Les NEWS “sans importance” du LUPUS du Samedi 29 Juillet 2023
La politique économique et monétaire d’Erdogan a été un désastre.
Alors que l’inflation galopait, il a obligé la Banque centrale à baisser ses taux.
Résultat : l’inflation a explosé et la livre turque s’est effondrée.
Il a dû faire machine arrière.
La nomination d’une ancienne de Goldman Sachs à la tête de la Banque centrale a marqué le début d’un retour à une politique monétaire plus traditionnelle.
Les taux d’intérêt ont été relevés à 17.5%, la Banque centrale a arrêté d’injecter des liquidités.
L’inflation a baissé de 50% mais elle reste tout de même autour de 40%.
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C’est sans précédent, les investissements dans les énergies renouvelables dépassent ceux consacrés aux combustibles fossiles, avec 1 700 milliards de dollars investis en 2023 selon un récent rapport de l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Le secteur de l’énergie a connu un investissement total de 2 800 milliards de dollars au niveau mondial, le solaire surpassant le pétrole et le gaz pour la première fois. Ces chiffres englobent une variété d’investissements allant du déploiement des énergies renouvelables à l’installation de points de recharge pour véhicules électriques, et inclut le nucléaire, considéré comme une énergie verte par l’AIE.
Les combustibles fossiles, tels que le charbon, le gaz et le pétrole, continuent d’attirer des investissements significatifs, mais en baisse, de plus de 1 000 milliards de dollars cette année. L’AIE estime à 24% la hausse des investissements en énergies vertes entre 2021 et 2023, contre une hausse de 15% pour les énergies fossiles. L’énergie renouvelable progresse donc rapidement, avec 1,7 dollar investi pour chaque dollar dépensé dans les énergies fossiles, contre un ratio d’un pour un il y a cinq ans. Aux États-Unis, l’Inflation Reduction Act soutient les dépenses dans les énergies renouvelables. Cependant, un risque se profile : la majorité des dépenses sont concentrées en Occident et en Chine, avec une accélération notable en Inde et au Brésil. Il pourrait donc y avoir une fracture entre les pays en fonction de leur capacité à produire de l’énergie décarbonée.
La guerre en Ukraine a par ailleurs renforcé la prise de conscience en Europe pour réduire la dépendance aux combustibles fossiles russes et accroître la souveraineté énergétique. Mais malgré ces avancées, l’AIE prévoit une résurgence des investissements dans les énergies fossiles, en particulier au Moyen-Orient, où les grandes entreprises ont enregistré des profits records en 2022. La demande mondiale de charbon a également atteint un pic en 2022, et les investissements dans ce secteur devraient être six fois plus élevés que ceux espérés pour atteindre la neutralité carbone en 2030. C’est pas gagné !
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Ces derniers temps, nous vous parlions des mauvais chiffres de la croissance chinoise. Chose rare, Xi Jinping reconnaît que la Chine est aux prises avec de “nouvelles difficultés” dans son processus de relance économique. La télévision d’État CCTV a mentionné une faible demande intérieure ainsi qu’un “nombre important de risques”, y compris des menaces latentes dans des secteurs clés de l’économie. Sans oublier un environnement international complexe, notamment en raison des tensions géopolitiques avec les États-Unis.
Pour rappel, la croissance chinoise du deuxième trimestre est ressortie à 6,3% sur un an, un chiffre bien inférieur aux prévisions. Par rapport au trimestre précédent, elle n’est que de 0,8% pour la période avril-juin, un chiffre qui semble bien faible comparé aux mêmes trimestres des années précédentes. Par ailleurs, le taux de chômage parmi les 16-24 ans a atteint un nouveau sommet à 21,3% dans les grandes villes. On l’a vu l’an dernier lors des manifestations contre les mesures sanitaires, les jeunes urbains peuvent se révéler menaçants pour le régime…
La deuxième économie mondiale est également frappée par une crise immobilière, avec une dette croissante des promoteurs due à une restriction de l’accès au crédit depuis 2020. La construction ralentit et les acheteurs potentiels sont découragés. Dans le même temps, les revenus et la consommation en Chine diminuent. Bien que les autorités aient tenté de stimuler la consommation en encourageant l’achat de nouveaux véhicules électriques et de produits électroniques, aucun plan de relance majeur n’a été annoncé. De quoi augmenter les incertitudes sur l’objectif de 5% de croissance pour cette année, comme l’avait prévu le Premier ministre Li Qiang il y a quelques mois.
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Fentanyl L’opioïde synthétique.
Première cause de décès pour les jeunes adultes américains.
Fabriqué en Chine et importé illégalement du Mexique.
Et maintenant de plus en plus fabriqué au Mexique.
Il inonde les États-Unis.
C’est devenu une priorité dans le programme Républicain de 2024 avec le Mexique dans le viseur.
Et une guerre des cartels, les cartels de Sinaloa et de Jalisco, pour le contrôle du marché.
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Google développe actuellement un outil d’intelligence artificielle (IA) destiné à faciliter le travail des journalistes dans la rédaction de leurs articles. Cette innovation, toujours à l’étape exploratoire, est réalisée en collaboration avec plusieurs grands médias dont le New York Times, le Washington Post et le Wall Street Journal. Google insiste cependant sur le fait que cet outil ne remplacera pas les journalistes, mais servira de complément en proposant par exemple différents titres ou styles d’écriture. Baptisé “Genesis” en interne, ce projet est décrit comme “perturbant” par certains dirigeants de médias.
