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Les NEWS “sans importance” du LUPUS du Dimanche 14 Mai 2023

Les NEWS “sans importance” du LUPUS du Dimanche 14 Mai 2023

Stan Druckenmiller prédit qu’une récession américaine débutera ce trimestre, expliquant qu’il a accéléré ses prévisions en raison de facteurs tels que la baisse des ventes au détail et les bouleversements au sein des banques régionales. Il ne s’attend pas à ce que la récession soit pire qu’en 2008, mais il déclare qu’il est «naïf de ne pas être ouvert d’esprit à l’idée que quelque chose de très, très mauvais se produise».

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L’enquête d’opinion sur les pratiques de prêt des banques (Senior Loan Officer Opinion Survey on Bank Lending Practices – SLOOS) confirme ce que le marché attendait déjà à la suite de la crise bancaire régionale qui a débuté à la mi-mars. Les normes de prêt se sont durcies et les banques s’attendent à les durcir dans toutes les catégories de prêts jusqu’à la fin de l’année 2023. En outre, elles s’attendent à une détérioration de la qualité du crédit. La publication du SLOOS est brièvement suivie d’un accès de volatilité sur les indices d’actions, qui ne dure pas.

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Bill Gross recommande d’acheter des bons du Trésor à court terme. Il n’y a pas «100% de chances, mais je pense que le problème du plafond de la dette sera résolu», déclare l’ancien directeur des investissements de Pimco.

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Janet Yellen prévient qu’il n’y a «aucune bonne option» pour sortir de l’impasse sur la limite de la dette, si ce n’est que le Congrès lève le plafond, alors que les Républicains du Sénat campent sur leurs positions. La secrétaire d’État au Trésor déclare par ailleurs à la chaîne ABC qu’une action unilatérale de Joe Biden provoquerait une crise constitutionnelle. Ses commentaires interviennent un jour après que 43 sénateurs du GOP, dont Mitch McConnell, ont déclaré qu’ils s’opposeraient à un relèvement du plafond sans réduction des dépenses.

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La BCE doit continuer à relever ses taux face à une inflation sous-jacente «trop élevée», déclare Klaas Knot à la chaîne de télévision Buitenhof TV. Il ne s’attend pas à ce que la banque centrale atteigne son objectif d’inflation avant 2025, bien qu’il ait noté que les impacts les plus importants des hausses de taux jusqu’à présent restent dans le pipeline.

L’ampleur de toute nouvelle hausse de la BCE dépendra des données, déclare Luis de Guindos. L’inflation globale diminuera, mais des doutes subsistent quant aux pressions sous-jacentes sur les prix. Cependant, l’efficacité de ces hausses est entravée par un mur de liquidités, ce qui signifie que les coûts d’emprunt des prêteurs sont inférieurs de 10,5 points de base au taux de dépôt de la banque centrale – près de l’écart le plus important jamais enregistré.

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En Grande Bretagne, On couronne des rois et on monte les taux d’intérêt.
La Bank of England a encore relevé ses taux.
De 0.25 point, à 4,5%.
Le taux d’emprunt est au plus haut depuis 2008.
Et le patron de la BoE a annoncé qu’on ne retournerait pas à 2% avant 2025.
Ouch.

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SoftBank.
L’investisseur qui a fait flamber les valorisations des boites techs pendant plus de 10 ans, permettant aussi à des “daubetechs” d’atteindre des valorisations absurdes.
SoftBank a encore pris une perte colossale sur ses fonds.
39 milliards de $ pour 2022.
On applaudit bien fort.
Ce n’est d’ailleurs plus l’emblématique Masayoshi Son qui présente les résultats…

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PacWest (PACW -22,7%) connait une nouvelle baisse importante après que la société a déclaré que ses dépôts avaient diminué d’environ 9,5% au cours de la semaine se terminant le 5 mai.

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Les profits des banques atteignent des niveaux records.
Aux États-Unis, ils ont dépassé les 80 milliards de $ au premier trimestre.
Un record absolu.
Une hausse de 33% en un an.
Le verre bancaire à moitié plein.

