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Les NEWS « sans importance » du LUPUS du Mardi 16 Mai 2023

Les NEWS « sans importance » du LUPUS du Mardi 16 Mai 2023

Marchés au 15 Mai 2023

Wall Street débute sa semaine du bon pied et dans le calme. Les médias se concentrent sur le dossier du plafond de la dette américaine, qui n’avance pas d’un iota. Les banques régionales semblent aller mieux, l’ETF KRE progresse de 3,2%, tandis que les statistiques macro-économiques ne rassurent pas quant à l’état réel de santé de l’économie américaine. Rien de bien nouveau sous le soleil du flux de nouvelles financières, et le marché de focaliser sur la Fed et ses gouverneurs, qui parlent et vont se prêter à cet exercice tout au long de cette semaine. Ça commence fort hier avec 4 discours. Autan Goolsbee de la Fed de Chicago (vote au FOMC) déclare que la hausse des taux de mai a été pour lui une décision compliquée. Il ajoute que l’impact des hausses de taux n’est pas encore visible, même si la Fed continuera à surveiller les données avant le mois de juin. Il indique enfin qu’il voit l’inflation s’améliorer, mais pas si rapidement et continue à souligner les tensions bancaires, déclarant qu’il ne s’agit pas de 2008, bien qu’il ne pense pas que l’impact des turbulences bancaires sur le PIB soit mineur. Raphael Bostic d’Atlanta (ne vote pas au FOMC) déclare qu’il ne prévoit pas de réduction des taux cette année, même en cas de récession, et qu’il préfère augmenter les taux plutôt que de les réduire. Neel  Kashkari (vote au FOMC), de Minneapolis, avertit également que la Fed ne devrait pas se laisser berner par quelques mois de données positives et que l’inflation reste beaucoup trop élevée. Il ajoute que le marché du travail n’est plus aussi dynamique qu’il y a neuf mois, mais qu’il reste solide. Thomas Barkin de Richmond (ne vote pas au FOMC) déclare que si l’inflation persiste ou s’accélère, il n’y a pas d’obstacle dans son esprit à de nouvelles hausses. Il ajoute qu’une approche stable de la Fed réduirait les dommages d’une correction excessive.

La première salve de discours est donc passée. Les colombes et les taureaux ne peuvent qu’être frustrés, la Fed n’entrouvre pas la porte à un début de cycle de baisses de taux dans un futur proche, même si la macro semble indiquer un ralentissement économique en vue, l’inflation reste trop élevée pour cela, 5% c’est nettement plus que l’objectif de 2% et certains membres nous rappellent au passage que l’objectif principal de la Réserve Fédérale des Etats-Unis est d’assurer la stabilité des prix. Le tsunami de discours se poursuit aujourd’hui (Mester, Barr, Williams, Goolsbee – rebelote, Logan). Le point d’orgue de la semaine est prévu pour vendredi, Jerome Powell et Christine Lagarde seront de sortie.

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On apprend aussi hier que les régulateurs de l’UE approuvent l’acquisition d’Activision  par Microsoft . Rappelons ceci dit que le Royaume-Uni s’y est opposé le mois passé et que l’antitrust américain ne s’est pas encore prononcé à ce sujet.

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Quels sont les grands mouvements des milliardaires ? Voici les actions que George Soros et Warren Buffett ont achetées et vendues

Tous les trimestres, les investisseurs américains doivent déclarer les actions présentes dans leur portefeuille. Il est ainsi possible de suivre les mouvements des grands noms du marché, comme Warren Buffett, et de voir ce qu’ils estiment être de bons placements (ou pas).

Dans l’actu : les déclarations trimestrielles des investisseurs à la SEC, le gendarme boursier américain. Elles représentent une capture d’écran du portefeuille le dernier jour du trimestre précédent.

Les mouvements de Warren Buffett

Banques

  • Berkshire Hathaway a acheté des parts dans Capital One, une banque américaine. Avec un investissement de 954 millions de dollars, le conglomérat dirigé par Warren Buffett a pris une part de 2,6% dans la banque, un des plus importants fournisseurs de cartes de crédit aux États-Unis.
    • Il a aussi légèrement augmenté sa part dans Bank of America et Citigroup.
  • De l’autre côté, le conglomérat s’est entièrement débarrassé de ses actions de deux autres banques, à savoir US Bancorp et Bank of New York Mellon. Sa part dans Ally Financial a légèrement baissé.

Pétrole

  • Le pari de Buffett sur le pétrole avait fait parler de lui l’année dernière, lorsque le nonagénaire misait sur Occidental Petroleum et Chevron. Cette année, les choses ont changé : il n’investit plus que dans Oxy (le nombre d’actions qu’il possède a augmenté de 9%), mais se retire de Chevron (baisse de près de 20%).

