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Les NEWS “sans importance” du LUPUS du Mardi 23 Mai 2023

Les NEWS “sans importance” du LUPUS du Mardi 23 Mai 2023

Marchés

Dans le dossier du plafond de la dette donc, Kevin McCarthy déclare que Joe Biden et lui ont eu une discussion productive, mais qu’ils ne sont pas encore parvenus à un accord pour éviter un défaut de paiement. «Nous avons réaffirmé une fois de plus que le défaut de paiement n’est pas à l’ordre du jour», déclare Joe Biden. Le président prévoit de s’entretenir quotidiennement avec McCarthy jusqu’à ce qu’un accord soit conclu, mais il souligne que le parti démocrate n’acceptera pas de modifier la fiscalité. Janet Yellen fait son travail de trésorière du club et prévient qu’il est désormais «très probable» que son ministère se retrouve à court de liquidités au début du mois de juin. Concrètement, que pourrait-il se produire si le gouvernement fédéral des Etats-Unis venait à manquer de liquidités? Et bien il pourrait ne plus être en mesure de payer certaines retraites, ou encore les salaires des soldats. Mais ce qui inquiète le plus le marché, c’est que Janet Yellen ne parvienne plus à payer les intérêts de la dette des Etats-Unis, ce qui équivaudrait à un défaut, imaginez un peu la suite… Qui a intérêt que ceci se produise? A part les ours, personne, on peut donc s’attendre raisonnablement à ce que ces messieurs parviennent à un compromis, et que le marché célèbre la nouvelle, peut-être le temps d’une séance de bourse, pour ensuite se rappeler que l’ombre de la Fed plane encore et toujours sur Downtown Manhattan.

Cela fait désormais 7 mois que le SPX progresse vers le nord. Certains ours semblent perdre patience et rejoindre le camps des taureaux, méfions-nous de ces retournements de veste si souvent inopportuns d’un point de vue du timing. La belle performance des indices d’actions en 2023 est majoritairement due aux mastodontes de la technologie, qui plus est aidés par la nouvelle tendance portée par l’intelligence artificielle. Le SPX progresse de 119 points cette année. Additionnées, Apple, Microsoft, Nvidia, Amazon, Meta, Alphabet, Tesla, Salesforce et AMD contibuent à… 119 points. Sur les 15 dernières séances de bourse, plus de la moitié ont été marquées par une surperformance manifeste du NDX vis-à-vis du SPX, ce qui ne signifie pas forcément que le NDX va ralentir sa course, l’histoire dément une telle croyance en tous les cas. Mais bon, ça vaut quand même la peine d’en être conscient.

La Fed ne lâche rien. James Bullard, patron de la Réserve Fédérale de St. Louis, envisage 2 hausses supplémentaires cette année. Son collègue de Minneapolis, Neel Kashkari ajoute que, si la Fed décide de marquer une pause le mois prochain, cela ne signifie pas que le cycle de hausses de taux est terminé. Dans un registre plus apaisant, Mary Daly (San Francisco) indique que les conditions de crédit durcies suite à la crise de confiance dans le secteur bancaire équivalent à deux hausses de taux. Ce matin les Fed Funds ne prévoient que 20% de probabilités d’une hausse de 25 points de base le 14 juin. En parallèle, ils ne prédisent désormais plus que 70 – 75% de chances de trois baisses de 25 bps chacune à la fin de l’année.

L’économiste en chef de la BCE, Philip Lane, déclare qu’il préfère les indicateurs d’inflation des services et des biens à l’inflation de base comme mesure de l’inflation, et Pablo Hernandez de Cos indique que les décideurs politiques ont encore du chemin à faire dans leur cycle de resserrement.

Lex Hoogduin, conseiller du premier président de la BCE, Wim Duisenberg, est convaincu que l’institution monétaire devrait continuer à relever ses taux d’intérêt pour les porter à 7 voire 7,5 %, contre 3,25 % aujourd’hui.

