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Les NEWS “sans importance” du LUPUS du Samedi 20 Mai 2023

Les NEWS “sans importance” du LUPUS du Samedi 20 Mai 2023

Est-ce que la crise de la dette américaine change la donne pour la Fed ? La baisse des taux pourrait arriver plus vite que prévu

La banque fédérale américaine devrait – pour la première fois depuis près d’un an – arrêter de faire grimper les taux d’intérêt. Mais ceux-ci ne devraient pas baisser de si tôt pour autant.

Dans l’actualité : pas de hausse en juin ? Cela reste fort probable, mais la baisse des taux n’a, elle, n’est pas pour demain.

La dette américaine en embuscade

  • La Fed a procédé à sa dernière hausse des taux d’intérêt en date le 3 mai dernier, et celle-ci était présentée comme la toute dernière par les marchés.
  • Les nouvelles prédictions restent en tout cas sur la même longueur d’onde : il n’y aurait pas de hausse le mois prochain de la part de la banque centrale américaine, et les taux d’intérêt resteraient bloqués à 5,25% – un record depuis 18 ans. Nous en sommes d’ailleurs à 10 hausses consécutives.
  • Quant aux baisses des taux, que le marché appelle de ses vœux, elles étaient attendues pour la fin de l’année. Mais l’incertitude entourant la dette américaine change un peu la donne. Wall Street parie largement sur une pause le mois prochain avant une première réduction des taux dès septembre.
  • Le Trésor américain se trouve en effet confronté encore une fois à un risque de dépassement du plafond de la dette – placé à 31.400 milliards de dollars – et le gouvernement fédéral aimerait le relever, mais il se heurte au refus des républicains radicaux.
  • Mais d’un autre côté, l’inflation reste collante et l’économie toujours forte : nous sommes bien au-delà des 2% d’inflation qui restent l’objectif de la Fed (4,2% en glissement annuel en mars), tandis que le taux de chômage américain a atteint un niveau historiquement bas.

« La Fed réduit rarement les taux sans une sorte de crise entre les deux », rappelle auprès de CNN Kara Murphy, directrice des investissements chez Kestra Investment Management. La dernière fois, c’était en mars 2020 dans le contexte pandémique.

Une bonne nouvelle pour les marchés ?

À priori : l’annonce d’une baisse des taux d’intérêt doit réjouir les marchés. Après tout, ils attendent ça depuis tellement longtemps. Mais historiquement, les marchés réagissent plus tièdement à une baisse de taux qu’à une interruption de la hausse des taux.

  • Le S&P 500 (SPX) a historiquement progressé de 16,9 % en moyenne au cours des 12 mois qui ont suivi la dernière hausse d’un cycle de taux de la Fed, mais de 1% seulement sur les 12 mois suivant une baisse.
  • « En supposant que la hausse des taux du 3 mai soit la dernière de ce cycle, les actions devraient bien se comporter jusqu’à la fin de l’année. Toutefois, si la Fed devait assouplir ses taux en juillet, comme le laissent supposer les contrats à terme, la hausse serait beaucoup plus limitée », ont déclaré les analystes.
  • En outre, avec l’inflation qui reste collante, la Fed ne peut pas se permettre de relever les taux trop rapidement.
  • On peut donc prévoir sans trop risquer de se tromper une stagnation des taux, motivée pour la Fed par une volonté de voir comment la situation évolue.

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Ces deux éléments seront nécessaires pour propulser la tech encore plus haut sur les marchés

Après une année 2022 (très) compliquée, les entreprises technologiques ont retrouvé de jolies couleurs ces derniers mois à la bourse. Cela se reflète au niveau du Nasdaq Composite, qui ne cesse de progresser.
Pendant la pandémie de coronavirus, de nombreuses entreprises technologiques ont connu un succès fulgurant, bien aidées par les confinements mis en place aux quatre coins du monde. L’an dernier, suite aux réouvertures, la chute a été douloureuse pour la plupart d’entre elles, y compris les mastodontes comme Meta, Amazon ou Apple. Pour remonter la pente, elles ont dégoupillé la même grenade : les licenciements. Et les voilà désormais revigorées avec une nouvelle arme prometteuse dans leur attirail : l’IA.

Dans l’actu : les signaux sont repassés au vert pour la tech.

  • Après une année 2022 dans le rouge, les actions des entreprises technologiques ne cessent de progresser depuis janvier.
  • En cette fin de semaine, le Nasdaq Composite atteint même son plus haut sommet de l’année.

Le détail : le Nasdaq Composite atteint son niveau le plus élevé depuis l’été 2022.