Taiwan Semi

Tech (et autres)

  • Apple est le « joyau de la famille » et le restera : Buffett a à nouveau augmenté sa part dans la firme de Cupertino (+2%). La part qui a le plus augmenté est celle dans HP (+16%).
  • De l’autre côté, il s’est entre autres débarrassé d’Activision (-6%) et General Motors (-20%).

Les mouvements de George Soros

Tesla

  • Soros Fund Management a vendu toutes ses actions de Tesla. Selon Markets Insider, cette vente lui aurait permis de tirer profit de la hausse du cours de Tesla sur les trois premiers mois de l’année (+90%).
  • Il a également vendu de nombreuses actions de Rivian. Le cours a quelque peu augmenté au début du trimestre, mais moins que celui de Tesla. Il est d’ailleurs en chute depuis la mi-février.

Banques

  • La crise bancaire a aussi eu un impact sur le portefeuille de Soros : il a baissé sa part dans la banque régionale First Horizon de 15%.

Nouveaux ajouts

  • De nouvelles actions sont venues s’ajouter au portefeuille de Soros, lors du premier trimestre. Il s’agit de Walmart, Netflix, et de l’entreprise chinoise JD.com.

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Dalio vs. Burry : l’un s’est débarrassé de toutes ses actions bancaires, l’autre a misé sur les banques régionales (et s’est brûlé les doigts)

Les investisseurs ne traversent pas la tempête de la même manière. Là où les uns voient une opportunité dans le risque, d’autres voient simplement une catastrophe arriver. Voici les actions que les sociétés d’investissement Scion Asset Management de Michael Burry et Bridgewater, fondée par Ray Dalio, ont achetées et/ou vendues lors du premier trimestre.
Les déclarations trimestrielles des investisseurs permettent de jeter un coup d’oeil sur leur portefeuille, de voir quelles actions en sortent et quelles actions y entrent.

Dans l’actu : les déclarations trimestrielles des actifs dans les portefeuilles des investisseurs au gendarme boursier américain. Elles représentent l’état du portefeuille le dernier jour du trimestre précédent (le 31 mars, en l’occurrence).

  • La crise bancaire a commencé mi-mars aux États-Unis, avec l’effondrement de Signature Bank et Silicon Valley Bank. Le week-end du premier mai, First Republic s’est finalement effondrée et a été rachetée par JPMorgan dans la foulée.
  • Cette crise a eu un impact très différent sur les portefeuilles des grands investisseurs.

Burry a misé sur les banques régionales

L’essentiel : Certains ont profité de la baisse des cours pour faire le plein d’actions, d’autres se sont juste débarrassés de leurs actifs.

  • Michael Burry, aussi connu comme « The Big Short » pour avoir eu pressenti la crise financière (et avoir gagné des paris avec cette crise), a acheté les actions de plusieurs de ces banques en détresse, rapporte Reuters.
  • Il a notamment acheté 150.000 actions de First Republic Bank. Il n’est pas précisé à quel moment du trimestre il a acheté les actions, mais dès le 8 mars, le cours a fortement baissé. Il a aujourd’hui perdu quasi toute sa valeur et il reste à voir ce qu’il advient des actions dans le cadre du rachat par JPMorgan. Mais avec ce type de rachat, les actionnaires sont souvent perdants.
    • On ne sait donc pas combien Michael Burry et Scion Asset Management ont perdu, mais on peut dire que cette fois l’investisseur n’a pas eu le même flair qu’avant 2008.
    • Il voulait sans doute acheter les actions au rabais, lorsque le cours était dans le creux de la vague – ce qu’on appelle buy the dip dans le jargon.
  • Il a aussi acheté des actions de PacWest. Cette banque est dans la tourmente et son cours a énormément baissé. Pareil pour Western Alliance Bancorp : Burry a fait le plein d’actions mais le cours ne s’est toujours pas relevé de la chute de mars. La seule banque régionale achetée lors du trimestre à être dans le vert est New York Community Bancorp : malgré une forte chute en mars, elle est en hausse de 20% sur l’année.

Bridgewater sort des banques

  • Dans le monde de l’investissement, le goût du risque peut rapporter gros. Mais ce qu’est le « risque » est sujet à interprétation : d’autres voient par exemple simplement une catastrophe arriver et ne s’attendent pas à des gains.
  • C’est le cas de Bridgewater, le fonds d’investissement fondé et présidé jusqu’à il y a peu par Ray Dalio. Il a ainsi entièrement réduit ses positions dans les petites banques et/ou banques régionales, notamment PacWest, mais aussi Bank of Hawaii, PNC Financial Services Group et Citizens Financial Group, indiquent les déclarations, consultées par Reuters.
    • Mais le fonds en a profité pour réduire sa position dans les grandes banques, également. Les actions de JPMorgan, Bank of America, Wells Fargo, Goldman Sachs Group et Morgan Stanley sont toutes passées à la trappe.
    • Avec le recul, cela peut s’avérer être un pari raté. Les grandes banques se distinguent aujourd’hui comme les grandes gagnantes de la crise.

