualité : la FAA, l’administration fédérale de l’aviation aux États-Unis, a suspendu tout lancement pour le programme Starship Super Heavy de SpaceX. C’est là un processus standard : il s’agit de réaliser une « enquête sur accident » après la destruction d’un engin, ce qui dans le cas présent n’était pas forcément une surprise. Musk lui-même reconnaissait dès le 16 avril qu’un véhicule doté de 33 moteurs s’apparentait à « une boîte de grenades » et qu’il n’atteindrait sans doute pas l’orbite. Sauf que les dégâts semblent bien plus importants que ce qui était prévu, et surtout tolérable.
Des particules peut-être très toxiques à 10 km de là
- Tout d’abord la destruction, même partielle, de la base de lancement de l’entreprise n’était pas au programme – si ce n’est peut-être parmi les pires scénarios. Or, avec un cratère géant sous le pas de tir des et blocs de béton projetés à grande distance, l’endroit n’est pas prêt de resservir. En outre, « le béton a été projeté dans l’océan et a risqué de toucher les réservoirs de stockage de carburant, qui sont des silos adjacents à la rampe de lancement » fait remarquer Dave Cortez, directeur de la section Lone Star du Sierra Club, un groupe de défense de l’environnement cité par CNBC.
- Plus grave encore est la question des particules et autres résidus créés par le lancement et l’explosion. L’évaluation environnementale que SpaceX a dû passer pour obtenir le feu vert de la FAA mentionne « en cas d’anomalie » un champ de débris d’un kilomètre carré autour du site. Or des débris ont été retrouvés aussi loin que South Padre Island et Port Isabel, à près de 10 km de la Starbase.
- Les habitants de Port Isabel ont signalé des fenêtres brisées, des bâtiments qui ont tremblé, ainsi que des poussières et autres particules recouvrant les voitures et les maisons. Or on n’a aucune idée, à l’heure actuelle, de la dangerosité potentielle de ces résidus pour la santé humaine, pour l’écosystème, ou pour l’état des sols. Les risques ne seront connus qu’une fois ces poussières analysées.
« La possibilité d’un panache d’émissions largement dispersé n’a pas été divulguée par la FAA ou SpaceX, au cours du processus initial d’autorisation et d’approbation environnementale. »
Un désastre environnemental sous le tapis ?
- Dès avant le lancement, l’une des principales réserves de la FAA par rapport au lancement du Starship portait sur son possible impact sur l’environnement. Car de nombreuses espèces en danger vivent et nichent dans les environs de la base, et le Center for Biological Diversity s’inquiète de l’effet du bruit et des débris sur les populations d’oiseaux comme le pluvier siffleur et le bécasseau maubèche, mais aussi de félins comme les ocelots ou les jaguarondis, ainsi que les tortues marines particulièrement menacées de la baie de Boca Chica.
- Lavie Ohana, une chroniqueuse de l’industrie qui a suivi le lancement sur place, a écrit que le lancement était également « l’un des plus bruyants » dont elle ait jamais été témoin, « avec des ondes de choc qui donnaient l’impression de recevoir des coups de poing encore et encore » cite le média économique américain.
- Plus inquiétant encore, les routes menant au site ont été fermées durant et après le lancement, ce qui signifie que les biologistes sur le terrain n’ont pas pu passer immédiatement pour étudier l’ampleur des dommages sur la faune et la flore. Certains chercheurs craignent des tentatives de dissimulation des dégâts de la part de SpaceX. Après tout, Neuralink, une autre entreprise d’Elon Musk, est dans la tourmente pour ne pas avoir respecté des règles de prudence élémentaire dans le maniement de déchets potentiellement dangereux.
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Une victoire bienvenue pour SpaceX, qui obtient l’autorisation pour un cinquième site de lancement pour ses fusées Falcon
Dans l’actu : SpaceX a obtenu l’autorisation de la Force spatiale des États-Unis pour la location d’un cinquième site de lancement sur le territoire américain, rapporte Reuters.
