Les NEWS “sans importance” du LUPUS du Dimanche 2 Juillet 2023
Marchés
Les semaines se suivent mais n’apportent pas grand-chose de nouveau. Les banquiers centraux étaient réunis pendant deux jours à Sintra au Portugal dans le cadre du forum annuel de la BCE. Christine Lagarde en a profité pour réitérer sa fermeté quant à la poursuite d’une politique restrictive afin de lutter contre l’inflation, l’objectif étant de la ramener autour de 2% d’ici la fin de l’année 2025. Le son de cloche est sensiblement le même pour son homologue américain, Jerome Powell, qui n’exclut pas de nouveaux tours de vis et ce, dès la prochaine réunion de juillet. Pour autant, même le FMI, par la voie de sa Directrice générale adjointe Gina Gopinath, trouve l’objectif quelque peu ambitieux et rappelle ” qu’il n’y a pas de précédent historique à une telle redescente de l’inflation […] sans causer de récession sévère”. Au moins nous sommes prévenus. En attendant, les marchés actions semblent s’accommoder de cette nouvelle donne macroéconomique, y compris de l’autre côté de l’Atlantique. Si, jusqu’à récemment, la progression de l’indice phare de la bourse américaine, le S&P 500, était le fait d’un nombre (très) restreint de titres (essentiellement les GAFA et NVDA), la vague haussière semble emmener avec elle un nombre grandissant de participants. En témoigne la progression des small caps qui dépasse en juin celle du S&P 500. Entre simple rebond et nouvelle vague haussière, les investisseurs semblent malgré tout hésitants.
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Les banquiers d’affaires.
Les commissions de fusions et acquisitions sont au plus bas depuis 10 ans.
La hausse des taux a asséché le flux de transactions.
35% de baisse sur le premier semestre par rapport à l’année dernière.
Conséquence logique : les licenciements à Wall Street dépassent déjà les 11 000 personnes et le recrutement est au plus bas depuis la crise de 2008.
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Airbus UpNext, la division d’innovation d’Airbus, s’est concentrée depuis deux ans sur la conception de nouvelles ailes d’avions inspirées de certains oiseaux. Cette innovation, présentée au Salon du Bourget, aurait selon les spécialistes le potentiel de réduire la consommation de carburant des futurs avions. Airbus vise une économie de carburant de l’ordre de 10% grâce à ses ailes à pointe rétractable. Pour développer ce projet, ses équipes ont puisé leur inspiration dans la nature, en se focalisant notamment sur l’albatros.
Les ingénieurs ont développé des ailes qui sont 30% plus grandes que celles des avions moyen-courriers actuels. Chaque étape du vol, incluant les turbulences, pourrait être contrôlée de manière automatisée. Les équipes d’Airbus UpNext ont prévu d’effectuer les premiers tests de cette nouvelle technologie en 2025, sur un jet privé sans pilote à bord. Toutefois, leur objectif à long terme est de faire de ces ailes des options sérieuses pour équiper les prochaines générations d’avions. Le biomimétisme au service de l’aéronautique!
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Nid de poule En anglais ce mot se dit Pot-hole, et la chose ennuie gravement les Britanniques car elle envahit littéralement leurs routes, au point qu’on parle d’une « Pot-hole crisis » : qu’on estime le prix à payer pour les combler à… 12 milliards de livres. Et le gouvernement n’est pas au bout de ses peines, car les choses empirent depuis 2019, alors que le nombre de voitures électriques a été multiplié par trois pour atteindre 900.000. En effet, selon une étude publiée par le Telegraph, une voiture électrique abime la route 2,24 fois plus que l’équivalente à essence. Comme il sera interdit au Royaume Uni de vendre des voitures thermiques neuves après 2030, le ministère des transports estime que 4/5 des trajets se feront à l’électrique en 2035. Les experts s’arrachent les cheveux, craignant surtout l’effet des gros véhicules électriques. Ils envisagent déjà une taxation au poids. En attendant, les dommages liés aux nids-de-poule ont crû d’un tiers en un an en Grande-Bretagne.
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Touristes agressés lors des émeutes en France : quelle est l’ampleur du préjudice en termes d’image internationale ?
Dans l’actualité : Les services consulaires chinois ont appelé à la vigilance en France dimanche
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La rébellion de Wagner et son chef Evguéni Prigojine ont affecté la confiance des investisseurs et les interventions télévisées de Poutine pour calmer le jeu n’y changent rien. Le rouble russe continue de chuter par rapport à l’euro (1 EUR = 97,74 RUB) et au dollar (1 USD = 89,61 RUB).
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Turquie, c’est principalement la situation macroéconomique qui plonge le pays dans le chaos. L’inflation a dépassé les 40% cette année, après une gigantesque augmentation de 72% en 2022. Lors de sa dernière réunion, la banque centrale a décidé de remonter ses taux de 6.5% en une seule fois. Les investisseurs s’inquiètent du risque de crise économique majeure dans le pays. Ainsi, la livre turque continue de baisser par rapport au dollar (1 USD = 26,07 TRY) et à l’euro (1 EUR = 28,45 TRY).