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Les titans de l’investissement Stanley Druckenmiller et David Tepper ont fait le plein d’actions liées à l’IA, comme le montrent leurs dernières déclarations 13F. Le Duquesne Family Office de Druckenmiller a augmenté sa participation dans Nvidia et a ajouté une nouvelle position dans Microsoft. Appaloosa de Tepper a acheté de nouvelles actions de Nvidia et de l’ETF Ark Innovation de Cathie Wood. Third Point de Daniel Loeb a pris de nouvelles positions dans Alphabet, Alibaba et AMD.

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Vice Media a été déclaré en faillite lundi, il était valorisé 5.7 milliards de $ il y a 6 ans

Vice Media se déclare en faillite alors que Soros et Fortress s’apprêtent à en devenir les nouveaux propriétaires

Lundi matin, Vice Media s’est placé sous la protection du chapitre 11 de la loi sur les faillites dans le district sud de New York et devrait être racheté par ses créanciers.

La société de médias basée à Brooklyn, qui s’est déjà targuée d’une évaluation de 5,7 milliards de dollars, a dressé une liste d’actifs et de passifs compris entre 500 millions et 1 milliard de dollars.

Dans une déclaration séparée, Vice Media a annoncé que le « consortium de prêteurs », qui comprend Fortress Investment Group, Soros Fund Management et Monroe Capital, achètera le média pour environ 225 millions de dollars sous la forme d’une offre de crédit portant sur la quasi-totalité des actifs de la société.

Le déclin rapide de Vice Media, autrefois évalué à 5,7 milliards de dollars en 2017, sert de mise en garde pour tous les médias d’information contre le fait de devenir « woke », car cela les mènera finalement à la faillite.

Outre Vice Media, BuzzFeed a récemment mis fin à ses activités d’information, tout comme MTV News. Le secteur des médias numériques a connu un ralentissement brutal, les médias qui ont adopté le contenu woke étant contraints de réduire leurs effectifs, de se restructurer, voire de cesser purement et simplement leurs activités.

Une fois la vente de Vice Media finalisée cet été, avec l’arrivée de nouveaux acteurs comme le fonds Soros, le contenu « journalisme authentique » deviendra probablement encore plus woke qu’auparavant.

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Wells Fargo va payer 1 milliard de dollars pour mettre fin à une class action la visant, selon le Wall Street Journal.

La banque américaine Wells Fargo a accepté de verser un milliard de dollars à des actionnaires qui lui reprochaient de ne pas avoir modifié sa gestion et ses pratiques assez rapidement après une série de scandales.

L’accord a été soumis à un juge fédéral de Manhattan et doit encore être validé par le magistrat, selon un document versé lundi au dossier.

En juin 2020, un groupe d’actionnaires de l’établissement, notamment la banque suédoise Handelsbanken ou la caisse de retraite des shérifs de Louisiane, avait saisi la justice, sous forme d’une action collective.

Ils s’estimaient lésés par les insuffisances de Wells Fargo dans le renforcement du contrôle des risques et de la conformité, qui correspondaient à des engagements pris auprès des régulateurs en 2018.

A l’époque, la banque centrale américaine (Fed) avait contraint l’enseigne californienne à lui soumettre un plan de reprise en main de la direction, assorti d’une interdiction temporaire d’accroître la taille de son bilan, c’est-à-dire de se développer.

L’injonction de la Fed faisait suite à une série de scandales, notamment la création de millions de comptes au nom de clients sans leur autorisation ou le prélèvement indu de primes d’assurances sur des crédits automobiles.

En mars 2020, un rapport parlementaire avait taxé la banque de ne pas avoir entamé de vraie réforme de sa gouvernance et de ne pas se conformer aux directives de la Fed en matière de gestion des risques et de conformité.

Le cours de Wells Fargo avait alors décroché à Wall Street et reste, aujourd’hui, proche du niveau auquel il était descendu.

Depuis 2016, la banque a dû débourser plusieurs milliards de dollars pour solder des poursuites visant ses pratiques commerciales, principalement les ouvertures de comptes sans autorisation.

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Ford va réduire ses investissements en Chine à cause de la concurrence des constructeurs locaux dans le véhicule électrique.

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Les voitures électriques chinoises conquièrent rapidement le marché européen : « Toutes les voitures viendront bientôt de Chine »

La marque chinoise de voitures électriques BYD ouvrira le mois prochain une salle d’exposition sur la Chaussée de Courtrai à Sint-Martens-Latem, en Flandre orientale, une route bien connue pour les voitures de luxe. Cet événement illustre l’essor fulgurant des voitures chinoises en Europe.

BYD n’est pas seulement un constructeur automobile ordinaire, mais le plus grand fabricant de véhicules électriques au monde. Cette entreprise chinoise relève le défi en Europe face à l’américain Tesla et aux marques premium européennes.