  • Jeudi, le Nasdaq Composite a clôturé à 12688.84 points. Soit son niveau le plus haut de l’année, mais aussi le plus haut depuis le mois d’août 2022.
    • Pour rappel, cet indice mesure la performance globale de toutes les actions cotées au Nasdaq, la bourse axée sur les sociétés liées à la technologie.
  • La progression des entreprises technologiques continue depuis le début de l’année.
    • Rien que sur le mois de janvier, le Nasdaq Composite avait pris 10,7%, un bond supérieur aux moyennes des quarante dernières années.
    • Sur le deuxième trimestre, l’indice a déjà grimpé de plus de 2,3%. Selon les estimations, il pourrait avoir bondi de 5,6% d’ici fin juin, ce qui est là aussi plus élevé que les chiffres habituellement observés les années où le mois de janvier a déjà été fort.
  • En résumé, tout va très bien.

Parti pour durer ?

Et maintenant : à quoi s’attendre pour la seconde moitié de l’année ?

  • L’analyste épingle toutefois deux événements qui pourraient pousser les actions tech encore plus haut dans les mois à venir :
    • Il faudra que la rentabilité des entreprises concernées se poursuive durant les prochains mois.
    • Une baisse des taux de la Réserve fédérale serait une très bonne nouvelle. Pour que cela se produise, il faudrait une (légère) récession.
      • Début mai, la Fed a orchestré sa dixième hausse de taux consécutive depuis mars 2022, les plaçant dans une fourchette de 5 à 5,25%, un niveau que l’on n’avait plus vu depuis plus de quinze ans.
      • Dans le même temps, la banque centrale américaine n’a pas exclu de bientôt procéder à une pause.
      • Certains analystes estiment que, plus qu’une pause, une baisse pourrait être mise en œuvre d’ici la fin de l’année. Mais cela reste encore très incertain à ce stade.

Possible cassure à la hausse sur le Nasdaq:–

Breakout Test In Play For Tech, Says Joe Friday!

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Ces grands noms de la finance ne croient absolument pas en la fin du roi dollar

Les tentatives pour mettre fin à la suprématie du dollar comme valeur de réserve se multiplient sur le plan international et font la une de l’actualité. Beaucoup de bruit pour rien ?

Le dollar est la valeur de réserve par excellence des banques centrales. Car le dollar est aussi la monnaie des échanges internationaux. À chaque baisse du billet vert, c’est la même rengaine : est-ce que les jours de la domination du dollar sont comptés ?

Le contexte : les tentatives de s’affranchir du dollar se multiplient.

  • Ces tentatives émanent des pays du Brics, et principalement de la Chine et de la Russie. La Chine essaye logiquement de mettre en avant son yuan. La Russie, elle, n’a pas trop le choix.
  • Un nombre de pays croissant en a tout simplement marre des sanctions des États-Unis qui utilisent la domination du billet vert pour les mettre en place.

Les critiques : les États-Unis jouent-ils avec le feu ?

  • Les critiques se multiplient aux États-Unis contre « l’armement » du dollar. À commencer par Elon Musk, qui s’est fendu d’un tweet alarmiste : « Si vous armez une monnaie trop de fois, les autres pays arrêteront de l’utiliser ».
  • Avant lui, Ray Dalio, le fondateur du plus grand fonds spéculatif au monde, estimait que la domination du dollar s’estompait. En détenant des dollars, les banques centrales contractent en fait des dettes, résume l’expert de Wall Street. La raison pour laquelle les nations étaient auparavant disposées à s’exposer à une telle dette est de pouvoir commercer à l’échelle internationale, étant donné l’utilisation généralisée du dollar dans les transactions mondiales. Avec l’augmentation de la fluctuation du dollar, le nombre de sanctions qui s’élargissent et l’utilisation du yuan, par exemple, cet intérêt pour le dollar a diminué.
  • À un rythme inégalé, l’année dernière, selon une note d’Eurizon SLJ Asset Management : un rythme annuel 10 fois plus important par rapport aux deux dernières décennies. Le billet vert représentait environ deux tiers du total des réserves mondiales en 2003, pour 55 % en 2021, et 47 % l’année dernière.

La réponse : Paul Krugman et Warren Buffett n’y croient pas.