La Banque centrale européenne (BCE) a commencé à relever ses taux d’intérêt l’été dernier pour tenter de réduire l’inflation. Le taux de dépôt – la commission que les banques perçoivent sur l’argent qu’elles déposent auprès des banques centrales – est passé de -0,5 % à 3,25 %.

Dans l’actu : “Si nous nous basons sur la règle dite de Taylor, la BCE devrait encore augmenter les taux d’intérêt pour les porter à 7-7,5 %”, a déclaré M. Hoogduin.

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SoftBank Group  va vendre le fonds d’investissement new-yorkais Fortress à Mudabala, le fonds souverain d’Abou Dhabi, pour un montant non dévoilé mais qui d’après l’agence Bloomberg pourrait valoriser Fortress à hauteur de quelque deux milliards de dollars.

SoftBank avait acquis Fortress en 2017, et Mudabala était déjà un actionnaire minoritaire de ce fonds à hauteur de près de 10%. Fortress gère actuellement quelque 46 milliards de dollars d’actifs dans le monde pour le compte de plus de 1.900 investisseurs institutionnels et privés. La cession à Mudabala devrait être finalisée au premier trimestre 2024, selon un communiqué publié lundi.

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Les entreprises du luxe ont souffert d’une note des analystes de Deutsche Bank qui estime que les valorisations sont élevées dans le secteur. Ces valeurs ont en effet fortement progressé en Bourse cette année, misant sur un fort rebond en Chine avec la fin des mesures de restriction anti-Covid.

Or «en Chine, la reprise s’essouffle, le chômage reste élevé, il y a de la croissance mais pas le boom escompté», rappelle Charlotte de Montpellier.

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Le géant allemand de l’énergie Uniper , détenu à 99% par l’Etat allemand à la suite de la crise du gaz, s’attend à réaliser des gains de plus de 2 milliards d’euros sur ses opérations de couverture des prix du gaz, dont les prix ont fortement chuté depuis l’année dernière.

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L’indice PMI est sans doute l’indicateur le plus suivi des marchés. Il signifie Purchasing Managers Index ou l’indice des directeurs des achats. Il donne une photographie régulière qui montre la confiance des chefs d’entreprise et donc de la croissance à venir. Quand l’indice dépasse les 50 points, la situation est positive.

Dans l’actu : le Japon publie des indices PMI prometteurs.

  • Non seulement l’indice manufacturier repasse au-dessus des 50, mais celui des services affiche un niveau record, proche des 57. Résultat : l’indice composite s’est établi à 54.9, soit son niveau le plus élevé depuis octobre 2013.
  • La reprise des commandes et du tourisme sont les principales causes de ce redressement, qui se confirme aussi sur les places boursières nipponnes.

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Les prochains iPhone seront un peu plus américains : Apple signe un accord de plusieurs milliards de dollars avec Broadcom

Le géant américain Apple vient d’annoncer la signature d’un accord pluriannuel pour la fabrication de composants de radiofréquences 5G sur le sol américain.

L’essentiel : cet accord signé avec la société de technologie et de fabrication de pointe Broadcom s’inscrit dans l’engagement d’Apple de 2021 d’investir 430 milliards de dollars dans l’économie américaine.

  • « Nous sommes ravis de prendre des engagements qui exploitent l’ingéniosité, la créativité et l’esprit d’innovation de la fabrication américaine », a déclaré Tim Cook, PDG d’Apple, dans un communiqué.
  • Les actions de Broadcom ont augmenté d’environ 3 % suite à l’annonce. Celles d’Apple ont baissé de moins de 1 %.

Le détail : ce partenariat n’implique pas la fin de l’utilisation des puces 5G Qualcomm.

  • Broadcom se chargera en effet de fournir les filtres FBAR et d’autres composants de connectivité sans fil à Apple, mais les puces 5G seront toujours fournies par Qualcomm.
  • « Les filtres FBAR seront conçus et construits dans plusieurs centres de fabrication et de technologie américains clés, notamment Fort Collins, Colorado, où Broadcom possède une installation majeure », précise le communiqué.