Dans l’actu : après l’ouverture récente d’un showroom à Wijnegem pour le marché d’Anvers, BYD ouvrira également le mois prochain une toute nouvelle salle d’exposition à Sint-Martens-Latem pour le marché de la Flandre orientale.

L’offensive : Cette avancée se manifeste non seulement par l’ouverture de nouveaux points de vente, mais aussi par l’ajout de nouveaux modèles.

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Arrêtons-nous un instant sur le Japon, ce marché honnis par le plus grand nombre durant tant de décennies. L’air de rien, les actions japonaises ont désormais retrouvé leur niveau d’août 1990, grâce à un rallye mené par les investisseurs étrangers. Les acheteurs sont notamment revenus dans ce marché en raison des améliorations potentielles de la gouvernance d’entreprise, d’un retour à l’inflation des salaires et de la stabilité perçue du marché par rapport aux actions chinoises influencées par la géopolitique. La récente vague d’achats a porté  l’indice Topix à un niveau qu’il n’avait plus atteint depuis le lendemain de la bulle boursière de la fin des années 1980. Depuis le début de l’année, le Nikkei225 progresse de 14,37%, tandis que l’indice élargi TOPIX gagne 12,45%. Je note au passage que le rendement actuel du dividende du Nikkei est de 2,04%, contre 1,67% au SPX, tandis que le rapport cours/bénéfice estimés s’élève à 15,72, respectivement 17,08.

«Les investisseurs nationaux et étrangers sont confiants concernant le Japon par rapport aux Etats-Unis et à l’Europe, étant donné qu’il ne fait pas face à une récession imminente et que ses valeurs (boursières, NDLR) restent basses malgré cela», a résumé John Vail, stratégiste chez Nikko Asset Management cité par l’agence Bloomberg.

Il est «fort probable» que la Bourse de Tokyo signe des performances supérieures aux autres grands marchés d’actions mondiaux dans les mois à venir, selon M. Vail.

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La fausse viande a perdu de son lustre : Beyond Meat, ancienne coqueluche des marchés boursiers, s’effondre à Wall Street

La fausse viande a perdu de son éclat. Après des débuts prometteurs, les ventes de substituts de viande à base de plantes ont stagné aux États-Unis. Elles se sont élevées à 1,37 milliard de dollars l’année dernière, en légère baisse par rapport aux années précédentes.

Le marché des aliments d’origine végétale a connu un essor considérable, en partie grâce à la pandémie. Entre-temps, la croissance stagne et de nombreuses entreprises sont en difficulté. Le marché de la « viande » végétale représente encore moins de 2% des ventes de viande aux États-Unis. C’est là que le marché est le plus développé : à échelle mondiale, ce pourcentage est encore plus faible.

Que se passe-t-il ? De nombreux problèmes…

  • Le premier problème est que la fausse viande n’a pas fait suffisamment d’adeptes.
  • Le deuxième problème est que la viande d’origine végétale – malgré les rabais importants – est plus chère que la vraie viande. En période d’inflation galopante, les mangeurs de viande préfèrent les morceaux de viande moins chers, tandis que les végétariens reviennent souvent à des sources de protéines végétales familières telles que le tofu.

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Les viandes de synthèse cultivées en laboratoire suscitent tant la fascination qu’un certain dégoût, selon à qui on s’adresse. Pour les partisans de cette nourriture un peu inclassable, celle-ci permettrait de sauvegarder notre gastronomie carnée tout en réduisant fortement notre impact sur la planète. Mais cet argument est aujourd’hui battu en brèche.

Un steak haché ou un filet américain qui n’a jamais brouté, et qui n’a jamais été trainé vers son funeste destin à l’abattoir ; de la science-fiction utopiste il y a quelques années encore, mais une réalité de plus en plus palpable, de nos jours. L’intérêt pour les viandes de laboratoire est d’ailleurs plutôt varié ; la NASA y voit une source de nourriture possible pour les futurs colons de l’espace, tandis qu’une entreprise australienne nous propose carrément de goûter à des espèces disparues, mammouth compris.

Des émissions de carbone astronomiques

Les principaux arguments derrière ce secteur restent tout de même l’opportunité de ne pas tuer d’animaux sans pour autant se priver d’un point de vue gastronomique, mais aussi la réduction de notre impact délétère sur la planète par le remplacement de l’élevage intensif, qui ruine les sols, empoisonne l’eau, et émet des quantités faramineuses de méthane. Sauf que selon une nouvelle étude (qui n’a pas encore fait l’objet d’un examen par les pairs, précise IFLscience), l’impact de ce genre de culture pourrait, à grande échelle, s’avérer bien plus nocif pour l’environnement que l’élevage. L’extension du processus à l’échelle industrielle pourrait même générer entre 4 et 25 fois plus d’émissions que l’industrie mondiale de la viande bovine.