  • Le prix Nobel d’économie Paul Krugman ne voit pas la domination du dollar s’écrouler et a récemment argumenté son point de vue dans une chronique écrite pour le New York Times.
    • « Ignorez donc tous les prophètes de malheur du dollar. Ou mieux encore, réfléchissez à ce que l’importance qu’ils accordent à une question qui n’en est pas une indique sur leur propre jugement », a taclé l’économiste.
    • Krugman estime d’abord que la domination du dollar sur le commerce mondial et les flux d’investissement ne pèse pas plus « d’un 1% pour le PIB américain. »
    • Ensuite, l’économiste ne pense pas que les quelques escarmouches des pays du Brics, pour généraliser, mettent concrètement en danger le dollar : « Le fait est qu’il est peu probable qu’en tirant sur un ou deux fils de cette toile, celle-ci s’effiloche. Même si certains gouvernements expriment le souhait que les paiements soient effectués dans d’autres monnaies, il n’est pas du tout certain qu’ils puissent y parvenir, étant donné qu’il s’agit principalement de décisions prises par le secteur privé. Et même s’ils parviennent à imposer une dédollarisation partielle, tous les autres avantages du dollar en tant que monnaie bancaire et d’emprunt subsisteront », pense-t-il.
  • Warren Buffett, qui est souvent décrit comme les plus grands investisseurs de tous les temps, ne voit pas non plus le dollar s’effondrer, il l’a récemment expliqué lors de sa conférence aux investisseurs, un grand show annuel, qualifié de « Woodstock du capitalisme » : « Je ne vois pas d’option pour qu’une autre monnaie devienne la monnaie de réserve », a sobrement indiqué l’investisseur milliardaire.
  • Des récentes notes de la Bank of America et Goldman Sachs arrivaient à la même conclusion : « Dans une certaine mesure, ces questions se posent chaque fois que le dollar se déprécie un peu (…) Le statut de monnaie de réserve a beaucoup d’inertie. Jusqu’à présent, et probablement pour longtemps encore, les tentatives de dédollarisation restent contenues et limitées. »

Les chiffres : la domination du dollar est toujours là.

  • Selon les chiffres officiels du FMI, le billet vert représente encore 60% des réserves de change mondiales, le yuan ne pèse que 2,7%, contre 19,7% pour l’euro, 5,3% pour le yen et 4,6% pour la livre sterling.
  • La part du dollar dans les échanges commerciaux est de 88% contre seulement 4,5% pour le yuan.

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Soros n’est pas le seul grand investisseur à s’être débarrassé de ses actions Tesla

George Soros (Soros Fund), Ken Griffin (Citadel Advisors), John Overdeck et David Siegel (Two Sigma Investments) ont vendu leurs actions Tesla au premier trimestre.

 

Dans l’actualité : De nombreuses actions Tesla détenues par d’importants actionnaires ont été mises sur le marché.

Les chiffres

Les ventes d’actions suivantes ont été enregistrées au cours du trimestre dernier :

  • George Soros : 132.000 actions, 16,3 millions de dollars.
  • Ken Griffin : 7.000.000 d’actions, 1,5 milliard de dollars.
  • Overdeck & Siegel : 1.500.000 actions, 300 millions de dollars.

Pourquoi ?

  • L’action Tesla a démarré en trombe cette année 2023, passant de 108 dollars à 214 dollars à son point le plus haut.
  • Certains grands investisseurs ont profité de cette embellie pour vendre en masse leurs actions.
  • Depuis plusieurs semaines, l’action Tesla peine à transformer l’essai, aussi bien au niveau du marché qu’au niveau macro-économique. La guerre des prix lancée par Tesla n’a pas été une totale réussite.
  • Preuve en est : Tesla va lancer des campagnes publicitaires pour tenter de stimuler à nouveau la demande, une grande première.
  • Il est clair que le départ de grands actionnaires n’est jamais un bon signal pour les investisseurs.

Un phénomène qui n’est pas général

  • Les marchés ne sont pas unanimes pour dire que Tesla devrait être retiré du portefeuille des investisseurs. D’autres acteurs importants, tels que Bank of America et l’Allemand Loomis Sayles, ont augmenté leur position dans Tesla d’au moins 1 million d’actions, selon Forbes.
  • Et puis il y a les investisseurs de toujours qui ont fait de Tesla une religion : Cathie Wood, de Ark Invest, pense que l’action sera multipliée par 12, une fois que Tesla aura lancé ses taxis autonomes.
  • En début de semaine, Musk a répété que l’agenda du lancement de l’AutoPilot n’avait pas changé : « un moment chatGPT », qui devrait débarquer « d’ici la fin de l’année », selon le milliardaire.

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Les rachats mondiaux ont bondi pour atteindre 1,3 billion de dollars en 2022, éclipsant presque les dividendes

Le programme de rachat d’Apple représente près de 7 % du total mondial en 2022.

La valeur des rachats d’actions dans le monde a triplé au cours de la dernière décennie et, à 1 300 milliards de dollars en 2022, était à peu près la même que celle des versements de dividendes, selon une étude publiée mercredi par Janus Henderson.

Le gestionnaire d’actifs basé à Londres, avec environ 311 milliards de dollars sous gestion, a déclaré que les résultats de l’entreprise publiés au premier trimestre 2023 ont révélé toute l’étendue des rachats d’actions entrepris dans le monde l’année dernière.

Les 1 200 plus grandes entreprises du monde ont racheté un record de 1,31 billion de dollars de leurs actions en 2022 – 22 % de plus qu’en 2021, qui avait établi le record précédent – ​​et près des 1,39 billion de dollars que ces entreprises ont versés en dividendes au cours de la même période.

“La croissance rapide des rachats au cours des trois dernières années reflète une solide performance en matière de bénéfices et de flux de trésorerie disponibles et une volonté de récompenser les actionnaires sans fixer d’attentes imprévues en matière de dividendes”, a déclaré Ben Lofthouse, responsable de Global Equity Income chez Janus Henderson.