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Apple a de nouveau franchi vendredi le seuil symbolique des 3000 milliards de dollars de capitalisation boursière, le fabricant de l’iPhone étant sur la voie d’être le premier groupe au monde à clôturer à ce niveau à Wall Street.
Profitant de l’enthousiasme du Nasdaq après de bonnes nouvelles sur le front de l’inflation américaine, il fallait que le titre dépasse les 190 dollars pour atteindre cette valorisation inouïe.
Vers 15H30 GMT, en hausse de 1,48%, l’action AAPL, son code boursier, cotait 192,39 dollars valorisant le groupe 3026 milliards de dollars, un montant, sur papier, supérieur au Produit intérieur brut (PIB) de la France.
Une bonne note de la part de la banque Citigroup a aidé à doper l’action vendredi, soulignait aussi Patrick O’Hare de Briefing.com. Depuis le début de l’année, le titre d’Apple a grimpé de 47%.
Le groupe à la pomme avait déjà brièvement dépassé ce seuil des 3.000 milliards en janvier 2022 avant de céder du terrain, ayant racheté et annulé des milliards de dollars d’actions ce qui avait fait baisser sa capitalisation boursière.
Le groupe de Cupertino (Californie) avait aussi fait face à des difficultés d’approvisionnement liées à la politique de restrictions sanitaires en Chine où se situe la plus grosse usine de production des célèbres téléphones de la marque.
Apple avait même dû céder provisoirement son premier rang parmi les capitalisations boursières à Saudi Aramco, la compagnie nationale saoudienne d’hydrocarbures.
C’est en août 2018, 38 ans après son introduction en Bourse, que le groupe avait passé le cap des 1000 milliards de dollars de capitalisation, un montant triplé en moins de cinq ans, malgré la crise du Covid-19 qui a fait chuter les marchés financiers.
Pour 2023, «les perspectives d’Apple restent solides compte tenu de son bilan et de ses perspectives de revenus», a souligné Edward Moya, analyste pour Oanda.
Au premier trimestre, Apple a affiché un chiffre d’affaires de 95 milliards de dollars dont plus de 51 milliards issues des ventes de son produit phare, l’iPhone, lancé en 2007. Le groupe a dégagé des profits de 24 milliards de dollars.
Ses ventes de Mac, en revanche, avaient reculé, comme pour l’ensemble du secteur des micro-ordinateurs, à 7,2 milliards de dollars contre 10,4 milliards un an avant.
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De Merck à Microsoft : Voici les entreprises que BlackRock « contrôle » le plus
Une semaine après qu’un employé de la plus grande société de gestion d’actifs au monde, BlackRock, a décrit comment la société tente de rester à l’écart des médias tout en achetant des politiciens et en profitant de la guerre (selon des séquences d’infiltration obtenues par le O’Keefe Media Group), nous avons pensé qu’il valait la peine de jeter un coup d’œil sur les entreprises que cette société de 34 ans contrôle le plus.
Pour rappel, dans des images secrètement enregistrées par des journalistes sous couverture à New York, un recruteur de BlackRock nommé Serge Varlay explique comment la société d’investissement est en mesure de « diriger le monde ».
« Ils [BlackRock] ne veulent pas faire parler d’eux. Ils ne veulent pas qu’on parle d’eux. Ils ne veulent pas que l’on parle d’eux, ils ne veulent pas être sur le radar », a déclaré Varlay.
Dans la séquence, Varlay déclare à un journaliste de l’OMG que BlackRock gère 20 000 milliards de dollars dans le monde (en réalité, il s’agit de 9 000 milliards de dollars). « Ce sont des chiffres incompréhensibles », a-t-il déclaré.
« Vous pouvez prendre ce p**ain de tas d’argent et acheter des gens, je travaille pour une société appelée Black Rock… Ce qui compte, ce n’est pas qui est le président, mais qui contrôle le portefeuille du président. »
Vous pouvez acheter vos candidats. Tout d’abord, il y a les sénateurs, ces gars-là ne coûtent p**ain de pas cher. Si vous avez 10 000 dollars, vous pouvez acheter un sénateur. Je vous en donne 500 000 tout de suite. Peu importe qui gagne, ils sont dans ma poche ».
– Serge Varlay
Compte tenu de ce statut, le portefeuille d’actions de BlackRock peut fournir des informations utiles aux investisseurs. Pour en savoir plus, Marcus Lu et Rosey Eason, de Visual Capitalist, ont visualisé les 25 principales actions détenues par BlackRock au premier trimestre 2023. À cette date, ces 25 positions valaient plus de 1 000 milliards de dollars et représentaient environ 30 % de l’ensemble du portefeuille d’actions de BlackRock.
Données du Top 25
Le tableau suivant présente les données que nous avons utilisées pour créer cette infographie. Ces chiffres proviennent de la dernière déclaration 13F de BlackRock, publiée le 12 mai.
La déclaration 13F est un rapport trimestriel obligatoire qui est déposé par les gestionnaires d’investissements institutionnels ayant plus de 100 millions de dollars d’actifs sous gestion.
