Les NEWS “sans importance” du LUPUS du Vendredi 19 Mai 2023
Jerome Powell déclare que si l’inflation reste supérieure aux objectifs de la FED, les conditions de crédit se sont tellement durcies que cela devrait contribuer à calmer la demande (celle des entreprises… et les particuliers ont également beaucoup plus de mal à emprunter).
Cela signifie que la FED pourrait ne pas avoir à relever une dernière fois les taux… mais anticiper 3 baisses de 5,25% vers 4,50% d’ici fin 2023 semble très prématuré (mais pas pour le marché).
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Dette US, la crainte d’u ‘shutdown’ s’éloigne également : ‘Dans un communiqué publié jeudi, le président de la Chambre, Kevin McCarthy, a donné un point de vue optimiste, affirmant qu’il voyait ‘la voie que nous pouvons emprunter pour parvenir à un accord’,’ soulignait ainsi Wells Fargo.
‘De plus, il a même dit qu’il s’attendait à ce que la Chambre des Représentants envisage un accord la semaine prochaine, avec un ‘accord de principe’ possible ce week-end’, renchérit-on chez Deutsche Bank ce matin.
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“Peanuts.
Amusant — mais très instructif — calcul de coin de table de l’ami Vittori (Les Echos) sur les baisses d’impôts pour les classes moyennes promises par Emmanuel Macron lundi soir : “Un président veut distribuer 2Mds€ à tous les salariés gagnant entre 1 500 et 2 500€ par mois. Il y a 8,2 millions de salariés ayant un tel salaire en France. Combien ça fait par tête et par mois ? Réponse : autour de 20€”. Conclusion de Vitto : “Peanuts”.
Selon une étude LesFurets parue cette semaine, les dépenses contraintes (chauffage, électricité, essence, assurances, factures téléphone, …) des classes moyennes inférieures atteignent désormais 1 226€ par mois et par foyer en France, soit une hausse mensuelle de 100€ vs fin 2022. Pas peanuts.”
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UBS donne une première estimation de ce que le rachat de Credit Suisse va lui rapporter
Le flashback : UBS rachète Credit Suisse.
- Cela s’est passé à la mi-mars. Credit Suisse, lâché par de grands investisseurs et victime d’un bank run, était au bord de l’effondrement. Le gouvernement suisse a alors orchestré le mariage forcé avec UBS (qui a dépensé un peu plus de 3 milliards de dollars pour ce rachat).
Dans l’actu : une déclaration d’UBS aux autorités américaines, ce mercredi.
- La banque suisse y précise ce que le rachat devrait lui rapporter. C’est la première fois qu’elle s’exprime sur ce gain, remarque le Financial Times, qui a consulté le document.
- Elle devrait y gagner 34,8 milliards de dollars, déclare-t-elle. C’est-à-dire qu’elle a payé 3 milliards de dollars et qu’elle a récupéré des avoirs valant au total environ 38 millions de dollars.
- C’est moins que ce à quoi les analystes s’attendaient, à savoir 57 milliards de dollars. C’est que certains actifs ont perdu en valeur, par exemple. Les deux banques utilisaient aussi des méthodes de compatibilité différentes, ce qui a joué sur l’évaluation finale.
Quelques chiffres :
- Il y a aussi ce qu’UBS n’a pas dû dépenser, à savoir les 17 milliards de dollars d’obligations de type AT1 qui sont passées à la trappe. Les investisseurs détenant ces papiers ont d’ailleurs porté plainte.
- Le gain pourra ainsi servir de tampon pour d’éventuels procès (UBS met déjà 4 milliards de dollars de côté pour des « questions réglementaires et contentieuses ») ou pertes liées à l’intégration des nouvelles unités.
- Certaines opérations, comme les activités de banque d’investissement de Credit Suisse, ne vont pas être continuées par UBS. Ainsi, certains actifs rachetés ont vu leur valeur partir en fumée dans le décompte : il s’agit d’un total 13 milliards de dollars.
- Il n’y a pas de petits profits : en annulant un système de bonus auxquels les employés de Credit Suisse avaient droit, UBS a fait des économies de 400 millions de dollars.
Le détail : bonne nouvelle pour les marchés ?