RACHATS CONTRE DIVIDENDES. SOURCE : JANUS HENDERSON

 

Chaque région et presque chaque pays et secteur a augmenté les rachats au cours de la dernière décennie, mais il y a néanmoins certains pays et certaines industries et grandes entreprises qui représentent la part du lion, a noté Janus Henderson.

« De loin, le plus gros contributeur à la croissance en 2022 est venu du secteur pétrolier, dans lequel les entreprises ont racheté 135 milliards de dollars de leurs propres actions, soit plus de quatre fois plus qu’en 2021. Presque tout cet argent du secteur pétrolier a été dépensé par des entreprises du Nord. l’Amérique, le Royaume-Uni et, dans une moindre mesure, l’Europe », a déclaré Janus Henderson.

RACHATS D’ACTIONS PAR SECTEUR D’ACTIVITÉ. SOURCE : JANUS HENDERSON

 

Les entreprises technologiques – qui privilégient souvent les rachats aux dividendes – sont un important moteur de la tendance au rachat et Apple AAPL, +0,06% se démarque en ayant dépensé 89 milliards de dollars pour son exercice 2022, soit près de 7 % du total mondial. En effet, les entreprises qui composent les dix plus gros acheteurs représentaient près d’un quart du total mondial et une seule d’entre elles, Shell SHEL, +0,67% du Royaume-Uni, était en dehors des États-Unis.

D’importants rachats d’actions semblent soutenir les marchés boursiers. Souvent, les actions d’une entreprise ont un pop lorsque de tels programmes sont annoncés. L’une des raisons de l’augmentation des rachats d’actions ces dernières années était les taux d’intérêt extrêmement bas qui ont encouragé l’émission de titres de créance bon marché pour acheter des actions, bien que cela puisse s’estomper après que les banques centrales ont fortement augmenté les coûts d’emprunt au cours de l’année écoulée pour lutter contre l’inflation.

« Le coût global du capital est aujourd’hui nettement plus élevé qu’au cours des dernières années. La grande question est de savoir ce que cela fera pour partager les rachats dans les mois et les années à venir », a déclaré Lofthouse.

«Lorsque les entreprises pouvaient essentiellement accéder au financement à un coût presque nul, il y avait une énorme incitation à émettre des dettes et à racheter des actions, car cela ajoutait une immense valeur. Pour les entreprises générant de très gros cash, comme Apple ou Alphabet GOOGL, -0,06%, ce n’est pas un facteur majeur. Pour d’autres, en particulier aux États-Unis, qui ont utilisé l’emprunt pour financer des rachats, les calculs seront désormais beaucoup plus finement équilibrés.

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CAC 40: les dividendes à un nouveau niveau record pour 2022, selon une ONG

 
«Les dividendes continuent leur augmentation inexorable d’année en année, pour atteindre 67,5 milliards sur les résultats 2022 – contre 57,5 milliards l’année précédente», résume l’ONG dans son rapport annuel.

Les entreprises du CAC 40 ont redistribué aux actionnaires «les deux tiers» des profits réalisés en 2022 sous forme de rachats d’actions ou de dividendes, ces derniers ayant atteint un niveau record à 67,5 milliards d’euros, selon l’ONG «Observatoire des Multinationales».

«Si les profits du CAC 40 se maintiennent en 2022 à un niveau légèrement inférieur à ceux de 2021, il n’en va pas de même pour les dividendes qui continuent leur augmentation inexorable d’année en année, pour atteindre 67,5 milliards sur les résultats 2022 – contre 57,5 milliards l’année précédente», résume l’ONG dans son rapport annuel publié lundi.

Les rachats d’actions, autre forme de gratification des actionnaires visant à soutenir les cours en Bourse, se sont pour leur part «maintenus à un niveau record» à 25 milliards d’euros, contre 26 milliards l’année précédente, indique l’association.

«Globalement, le CAC 40 aura donc redistribué les deux tiers de ses profits 2022 aux actionnaires sous forme de dividendes ou de rachats d’actions (contre 53% des profits 2021 et 2019, et 137% des profits 2020)», note l’ONG.

Elle précise que 34 des groupes du principal indice boursier français «ont augmenté leur versement de dividende sur les profits 2022» – et ce «quelle que soit leur situation économique».

L’ONG souligne que parmi «les plus généreux avec leurs actionnaires, on retrouve sensiblement la même liste d’entreprises que pour les superprofits», soit TotalEnergies (10 milliards de dividendes et 7 milliards de rachats d’actions), LVMH (6 milliards de dividendes, et 1,6 de rachats) ou encore Axa (4 milliards de dividendes et 2,3 de rachats).

Elle indique que «les grands gagnants de cette course à la gratification des actionnaires sont Bernard Arnault, qui doit toucher via sa holding familiale près de 3 milliards d’euros de dividendes de LVMH, et BlackRock, présent au capital d’au moins une trentaine de groupes du CAC 40, et qui doit empocher la coquette somme de 2,8 milliards d’euros».