Rang | Nom | Secteur | Valeur des participations (en milliards de dollars) |
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1 | Apple | Technologie de l’information | $171 |
2 | Microsoft | Technologie de l’information | $155 |
3 | Amazon | Consommation discrétionnaire | $63 |
4 | Nvidia | Technologie de l’information | $51 |
5 | Google (Class A) | Communications | $44 |
6 | Google (Class C) | Communications | $38 |
7 | Tesla | Consommation discrétionnaire | $37 |
8 | UnitedHealth Group | Soins de santé | $35 |
9 | Meta | Communications | $32 |
10 | Berkshire Hathaway (Class B) | Finance | $32 |
11 | Johnson & Johnson | Soins de santé | $31 |
12 | Exxon Mobil | Énergie | $30 |
13 | iShares Core S&P 500 ETF | ETF | $29 |
14 | Visa | Finance | $28 |
15 | JPMorgan Chase & Co | Finance | $25 |
16 | Procter & Gamble Co | Consommateurs de base | $24 |
17 | Mastercard | Finance | $24 |
18 | Home Depot | Consommation discrétionnaire | $23 |
19 | Eli Lilly And Co | Soins de santé | $23 |
20 | Merck & Co | Soins de santé | $22 |
21 | AbbVie | Soins de santé | $22 |
22 | Chevron | Énergie | $22 |
23 | PepsiCo | Consommateurs de base | $20 |
24 | Coca-Cola Co | Consommateurs de base | $19 |
25 | Broadcom | Technologie de l’information | $19 |
Comme on pouvait s’y attendre, les principales actions détenues par BlackRock comprennent les entreprises technologiques américaines les plus établies : Apple, Microsoft, Amazon et Google.
BlackRock détient également des positions importantes dans Nvidia et Broadcom, qui sont les deux plus grandes sociétés américaines de semi-conducteurs. Compte tenu de l’incroyable performance de Nvidia depuis le début de l’année (198 % au 19 juin), cette position s’est probablement encore accrue.
Au total, les valeurs technologiques représentent 39 % de ce top 25. Le deuxième secteur le plus important est celui de la santé, qui représente 13 % de la valeur totale.
Participation
Quelle est la part de contrôle de BlackRock dans ces entreprises ? Nous répondons à cette question dans le tableau suivant, qui utilise à nouveau les données du premier trimestre 2023.
Nom | Pourcentage de participation | Premier trimestre Propriétaire |
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Merck & Co | 8.24% | Troisième trimestre 2007 |
UnitedHealth Group | 8.02% | Quatrième trimestre 2008 |
Berkshire Hathaway (Class B) | 7.98% | Troisième trimestre 2007 |
PepsiCo | 7.96% | Troisième trimestre 2007 |
AbbVie | 7.86% | Premier trimestre 2013 |
Home Depot | 7.60% | Troisième trimestre 2007 |
Nvidia | 7.44% | Troisième trimestre 2007 |
Microsoft | 7.22% | Troisième trimestre 2007 |
Coca-Cola Co | 7.20% | Troisième trimestre 2007 |
Broadcom | 7.16% | Troisième trimestre 2009 |
Google (Class A) | 7.09% | Troisième trimestre 2007 |
Chevron | 7.02% | Troisième trimestre 2007 |
Eli Lilly And Co | 6.90% | Troisième trimestre 2007 |
Mastercard | 6.89% | Troisième trimestre 2007 |
Procter & Gamble Co | 6.86% | Troisième trimestre 2007 |
Exxon Mobil | 6.83% | Troisième trimestre 2007 |
JPMorgan Chase & Co | 6.59% | Troisième trimestre 2007 |
Visa | 6.55% | Deuxième trimestre 2008 |
Apple | 6.54% | Troisième trimestre 2007 |
Johnson & Johnson | 6.46% | Troisième trimestre 2007 |
Google (Class C) | 6.13% | Deuxième trimestre 2014 |
Amazon | 5.93% | Quatrième trimestre 2008 |
Tesla | 5.70% | Troisième trimestre 2010 |
Meta | 5.69% | Deuxième trimestre 2012 |
En ce qui concerne le vote des actionnaires, BlackRock a toujours voté au nom de ses clients pour « promouvoir leurs intérêts économiques à long terme ». Compte tenu de sa taille imposante, certains estiment que BlackRock a trop d’influence sur les grandes entreprises.
En 2021, il a été rapporté que BlackRock commencerait à autoriser certains clients institutionnels à voter eux-mêmes lors des assemblées d’actionnaires.
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Ces secteurs sont les plus « menacés » par l’automatisation de l’IA
Pour mieux comprendre ce paysage en pleine évolution, Marcus Lu et Sabrina Lam, de Visual Capitalist, ont classé les industries américaines en fonction de leur part estimée d’emploi susceptible d’être exposée à l’automatisation par l’IA, en utilisant des données de MSCI.
Cette analyse est tirée d’un rapport de mars 2023 publié par Goldman Sachs Global Investment Research.
Les auteurs ont estimé l’exposition à l’automatisation pour plus de 900 emplois américains en utilisant la base de données professionnelle O*NET, qui fournit des détails sur les types de tâches effectuées par chaque profession. Les estimations de l’exposition ont ensuite été pondérées par la part d’emploi de chaque profession et agrégées au niveau de l’industrie.