- SpaceX pourra utiliser ce « complexe de lancement spatial 6 » sur la base militaire de Vandenberg, une zone de lancement militaire située au nord de Los Angeles, pour lancer ses fusées Falcon.
- La société spatiale possède déjà une autre plateforme de lancement sur ce site.
- On ignore encore la durée de la location pour ce nouveau site.
- Ce dernier était auparavant loué par Boeing-Lockheed United Launch Alliance.
- À côté de cela, SpaceX dispose de deux autres sites de lancement en Floride (Cap Canaveral et Kennedy Space Center) et un au Texas (Starbase).
Consolation après l’explosion de Starship
Entre les lignes : Cette autorisation est une victoire pour l’avenir de SpaceX.
- Ce site de lancement supplémentaire permettra à SpaceX de disposer de plus de possibilités pour faire face à un calendrier de lancements de plus en plus chargé pour ses lancements commerciaux, gouvernementaux, et de satellites Starlink.
- Le dernier lancement de satellites Starlink a eu lieu le 19 avril à bord de la fusée réutilisable Falcon 9. Et le prochain doit avoir lieu pas plus tard que ce mardi, le lancement de 46 satellites étant prévu à 15h40.
- Le mois dernier, Falcon 9 a également envoyé un équipage de quatre astronautes vers la Station spatiale internationale, à bord de la capsule Crew Dragon, dans le cadre du contrat de SpaceX avec la Nasa.
- Il permet également à SpaceX de montrer ses muscles face à ses concurrents alors qu’approche le programme de lancement spatial de sécurité nationale de phase 3 du Pentagone.
- Il s’agit d’un effort « crucial » d’approvisionnement militaire pour les lancements de la Nasa, qui devrait commencer l’année prochaine.
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Le nouveau pari fou d’Elon Musk : rendre la conduite des Tesla entièrement autonome au détriment des bénéfices de l’entreprise
Dans l’actu : Lors d’une conférence téléphonique rapportée par Bloomberg, Elon Musk a affirmé que Tesla avait la capacité de vendre des voitures sans faire de bénéfices, puis de gagner des sommes considérables ultérieurement grâce à des logiciels de conduite autonome.
« Nous sommes les seuls à fabriquer des voitures que nous pourrions vendre sans aucun profit pour le moment, et qui pourraient offrir des avantages économiques considérables dans le futur grâce à l’autonomie. Je ne suis pas sûr que beaucoup d’entre vous apprécient la profondeur de ce que je viens de dire, mais c’est extrêmement important. »
- Cette conduite autonome n’est rien de moins que la botte secrète d’Elon Musk.
- Le milliardaire espère ainsi sortir la mise à jour « ultime » de son logiciel de conduite autonome « Full Self Driving » d’ici à la fin de l’année.
- Pour le moment, ce système ne fournit qu’une assistance aux conducteurs, qui restent entièrement responsables de la conduite du véhicule et doivent garder les mains sur le volant et les yeux sur la route.
- Une option qui coûte environ 15 000 dollars aux clients américains.
- Elon Musk a également affirmé qu’il est « préférable de livrer un grand nombre de voitures à une marge inférieure et de récolter cette marge à l’avenir lorsque nous perfectionnerons l’autonomie. »
- Grâce à cette perspective, les analystes maintiennent un optimisme concernant les perspectives financières de Tesla à long terme.
- Ils prévoient ainsi une hausse de l’action à 200 dollars cette année, soit une augmentation de 23% par rapport à sa valeur actuelle.
- « Le point d’Elon est que plus il y a de gens dans une Tesla, plus il y aura de potentiels acheteurs de logiciels. Avec le temps, cela peut devenir une activité très rentable et très précieuse car elle a une marge très élevée », explique Seth Goldstein de Morningstar Research.
La bonne stratégie, vraiment ?
Le problème : Les investisseurs voient d’un mauvais œil ces nouveaux plans.
- Ils attendent toujours que se concrétisent les prédictions de 2019 (!) d’Elon Musk selon lesquelles les Tesla autonomes sont « imminentes ».