Une partie des profits vient des faillites bancaires.
Les banques qui ont racheté les restes de la Silicon Valley Bank ou de la Signature Bank pour rien ou presque rien, ont enregistré des profits car ces activités ont été revalorisées instantanément.
Mais ce n’est pas tout.

La Hausse des taux …a profité aux banques qui en ont profité pour améliorer leurs marges.
Alors que dans le même temps, du fait de la résistance de l’économie et du fait d’un quasi plein-emploi, le taux des défauts des ménages et des entreprises reste à un niveau exceptionnellement bas.
Moins de provisions donc.
Et plus de marge.
Le jackpot.

Sur 4400 banques américaines Seules 5% ont fait des pertes au premier trimestre, d’après le Financial Times
Et JP Morgan, la banque la plus importante des États-Unis en termes de taille de bilan, rafle la mise avec 11.7 milliards de $ de profits sur un seul trimestre…

La crise bancaire est déjà finie ?
Non.
D’autres banques régionales pourraient connaître le sort de la SVB ou de Signature du fait de la hausse des taux d’intérêt.
D’autre part, un risque demeure : la crise majeure de l’immobilier commercial.
Et les banques sont très exposées.
À suivre donc.
Mais pour l’instant…tout va bien.

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24 heures chrono

Non ce n’est pas une nouvelle saison de la série addictive des années 2000.
C’est la nouvelle trouvaille du courtier américain Robinhood pour tenter de raviver la flamme des actionnaires individuels actifs aux États-Unis.
De dimanche soir à vendredi soir, les addicts pourront traiter certaines actions 24 heures sur 24 même quand les marchés ne seront pas officiellement ouverts.
Une aubaine pour les insomniaques.

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Warren Buffett prédit que la période faste pourrait être terminée, avec une baisse des bénéfices en 2023 dans de nombreuses entreprises de Berkshire Hathaway. Le premier trimestre a été satisfaisant avec une hausse de 13% du bénéfice d’exploitation, mais la «période incroyable» de l’économie américaine touche à sa fin, déclare-t-il aux investisseurs.

Warren Buffett a vendu beaucoup d’actions et parie sur les obligations : le reste du monde financier suivra-t-il ?

La réunion des actionnaires de Berkshire Hathaway, la société holding de Warren Buffett, a été marquée par une nouvelle tout à fait étonnante : Warren Buffett a vendu ses actions et parie sur les obligations américaines. Stefan Willems, de spaarvarkens.be, se demande si l’influence de Buffett ira plus loin, a-t-il commenté 
  • Stefan Willems : « Berkshire Hathaway a choisi de réduire son portefeuille d’actions. Le conglomérat a vendu plus d’actions qu’il n’en a achetées, pour un montant d’environ 13 milliards de dollars. L’année dernière, la holding avait acheté pour plus de 50 milliards de dollars d’actions au cours du même trimestre. Principalement parce que la crise ukrainienne était une source d’opportunités ».
  • « Warren Buffett a déclaré lors de l’assemblée générale des actionnaires que les risques liés au marché obligataire sont actuellement bien moindres que ceux liés à l’investissement dans les marchés boursiers. Après tout, pourquoi investir dans les actions aujourd’hui alors que vous obtenez déjà des rendements intéressants avec une obligation d’Etat ? Si vous achetez une obligation d’État aux États-Unis et que vous immobilisez votre argent pendant un mois, vous obtenez un peu moins de 5,56 % d’intérêts annualisés ».