Industrie | Estimation de la part de l’emploi américain exposée à l’IA (%) |
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Soutien administratif et de bureau | 46% |
Juridique | 44% |
Architecture et ingénierie | 37% |
Sciences de la vie, physiques et sociales | 36% |
Opérations commerciales et financières | 35% |
Services sociaux et communautaires | 33% |
Gestion | 32% |
Ventes et activités connexes | 31% |
Informatique et mathématiques | 29% |
Agriculture, pêche et sylviculture | 28% |
Service de protection | 28% |
Praticiens et techniciens de la santé | 28% |
Enseignement et bibliothèque | 27% |
Soutien aux soins de santé | 26% |
Arts, design, divertissement, sports et médias | 26% |
Moyenne de toutes les industries | 25% |
Soins et services à la personne | 19% |
Préparation des aliments et service | 12% |
Transport et déplacement de matériel | 11% |
Production | 9% |
Construction et extraction | 6% |
Installation, entretien et réparation | 4% |
Nettoyage et entretien des bâtiments et des terrains | 1% |
D’après ces résultats, le « soutien administratif et de bureau » sera probablement le plus touché par l’automatisation induite par l’IA, à hauteur de 46 %. Cette transformation pourrait avoir un impact important sur les tâches courantes telles que la saisie de données, la planification de réunions et la gestion de documents.
Le deuxième secteur le plus touché, le secteur « juridique », suit de près avec 44 %. L’IA devrait automatiser les processus juridiques tels que l’analyse des contrats, et pourrait même être utilisée pour anticiper les résultats des procès.
Comme on pouvait s’y attendre, les industries qui ne seront pas fortement touchées sont celles qui dépendent beaucoup du travail manuel, comme la « construction et l’extraction ».
Analyse comparative de l’avenir automatisé
Il est peu probable que les taux d’adoption soient les mêmes dans le monde entier, car les résultats d’enquêtes ont montré que certains pays sont plus optimistes que d’autres à l’égard de l’IA.
Selon le scénario le plus audacieux, Goldman Sachs estime que l’automatisation de l’IA pourrait avoir un impact sur 300 millions d’emplois dans le monde et entraîner une augmentation potentielle de 7 % du PIB annuel (ce qui équivaut à environ 7 000 milliards de dollars).
Compte tenu de l’énorme potentiel de perturbation de l’IA, il est plus important que jamais que les investisseurs gardent une longueur d’avance. C’est pourquoi MSCI a créé l’indice MSCI ACWI IMI Robotics & AI, qui évalue un univers d’investissement de sociétés associées à l’adoption de l’IA, de la robotique et de l’automatisation.
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Meta livre les secrets de ses algorithmes : de quoi vous permettre d’influencer votre fil d’actualité ?
L’actualité : Meta a publié une analyse approfondie de comment fonctionne le feed d’actualité Facebook et Instagram
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Meta s’apprête à concurrencer Apple et Google : Zuckerberg peut remercier l’Europe
L’actualité : Meta permettra aux utilisateurs de Facebook de télécharger des applications via des publicités diffusées sur son réseau social.
- De quoi faire de Meta un concurrent direct à Apple et Google, et plus particulièrement à leur boutique d’applications respective, l’App Store et le Google Play.
Le détail : une opportunité pour laquelle Meta peut remercier l’Union européenne.
- L’entrée en vigueur du Digital Markets Act (DMA) au printemps prochain obligera les développeurs des systèmes d’exploitation iOS et Android à ouvrir leur plateforme à la concurrence et donc, à accepter des méthodes alternatives de téléchargement d’applications.
- De quoi pousser Meta, dont les envies de conquêtes de nouveaux secteurs semblent sans limites, à tenter sa chance.
- Et il ne sera pas le seul à saisir cette opportunité. Microsoft tentera un comeback sur le marché des boutiques d’applications sur mobile.
- L’entreprise de Mark Zuckerberg pourrait réaliser ses premiers tests dès la fin de cette année sur Android, selon les informations recueillies par The Verge. Une poignée de développeurs d’applications serait concernée par ces tests.
Une offre alléchante pour les développeurs
Sur Android, il est déjà possible de télécharger des applications en dehors du Google Store, mais les mises en garde sur les dangers d’une telle pratique, ainsi que la procédure, parfois plus complexe, découragent souvent les utilisateurs.
- Meta pourrait motiver les développeurs à passer par lui pour héberger leurs créations en vantant notamment de hauts taux de conversions des publicités affichées sur son réseau social.
- La plateforme sociale pourrait ne pas imposer son système de facturation aux développeurs et leur permettre ainsi de choisir la méthode de leur choix, afin de les inciter à venir sur Facebook.
« Nous avons toujours été intéressés à aider les développeurs à distribuer leurs applications, et de nouvelles options ajouteraient plus de concurrence dans cet espace. Les développeurs méritent plus de moyens de fournir facilement leurs applications aux personnes qui les souhaitent »
Une nouvelle concurrence qui pourrait faire mal
L’arrivée d’un tel acteur sur le marché des boutiques d’applications pourrait faire mal à Apple et Google. De manière générale, les nouvelles règles en matière de marchés numériques vont chambouler les affaires des firmes de Cupertino et de Mountain View.