- Depuis, les médias ont régulièrement couvert les incidents impliquant des Tesla qui ont subitement perdu le contrôle.
- En réponse, le constructeur a retiré certaines fonctionnalités de sa conduite autonome, telles que l’AutoPark ou Smart Summon.
- Elon Musk a toutefois tenté de rassurer les investisseurs en affirmant que les marges de Tesla restent parmi les plus saines de l’industrie automobile. Au premier trimestre 2023, la marge opérationnelle de 16,8% en 2022 a plongé à 11,4%. Elle reste néanmoins bien plus élevée que chez Ford (4%) ou chez General Motors (6,6%).
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La Russie présente en grande pompe GigaChat, sa réponse à ChatGPT
L’actualité : La banque russe Sberbank annonce le lancement prochain de son chatbot GigaChat, rapporte Reuters.
- Pour l’heure, la réponse russe à ChatGPT est toujours en phase de test et n’est accessible que sur invitation.
Le détail : la principale distinction de GigaChat par rapport à l’IA générative d’OpenAI et toutes les autres formes de chatbots étrangers est sa capacité à communiquer plus intelligemment en russe, a indiqué le mastodonte bancaire russe.
À noter : Sberbank est la banque la plus importante de Russie, tant d’un point de vue financier qu’historique.
- Elle gère « près d’un tiers de tous les actifs détenus par des banques en Russie », selon Tyler Kustra, spécialiste de l’efficacité des sanctions économiques à l’université de Birmingham.
- Bien qu’elle ait été privatisée en 1991, son principal actionnaire n’est autre que la Banque centrale de la Fédération de Russie. Elle est donc assez proche du pouvoir politique.
Une annonce symbolique
On n’en sait malheureusement pas plus au sujet de GigaChat, de sorte qu’on pourrait se questionner sur les capacités réelles de l’IA, de même que sur son existence.
- En annonçant un tel projet, l’institution bancaire, la plus importante du pays, montre que la Russie est capable de grandes choses en matière de technologies, et ce, sans aide extérieure.
- On pourrait en effet y voir une tentative de Moscou de peser sur la scène internationale, alors que tous les regards, du moins ceux du secteur de la tech et des finances, sont tournés vers l’intelligence artificielle.
- La Russie emboite ainsi le pas à l’un de ses alliés, la Chine.
Reste à voir de quoi cette IA est capable. Car si elle maitrise mieux le russe que des chatbots formés par des sociétés américaines, encore faut-il qu’elle parvienne à être aussi utile que ChatGPT, Bard et compagnie pour véritablement se mesurer à eux sur la scène internationale. Une démonstration pourrait nous en dire plus.
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La ville de tous les extrêmes : un « bout de sable » se vend pour plus de 30 millions d’euros à Dubaï, un nouveau record
Dans l’actu : Une parcelle de sable sur une île artificielle de Dubaï a été vendue pour 30,89 millions d’euros le 19 avril, rapporte Bloomberg.
- Il s’agit d’une parcelle de terrain vide de 2280 mètres carrés située sur l’île de Jumeirah Bay, accessible via un pont depuis le continent.
- Selon le Département des terres de Dubaï, la propriété a été acquise il y a deux ans pour 36,5 millions de dirhams (8,8 millions d’euros), ce qui a permis au vendeur de faire un bénéfice de 242%.
- L’acheteur, qui n’est pas un résident des Émirats arabes unis et dont l’identité n’a pas été divulguée, prévoit de construire une maison de vacances familiale sur la propriété.
De nouveaux records à venir
Entre les lignes : La demande persistante pour les biens immobiliers de luxe à Dubaï et l’attrait de la ville pour les ultra-riches investisseurs étrangers.
- Le marché immobilier de la ville a également connu une croissance grâce aux prix élevés du pétrole et à l’idée répandue que Dubaï, grâce à ses faibles taux d’imposition et de criminalité, est un refuge sûr en temps de guerre et de pandémie.
- La ville dispose en effet d’un cadre législatif et réglementaire favorable à l’investissement.