Un signal pour les investisseurs

  • « Si vous regardez les actions de Berkshire Hathaway, vous pouvez certainement voir entre les lignes que les gens pensent que les marchés d’actions sont beaucoup moins intéressants que les marchés obligataires. Il suffit de regarder comment la holding rachète ses propres actions. Au cours du trimestre précédent, elle a racheté pour 4,4 milliards de dollars d’actions. En avril, elle n’en a racheté que pour 400 millions de dollars », précise le spécialiste des marchés boursiers.
  • Willems pose la question : « Si vous regardez les marchés boursiers aujourd’hui, il y a un risque. Il est probable qu’une récession se profile à l’horizon, car les taux d’intérêt continuent d’augmenter. Ne devrions-nous dès alors devenir prudents ? Le fait que Warren Buffett accumule davantage d’obligation avec Berkshire Hathaway pourrait certainement être un signal pour les investisseurs. »

Faites les souffrir

C’est le mot d’ordre de Warren Buffett.
Il vise les dirigeants et les membres des conseils d’administration des banques en difficulté.
Car pour Warren, ils sont responsables des problèmes du fait de leurs choix catastrophiques de gestion.
Si on ne les punit pas, selon Warren, d’autres referont les mêmes erreurs…
Tough guy.

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Les banques centrales font le plein d’or comme jamais auparavant

Les banques centrales remplissent leurs réserves d’or, à une vitesse record. C’est notamment le cas en Asie, où certains pays sont las de la domination du dollar. Le pari sur le métal précieux comporte néanmoins un risque.

Dans l’actu : les chiffres trimestriels des achats d’or des banques centrales.

  • Les réserves d’or des banques centrales ont augmenté de 228,4 tonnes, selon un rapport du World Gold Council, consulté par Markets Inider. Ce serait le chiffre le plus élevé pour un premier trimestre, de tous les temps. C’est aussi une hausse de 176% par rapport au trois premiers mois de 2022.
  • Cela fait déjà un moment que les banques centrales font le plain d’or : les ajouts du troisième (ajout de 458,6 tonnes aux réserves) et quatrième trimestre de 2022 (378,6 tonnes) battaient déjà des records.
  • La Banque centrale de Singapour a acheté la plus grosse quantité, à savoir 69 tonnes. Pékin arrive en deuxième place, avec 58 tonnes. Ankara clôt le podium avec 30 tonnes.
    • Cela fait 6 mois de suite que la Chine augmentes ses réverves d’or.
    • Les pays asiatiques achètent d’ailleurs beaucoup d’or russe, boudé par l’Europe.
  • Le World Gold Council s’attend à ce que la demande des banques centrales reste « robuste ».

En ligne de mire : le dollar et la récession.

  • L’année dernière, le dollar, traditionnelle devise de réserve des banques centrales, était en forte augmentation par rapport à d’autres devises, mettant les pays sous pression, autant pour leur commerce que pour leurs dettes.
  • Les pays émergents, fatigués des sanctions américaines, ont entamé un parcours de dédollarisation pour tenter d’en atténuer l’impact.
  • Cette année, le dollar est rentré dans les rangs. La raison ? La réserve fédérale américaine (Fed) devrait mettre un terme à sa politique de hausse des taux d’intérêt, qui est en avance par exemple sur la politique de la BCE.
  • Ensuite, des risques de récession planent sur l’économie américaine. Tout indique que le dollar vivra une année 2023 compliquée. Bref, le dollar pourrait encore perdre en valeur, et avec lui les réserves des banques centrales. Ces dernières anticipent la récession avec de l’achat d’or, qui devrait lui augmenter.
    • Le prix de l’or, traditionnelle valeur refuge, est d’ailleurs en hausse, dans ce contexte de craintes de récession. À l’heure d’écrire ces lignes, l’once vaut 2.024 dollars, un prix proche du record. L’or a gagné plus de 10% depuis le début de l’année, soit plus que le S&P 500 par exemple (8%). Le prix du métal précieux augmente surtout depuis la mi-mars.

Mais : l’appétit pour l’or n’est pas toujours un bon calcul.

  • Si l’économie américaine et mondiale se porte finalement mieux que prévu, les banques centrales courent le risque d’avoir dépensé beaucoup d’argent pour acheter de l’or, et de voir leurs réserves perdre en valeur.
  • En outre, de manière générale, les tentatives de dédollarisation restent très marginales. On est très loin de la fin du roi-dollar.