- Les deux – surtout Apple puisqu’iOS est totalement cloisonné – tirent une part importante de leurs revenus de la commission appliquée sur les applications achetées et abonnements souscrits via leur boutique.
- Meta, comme Microsoft, a une portée énorme, du fait qu’il détient trois des plus gros réseaux sociaux au monde. Il lui sera facile de promouvoir son service auprès des utilisateurs.
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L’IA EN CHIFFRES
• 13 500 milliards : contribution estimée de l’IA à l’économie mondiale à l’horizon 2050, puisque plus de 70 % des entreprises seraient destinées à l’utiliser. Soit l’équivalent économique actuel de l’UE
• 1,3 milliard : investissement des entreprises françaises dans l’IA en 2023. Malgré ses efforts, la France reste à la traîne loin derrière les États-Unis, la Chine ou même la Russie
• 8 milliards : nombre d’objets connectés gérés par des IA d’ici 2025. Soit un peu plus que la population mondiale.
• 700000 $/jour : coût de fonctionnement moyen de Chat GPT, le robot conversationnel d’OpenAI qui totalise à peu près 200 millions d’utilisateurs uniques par mois. La dernière mouture GPT-4, hébergée par une forêt de serveurs toujours plus coûteux, pourrait coûter plusieurs millions de dollars par jour. Des data centers qui font considérablement augmenter le bilan carbone de l’application, soit environ 238 tonnes de CO2 par an.
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QUELQUES DATES
150/-100 avant JC : Fabrication de la machine d’Anticythère. Ce mécanisme en bronze est le premier calculateur analogique, destiné vraisemblablement à calculer des positions astronomiques. On attribua longtemps sa conception à Archimède ou à l’astronome Hipparque de Nicée, faute de mieux.
1642 : Blaise Pascal conçoit la Pascaline, machine à calculer inspirée par les premiers travaux de Wilhelm Schickard, quelque vingt années plus tôt.
1738 : Le mécanicien Jacques de Vaucanson crée un canard artificiel programmable, capable de reproduire la plupart des fonctions du volatile, y compris celle de la digestion.
1820 : L’Anglais Charles Babbage réalise le premier ancêtre de l’ordinateur, une « machine à différences » capable de réaliser automatiquement des calculs, et programmable à l’aide de cartes perforées, sur le modèle des machines à tisser de Jacquard.
1843 : Ada Lovelace, fille du poète Lord Byron, rédige un mémoire qui pose les bases de la science algorithmique.
1888 : Répondant à un appel d’offres du Bureau Américain du Recensement, l’ingénieur Hermann Holerith conçoit une machine à indexation capable d’enregistrer et de croiser les données relatives aux individus. Sa Tabulating Machine Company sera l’ancêtre d’IBM.
1950 : Dans l’article « Computing Machinery and Intelligence », le physicien Alan Turing se demande pour la première fois si une machine peut penser, ou au moins reproduire le processus de la pensée. Il propose de leur soumettre le fameux test de Turing expérience qui nourrira par la suite tout l’imaginaire science-fictif des années 1970.
1969 : L’ordinateur HAL imaginé par Arthur C.Clarke pousse son dernier soupir dans le film de Stanley Kubrick, 2001, L’Odyssée de l’Espace.
1980 : Avec le développement de la puissance de calcul, les premiers algorithmes apprenants font leur apparition sur le modèle des réseaux de neurones humains.
1997 : Le programme Deep Blue bat pour la première fois le champion d’échecs mondial Garry Kasparov.
2013 : Google ouvre un laboratoire en collaboration avec la NASA, afin de créer un supercalculateur quantique capable de faire progresser la rechercher sur l’intelligence artificielle.
2020 : L’institut de recherche OpenIA met à disposition une version gratuite et allégée de son robot conversationnel ChatGPT, capable de répondre à et d’argumenter sur à peu près tous les sujets.
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Il y aurait en France plus de 100 agressions par arme blanche par jour, et près d’une agression physique ou sexuelle toutes les 29 secondes (qu’il y ait plainte ou non). Les atteintes aux personnes ont bondi de +12 % en 2021 pour s’établir à 306 700, soit une hausse de plus de 30 % depuis 2017.
Un lien évident entre flambée de violences et immigration
Le lien entre cette flambée des violences et l’immigration est évident : alors que la population étrangère s’élève à 7,6 % de la population totale d’après l’Insee en 2021, le ministère de la Justice dénombrait en octobre de la même année 24,5 % d’étrangers dans les prisons françaises (soit 17 198 détenus). Parmi ceux-ci, d’après l’Institut pour la Justice (IPJ), 54 % viennent d’Afrique et du Maghreb et 33 % sont de nationalités européennes, essentiellement d’Europe de l’Est. Au-delà des prisons, les étrangers sont surreprésentés dans toutes les catégories de crimes et de délits, d’après les chiffres du ministère de la Justice. Ils représentent 14 % des auteurs de crimes et délits à caractère sexuel, 14 % des coups et blessures volontaires, 17 % des homicides, 18 % des vols avec armes, 30 % des vols sans violence et 31 % pour vols violents avec arme. « Proportionnellement, les étrangers sont donc de 1,08 à 4,2 fois plus nombreux que les Français selon les catégories pénales », concluait dans Le Figaro Pierre- Marie Sève, directeur général de l’IPJ.