- Pour certains observateurs, ce gain ne serait en tout cas pas un gage de confiance. C’est par exemple le cas de Thomas Hallett, analyste pour KBW. « Cette publication nous rappelle à quel point le bruit comptable sera présent pendant la majeure partie de la prochaine décennie à UBS – le désordre durera de nombreuses années », explique-t-il au FT, ajoutant que les investisseurs feraient mieux de « rester à l’écart » et d’être prudents.
- Le cours d’UBS a cependant clôturé en hausse de plus d’1% mercredi.
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Selon un rapport de recherche de JP Morgan, l’univers des stablecoins continue de se contracter, ce qui rend peu probable une reprise durable du prix des crypto-monnaies. En effet, les facteurs que sont la répression réglementaire américaine, l’instabilité des réseaux bancaires pour les crypto-monnaies et les répercussions de l’effondrement de FTX pèsent sur l’écosystème des stablecoins. En ce début d’année, et suite à la chute du prix des crypto-monnaies, la capitalisation globale du secteur est passée de 1 260 milliards de dollars à un peu moins de 1 090 milliards.
Le rapport mentionne que l’USD Coin (USDC) a perdu des parts de marché au profit du Tether (USDT) en raison de la répression réglementaire américaine. En parallèle, l’interdiction de la Securities and Exchange Commission (la “SEC”, le gendarme boursier américain) sur le stablecoin rival Binance USD (BUSD) a également renforcé la domination de Tether. En somme, les analystes de JP Morgan concluent en soulignant que tout nouveau problème rencontré par les stablecoins aura un impact sur l’ensemble de l’écosystème crypto, en raison de leur rôle dans l’accès au trading et à la finance décentralisée, mais aussi comme source de collatéral.
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Avec cette mise à jour, ChatGPT se dresse toujours plus comme une menace pour Google
L’actualité : OpenAI annonce plusieurs améliorations majeures pour ChatGPT, dont une application officielle gratuite sur iPhone, mais aussi un accès à Internet.
Le détail : jusqu’à présent limité à une base de données datée de 2021, ChatGPT se met factuellement à jour en accédant à Internet.
- Une amélioration plus que notable pour le robot conversationnel puisque cela va lui permettre de jongler avec davantage d’informations, ainsi qu’avec l’actualité.
- Il va ainsi pouvoir répondre à des questions en lien avec l’actualité récente, mais aussi prendre en compte de nouvelles études ou encore récupérer des données financières quotidiennes et en faire des analyses ou des prédictions.
- Et il sera même possible d’approfondir certains sujets puisque l’IA générative listera ses sources.
Une avancée majeure qui a ses limites
- L’accès de ChatGPT à Internet va certainement faire mal à Google et à son moteur de recherche boosté à l’IA puisque la firme de Mountain View perd son principal avantage.
- Tout n’est pas pour autant joué puisque OpenAI prévient que son outil présente encore des limites. ChatGPT version connectée peut se montrer lent et rencontrer des erreurs en raison de pages bloquées.
- De plus, sa consultation du web est limitée. ChatGPT se contente de quelques sites, ce qui peut limiter son analyse, voire le mener à l’erreur.
- On notera également que le robot conversationnel ne consulte pour l’instant que des sources en anglais ce qui limite forcément le potentiel de ses connaissances.
Comment profiter de ChatGPT version connectée ?
Cette amélioration notable – et en devenir – de ChatGPT n’est malheureusement pas accessible à tous. Seuls les abonnés à ChatGPT Plus peuvent en bénéficier.
- Pour cela, rendez-vous sur le site et cliquez sur les trois petits points à côté de votre adresse mail, dans la colonne de gauche.
- Sélectionnez « Beta features » et activez « Web browsing ».
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ChatGPT débarque sur vos smartphones : d’abord iOS et bientôt Android
L’essentiel : l’application ChatGPT est disponible gratuitement sur iPhone, mais n’est pour l’instant réservée qu’aux États-Unis.
Le détail : à l’image de la version web, l’application mobile ChatGPT permet d’échanger avec le robot conversationnel d’OpenAI. Ce dernier dispose des mêmes capacités que la version web : réponses instantanées, conseils personnalisés, inspiration créative, contribution professionnelle, opportunités d’apprentissage, promet la société.