Pour l’ONG, ces «superprofits» ne sont «pas forcément une bonne nouvelle ni pour l’économie ni pour la société française en général», affirmant que «beaucoup» de ces groupes «continuent par ailleurs à supprimer des emplois en France.

Globalement, le CAC 40 affiche 16.000 emplois en moins dans l’Hexagone depuis 2019, alors que ses profits annuels ont augmenté de 74% et ses versements aux actionnaires de 61% sur la même période», déplore-t-elle.

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La Chine affirme être devenue le premier exportateur mondial de voitures après avoir dépassé le Japon au cours du premier trimestre de cette année.
Le fait que la Chine soit désormais le plus grand exportateur de voitures a de vastes implications économiques, technologiques, diplomatiques et environnementales. Cela renforce la position de l’Empire du Milieu en tant que puissance économique mondiale et pourrait perturber la dynamique du secteur automobile international.

L’actualité : La Chine a exporté 1,07 million de véhicules entre le début du mois de janvier et la fin du mois de mars. Cela représente une augmentation de 58 % par rapport au premier trimestre 2022.

  • Le Japon a exporté 954.185 véhicules au cours de la même période, soit une croissance modeste de 6 % par rapport à l’année précédente.
  • La Chine bénéficie de l’augmentation de la demande de voitures électriques et des ventes à la Russie.

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L’huile d’olive devient-elle un produit de luxe ?

Le prix de l’huile d’olive espagnole atteint des records historiques. La grande sécheresse qui sévit en Espagne est un désastre pour l’oléiculture. La grande question est la suivante : le changement climatique fera-t-il de cette situation une nouvelle normalité ?
L’huile d’olive est un ingrédient essentiel de la cuisine du sud de l’Europe. Si la sécheresse continue de réduire les récoltes d’olives, des prix élevés permanents et un appauvrissement collectif sont à craindre.

Les chiffres :

  • En Espagne, responsable de plus de 40 % de la production mondiale, on craint une réduction d’au moins 50 % de la production par rapport à ce qui est considéré comme une année normale, après une mauvaise récolte déjà l’année dernière. Le coupable est la sécheresse qui persiste depuis des mois.
  • Les experts parlent d’une crise sans précédent. La société de données Mintec a noté une baisse de 55 % de la production pour la campagne 2022-2023.

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La pénurie mondiale de riz s’annonce comme la plus importante depuis des décennies

Le riz est la principale source alimentaire pour plus de la moitié de la population mondiale, en particulier dans les marchés émergents, où il joue un rôle crucial dans l’alimentation des populations. L’année dernière, nous avons mis en évidence le risque d’une grave pénurie de riz au niveau mondial. Un nouveau rapport révèle que la production de riz de cette année pourrait être la plus faible depuis des décennies.

Un rapport de Fitch Solutions prévoit que la production mondiale de riz de cette année enregistrera son plus grand déficit depuis deux décennies. Ce déficit constituera un véritable casse-tête pour les pays qui dépendent des importations de céréales.

« Au niveau mondial, l’impact le plus évident du déficit mondial en riz a été, et reste, des prix du riz élevés depuis dix ans », a déclaré Charles Hart, analyste des matières premières chez Fitch Solutions, à CNBC.

La baisse de la production de riz en Chine, aux États-Unis et en Europe entraîne déjà une augmentation des prix des céréales pour 3,5 milliards de personnes, en particulier dans la région Asie-Pacifique, qui représente 90 % de la consommation mondiale de riz.

« Étant donné que le riz est la denrée alimentaire de base sur de nombreux marchés en Asie, les prix sont un facteur déterminant de l’inflation des prix des denrées alimentaires et de la sécurité alimentaire, en particulier pour les ménages les plus pauvres », a déclaré Hart.

Hart a indiqué que le déficit mondial de cette année serait d’environ 8,7 millions de tonnes, soit le déficit mondial de riz le plus important depuis 2003/2004 (18,6 millions de tonnes).

En raison du resserrement de l’offre mondiale, les contrats à terme sur le riz brut négociés sur le CBoT ont récemment atteint 18 dollars le quintal, soit le niveau le plus élevé depuis septembre 2008. Le quintal est une unité de mesure pour certains produits de base tels que le riz.

CNBC explique pourquoi les approvisionnements en riz sont tendus.

L’offre de riz est insuffisante en raison de la guerre en Ukraine et des mauvaises conditions météorologiques dans les économies productrices de riz comme la Chine et le Pakistan.

Au cours du second semestre de l’année dernière, des pans entiers de terres agricoles en Chine, premier producteur mondial de riz, ont été touchés par de fortes pluies de mousson estivales et des inondations.

Selon la société d’analyse agricole Gro Intelligence, les précipitations cumulées dans les provinces de Guangxi et de Guangdong, les principaux centres de production de riz en Chine, ont été les deuxièmes plus importantes depuis au moins 20 ans.