Par rapport à la moyenne des étrangers, les Africains du nord et du Sahel sont de nouveau surreprésentés. S’ils représentent 3,2 % de la population totale en France, ils sont les auteurs de 9 % des homicides et des crimes et délits à caractère sexuel, 10 % des coups et blessures volontaires, 13 % des vols avec armes, 21 % des vols sans violence et 25 % des vols violents sans arme. 75 % des mineurs déférés devant le Parquet de Paris sont d’origine étrangère.
Il faudrait encore, pour être exhaustif sur le lien entre immigration et insécurité, dépasser la seule question des étrangers pour y ajouter la part des Français issus de l’immigration impliqués dans ce genre de méfaits, des chiffres qui n’existent malheureusement pas mais que l’on peut approcher par différents biais. Ainsi, dans Le Déni de la culture, Hugues Langrange expliquait que les enfants issus d’une famille originaire du Sahel étaient 3 à 4 fois plus susceptibles d’être impliqués dans des délits que les adolescents élevés dans des familles autochtones. Dans son livre Prisons de France, le sociologue Farhad Khosrokhavar démontrait qu’entre 40 et 60 % des occupants des prisons sont de religion musulmane, alors que la part de musulmans dans la population globale est estimée selon les études entre 8 et 14 %.
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Les villes grand-remplacées dans le top 20 des villes les plus dangereuses
La géographie de la violence permet du reste de raffermir encore ce lien avec l’immigration, car elle recoupe à bien des égards celle du grand remplacement (que l’on peut établir via la part des immigrés extra-européens ou d’individus de 0-18 ans vivant avec au moins un parent immigré d’origine extra-européenne, d’après les données France stratégie 2015). Ainsi, dans le classement 2021 des villes les plus dangereuses (crimes et délits) établi par villes-data.com d’après les chiffres du ministère de l’Intérieur, figurent assez naturellement les grandes métropoles (Paris, Lyon, Marseille, Nantes, Nice, Lille, etc). Derrière elles, ce sont les villes grand-remplacées qui tiennent le haut du pavé, avec une surreprésentation des communes de Seine-Saint-Denis : Saint-Denis (grand- remplacé à 67 % d’après les chiffres France stratégie), Orly (52 %), Aubervilliers (70 %), Villeneuve la Garenne (61 %), Roubaix (40 %), La Courneuve (74 %), Pantin (57 %) ou Saint Ouen (55 %). En tout et pour tout, si elle n’est pas l’apanage des étrangers ou des Français issus de l’immigration, l’insécurité est très clairement alimentée par les flux migratoires, au temps court et au temps long.
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Le seul trafic de drogue générerait un chiffre d’affaires de 2,7 milliards d’euros en France par an d’après l’Insee. On considère qu’un milliard revient à la Seine-Saint-Denis, où 100 000 personnes (6 % de la population) vivraient du trafic de cannabis d’après les calculs de l’économiste Nacer Lalam. Dans un entretien pour Boulevard Voltaire, le criminologue Xavier Raufer considérait même qu’« avec l’économie souterraine, la Seine-Saint-Denis est le deuxième département le plus riche de France ». Des trafics en tout genre qui alimentent du reste l’insécurité : pour protéger leur zone de non-droit, les réseaux de mafieux s’en prennent aux forces de l’ordre qui tenteraient d’intervenir (+ 40 % de violences entre 2009 et 2019), et versent allègrement dans les règlements de compte (90 % de la centaine de règlements de compte annuels est lié au trafic de drogue).
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Ce n’est qu’en 2018 que la France intègre le marché des drogues à son PIB, suite à une demande de l’institut Eurostat, afin d’estimer au mieux la participation de chacun au budget européen. Selon les chiffres publiés par l’Insee, le trafic de drogue génère en France une moyenne de 2,7 milliards d’euros, soit 0,1 % du PIB. Des chiffres qui devraient être probablement revus à la hausse, car ils ne comportent pas certaines « consommations intermédiaires » (entretien des « nourrices », location de véhicules, etc.)