- L’historique des requêtes pourra être synchronisé entre les différentes versions de ChatGPT.
- Mais le vrai plus est sans doute la possibilité d’interagir vocalement avec le chatbot.
- La version mobile de ChatGPT intègre en effet Whisper, un système de reconnaissance vocale open source développé par OpenAI pour la saisie vocale.
À noter : OpenAI prévient tout de même que des erreurs ne sont pas à exclure. L’appli peut en effet « donner certaines informations inexactes sur des personnes, des lieux ou des faits ».
Un contexte particulier
Cette annonce arrive à un moment particulier puisque, plus tôt cette semaine, le PDG d’OpenAI, Sam Altman, a fait part de ses préoccupations devant le Congrès américain concernant les risques de l’IA pour la société.
- L’homme a en effet pressé les autorités à réglementer le secteur, alors que de plus en plus d’entreprises se lancent à corps perdu dans l’IA générative.
- Mais à côté de cela, sa société fait en sorte de rendre sa propre création toujours plus accessible avec une version mobile.
- On notera tout de même que la présence de nombreuses fausses applications a certainement poussé OpenAI à sortir une version officielle sur mobile.
Plus encore : Apple ne devrait pas voir l’arrivée d’une application ChatGPT d’un bon œil puisque celle-ci pourrait faire de l’ombre à son assistant virtuel Siri.
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Des universitaires israéliens ont mis au point une intelligence artificielle qui traduit en anglais les textes akkadiens écrits en cunéiforme. Deux programmes existent, l’un qui traduit des textes latinisés, avec de meilleurs résultats, l’autre lisant directement le cunéiforme et donnant une traduction anglaise acceptable. Il lui arrive de former des phrases d’apparence grammaticale correcte mais qui ne signifient rien en anglais. Amélioré, le procédé pourra servir aux spécialistes de la Mésopotamie, qui sont peu nombreux, confrontés aux centaines de milliers de tablettes d’argile couvertes de cunéiformes non encore traduites, qui renferment des informations militaires, administratives, agricoles, etc., qui restent inexploitées à cause du petit nombre des personnes capables de les comprendre. La machine donnerait une première traduction approchée que l’archéologue n’aurait plus qu’à corriger, selon le professeur Gordin, l’un des concepteurs de cette intelligence artificielle.
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Meta prouve ses ambitions en matière d’IA et présente pour la première fois ses puces dédiées
L’actualité : le géant des réseaux sociaux a annoncé travailler sur ses propres puces de silicium destinées à l’aider dans ses tâches d’intelligence artificielle et de traitement vidéo.
- Cette annonce a été faite durant un évènement dédié à la présentation des projets d’investissement de Meta en matière d’infrastructures techniques de l’IA.
Le détail : Meta a dévoilé deux types de puces. L’une alimentera des tâches liées au métavers, alors que l’autre se destine avant tout à l’IA générative.
- Le Meta Scalable Video Processor (MSVP) sera utile pour traiter et transmettre la vidéo aux utilisateurs tout en réduisant les besoins en énergie, a indiqué le vice-président de l’infrastructure de l’entreprise, Alexis Bjorlin, à CNBC.
- La seconde, appelée Meta Training and Inference Accelerator (MTIA), est destinée à diverses tâches spécifiques à l’IA, notamment générative.
- Elle sera également utile pour alimenter certains algorithmes de recommandations de Meta pour afficher du contenu et des publicités dans les fils d’actualité.
À noter : Meta s’est tourné vers le spécialiste mondial TSMC pour l’aider à fabriquer ses puces.
- Ce dernier a d’ailleurs confié que le géant des réseaux sociaux avait une « feuille de route multigénérationnelle ».
- Meta prévoit donc de développer plusieurs générations de puces.
Toujours plus d’IA
- Le fait que Meta se lance dans la conception et la construction de ses propres puces n’est pas anodin.
- Cela montre une fois de plus que Meta cherche à devenir un acteur de taille du secteur et ainsi à se confronter à des mastodontes tels que Google et Microsoft.
- Et cela semble se faire, dans une certaine mesure, au détriment du métavers, censé être la nouvelle priorité du groupe.