De même, le Pakistan, qui représente 7,6 % du commerce mondial du riz, a vu sa production annuelle chuter de 31 % par rapport à l’année précédente en raison de graves inondations, a déclaré le ministère américain de l’agriculture (USDA), qualifiant l’impact d’ »encore plus grave qu’initialement prévu ».

Ce déficit est en partie dû à « une détérioration annuelle de la récolte en Chine continentale causée par une chaleur et une sécheresse intenses, ainsi qu’à l’impact de graves inondations au Pakistan », a souligné Hart.

Le riz est une culture vulnérable, qui présente la plus forte probabilité de perte simultanée de récoltes lors d’un événement El Niño, selon une étude scientifique.

Rappelons qu’à la fin de l’été 2022. Nous l’avions annoncé à nos lecteurs :

… et tout récemment.

La conclusion est qu’un marché mondial du riz tendu augmentera l’inflation alimentaire pour les principaux importateurs de riz tels que l’Indonésie, les Philippines, la Malaisie et l’Afrique. Une inflation alimentaire élevée est dangereuse pour les gouvernements car elle augmente les risques d’instabilité sociale.

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Les USA ne peuvent pas continuer de s’endetter sans limite, il faudra bien qu’ils fassent des économies–

https://www.zerohedge.com/economics/us-now-spends-more-servicing-its-debt-national-defense

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–Pas de défaut pour les USA mais risque de « downgrade » (baisse de la note de crédit par les agences de notations):–

https://www.politico.com/newsletters/morning-money/2023/05/15/avoiding-default-is-hard-avoiding-a-downgrade-is-harder-00096858

https://www.bloomberg.com/opinion/articles/2023-05-19/the-debt-ceiling-debate-is-a-farce-but-fiscal-policy-is-a-fiasco?srnd=markets-vp&sref=KYaM6IRe

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–Le relèvement du plafond de la dette US ne fera pas baisser mais monter les taux d’intérêt US:–

Fed may have to tighten more aggressively if inflation stays elevated: Economist

Fed may be forced to defy expectations and hike aggressively, economist says

https://www.marketwatch.com/articles/pause-rates-fed-decision-860afb92?mod=newsviewer_click_seemore

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Le risque de nouvelles émissions massives d’obligations US après le relèvement du plafond de la dette est grand: US Debt Ceiling Talks Spurs Wall Street Fear of Aftershock Over Funding:

https://www.bloomberg.com/news/articles/2023-05-18/a-1-trillion-t-bill-deluge-is-painful-risk-of-a-debt-limit-deal?srnd=premium-europe&sref=KYaM6IRe

Les obligations européennes sont dans le même sac que les obligations US–

https://www.bloomberg.com/news/articles/2023-05-19/italy-bond-market-calm-to-face-stress-test-as-rating-risks-junk?srnd=premium-europe&sref=KYaM6IRe

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Yellen veut de nouvelles fusions bancaires aux USA:–

https://edition.cnn.com/2023/05/19/investing/janet-yellen-bank-mergers/index.html

https://www.barrons.com/articles/bank-stocks-mergers-janet-yellen-d6757726

JPMorgan n’achètera plus de nouvelle banque:–

Jamie Dimon says ‘unlikely’ that JPMorgan will acquire another struggling bank

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“300 ans de combustibles fossiles, 10 millions d’années de fusion” : un expert de Bill Gates rayonne d’optimisme pour la fusion nucléaire

La fusion nucléaire est un horizon qui fait fantasmer les experts en énergie depuis de nombreuses décennies. Les récents progrès en la matière pourraient bien faire de ce rêve une réalité. On a rarement senti autant d’enthousiasme dans le secteur, et ce n’est pas un expert du fonds d’investissement « durable » de Bill Gates qui viendra mettre son grain de sel dans l’engrenage, bien au contraire.
Alors que de nombreux pays à travers le monde ont lancé leur transition énergétique en l’axant autour du renouvelable, en coulisses, des scientifiques s’attèlent à faire de la fusion nucléaire une réalité. Cette source d’énergie propre et illimitée fait rêver, mais encore faut-il disposer des moyens pour financer la recherche.

Dans l’actu : nouvelle ode à la fusion nucléaire.

  • Phil Larochelle, expert de Breakthrough Energy Ventures (BEV), l’initiative lancée par Bill Gates pour promouvoir les solutions énergétiques durables, a offert un véritable plaidoyer pour la fusion nucléaire en cette fin de semaine.
  • Lors de son discours, il a aussi expliqué pourquoi, malgré son incroyable potentiel, la fusion nucléaire ne parvenait pas à susciter un enthousiasme suffisant auprès des investisseurs.