Selon un rapport publié en 2016 par la Mission Interministérielle de Lutte contre les Drogues et les Conduites Addictives (MILDECA), on apprend qu’un réseau de cocaïne représente l’équivalent d’une PME de cinquante à cent personnes qui génèrent environ quinze millions d’euros de chiffre d’affaires. Il y en avait 23 de ce type en France en 2010. Mais il ne faut pas croire que l’argent de la drogue profite à tout le monde. Les trafiquants ne partagent pas leur magot. Le trafic produit 40 % de revenu net, exclusivement réservé à la tête de réseau. D’après la MILDECA il existait aussi 1 096 réseaux de vente de cannabis en 2010, dont le chiffre d’affaires moyen était de 466 188 euros. Le nombre total d’emplois était de 236 556 emplois, mais les emplois à temps plein ne représentaient que vingt à trente mille individus, rémunérés 5 000 euros mensuels en moyenne pour stocker et acheminer les stupéfiants sur le territoire français. L’Insee a expliqué que ce chiffre était relativement faible mais que « les réseaux mobilisent un nombre important d’intermédiaires dont le trafic de drogue n’est pas la principale source de revenus ». La masse du personnel des trafics de drogue, ce sont les prête-mains, nourrices, guetteurs, coupeurs et surtout les détaillants, défrayés d’après le rapport de la MILDECA à hauteur de 4 500 à 10 000 euros par an. Ils étaient environ 230 000 personnes en 2010, à prendre des risques en étant mal payés. En 2022, ils sont peut-être une fois et demie ou deux fois plus, mais les fondamentaux du modèle d’affaire n’ont sans doute pas changé. Le petit personnel est peu rémunéré, ce qui explique sans doute le profil robot des vendeurs détaillants appréhendés par la police.
Le grand moteur du trafic, c’est la technologie, et notamment celle des GAFAM : voire le réseau Caliweed, démantelé cette année, qui fonctionnait comme une authentique entreprise commerciale, avec ses livreurs, ses grossistes, et même ses conseillers en marketing. Se faire livrer de la cocaïne chez soi devient aussi facile que de se faire livrer une pizza. Disponibles en quelques clics sur des messageries cryptées comme Telegram ou What’s App, Caliweed et consorts proposent même des cadeaux en cas de parrainage, des cartes de “délité… et font de la publicité agressive, se rachetant à prix d’or, entre elles, des listings de clients. Une liste de 200 numéros de téléphone peut ainsi se revendre entre 5 000 et 10 000 euros à un call-center. Qui sait pertinemment que son argent investi sera amorti en moins de trois jours. Avec l’uberisation du trafic, la vente de la drogue n’a jamais été aussi proche d’un commerce légal et totalement décomplexé.
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Guyane : le nez dans la poudreuse
La Guyane est devenue en quelques années une des principales portes d’entrée de la cocaïne en Europe. Le trafic y est devenu si intense que les pouvoirs publics semblent baisser les bras : cet été, le procureur de la République a décidé que les saisies de cocaïne de moins d’1,5 kg seraient désormais classées sans suite, ouvrant de nouveaux horizons d’impunité à toutes les « mules » qui traversent l’Atlantique. Une véritable gifle pour les associations locales de lutte antidrogue, qui estiment que leur travail est « saboté par l’État en personne ». Si le trafic a explosé depuis 2015, c’est que la route vénézuélienne empruntée jusque-là par les cartels était devenue trop surveillée. Résultat, on se détourne vers le Surinam et vers la Guyane. Entre les deux, le fleuve Maroni et ses multiples ethnies qui deviennent peu à peu des passeurs privilégiés. Avec une double optique pour les Surinamiens : faire fortune de l’autre côté du fleuve, et si possible donner naissance à un enfant qui sera, de fait, français et pourra jouir de toutes les aides prodiguées par la métropole.
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Le fentanyl est responsable de 80 % des décès par overdose chez les moins de 24 ans aux États-Unis
Sur les 296 millions de consommateurs de drogues illicites dans le monde en 2021, 60 millions prenaient des opioïdes comme la morphine, la codéine ou l’héroïne.
Comme le rapporte Florian Zandt de Statista, selon le dernier rapport mondial des Nations unies sur les drogues, seule la consommation de cannabis est plus répandue, bien qu’elle n’entraîne pas vraiment de décès par overdose.
Comme il le montre dans le graphique ci-dessous, d’après les données des CDC, les opioïdes synthétiques comme le fentanyl sont désormais associés à la majorité des décès par overdose.
Vous trouverez d’autres infographies sur Statista
Sur les plus de 106 000 cas de décès par overdose enregistrés en 2021, un peu plus de 70 000, soit deux tiers, étaient directement liés aux opioïdes synthétiques, dont le plus répandu est le fentanyl. On dit que cette drogue est 50 fois plus puissante que l’héroïne et qu’elle est facile et bon marché à fabriquer puisqu’elle n’est pas liée à une culture comme les opioïdes plus traditionnels tels que l’héroïne.
La situation est encore plus grave chez les adolescents et les jeunes adultes. Dans cette tranche d’âge, 80 % des 7 426 décès par overdose peuvent être attribués aux opioïdes synthétiques, les cas connectés ayant été multipliés par six entre 2015 et 2021.
À l’échelle mondiale, l’usage des opioïdes est relativement stable depuis 2019, les utilisateurs déclarés ayant même diminué par rapport aux 62 millions de l’année précédant la pandémie de coronavirus. Le pourcentage de prévalence mondiale était de 1,2 en 2021, seules trois régions affichant des pourcentages nettement plus élevés, à savoir 3,3 (Amérique du Nord), 3,2 (Proche et Moyen-Orient/Asie du Sud-Ouest) et 2,4 (Océanie).