- Une réorientation qui n’est pas pour déplaire aux investisseurs, aidée par les efforts faits par l’entreprise pour réduire ses dépenses.
- Meta assure d’ailleurs que si ce nouveau projet est coûteux, les bénéfices en matière de performances justifieront l’investissement.
En parallèle : le PDG de l’entreprise, Mark Zuckerberg, a fait part de plusieurs bonnes nouvelles en matière d’IA, assurant que ses puces fonctionneront avec son logiciel PyTorch – l’un des outils parmi les plus populaires pour développer des applications d’IA –, qu’un assistant de codage génératif alimenté par l’IA à destination des entreprises avait également été développé et que la phase finale de son supercalculateur Research SuperCluster était terminée.
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Le secteur russe de l’automobile en chute libre : chronique d’un crash annoncé
Quinze mois après le déclenchement de « l’opération spéciale » de Vladimir Poutine en Ukraine, l’économie russe n’a toujours pas sombré, mais certains secteurs ont bien plus souffert que d’autres. Et pour le marché de l’automobile, c’est la Bérézina, détaille le journal russe Novaïa Gazeta; le top 10 des marques de voitures les plus vendues de Russie a changé du tout au tout, au premier trimestre 2023. Car si les pays occidentaux n’ont interdit que les livraisons de modèles « de luxe » ( à partir de 50.000€), les concessionnaires occidentaux ont massivement quitté le pays et, de manière générale, les marques étrangères populaires avant la guerre ont vu leurs ventes s’effondrer.
Un parc automobile en pleine mutation
- La part des voitures européennes, américaines, japonaises et coréennes vendues au premier trimestre 2023 par rapport à 2022 a chuté de 66,8% à 5,7%.
- Seul le constructeur coréen KIA se maintient quelque peu et reste dans le top 10 des marques les plus vendues. Mais avec 4.000 voitures écoulées seulement, il a perdu 87% de son chiffre d’affaires.
- Les voitures russes, bien sûr, profitent de ce vide. Lada, qui reste en tête du classement des ventes, a vu sa part du marché progresser de 34% à 41%, tandis que le nombre de voitures vendues a augmenté de 22%, selon les calculs de l’Association des entreprises européennes (AEB). Dans l’ensemble, les marques russes gardent 51% des ventes.
- Mais les grandes gagnantes sont les entreprises chinoises, qui ont vendu 64.000 voitures en Russie au cours des trois premiers mois de 2023. Leur part des ventes est ainsi passée de 8,9% à 42%.
- Attention toutefois que le marché, lui, s’est contracté à hauteur de 44,7% ; cela représente un différentiel de 153.000 voitures écoulées en moins. Ce qui peut s’expliquer par la hausse des prix, dans un pays qui n’a plus aussi aisément accès aux pièces de rechange et aux composants de haute technologie. Selon l’office statistique officiel russe Rosstat, les prix des voitures russes neuves ont augmenté en moyenne de 29,6% en 2022, tandis que les marques occidentales encore trouvables sont 39,1% plus chères.
Des voitures chinoises par dépit
L’année dernière, le constructeur Avtovaz, qui produit la fameuse Lada, avait annoncé l’arrivée de modèles « simplifiés » moins dépendants des composants importés. Ces voitures « à l’ancienne » fleureraient bon l’Union soviétique, avec leur absence d’ABS par exemple.
- Sauf que selon Novaïa Gazeta, les Russes ne sont pas forcément friands de ce genre de voitures ni très sûres ni très confortables, d’autant plus s’ils doivent payer plus cher.
- Le problème se pose d’ailleurs aussi pour les voitures chinoises, qui ne sont pas forcément adaptées aux rigueurs du climat russe. Celles-ci ne doivent leur succès qu’à leur disponibilité ; les Russes sont en général bien plus attachés aux voitures occidentales, toujours considérées comme un gage de qualité et un signe extérieur de réussite.
« La qualité des voitures chinoises est inférieure à la moyenne. Elles ont l’air belles, mais quand on regarde à l’intérieur, on voit des déchets qui se cassent à cause de mauvaises décisions d’ingénierie. Même si des pièces automobiles fabriquées en Occident sont utilisées (différentiel arrière, moteur, boîte de vitesses), elles ne peuvent pas être assemblées correctement. Le châssis de la voiture est le point le plus faible. Il rouille immédiatement dans le climat russe. Ils ne sont soumis à aucun traitement et sont plutôt mal peints. »
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l’UE va limiter le commerce de la pierre précieuse, la pression devenait trop forte pour la Belgique
Dans l’actu : le G7 se réunit au Japon pour annoncer un nouveau train de sanctions.