Il est vrai que la viande cultivée en laboratoire élimine les besoins en terres, en eau et en antibiotiques de l’élevage bovin, mais, selon les chercheurs, la comparaison de l’impact environnemental de ce produit a été largement sous-estimée en ne prenant pas en compte les technologies véritablement utilisées à l’heure actuelle. Le processus de culture n’est pour l’instant possible qu’en utilisant des mélanges de nutriments de qualité pharmaceutique, et en éliminant les endotoxines – libérées par les bactéries dans l’environnement – dont la moindre présence peut empêcher la prolifération des cellules cultivées.

« La culture de cellules animales se fait traditionnellement avec des composants de milieu de croissance qui ont été raffinés pour éliminer/réduire les endotoxines. L’utilisation de ces méthodes de raffinage contribue de manière significative aux coûts économiques et environnementaux associés aux produits pharmaceutiques, car elles sont à la fois gourmandes en énergie et en ressources. »

Un steak encore loin de notre assiette

Les chercheurs estiment que chaque kilogramme de viande de laboratoire produit de 246 à 1.508 kilogrammes de dioxyde de carbone, soit 4 à 25 fois plus que la viande de bœuf au détail, selon la méthode d’élevage, et ce majoritairement à cause de l’énergie dépensée pour la purification des composants du milieu de croissance. De quoi remettre en question les projets de commercialiser ce genre de produit à grande échelle – ce qui n’est pour l’instant autorisé qu’à Singapour depuis 2020.

En guise de solution, les auteurs suggèrent que le développement de lignées cellulaires capables de tolérer des niveaux plus élevés d’endotoxines pourrait réduire la nécessité de recourir à des processus de purification gourmands en énergie. Il faut en effet rappeler que ces processus ne sont qu’à leur balbutiement, et que les coûts suffisent pour l’instant pour dissuader de ne pas en produire plus de quelques burgers à la fois. En attendant, on se contentera d’un menu végétarien.

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L’ancien PDG d’Audi a plaidé coupable mardi dans l’affaire du «dieselgate», devenant le premier dirigeant du groupe Volkswagen à assumer des responsabilités pénales dans le scandale mondial des moteurs diesels truqués. L’ancien patron de la firme aux anneaux entre 2007 et 2018, filiale de Volkswagen, est le principal accusé du procès qui se tient depuis deux ans et demi devant le tribunal de Munich.

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La BCE inflige une amende de 6,6 millions d’euros à Goldman Sachs

Le géant américain de la finance a été sanctionné pour avoir «enfreint les règles de déclaration du risque de crédit», indique la Banque centrale européenne.

La Banque centrale européenne a infligé une sévère amende de 6,63 millions d’euros à la banque américaine Goldman Sachs pour avoir sous-évalué ses besoins en capitaux entre 2019 et 2021, a-t-elle annoncé lundi.

Le géant américain de la finance a été sanctionné pour avoir «enfreint les règles de déclaration du risque de crédit», indique la BCE dans un communiqué.

«En 2019, 2020 et 2021, pendant huit trimestres consécutifs, la banque a déclaré des actifs pondérés en fonction du risque de crédit inférieurs à ce qu’ils auraient dû être», ajoute l’institution monétaire.

Cette dernière observe que la banque «a mal classé les expositions des entreprises», leur appliquant une pondération du risque inférieure à celle prescrite par les règles bancaires, et que «des déficiences dans les contrôles internes ont empêché de détecter cette erreur en temps utile».

Une sous-estimation des actifs pondérés en fonction des risques signifie que la banque n’a pas calculé correctement ses besoins en fonds propres.

Les ratios de fonds propres sont des indicateurs clés de la solidité d’une banque et de sa capacité à absorber les pertes en cas de turbulences sur les marchés, comme cela est exigé depuis la crise financière de 2008 et le durcissement des moyens de supervision de la BCE qui a suivi.

Ces règles ont rendu le secteur bancaire européen plus solide, a encore rappelé récemment la BCE à l’occasion des craintes de contamination engendrées par les difficultés de plusieurs banques américaines.

La BCE a classé l’infraction de Goldman Sachs dans la catégorie «grave», troisième niveau d’une échelle de gravité en comprenant cinq.

La BCE, superviseur unique de quelques 115 plus grandes banques de la zone euro, a déjà prononcé une vingtaine de sanctions contre des établissements privés.

La plus lourde amende a été infligée en juillet 2017 à la banque italienne Banca Popolare di Vicenza pour un montant de 8,7 millions d’euros.

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Cette année, le sommet annuel Choose France a attiré de nombreux investisseurs. 

  • Plus de 200 chefs d’entreprise ont participé lundi à la sixième édition du sommet, dont le patron de Tesla, Elon Musk, les PDG de Pfizer, de Disney, d’Arcelor Mittal ou encore de CP Group, un conglomérat thaïlandais. Lors du sommet, les hommes d’affaires devaient être convaincus de commencer à investir en France. 
  • 28 projets ont été annoncés ou réaffirmés, représentant un investissement total de 13 milliards d’euros. Ce montant est bien supérieur aux précédents sommets Choose France, quiI avaient récolté 3,6 milliards en 2021 et 10,6 milliards en 2022. En outre, les projets se traduiront par 8.000 emplois supplémentaires pour les Français, en particulier dans les villes.