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Les chercheurs de la société israélienne NT-Tao, comme des dizaines d’autres entreprises, veulent construire un réacteur de fusion nucléaire commercial. Mais il ne ressemblera pas aux machines expérimentales typiques, qui sont souvent plus grandes qu’une maison. NT-Tao veut construire un réacteur suffisamment petit pour tenir dans un conteneur d’expédition.

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Une enquête menée par la Fusion Industry Association (FIA), l’association professionnelle internationale des entreprises de fusion nucléaire, montre que les entreprises pensent que les investissements dans la technologie augmenteront progressivement pour atteindre des billions (milliers de milliards) de dollars d’ici le milieu de ce siècle.

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La société américaine Helion Energy, spécialisée dans la fusion nucléaire, souhaite produire de l’électricité d’ici cinq ans. C’est beaucoup plus tôt que la plupart des entreprises : jusqu’à présent, la plupart des réacteurs de fusion n’en sont qu’à la phase expérimentale.

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Le fabricant de véhicules électriques Nio soutient une nouvelle startup appelée Neo Fusion, qui vise à développer et à mettre sur le marché mondial des technologies de fusion contrôlée d’ici vingt ans. Cet investissement marque une nouvelle avancée de l’entreprise dans les divers segments du secteur de l’énergie.

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La Pologne entretient une relation profonde et historique avec le charbon, important d’énormes quantités malgré une production toujours plus locale. Avec la crise de l’énergie, le gouvernement a levé les restrictions sur la combustion des matériaux et le charbon subventionné, créant d’énormes problèmes de qualité de l’air, en particulier dans le sud industriel – annulant ainsi 10 années de travail acharné des militants de la pollution de l’air. The Guardian s’est rendu dans le sud de la Pologne pour constater de lui-même l’impact de cette décision sur les communautés concernées.

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Selon un sondage de Gallup, la plupart des Américains sont favorables à l’énergie nucléaire. Le soutien est particulièrement élevé chez les républicains, mais la résistance s’estompe également chez les démocrates.

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Investir dans le nucléaire est nécessaire pour que l’Italie poursuive ses objectifs énergétiques et assurerait le respect du principe de la souveraineté énergétique européenne, a déclaré Luca Toccalini, député de la Lega (ID), alors que l’accord de coalition exprime l’intention des partis d’investir dans le nucléaire.

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Le week-end dernier, les Pays-Bas ont arrêté certaines de leurs éoliennes en vue de préserver les millions d’oiseaux migrateurs qui survolaient la mer du Nord. Une première mondiale qui sera répétée à l’avenir.

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Une gigafactory de modules solaires verra le jour à Hambach (Moselle) en 2025. Annoncée lors du sommet Choose France, elle sera opérée par l’entreprise Holosolis, créée par l’accélérateur européen EIT InnoEnergy, spécialiste de la transition énergétique.

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L’empire de Mark Zuckerberg ne semble pas encore assez grand. C’est pourquoi Meta devrait très prochainement compter une nouvelle corde à son arc, un réseau social largement inspiré de Twitter.

L’actualité : le lancement de la copie de Twitter serait prévu pour cet été.

  • Les déconvenues qu’a rencontrées Twitter depuis son rachat par Elon Musk ont poussé certains utilisateurs à se détourner du réseau social et à chercher des alternatives, créant une opportunité sur le marché, notamment pour Meta.
  • Un tel projet faisait déjà parler de lui en mars dernier.

Le détail : derrière cette application se cacherait un nouveau réseau social essentiellement basé sur le texte, à l’image de la plateforme à l’oiseau bleu.

  • L’agence Bloomberg assure que l’application partagera une certaine proximité avec Instagram, même si elle sera bien distincte.
    • Un premier aperçu apparu sur la toile montre un design à la croisée entre Instagram et Twitter.
  • Il serait cependant possible d’interagir avec elle à partir d’autres réseaux sociaux, dont Mastodon, selon Lia Haberman, professeure de marketing social et d’influence à UCLA, qui a partagé plusieurs révélations à ce sujet.
  • Le nouveau réseau social de Meta disposera d’un flux centralisé regroupant les publications des comptes suivis, ainsi que du contenu recommandé, à l’image de ce que proposent Twitter, mais aussi Instagram.
  • Les publications seront limitées à 500 caractères et pourront intégrer des vidéos et des images.

Un seul pour les gouverner tous

Ce nouveau projet de Meta n’est pas une surprise en soi. Facebook et Twitter ont toujours été considérés comme de grands rivaux, cherchant à se voler l’un l’autre des utilisateurs. Une rivalité qui s’est quelque peu estompée à mesure que de nouvelles plateformes sociales sont apparues.