- Ce vendredi, le Royaume-Uni a indiqué son intention d’établir un embargo sur les diamants russes, en marge du G7.
- Dans la foulée, le président du Conseil européen Charles Michel a confirmé que l’UE allait « limiter le commerce de diamants russes », reprenant le lexique du film de James Bond : « Les diamants russes ne sont pas éternels. »
- Les 7 pays industrialisés les plus riches, ainsi que l’UE, vont par ailleurs renforcer leurs sanctions, visant surtout à combler les lacunes et les détournements, quitte à punir des entreprises non-russes. Une fois de plus, le gaz et l’uranium devraient échapper aux sanctions.
Les détails : la Russie, les diamants et la Belgique.
- La production de diamants bruts rapporte plusieurs milliards d’euros par an à la Russie.
- Depuis le début de l’invasion en Ukraine, les importations de diamants russes n’ont que légèrement diminué en Belgique, mais ce n’est pas lié à de quelconques sanctions. Preuve en est : le mois de juin 2022 et le mois de janvier 2023 ont connu deux sérieux rebonds, avec plus de 500 millions d’euros de diamants bruts importés.
- Sur une année, la Belgique importe pour environ 2 milliards d’euros de diamants bruts russes. Des diamants retravaillés et échangés à Anvers, le centre mondial du commerce de diamants.
- À Anvers, les diamants russes représentent environ 25% des échanges. Des échanges qui grimpent au total à quelque 40 milliards d’euros, chaque année.
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Le contexte : la pression devenait trop intense.
- Le principal argument du secteur anversois était de dire qu’en cas de sanctions, la Russie vendrait simplement ses diamants ailleurs. C’était d’ailleurs encore l’argument d’Alexander De Croo, en février dernier, lors de la présentation du 10e train de sanctions de l’Union européenne.
- « On n’est pas un destinataire final spécifique des diamants russes, mais une place de marché. D’ailleurs, une grosse majorité de ce qui passe par Anvers ne finit pas sur le marché européen. Le financement (qui bénéficie à la Russie, NDLR) se trouve dans le commerce de détail », réagissait le Premier ministre belge en marge d’un Sommet européen.
- L’embargo sur les diamants russes est une question qui ne date pas d’hier. Dès mars 2022, Volodymyr Zelensky avait visé juste en interpelant les parlementaires belges sur le secteur diamantaire : « Dans notre lutte contre cette tyrannie qui veut diviser l’Europe et tout ce qui nous unit », subsistent « ceux pour qui les diamants russes vendus à Anvers sont plus importants. »
- Il aura fallu plus d’un an pour que les députés belges s’accordent, ce mercredi, à l’unanimité, sur une résolution visant la pierre précieuse, demandant à l’UE l’interdiction de l’importation.
- Au sein de l’Europe, les pays baltes, notamment, demandent depuis longtemps que l’on sanctionne les diamants russes. La presse internationale avec le Guardian et le New York Times ont également épinglé la Belgique pour ses liens avec la Russie au niveau diamantaire.
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Meloni va bien couper les amarres avec la Chine : quelles conséquences pour l’économie italienne ?
Ce ne serait plus une question de « si » mais de « quand »: l’Italie serait sur le point d’être le premier pays de l’UE à quitter la « Belt and Road initiative » qui lie Rome à Pékin. Reste à savoir comment, et à en assumer les conséquences.
Sortir oui, mais comment ?
Dans l’actualité : après de longues tergiversations, la Première ministre italienne Giorgia Meloni a décidé de rompre l’accord qui liait son pays à la Chine.
- Celui-ci n’est valable que jusqu’en mars 2024, avec un préavis écrit d’au moins trois mois pour s’en retirer, à moins de le laisser se renouveler automatiquement pour cinq années supplémentaires. Le sujet était d’ailleurs épineux depuis sa ratification en Italie ; malgré les perspectives d’une coopération accrue avec l’Empire du Milieu, l’accord était globalement gelé depuis 2021.