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Kevin McCarthy ne se montre pas optimiste quant aux négociations sur le plafond de la dette avant sa rencontre avec Joe Biden aujourd’hui. Il déclare  que les négociations sur le plafond de la dette sont loin d’être terminées et que les réunions du personnel n’ont pas été productives. L’un des principaux sujets de discorde est l’ajout d’exigences en matière de travail pour les allocations de lutte contre la pauvreté. Janet Yellen prévient que les États-Unis en paient déjà le prix: «Nous avons déjà vu les coûts d’emprunt du Trésor augmenter considérablement pour les titres arrivant à échéance au début du mois de juin».

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Depuis le début de l’année 2022, la Russie n’a jamais exporté autant de pétrole par voie maritime : où est la réduction de production annoncée ?

La Russie exporte de plus en plus de barils de pétrole brut par voie maritime, principalement vers la Chine et l’Inde, selon les chiffres de Bloomberg. En conséquence, il semble que la réduction de la production annoncée précédemment ne se soit pas concrétisée.

les données de l’exportation de pétrole russe.

  • Au cours des quatre dernières semaines, la Russie a exporté en moyenne 3,6 millions de barils de brut par jour par voie maritime. Il s’agit du chiffre le plus élevé depuis que l’agence de presse a commencé à tenir des registres détaillés des exportations, au début de l’année dernière.
  • La majeure partie (2,63 millions) de ces barils est destinée à la Chine et à l’Inde.

Moscou a ainsi recueilli une manne de 15 milliards de dollars, a annoncé mardi l’Agence internationale de l’énergie (AIE).

Les exportations russes de pétrole ont atteint en avril leur plus haut niveau depuis le début de l’invasion de l’Ukraine en dépit des lourdes sanctions occidentales. Moscou a ainsi recueilli une manne de 15 milliards de dollars, a annoncé mardi l’Agence internationale de l’énergie (AIE).

L’organisation internationale, basée à Paris, indique dans son rapport mensuel que les exportations russes ont atteint 8,3 millions de barils par jour le mois dernier, le pays n’ayant pas mis à exécution sa menace de réduire sa production de 500’000 barils par jour. «Il est possible que la Russie augmente ses volumes pour compenser la perte de revenus», a observé l’AIE.

Malgré les sanctions internationales visant son pétrole, la Russie parvient à rediriger ses exportations d’hydrocarbures vers d’autres pays (Chine, Inde, Turquie…) mais Moscou «semble avoir un peu de mal à trouver des acheteurs pour son brut et ses produits pétroliers», nuance le rapport. «En avril, les exportations russes de pétrole ont atteint un pic post-invasion de 8,3 millions de barils par jour» (en comptant les produits raffinés), écrit l’AIE, ce qui représente une augmentation de revenus «de 1,7 milliard de dollars», à 15 milliards de dollars.

Le chef de la diplomatie européenne pousse un coup de gueule : « L’Europe doit sévir avec l’Inde sur le pétrole russe »

Josep Borrell n’y va pas par quatre chemins dans le Financial Times.

  • Il estime que Bruxelles sait que les raffineurs indiens achètent de grandes quantités de pétrole brut russe avant de le transformer en carburants destinés à être vendus en Europe.

En parallèle, le rapport pointe une «reprise de la demande chinoise dépassant les attentes» avec «un record absolu en mars à 16 millions de barils par jour» pour le pays asiatique, deuxième pays consommateur de pétrole au monde derrière les Etats-Unis.

La demande mondiale de pétrole, quant à elle, «devrait augmenter de 2,2 millions de barils par jour en glissement annuel en 2023 pour atteindre une moyenne de 102 millions de barils par jour», indique la même source.

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La première et surprenante acquisition de Twitter sous Elon Musk : un pas de plus vers l’app « tout-en-un » ?

 

Twitter serait en passe d’acquérir Laskie, selon Axios et Bloomberg. Il s’agit d’une entreprise qui met en contact des recruteurs et des demandeurs d’emploi dans le monde de la tech.

Dans l’actu : Twitter effectue son premier rachat depuis qu’Elon Musk est aux commandes du réseau social.

  • Laskie est une plateforme spécialisée en recrutement. Elle mettait en relation des demandeurs d’emploi et des employeurs issus du secteur technologique.
  • Le site web n’est désormais plus accessible et affiche une page blanche avec le commentaire suivant : « La plateforme Laskie n’est plus disponible. »
  • Une source anonyme parle d’un accord en « partie en capital et en partie en espèce ». Mais l’information n’a pour le moment ni été confirmée par Elon Musk ni par Linda Yaccarino, la toute nouvelle directrice générale de Twitter.