Des iPhone toujours plus américains

« Tous les produits d’Apple dépendent de la technologie conçue et construite ici aux États-Unis, et nous continuerons à approfondir nos investissements dans l’économie américaine car nous avons une foi inébranlable dans l’avenir de l’Amérique », insiste Apple dans son communiqué. Autrement dit, les futurs smartphones de la marque seront un peu plus « made in USA ».

À noter : cette annonce intervient alors qu’Apple cherche à mettre au point sa propre technologie interne pour des éléments tels que des composants Bluetooth et wifi. Il est d’ailleurs question que la firme à la pomme travaille sur une puce combinée Bluetooth-wifi.

  • Ce partenariat pourrait donc prendre fin lorsqu’Apple sera en mesure de produire lui-même ces composants.

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L’UE veut couper net dans ses émissions en renouvelant son parc automobile, mais ce n’est pas pour autant que les voitures qui ne peuvent plus rouler chez nous ne circulent pas ailleurs. L’Afrique, en particulier, accueille un immense marché de l’occasion. Nos voitures les plus polluantes continuent à émettre, loin des regards et sans véritable contrôle.

Déclassées en Europe, revendues en Afrique

Selon l’étude Used vehicles and the environment réalisée par les Nations Unies, et qui a étudié le marché de l’occasion de 2015 à 2021, celui-ci ne fait que croître à l’échelle internationale. En 2019, 4,9 millions de véhicules utilitaires légers d’occasion ont été exportés dans le monde, contre « seulement » 3,4 millions en 2015. Ce chiffre est estimé à la baisse pour 2020 avec 4 millions, suite au ralentissement des flux commerciaux dû à la pandémie.

  • Les quatre pôles majeurs d’exportation de véhicules d’occasion sont, sans surprises, ceux où l’on peut acheter le plus de véhicules neufs : les États-Unis, le Japon, la Corée du Sud, et l’Union européenne. Sur les 23 millions de véhicules d’occasion exportés entre 2015 et 2020, 49% provenaient de l’UE.
  • Si une partie de ces véhicules atterrit dans des pays voisins, 66% du marché se dirige vers des pays en développement ou considérés comme en transition. C’est principalement l’Afrique qui est friande de voitures d’occasion, en particulier les pays de l’Ouest du continent comme le Nigeria, le Bénin, ou le Ghana.

Les conséquences : les voitures dont les Européens ne veulent plus pour des raisons environnementales – les engins au diesel, les voitures les plus anciennes ou qui émettent des taux de particules supérieurs aux normes – ne quittent pas forcément la circulation. Elles roulent tout simplement ailleurs, pour ne pas dire loin de notre regard.

Marché noir de pots catalytiques

  • Or, les pays de destination de ces voitures d’occasion sont aussi parmi les plus vulnérables au changement climatique, ainsi que ceux où la qualité de l’air respiré est réputée plutôt mauvaise dans les agglomérations.
  • Le problème est d’ailleurs connu et suscite déjà des mesures : en 2020, le Bénin et 14 autres membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest ont mis sur pied un ensemble de réglementations relatives aux émissions ainsi qu’une limite d’âge de 10 ans pour les véhicules d’occasion.
  • Mais il est difficile de savoir dans quelle mesure ces réglementations sont appliquées de manière stricte ; une application qui peut d’ailleurs varier d’un pays à l’autre. Les Nations unies s’alarment de voir des moyennes d’âge de 14, 16, voire 20 ans pour les véhicules en circulation dans certains pays d’Afrique.
  • En outre, une partie des véhicules n’est exportée que pour être désossée – une activité qui peut aussi s’avérer très polluante quand elle n’est pas régulée. Pire encore, certaines parties précieuses des voitures, comme les pots catalytiques, sont parfois démontées pour être revendues en contrebande, car ils contiennent des métaux précieux, comme le platine. Mais le véhicule, encore plus polluant, se retrouve quand même sur le marché, selon une enquête de CNN.