  • Mais le chaos qui a suivi le rachat de Twitter par Elon Musk semble avoir remotivé Meta à concurrencer son ancien adversaire. L’entreprise y a sans doute vu une opportunité.
    • « Historiquement, nous savons que Meta aime échantillonner et recréer des fonctionnalités à partir d’autres applications et outils tiers en fonction de ce qu’ils anticipent être populaires auprès de leurs utilisateurs », a déclaré Haberman.
  • Et le projet de l’excentrique Musk de faire de Twitter une « super application » regroupant plusieurs services pourrait bien avoir inspiré Meta à en faire de même finalement.
    • C’est en tout cas la pensée de Haberman qui estime par ailleurs que Meta parviendra à une « super application » avant Twitter étant donné qu’il possède déjà plusieurs plateformes. Il lui « suffira » de les rassembler.

Et maintenant ? La nouvelle application pourrait être annoncée dans le courant du mois de juin. Patience, donc.

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Vers un retournement de situation dans la “guerre des missiles” entre Russes et Ukrainiens ?

Les Ukrainiens interceptent de plus en plus de missiles ultramodernes des Russes, vraisemblablement grâce aux systèmes Patriot qui leur ont été livrés. De plus ils reçoivent enfin eux aussi des armes à longue portée. Ce sont deux nouvelles victoires symboliques.

Dans l’actualité : 27 missiles russes tirés sur l’Ukraine ont été abattus dans la nuit du 16 au 17 mai, selon Kiev. Parmi eux, on compterait 6 missiles hypersoniques Kinjal, apparemment la totalité de la vague qui avait été tirée. Alors que ces engins étaient réputés quasiment impossibles à intercepter.

Une arme pas si absolue

  • Le Kinjal est à l’origine un missile antinavire, tiré depuis un avion MiG-31K et capable de manœuvrer en vol, tout en atteignant des vitesses hypersoniques, jusqu’à Mach 10, soit 3.400 m/s. Il est par conséquent tellement rapide et imprévisible que le détecter, puis l’intercepter, paraissait quasiment impossible. La Russie présentait d’ailleurs ce missile – qui peut emporter une tête nucléaire tactique – comme une arme miracle.
  • Paraissait, car l’Ukraine a réussi à en intercepter un premier en vol le 6 mai dernier. Au temps pour le mythe de l’arme invincible, d’autant que depuis, 6 autres Kinjal auraient été abattus en vol, selon les déclarations de Kiev. Les tirs russes auraient toutefois endommagé une des batteries de missiles intercepteurs Patriot de l’Ukraine.
  • Ça n’était déjà pas une victoire pour la Russie d’utiliser ce genre de bijou de haute technologie pour bombarder des cibles civiles, alors qu’ils ont été conçus pour chasser le porte-avions.
  • Les vagues de tirs des Russes semblent d’ailleurs moins nourries par rapport à l’hiver dernier, bien que ceux-ci s’adaptent en saturant d’abord les défenses de drones low cost qui partent en avant des missiles destinés à causer des dommages et à tuer. Mais visiblement, les Ukrainiens aussi s’adaptent, et bénéficient de nouvelles batteries de défense de conception américaine.

Côté offensif, les Ukrainiens reçoivent aussi du nouveau matériel : le Royaume-Uni s’est engagé la semaine dernière à leur livrer des missiles à longue portée Storm Shadow, de conception franco-britannique.

Double victoire (symbolique)

  • Il ne s’agit cette fois pas d’un engin à la conception révolutionnaire, et encore moins hypersonique : le Storm Shadow n’atteint « que » les 1.000 km/h, soit Mach 0,8 à 0,95 selon son altitude. Mais il évolue à très basse altitude, seulement 30 à 40 m, ce qui est une autre manière de se rendre difficilement détectable.
  • Lui aussi lancé depuis un avion, il a l’avantage de frapper loin : jusqu’à 560 km une fois qu’il a quitté son vecteur, à comparer toutefois avec les 2.000 km supposés du Kinjal. C’est le premier système d’arme à longue portée livré en Ukraine par les Occidentaux, qui avaient longtemps estimé qu’il s’agissait-là d’un risque de surenchère à éviter. Même les systèmes de lancement HIMARS (portée : 80 km avec les 6 missiles sol-sol guidés habituels) avaient longtemps été pesés dans la balance.
  • Reste à l’adapter aux avions ukrainiens, vraisemblablement des Su-24, 25 ou 27 et des MiG-29. Cela n’aurait rien d’insurmontable, et cela signifie aussi que ceux-ci vont peut-être se montrer plus actifs dans le ciel. Quitte à s’exposer, mais aussi à contraindre les Russes à faire de même. Il semblerait que certains de ces missiles aient déjà été tirés.
  • Ce sont en tout cas là deux victoires symboliques des Ukrainiens : l’une sur les menaces sur leurs villes, et l’autre face aux frilosités occidentales à leur donner des armes capables de porter jusqu’en Russie.
  • La conséquence logique serait que, face à la menace, les Russes doivent éloigner leurs bases hors de portée, rallongeant d’autant une logistique qui a été leur point faible par le passé.

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« C’est en creusant son particulier qu’on rencontre l’universel »

C’est en creusant son particulier qu’on rencontre l’universel.

Maurice Chapelan – Lire et Écrire (1960)

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