L’essentiel : cet achat pourrait indiquer un nouveau pas vers l’app « tout-en-un ».

  • Dernièrement, Elon Musk a fait renommer juridiquement Twitter par « X Corp ». Le milliardaire n’a jamais caché son intention de créer une app à tout faire, à l’image de WeChat, l’application la plus populaire en Asie.
  • La semaine dernière, Twitter a lancé une série de nouvelles fonctionnalités qui sont censées, progressivement, faire concurrence à des applications comme Facebook, WhatsApp ou iMessages.
  • Twitter permettra bientôt d’envoyer des messages cryptés, façon Messenger ou Telegram, ou encore de lancer des appels vidéo comme FaceTime.
  • Mais Elon Musk a l’ambition d’aller beaucoup plus loin : payer, commander un taxi, réserver un restaurant… X a pour ambition d’être « l’everything app ».

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Les deux plus grands mythes de ces dernières décennies sont en train de s’effondrer en Chine

 
La Chine, première puissance économique mondiale ? Cela n’arrivera peut-être jamais, et le pays se dirige vers un grand « plat » économique, analyse The Economist. À Pékin, on le sait sans doute, au risque de devenir nerveux.
 

La démographie

  • La Chine n’est plus le pays le plus peuplé au monde : elle a été détrônée par l’Inde. Et la démographie chinoise inquiète de plus en plus le gouvernement du pays, qui a besoin de bras.
  • Or, la productivité moyenne par travailleur n’augmente pas aussi vite qu’espéré avec l’automatisation, tandis que les moins qualifiés peinent dorénavant à trouver un travail. La Chine voit s’effondrer à la fois son mythe du plein emploi et celui de sa croissance infinie.
  • Avec l’augmentation de l’âge moyen de la population, dû tant à la faible natalité qu’à l’augmentation de l’espérance de vie, la Chine va devoir s’occuper de ses ainés. Une tâche qui va drainer des ressources et, encore une fois, détourner de la main-d’œuvre des objectifs de croissance.
  • Le parti unique (d’ailleurs largement aux mains d’une bande de sexagénaires) au pouvoir tente bien d’inverser la tendance avec des incitants à procréer, mais jusqu’ici rien n’y fait.

La puissance économique

La Chine voit les nuages noirs s’accumuler : les grands travaux d’infrastructure (routes, ponts, barrages, etc.) sont de moins en moins rentables pour l’État, d’autant plus que les grands chantiers de l’initiative Belt and Road sont loin d’être achevés. En partie d’ailleurs par manque de moyens : de nombreux pays ont dû s’endetter, et Pékin a d’ailleurs bien volontiers joué les bailleurs de fonds, mais c’est là un pari dangereux.

  • Les entreprises privées craignent les élans de répression de l’État central, comme sur le secteur de la tech ou celui des jeux vidéos, mais aussi de l’immobilier. Cela freine d’un coup sec la croissance de ces entreprises, mais aussi la capacité d’innovation du pays, fait remarquer The Economist.
  • Les tensions géopolitiques ont incité les entreprises étrangères à diversifier leurs chaînes d’approvisionnement, mais aussi à protéger davantage leur patrimoine économique et leurs brevets. On l’a vu avec le port de Hambourg en Allemagne, mais aussi avec la volonté américaine et taïwanaise, mais aussi européenne, d’empêcher Pékin d’obtenir les moyens d’améliorer la qualité de ses microprocesseurs.

Vers un grand ralentissement ?

Alors qu’on imaginait encore il y a peu la Chine devenir la nouvelle première puissance économique, il parait de plus en plus probable qu’elle se dirige vers une période de stagnation. Une théorie du « Peak China » popularisée par Hal Brands et Michael Beckley.

  • Ceux-ci craignent qu’une Chine qui se sent aux abois puisse devenir plus agressive, d’autant plus avec un budget militaire qui ne cesse d’augmenter, des ambitions nucléaires renouvelées, et Taïwan en ligne de mire.
  • Un statu quo reste, bien sûr, toujours possible et cette incertitude pourrait jouer en faveur de la paix, Pékin n’osant finalement pas lancer son offensive. Mais tout dépend au final du dirigeant chinois en place. Or, Xi Jinping est le tenant d’une ligne dure, et il a muselé toute contradiction interne.

« [Le pays] a atteint le point où il est suffisamment fort pour perturber agressivement l’ordre existant, mais où il perd confiance dans le fait que le temps joue en sa faveur. »

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Des « microbes qui digèrent le plastique » : la nouvelle solution miracle pour le recyclage mondial ?

 
Des scientifiques des Alpes et de l’Arctique ont découvert des microbes capables de digérer du plastique dès 15°C, une révélation qui permettrait d’accélérer considérablement la lutte contre la pollution du plastique, véritable fléau pour l’environnement et la faune.
Le recyclage du plastique représente un défi environnemental à échelle planétaire. Il est rendu difficile en raison de nombreux types de plastique différents qui nécessitent un tri précis. Les infrastructures de recyclage sont souvent limitées, ce qui signifie que de nombreux déchets plastiques finissent par être incinérés ou mis en décharge, un autre fléau environnemental.