- Et cette tendance risque d’aller en s’accélérant, les professionnels de l’immobilier estimant que d’autres records seront établis à l’avenir.
- Le vendeur de la parcelle sur l’île de Jumeirah Bay possède par exemple une parcelle identique à côté de celle qui vient d’être vendue et prévoit de la mettre en vente pour 135 millions de dirhams (33,3 millions d’euros), soit 10 millions de plus que ce nouveau record.
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C’est précis.
Le nombre d’habitants en avril en Inde.
Selon un rapport de l’ONU publié hier.
Et la confirmation que l’Inde a dépassé la Chine et est devenue le pays le plus peuplé au monde.
Et le fossé va continuer à se creuser alors que la Chine va perdre environ un million d’habitants par an.
Selon l’ONU, à la fin du siècle, la population chinoise sera aussi dépassée par celle du Nigeria ou encore du Pakistan.
Un game changer.
- La population indienne devrait atteindre 1,70 milliard d’habitants d’ici 2060. Près de la moitié de la population sera alors âgée de moins de 25 ans.
- La population chinoise est, elle, en déclin. Elle devrait diminuer de plus de 850.000 personnes d’ici la fin de l’année. Cela s’explique en partie par le faible nombre de naissances ; la population est en baisse depuis 1961.
- Pour inverser la tendance, Pékin a commencé à offrir des traitements de fertilité gratuits.
- Cependant, l’espérance de vie des Chinois augmente, ce qui entraîne un vieillissement de la population. De nombreux Chinois âgés auront bientôt besoin de soins de santé, tandis que de moins en moins d’adultes seront disponibles pour faire tourner l’économie.
Les jeunes accueillis à bras ouverts
- Le secteur économique indien accueille, lui, à bras ouverts une jeune population qui ne demande qu’à travailler. Plusieurs grandes entreprises internationales ont transféré leurs installations de production dans le pays au cours de l’année écoulée.
- Apple a annoncé en janvier son projet de fabriquer 25 % de ses iPhone dans le pays. L’entreprise souhaite rendre sa production moins dépendante de la Chine.
- Les analystes estiment qu’Apple fera de l’Inde une plaque tournante mondiale pour la production d’iPhones d’ici 2025.
- « L’histoire de l’Inde est puissante. C’est l’histoire de progrès en matière d’éducation, de santé publique et d’assainissement, de développement économique et de progrès technologique », a déclaré Andrea Wojnar, représentante du Fonds des Nations unies pour la population, à Bloomberg
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Tucker Carlson, l’animateur le plus populaire de l’histoire de la télévision câblée, a quitté Fox News, quelques jours seulement après que la chaîne a coupé les ponts avec l’animateur Dan Bongino.
« Fox News Media et Tucker Carlson ont décidé de se séparer », indique un communiqué de la chaîne, qui le remercie pour ses services « en tant qu’animateur et, avant cela, en tant que collaborateur ».
Selon le communiqué, la dernière émission de Carlson a eu lieu le vendredi 21 avril.
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Deux chaînes rivales et deux animateurs vedettes qui partent le même jour. Une heure à peine après l’annonce fracassante du départ de Tucker Carlson de Fox News, CNN a annoncé le départ de Don Lemon.
Don Lemon, qui a longtemps fait partie de l’équipe des heures de grande écoute, a fait un passage très court mais controversé en tant que co-animateur de l’émission du matin. « CNN et Don se sont séparés », a annoncé la chaîne. « Don fera toujours partie de la famille CNN et nous le remercions pour sa contribution au cours des 17 dernières années. Nous lui souhaitons bonne chance et nous l’encouragerons dans ses projets futurs. »
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Des mesures anti critical race theory adoptées par 28 États américains
En outre, comme le rapporte Katharina Buchholz de Statista, presque tous les États qui n’ont pas encore adopté de telles mesures ont vu celles-ci proposées au niveau de l’État, les exceptions étant la Californie, le Vermont et le Delaware.
En Californie, cependant, plusieurs districts scolaires ont déjà décidé d’interdire ou de limiter l’enseignement de la critical race theory (CRT), notamment dans le comté d’Orange et à Paso Robles.