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8EME

C’est le rang qu’a retrouvé la Russie dans les premières économies mondiales en 2022 avec un PIB de 2.300 milliards de dollars, selon la Banque mondiale. Elle n’était plus rentrée dans le top ten depuis 2014 (neuvième avec 2.050 milliards). Cette année, le classement de la banque mondiale est le suivant : 1. Etats-Unis (25.500 milliards), 2. Chine (17.900 milliards), 3. Japon (4.200 milliards), 4. Allemagne (4.070 milliards), 5. Inde (3.400 milliards), 6. Royaume Uni (3.070 milliards), 7. France (2.800 milliards). De quoi satisfaire la vanité des partisans de Poutine. Cocorico se dit « Dudi-Dudi », en russe.

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Le “commerce fantôme” sert de béquille à l’économie russe : les sanctions sont encore plus perméables qu’on ne le pensait

Des marchandises européennes d’une valeur d’au moins 1 milliard de dollars ont disparu dans le « commerce fantôme » russe, écrit le Financial Times ce jeudi matin.
Alors que l’Europe prépare son 11e paquet de sanctions contre l’économie russe, la question se pose toujours sur leur réelle efficacité. Que ce soit en matière d’énergie et désormais de matériel technologique, les marchandises trouvent d’autres voies pour pénétrer le marché russe.

Dans l’actu : Le Financial Times a analysé les données des exportations de l’UE.

  • L’exercice vaut ici pour trois destinations que l’on sait controversées de par leurs liens avec Moscou : le Kazakhstan, le Kirghizstan et l’Arménie.
  • Sur les 2 milliards de dollars d’articles expédiés vers ces trois pays, seule la moitié a atteint sa destination prévue.
  • Ces biens “à double usage” sont souvent du matériel technologique qui peut être utilisé pour des usages militaires.

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La Chine est embourbée dans sa relance qui ne prend pas : l’inflation, trop faible, menace d’une spirale dépressive

L’inflation des prix à la consommation en Chine a ralenti en avril pour atteindre son niveau le plus bas depuis plus de deux ans, tandis que la déflation des prix à la production s’aggrave. Ces mauvais indicateurs pourraient inciter le gouvernement à prendre de nouvelles mesures de relances économiques.
Les autorités chinoises ont mis fin sans préavis le 7 décembre 2022 à la plupart des strictes mesures sanitaires contre le Covid-19. Six mois plus tard, la vraie relance économique y est encore attendue de pied ferme. Au bout du tunnel de ce ralentissement de la deuxième économie mondiale, l’ombre d’une baisse de régime à l’échelle globale se profile.

Dans l’actu : Les données sur l’inflation chinoise sont loin d’être réjouissantes.

  • L’indice des prix à la consommation (CPI) en avril a augmenté de 0,1% en glissement annuel, le taux le plus bas depuis février 2021.
    • Ce résultat est inférieur aux prévisions, l’indice CPI ayant été attendu en hausse de 0,4% le mois dernier.
    • De son côté, l’inflation sous-jacente, qui exclut les prix des aliments et de l’énergie, a augmenté de 0,1% par rapport au mois précédent.

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L’investissement chinois est fortement en baisse en Europe

De nombreux projets chinois d’acquisitions, de fusions ou de nouvelles opérations en Europe ont été refusés par les autorités des pays concernés, montre une étude. L’investissement chinois en Europe, en conséquence, est en baisse. Est-ce que le Vieux continent suit les États-Unis sur la voie de la méfiance envers Pékin ?

Dans l’actu : une étude du cabinet de recherches Rhodium et le think tank allemand Merics, sur l’investissement chinois en Europe.

  • L’investissement d’entreprises chinoises en Europe et au Royaume-Uni a baissé de 22% en 2022, pour atteindre 7,9 milliards d’euros, note le rapport, consulté par le Financial Times.
    • C’est le chiffre le plus bas depuis 2013.
    • C’est environ un sixième des sommes investies en 2016 (47,7 milliards d’euros).
    • Une bonne partie des investissements est allée dans le secteur des véhicules électriques et des batteries.