- Meloni, élue à la tête d’une coalition disparate de droite et d’extrême-droite, a donc décidé de faire primer ses convictions, en faveur de Taïwan entre autres, en dépit des réticences internes.
- n’a pas encore pris de décision définitive, mais les discussions à Rome se concentrent sur la manière de sortir de « Belt and Road », plutôt que sur la question de savoir s’il faut le faire, a confié à Politico un diplomate italien anonyme.
Le contexte : l’Italie suit le vent qui souffle en Europe, celui d’une méfiance accrue envers Pékin, voire d’une défiance face aux pressions qui Xi Jinping a déjà fait peser sur des pays de l’UE sur la question de Taïwan. Un vent qui vient de Washington. « La relation avec les États-Unis est vraiment ce sur quoi Meloni a misé afin d’établir ses références internationales » confirme Nathalie Tocci, directrice de l’Istituto Affari Internazionali, auprès de Politico.
Le poids de la Chine sur l’économie
Les conséquences : on ne rompt pas si facilement les liens avec la Chine, du moins pas sans conséquences économiques.
- Les exportations de la Chine vers l’Italie ont augmenté de 51 % entre 2019 et 2022, tandis que ses importations depuis la Botte ont augmenté de 26% selon l’Agence italienne du commerce.
- La Chine est aussi une grande pourvoyeuse de main-d’œuvre – souvent clandestine – pour l’industrie de l’habillement en Italie, y compris pour les grandes marques de haute couture. Le virus est depuis passé par là, mais ils étaient 30.000 recensés rien qu’à Prato en 2020, ville au secteur textile très développé, et c’est sans doute à une estimation très basse.
- Enfin il y a le tourisme chinois, avec une augmentation de 20% du nombre de visiteurs en 2019.
- N’oublions pas bien sûr les possibles dissensions internes que cette décision pourrait créer dans le monde politique italien. Meloni a réuni autour d’elle une coalition qui ne partage pas forcément ses vues. On l’a remarqué sur la question russe, où elle est farouchement pro-ukrainienne, alors que ses alliés ont souvent été accusés de collusions directes avec Moscou.
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La bourde à 3 milliards : les USA reconnaissent avoir surévalué l’aide militaire qu’ils ont apportée à l’Ukraine
Dans l’actu : le Pentagone s’est trompé dans ses calculs.
- Ce jeudi, Reuters a appris que le Pentagone avait surévalué l’aide militaire que les USA ont apportée à l’Ukraine.
- La principale conséquence ? Kiev pourrait finalement recevoir un soutien encore plus important que prévu.
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Les États-Unis n’empêcheront pas la livraison de F-16 européens à l’Ukraine
Les USA doivent donner leur approvation
Dans l’actu : Feu vert plus que probable de la Maison Blanche pour la livraison des F-16.
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« L’heure viendra peut-être où il sera de nouveau digne de défendre son âme contre l’État-robot. Mais l’État-Robot ne se préoccupe même plus de l’âme, il n’en veut maintenant qu’à la peau, il faut que l’homme sauve sa peau. »
EN BANDE SON :
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ZuckZuck qui investi de plus en plus dans L’AI… !!!
Sachant que ZuckZuck était et reste en contact direct avec les Dirigeants des Pays Occidentaux (et autres services “d’intelligence” comme aux USA…), ceci pour mieux contrôler au plus près les citoyens de ces dits “Pays de La Liberté”….
– Citoyen(ne) Lambda :
“Oooh Zuuuck …, Comme vous avez de – ‘Graaandes Dents’ – …!!!”
– Réponse de ZuckZuck :
“Mais c’est pour mieux te croquer mon ‘Petit Mouton docile’…!!!”
Certaines Entreprises seraient elles, sous couvert de soit disant “innovations technologiques”, en train de se positionner afin d’obtenir une part financière non négligeable du gâteau dédié au Futur mais néanmoins proche – Contrôle permanent des Citoyens via L’IA – voulu par DAVOS, comme le rêvent tant l’authentique “Démon” Harari et son Mentor… ???
https://www.facebook.com/teamelonrmusk/reels/
Paroles de E Musk …