Il reste quelques États où aucune loi ou directive n’a été finalisée à quelque niveau que ce soit : Il s’agit de l’Illinois, du Nevada, du Vermont, du Delaware, du Maine, du Massachusetts, du Rhode Island, du Connecticut, du New Jersey et de Hawaï.
Le rapport State of Black America, récemment publié par la National Urban League, recense 567 lois anti-CRT adoptées aux États-Unis.
Selon ce rapport, les restrictions imposées à la CRT limitent les droits civils des Américains, y compris des Noirs.
Les Chinois optent de plus en plus pour des funérailles en mer, faute de place dans les cimetières
La population chinoise vieillit inexorablement tandis que le nombre de naissances continue de chuter. Cela aura des conséquences très importantes sur l’économie du pays dans les années à venir, mais l’une d’elles, et non des moindres pour les citoyens du pays, portera sur la gestion du deuil dans la société.
Crise du logement post mortem
- Le prix d’une place au cimetière grimpe en Chine, en particulier dans les villes en extension rapide, relève The Guardian : une concession peut dépasser les 100.000 yuans, soit plus de 13.000 euros. Les autorités de Shanghai prévoient qu’au vu des tendances actuelles en matière d’inhumation, l’espace disponible dans les cimetières sera épuisé d’ici 15 ans.
- C’est hors de portée de beaucoup de Chinois, alors que le soin des tombes est justement un élément essentiel de la piété filiale et du deuil, dans la culture du pays.
- De plus en plus de citoyens chinois optent donc pour l’incinération : c’était le cas de 59% des dépouilles en 2021, contre 47% en 2015. Mais cette « crise du logement post mortem » est telle que les autorités locales encouragent la population à se passer de tombe classique. Les urnes biodégradables sont ainsi mises en avant, mais une nouvelle tendance a fait son apparition : l’inhumation en mer.
Changer les mœurs pour économiser de la place et de l’argent
Ces nouvelles méthodes de funérailles sont directement encouragées par les autorités civiles, relève le quotidien britannique : à Suzhou, une ville de la côte est, le bureau des affaires civiles a affrété un bateau pour emmener 190 personnes récemment endeuillées en mer pour un enterrement collectif de 79 personnes.
- Évidemment, qui dit apparition de nouvelles coutumes dit aussi naissance d’un nouveau business. Des sociétés proposent déjà leurs services pour des inhumations en mer, parfois dans des urnes spécialement conçues à cet effet. Le prix peut monter à 10.000 yuans. Ce qui est cher, mais littéralement 10 fois moins qu’une concession classique dans un cimetière urbain.
- En Chine, le mois d’avril est traditionnellement celui de la dévotion envers les morts : c’est le mois de Qingming, ou « festival du balayage des tombes ». D’une manière comparable à la Toussaint chez nous, les Chinois se rendent sur les tombes de leurs proches pour les entretenir.
- Mais depuis quelque temps, les médias officiels ont commencé à mettre en avant le soin aux aïeux de leur vivant plutôt qu’après leur mort. Ils ont popularisé le terme houyang bozang, qui peut se traduire par « soins épais, funérailles minces » : mieux vaut passer du temps avec les vivants plutôt qu’avec les morts.
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Les deux factions belligérantes du Soudan acceptent un cessez-le-feu de trois jours, selon Antony Blinken. Le chef de l’armée, Abdel Fattah al-Burhan et le chef des forces paramilitaires de soutien rapide, Mohamed Hamdan Dagalo déclarent qu’ils cesseraient les combats. M. Blinken évoque également la possibilité de discuter d’un cessez-le-feu permanent, bien que les deux parties aient jusqu’à présent résisté aux efforts déployés pour les amener à la table des négociations.
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« Il est parfois utile de demander à l’évidence de se justifier »
[…] La question peut surprendre, comme tout ce qui a l’air de mettre en question l’évidence, mais il est parfois utile de demander à l’évidence de se justifier.
Émile Benveniste – Problèmes de linguistique générale (1966)
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