« Ce que nous voyons actuellement, c’est une grande variété de véhicules d’occasion exportés du Nord vers le Sud. Non seulement le nombre augmente, mais la qualité diminue. […] Aujourd’hui, avec le changement climatique, l’endroit où les émissions sont produites n’a pas vraiment d’importance, que ce soit à Washington ou à Lagos, cela ne fait aucune différence.

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Quelques heures après que la Chine a banni les produits semi-conducteurs de Micron Technology des projets d’infrastructures critiques en raison d’un « risque majeur pour la sécurité nationale« , Séoul a pris les devants et déclaré que les entreprises sud-coréennes Samsung et SK Hynix combleraient le vide, alors que les tensions entre les États-Unis et la Chine continuent de s’intensifier, a rapporté le Financial Times.

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941100 C’est le nombre d’hectares qui ont brûlé ces dernières semaines dans les forêts canadiennes. Près d’un million. Soit 9.410 kilomètres carrés, presque un carré de cent kilomètres de côté, plus de la surface de la Corse ! En comparaison, en 2022, « années de tous les records », moins de 67.000 hectares ont brûlé en France. Et la moyenne entre 2008 et 2023 est inférieure à 17.000 hectares. Pourtant, on en parle peu dans notre presse, bien moins que des incendies récurrents de la forêt amazonienne, ou même que de la « sécheresse » de ce printemps. Pour trois raisons au moins. Parce que l’énormité du chiffre remet nos incendies à leur place d’abord. Ensuite parce que le nombre d’incendies et la surface brûlée diminuent : malgré les très mauvais chiffres de 2019, 2021 et 2022, la moyenne annuelle des bois incendiés est passée de 31.000 dans les années 80 à 15.000 dans les années 2.000. Et enfin parce que le dogme du changement de climat attribue les incendies à celui-ci. Or l’année terrible reste, en France, 1976, avec 80.000 hectares brûlés, et le Canada d’aujourd’hui subit, comme une bonne part de l’Amérique du nord, une période froide – qui n’exclut pas un épisode de sécheresse. Les réchauffistes, qui confondent allègrement climat et météo, ne souhaitent pas que le public mette le nez dans leurs contradictions, et voilà pourquoi ils ne parlent pas beaucoup des actuels incendies géants du Canada – en attendant de trouver une explication funambulesque pour se tirer d’affaire.

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On avait déjà Marlène Schiappa, qui signifie gourde en italien et a justifié son nom en posant dans Playboy, on a maintenant Bruno Lemaire, l’homme au col roulé dominateur, qui se disait « trop intelligent » en 2017 et qui n’arrête pas de franchir le mur du çon. Le gouvernement Borne les passe toutes (les bornes), c’est un vrai plat de nouilles. Notez que Lemaire ne dit pas nouilles, mais « pâtes », il compatit au sort des Français qui peinent à joindre les deux bouts en racontant, que, père de quatre enfants, il achète « beaucoup de paquets de pâtes ». C’est terrible, le sort d’un ministre des finances ! Notons qu’en parlant de pâtes il suit un usage récent chez ceux qui veulent se distinguer du populo. Par récent j’entends postérieur à 1968. Céline parlait encore de sa mère dentelière qui faisait souvent des nouilles car l’odeur n’en imprègne pas le tissu, et Gottlieb (Marcel) a raconté l’histoire de Super Dupont, « sauveur de la nouille française », mais les pâtes, Panzani ou Lustucru (les œufs frais) l’ont emporté dans les années 70. N’empêche qu’avec leurs romans pornos et leur air enfariné, Marlène et Bruno sont quand même très nouilles.

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« Il n’y a pas d’ailleurs où guérir d’ici »

Il n’y a pas d’ailleurs où guérir d’ici.

Eugène Guillevic – Du domaine (1977)

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