Les pays européens ont refusé de nombreux investissements

L’essentiel : les régulateurs n’ont pas donné leur feu vert dans près de deux tiers des projets d’investissement. Voilà une rupture avec le passé : pendant des années, les injections de capitaux chinoises étaient plus que bienvenues.

  • L’étude s’est penchée sur 16 projets d’acquisition, fusion, ou investissement dans de nouvelles opérations. 10 d’entre eux ont été refusés (ou annulés, s’il existait déjà un accord) par les autorités.
  • Cela concerne principalement le secteur de la technologie et de l’infrastructure.
    • Il y a par exemple la vente d’une usine allemande de moules pour puces électroniques à une filiale d’un groupe chinois. Le ministère de l’Économie l’a refusée en novembre, afin de « protéger la souveraineté technologique et économique ».
    • Une semaine plus tard, le Royaume-Uni a annulé la vente d’une telle entreprise à une filiale d’un groupe chinois, soulignant aussi des »risques pour la sécurité nationale ».
    • Annulation d’une vente en Italie également : des sociétés semi-publiques chinoises ont dû relâcher leur prise, une société qui produit des drones militaires.
  • Autre cause soulignée : la pandémie. Avec les confinements stricts en Chine et les restrictions de voyages, les représentants chinois ont beaucoup moins pu voyager, ce qui a aussi pesé sur les (projets d’) investissements. Mais l’Europe ne serait en réalité pas la seule à être regardante aux investissements : les « contrôles chinois sur les capitaux sortants » sont aussi cités dans les raisons de cette baisse.

À l’avenir : une tendance qui est partie pour durer.

  • « La surveillance accrue des investissements entrants se poursuivra probablement dans les années à venir », notent les chercheurs. « En 2023, des mécanismes de révision entreront en vigueur en Belgique, en Estonie et en Irlande, avec un effet rétroactif dans ce dernier cas. Les Pays-Bas prévoient de lancer un système d’examen plus large qui permettra d’examiner les technologies et les énergies sensibles, également avec effet rétroactif. »

Le contexte : la voie américaine ?

  • Les États-Unis, on le sait, sont très regardants aux investissements chinois. Les relations commerciales se crispent d’ailleurs à de nombreux niveaux, avec des taxes et des limites d’importations ou d’exportations de certains produits, comme les puces électroniques.
  • Avec ce nombre élevé de refus et ce changement de tendance, l’Europe semble donc suivre la voie américaine, malgré les appels du président français Emmanuel Macron, entre autres, de suivre « sa propre voie ». C’est aussi le cas pour le matériel de production de puces électroniques : l’Allemagne et les Pays-Bas ont récemment décidé de limiter l’export des pièces les plus avancées. Même constat dans le domaine de l’énergie renouvelable : le Vieux continent veut se passer des fournisseurs chinois (ce qui pourrait se retourner contre lui, selon le secteur), qui sont déjà sévèrement taxés aux États-Unis.

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La Chine perd son emprise sur l’Europe de l’Est

Pour tenter de gagner en influence en Europe de l’Est, la Chine a entamé en 2012 des pourparlers avec 17 pays en vue d’une coopération plus étroite. De ces 17 pays, il n’en reste que 14, et même le format 14+1 ne semble pas avoir une longue durée de vie.
La Chine tente d’amener davantage de pays du monde entier dans sa sphère d’influence. Avec son initiative “Belt & Road”, elle aide d’autres pays, principalement en Afrique et en Asie, à réaliser de grands projets d’infrastructure, tels que des ponts, des canaux, des ports maritimes ou des autoroutes. Cela permet au pays d’être en bonne relation avec les pays, en travaillant à une coopération plus étroite, dans d’autres domaines. En Europe, une telle interférence est un peu plus difficile, en raison des liens étroits du continent avec l’Amérique du Nord.