L’évolution des chiffres de consommation pourrait dépendre de l’application par le gouvernement taliban d’Afghanistan de l’interdiction des drogues promulguée en 2021. Selon un rapport spécial des Nations unies, les cultivateurs de pavot à opium ont réalisé un chiffre d’affaires de 1,4 milliard de dollars en 2022, la récolte actuelle étant largement exemptée de l’interdiction et le traitement des récoltes futures étant incertain. Les experts craignent désormais que les toxicomanes ne se tournent vers des opioïdes synthétiques plus faciles à obtenir si l’offre du pays asiatique se tarit. Environ 80 % des consommateurs d’opiacés dans le monde s’approvisionnent en produits fabriqués à partir du pavot à opium afghan.
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L’évolution démographique s’accélère aux États-Unis
Selon une récente publication du recensement de 2020, l’évolution démographique s’est accélérée aux États-Unis au cours des dix dernières années. Les données montrent que c’est surtout le groupe des personnes âgées de 65 ans et plus qui a augmenté le plus rapidement.
Alors qu’en 2010, 12,8 % des Américains avaient 65 ans ou plus, Katharina Buchholz, de Statista, note que ce chiffre a augmenté de 4 points de pourcentage pour atteindre 16,8 % en 2020.
Au cours des décennies précédentes, la taille relative du groupe d’âge était restée plus stable.
Dans le même temps, la proportion d’Américains âgés de moins de 25 ans a connu une baisse plus importante que d’habitude, diminuant de 2,8 points de pourcentage pour atteindre 31,5 % de la population. Auparavant, l’évolution de la taille des cohortes était restée inférieure à 1 point de pourcentage par décennie.
Les changements majeurs dans les groupes d’âge ne sont pas sans précédent aux États-Unis, comme le montrent les chiffres du recensement de 1990 (comparés à ceux du recensement de 1980). Entre les deux recensements, les dernières grandes cohortes de la génération des baby-boomers, nées autour de 1960, ont quitté la population des moins de 25 ans, ce qui a entraîné une baisse importante du nombre de jeunes dans le pays, de plus de 5 points de pourcentage. Dans le même temps, le nombre de personnes âgées de 65 ans ou plus a augmenté. Cela s’explique par le fait que les groupes d’âge les plus nombreux d’avant-guerre, nés avant 1925, ont atteint l’âge de la retraite en 1990. Toutefois, l’augmentation a été plus faible (1,3 point de pourcentage), ce qui montre l’immense pouvoir démographique des baby-boomers, qui se fait à nouveau sentir aujourd’hui.
Les États-Unis n’en sont qu’au début de leur voyage vers le changement démographique.
La société la plus vieillissante du monde, le Japon, compte déjà 28,5 % de résidents âgés de 65 ans ou plus en 2020, tandis que l’Italie, la Grèce, l’Allemagne et la Finlande prévoient chacune plus de 22 % pour cette mesure.
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« On peut convaincre les autres par ses propres raisons, mais on ne les persuade que par les leurs »
On peut convaincre les autres par ses propres raisons, mais on ne les persuade que par les leurs.
Joseph Joubert (1754-1824) – Journal intime (28 mars 1806)
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A nos amis les Maires
Un mot pour vous dire:
Et si l’on parlait du Réel, de l’Origine,
Aujourd’hui le Réel nous a rattrapé plus tot que prévu
Que reste t il
des maires bléssés agréssés
Victime de leur courage
Rare sont les édiles qui vont au front
Il ne s’agit pas d’enfants même si ils sont jeunes
Ils s’agit sur toute la France d’un rapport de force entre les marchands de drogues
et l’Etat
Les « enfants » soldats de ces cartels qui tiennent une partie de notre territoire ouvrent le feu au travers des petites mains « les enfants » et sifflent la « Fin de partie » lorsqu’ils le décide!
Pourquoi/ cette puissance/
les recettes de la drogue rentrent dans le PIB..,
d’une part, et d’autre part la culture RAP qui est une culture de « gangstérisme »
a pris le pas sur la culture Rock.
L’enterrement de la culture d’Origine ne fait plus aucun doute et les « kevin » de France et de Navarre peuvent sans donner a coeur joie!
Vive le feu
Embraser les villes que vous voulez
Allons enfants de la patrie
Brulez qui vous voudrez
Burn Burn Burn étaient le mot d’ordre des émeutes de Watts.
Les cartels et les marchands de mort ont de beaux jours devant eux
A vous de jouer
Le carré d’As contre les assasins
https://www.apar.tv/art/cinema/pour-sauver-des-enfants-elon-musk-propose-de-diffuser-sur-twitter-le-film-sound-of-freedom/?fbclid=IwAR2HbUmzPxL9NVbgq75UmkxAI8Nn3AxkbCsu5l1RIMd7Hmy7moiChw8ShOM
https://odysee.com/@AgoraTVNEWS:5/Sound-of-freedom.-La-superbe-interview-sans-concession-de-Jim-Caviezel.:f?fbclid=IwAR1IUKE03O-z3I6Wbc2WQRdv9mcm5dKuY4TD042rCU9ALyQLhs6n3z-h1Ks