L’essentiel : Des scientifiques de l’Institut fédéral suisse WSL ont découvert des microbes capables de digérer les plastiques à basse température.

  • Cette étude a été publiée dans le journal Frontiers in Microbiology et détectée par The Guardian.
  • « Ces organismes pourraient contribuer à réduire les coûts et la charge environnementale d’un processus de recyclage enzymatique des plastiques », affirme l’auteur principal de cette étude, Joel Rüthi.
  • Cette découverte scientifique renferme un potentiel immense : depuis 1950, 8,3 milliards de tonnes de plastique ont été produites et environ 6,3 milliards de tonnes de cette quantité de plastique sont encore présentes dans la nature.

Le détail : Des microbes qui mangent du plastique, ce n’est pas nouveau. En revanche, qu’ils soient capables de le faire à basse température, c’est quasiment révolutionnaire.

  • Plusieurs micro-organismes ayant la capacité de dégrader les plastiques ont déjà été identifiés, mais ils sont généralement actifs uniquement à des températures dépassant 30 °C.
    • Cela requiert beaucoup d’énergie, et donc de l’argent.
    • Un processus qui est généralement loin d’être neutre en émissions de carbone, et qui est donc contre-productif pour lutter contre la pollution.
  • Or ici, les scientifiques affirment que le système fonctionne bien entre 4 et 20°C.
  • Pour arriver à cette découverte, le docteur Joel Rüthi du WSL, en collaboration avec ses collègues, a collecté 19 souches de bactéries et 15 souches de champignons provenant de plastique exposé ou intentionnellement enfoui dans le sol pendant un an.
  • Les chercheurs ont cultivé ces micro-organismes individuellement en laboratoire, dans l’obscurité et à une température de 15°C, afin de déterminer leur capacité à dégrader différents types de plastique.
    • 19 souches testées, soit 56% du total ont démontré la capacité de dégrader le polyuréthane (PUR) à une température de 15°C.
    • En ce qui concerne les mélanges de plastiques biodégradables PBAT et PLA, largement disponibles dans le commerce, 17 souches ont montré une capacité à les digérer.
  • Il existe toutefois des limites : aucune des souches n’a été capable de digérer le polyéthylène (PE) non biodégradable.
    • Or celui-ci est utilisé dans de nombreux domaines et produits, notamment dans les emballages, dans l’industrie alimentaire, l’agriculture, la construction, le secteur médical ou encore le textile.

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La mégapole des Émirats arabes unis est la ville de tous les superlatifs et de tous les projets les plus démesurés. Mais si Dubaï est le temple de l’ultra-consommation, elle se dit aussi de plus en plus écologique.

Dans l’actualité : Dubaï se lance dans un nouveau grand projet. Dubai Reefs, « le plus grand projet de restauration des océans au monde ».

De l’énergie verte et des huîtres

  • Celui-ci a été présenté par URB, un promoteur de villes durables basé dans la mégapole et qui a déjà mené des projets écologiques en Égypte et en Afrique du Sud, ainsi qu’une autoroute cyclable dans la cité émiratie.
  • Le concept de Dubai reefs consiste à bâtir un récif artificiel qui servira de refuge à de nombreuses espèces marines dans le Golfe persique. Celui-ci fera, s’il se concrétise, près de 200 km2 et abritera plus d’un milliard de coraux, ainsi que 100 millions d’arbres typiques des zones de mangrove, comme les palétuviers.
  • La zone accueillera également un institut marin dédié à la recherche océanique et à la protection de l’environnement côtier de Dubaï, qui prendra en charge des missions éducatives.
  • Le site sera alimenté à 100 % par des énergies renouvelables, générées par des fermes solaires, hydroélectriques et houlomotrices, tout en produisant aussi des denrées alimentaires via la culture des algues et l’élevage des huitres.
  • Le projet, s’il est financé, devrait se concrétiser pour 2040. Aucun budget n’a toutefois été évoqué pour l’instant.
  • Dubaï a été désignée, en 2023, comme le marché de l’immobilier de luxe le plus intéressant au monde, avec une hausse des prix de 13,5%. Une tendance qui ne devrait pas repartir à la baisse avec ce genre de projet pharaonique sur la table.

« La santé de nos villes est intrinsèquement liée à la santé de nos océans […] Dubai Reefs vise à devenir un modèle pour la conservation marine, l’écotourisme et la vie dans l’océan. À terme, il s’agira d’une destination résiliente unique en son genre, qui assurera la sécurité alimentaire et la production d’énergie à partir de l’océan, tout en favorisant une économie plus verte. »

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« Le génie est l’extrême pointe du sens pratique »

Le génie est l’extrême pointe du sens pratique.

Jean Cocteau – Poésie critique (1959)

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