De 16 à 17 à 14 : en 2012, la Chine a réussi à convaincre 16 pays européens de créer un club de discussion. Onze États membres de l’UE y ont participé : la Bulgarie, l’Estonie, la Hongrie, la Croatie, la Lettonie, la Lituanie, la Pologne, la République tchèque, la Roumanie, la Slovaquie et la Slovénie. Cinq pays non membres de l’UE se sont joints à eux : Albanie, Bosnie-Herzégovine, Monténégro, Macédoine du Nord et Serbie. La Grèce a également rejoint le club en 2019.

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Pourquoi la Suède ?
Parce que c’est un laboratoire des conditions extrêmes de l’immobilier.
En effet, en Suède, les emprunts immobiliers sont tous ou presque à taux variable.
Et les emprunteurs sont donc asphyxiés.
Et l’immobilier s’effondre.
Pas seulement l’immobilier commercial, l’immobilier résidentiel aussi.
Les hedge funds, les fonds spéculatifs, attaquent les valeurs cotées du secteur en les vendant à découvert.
Dur, dur de faire de l’immobilier en Suède.

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France

Mon Manu, tu as fait une innovation extraordinaire. Pour la première fois en économie, tu as imposé le fait que celui qui investit et qui dépense n’est pas celui qui reçoit le retour sur investissement. Oui, mon Manu, dans ton paradis immobilier, il faut qu’un propriétaire dépense 100 000 euros pour rénover entièrement un logement pour que son locataire puisse (sans augmentation de loyer) dépenser non plus 2000 euros d’énergie par an… mais 1 000 !!! Hahahahahahahahahahahaha… et oui mon Manu.

Mais mon petit Manu, mon phare de Palais, ma vedette de l’économie, mon « Mozart » de la finance, tu ne t’es pas arrêté là.

Tu as donc commencé par supprimer l’ISF l’impôt sur la fortune pour le transformer en IFI impôt sur la fortune immobilière reposant que sur les actifs immobiliers.

Dans notre beau pays, la tranche d’impôt la plus haute est de 45 %. Les revenus fonciers des plus riches sont donc imposés à 45 %, mais comme ce n’est pas assez il y aussi la CSG et la CRDS soit 17.6 % en plus. En tout, quand un gros méchant riche perçoit 1 000 euros de revenus fonciers il doit en verser 62,6 % au fisc soit 626 euros. Ce n’est pas pour plaindre les riches propriétaires, c’est juste pour dire que côté paradis fiscal, on a quand même trouvé mieux.

Tu as encadré les loyers pour qu’ils ne puissent pas augmenter.

Tu as encadré les meublés et les Airbnb pour les empêcher.

Tu as bloqué l’indice de hausse des loyers alors que l’inflation s’est déchaînée.

Tu as supprimé la taxe d’habitation payée par tout le monde, pour ne laisser que la taxe foncière payée uniquement par les propriétaires et qui explose tellement qu’en fait elle est en train de tripler sur quelques années pour compenser la fin de la taxe d’habitation.

Et enfin, mon petit, tu n’en es pas responsable, mais tu as du voir. Les taux montent.

Ils montent tellement qu’ils sont à 4 % alors qu’ils étaient encore négatifs il y a un an.

Rendement négatif et emmerdes positives. « La question est vite répondue » !

A ce prix-là il faut être masochiste, complètement fou, ou même suicidaire pour aller investir à rendement négatif et emmerdes positives dans l’immobilier.

Mon petit Manu, à 4 %, je laisse mes sous à la banque.

Et pour chaque 300 000 euros même pas le prix d’un T2 à Paris, j’empoche 12 000 euros par an sans rien faire et sans les emmerdes du locatif et sans la fiscalité paradisiaque ce qui fait quand même 1 000 euros par mois soit l’équivalent d’un loyer tout de même.

C’est drôle en termes intellectuels, mais derrière il y a des gens, et ça c’est moins drôle; car il y a 15 à 20 % de demandes de location en plus et 15 % d’offre en moins.

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Après un long débat interne de 18 mois, Ryanair annonce la signature d’un contrat d’achat de 300 avions Boeing. L’accord est estimé à un coût total de 40 milliards de dollars, incluant des options d’achat qui ne sont pas considérées comme des commandes fermes et des remises habituelles s’élevant généralement à plus de 50%.

La commande comprend pas moins de 150 Boeing 737 MAX 10 avec une option pour 150 autres. La compagnie aérienne irlandaise a précisé que cette commande lui permettrait de pratiquement doubler son trafic pour atteindre 300 millions de passagers d’ici mars 2034. Signe de la reprise progressive du trafic aérien post-Covid, de plus en plus de compagnies internationales renouvellent, voire augmentent, leurs flottes.

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Si vous pensez que le prix des billets d’avion a explosé, vous ne vous trompez pas : sur les 600 trajets les plus empruntés au monde, la hausse est de 27% en un an, avec des hausses parfois supérieures à 100%,

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Danelfin, la plateforme d’analyse boursière gérée par une intelligence artificielle, vient de publier son classement des actions les plus susceptibles de battre le marché en mai. L’analyse proposée par la plateforme est globale, reposant sur plus de 900 données quotidiennes fondamentales et techniques et prenant en compte plus de 10 000 indicateurs quotidiens pour chaque entreprise. Le nouveau classement généré par Danelfin se base également sur le risque associé à chaque titre.

Ci-dessous, voici le TOP 5 des actions françaises et européennes pour ce mois de mai, selon cette IA :

France :
1. Bouygues
2. Danone
3. Air Liquide
4. Pernod Ricard
5. AXA
Europe :
1. Novartis
2. Italgas
3. Unilever
4. Bouygues
5. Danone

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Un jury new-yorkais juge Donald Trump responsable d’avoir agressé sexuellement l’écrivain E. Jean Carroll et de l’avoir ensuite diffamée. Le jury, composé de six hommes et de trois femmes, rend son verdict après moins de trois heures de délibérations et lui accorde 5 millions de dollars de dommages et intérêts. L’avocat de l’ex-président déclare qu’il ferait appel.

Interview surréaliste de Trump sur CNN, il ne connait pas la femme qui l’accuse d’une agression sexuelle pour laquelle il est condamné à payer 5 millions de $ et il n’a pas perdu les élections de 2020 ;

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215 millions de $.
C’est le montant que Goldman Sachs a dû verser à 2 800 salariées qui l’attaquaient pour discrimination en matière de salaires et de promotions.
Les grands gagnants ? Les avocats des plaignantes qui vont toucher 71.7 millions de $ de fees alors que chacune des salariées va toucher en moyenne 50 000 $.

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France : Pic historique de population carcérale : 73,080 détenus

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Les États-Unis préparent un programme d’armement de 500 millions de dollars pour Taïwan en puisant dans les stocks existants par le biais d’une procédure accélérée, selon l’agence Bloomberg. Les dirigeants de la Corée du Sud et du Japon ont convenu d’intensifier leur coopération en matière de sécurité et de semi-conducteurs.

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Les États-Unis fourniront une nouvelle aide militaire à long terme de 1,2 milliard de dollars à l’Ukraine afin de renforcer ses défenses aériennes. Ils fourniront des technologies de contre-drones, de l’imagerie satellitaire commerciale et de l’artillerie de 155 mm, déclare un responsable de la défense. L’enveloppe devrait être annoncée aujourd’hui. Entre-temps, de multiples explosions ont été entendues à Kiev, marquant la cinquième attaque aérienne sur la capitale ce mois-ci.

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« Je ne lis rien, je relis »

[…] je ne lis rien de ce qui s’écrit depuis trente ans […]

[…] je suis dans un âge où l’on ne lit plus, mais où l’on relit les anciens ouvrages.

[…] Je n’écris pas non plus, je relis.

Pierre-Paul Royer-Collard – Entretien avec Alfred de Vigny (1842)


Le mot de Royer-Collard à Vigny : « Je ne lis rien, je relis »

Pas si bête ! On choisit ce qu’on relit ; ce qu’on lit pour la première fois nous fait presque toujours perdre notre temps.

Maurice Chapelan – Lire et Écrire (1960)

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