Parallèlement, OpenAI, la société à l’origine de ChatGPT, a également noué des partenariats avec des organisations de presse. Elle a ainsi obtenu l’autorisation d’utiliser les archives de l’Associated Press depuis 1985, permettant à AP d’avoir accès à la technologie d’OpenAI. OpenAI a également promis de soutenir financièrement l’American Journalism Project et de faciliter l’intégration des outils d’IA dans leur production. Malgré tout, la capacité de l’IA générative à produire des textes ou des images à partir d’une requête en langage courant suscite des préoccupations parmi les créateurs de contenu. Certains ont intenté des actions en justice contre ces entreprises, leur reprochant d’utiliser leurs œuvres sans autorisation ou compensation, et craignant que ces outils ne finissent par les remplacer.
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Les mondialistes font monter la température ! Le chef de l’ONU déclare que « l’ère du réchauffement climatique est terminée, l’ère de l’ébullition mondiale est arrivée »
Alors que l’ensemble des médias grand public commence soudainement à intensifier sa propagande sur le changement climatique, le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, affirme maintenant que nous sommes entrés dans une ère de l’ »ébullition mondiale ».
Cette semaine, l’alarmiste de l’ONU a déclaré au monde entier : « L’ère du réchauffement climatique est terminée, l’ère de l’ébullition mondiale est arrivée. La Terre est irrespirable, la chaleur est insupportable et le niveau des profits tirés des combustibles fossiles et de l’inaction climatique est inacceptable. »
Guterres a poursuivi en affirmant que ce mois de juillet a connu la période de trois semaines la plus chaude jamais enregistrée, trois jours les plus chauds jamais enregistrés et des températures océaniques les plus élevées pour cette période de l’année.
Pour conclure son message d’urgence, Guterres a déclaré aux dirigeants mondiaux qu’il n’y avait plus de temps pour l’hésitation et qu’ils devaient prendre des mesures dès que possible.
Le chef de l’ONU a ensuite tiré sur la corde sensible en déclarant : « Des enfants sont emportés par les pluies de mousson, des familles fuient les flammes, des travailleurs s’effondrent sous une chaleur torride ».
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:extract_focal()/https%3A%2F%2Freinformation.tv%2Fwp-content%2Fuploads%2F2023%2F07%2FMiss-Terre-Candidate-Gaia-e1690558482397.jpg?w=639&ssl=1)
Les concours de beauté, à travers candidates et reines élues, sont une affaire politique. On a vu ces derniers temps l’islam d’un côté, les féministes de l’autre, militer contre le bikini, tandis que partout, en Afrique du Sud, dans les pays arabes et musulmans ou en Israël, les miss étaient utilisées en vue de promouvoir un monde « ouvert » et « uni ». Depuis 2001, aux miss nationales et aux trois concours internationaux (Miss Monde, Miss International et Miss Univers), s’est ajouté le concours Miss Terre, le plus « responsable » et le plus ouvertement politique, dont l’objet est de sensibiliser le public à la protection de Gaïa, la terre mère.
Miss Philippines à l’ONU pour sauver Gaïa
Miss Terre, une fois élue, arbore de beaux bijoux et voyage en première classe, mais s’occupe d’abord de la promotion des plantations d’arbres, de nettoyage du littoral, de spectacles de mode écologique, etc… Et le travail commence dès que la candidate entend se placer pour la victoire. C’est ainsi qu’Yllana Aduana, miss Philippines et candidate à l’édition 2023 qui se tiendra au Vietnam, s’est déplacée à New York afin d’y parler environnement aux délégués de 140 pays réunis à la conférence globale de l’ONU, après avoir été introduite par Kaveh Guillapour, Vice-président des stratégies internationales au centre de recherche des solutions en matière de climat et d’énergies.
La candidate parle de la Terre pour être élue
Elle a été brève : « Avant d’être une reine de beauté, je suis aussi une scientifique et je me fait l’avocat de la Terre. Je parcours les Philippines pour parler des 17 objectifs du développement durable et de leur interconnexion à la nature. La plupart des étudiants aux Philippines n’en ont aucune idée. C’est une vérité qui n’est pas perçue. » Voilà un glissement caractéristique de l’autorité : pour faire avancer la cause de Gaïa à travers la peur du réchauffement, l’ONU utilise une Miss. Cette Miss utilise l’ONU et Gaïa pour faire avancer sa candidature à Miss Terre. Mais quand même, le physique ne lui suffit pas pour impressionner son monde, alors, elle se proclame « scientifique » – ce qu’elle est d’ailleurs dans une certaine mesure, puisqu’elle travaille dans un laboratoire médical. On notera d’ailleurs sans jalousie qu’elle n’est pas terrible : le maquillage et la pose font tout. Et les « bonnes » opinions.
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“Elon Musk a trafiqué le compteur d’autonomie des Tesla et a formé une équipe pour mentir aux plaignants”
Il y a dix ans, Elon Musk a eu l’idée de trafiquer le compteur de ses voitures Tesla pour que les chiffres d’autonomie affichés soient plus élevés que les réels. Pour répondre aux clients inquiets, il a monté une équipe chargée de les envoyer paître. C’est en tout cas ce qu’affirme ce jeudi l’agence de presse Reuters.
Dans l’actu : des révélations sur l’autonomie des Tesla.
- Dans un long article d’investigation, Reuters fait deux révélations pour le moins embarrassantes autour de Tesla. Leur compteur d’autonomie indiquerait volontairement de fausses données et une équipe aurait été formée pour éviter que les plaignants ne se rendent au garage.
- Cerise sur le gâteau : ces deux idées auraient émané de l’esprit d’Elon Musk lui-même.
Les détails (1) : compteur trafiqué.
- Reuters affirme qu’il y a environ dix ans, Musk a demandé à ses équipes de truquer le compteur des voitures Tesla.
- Une fois la charge effectuée, le compteur était censé indiquer une autonomie supérieure aux capacités réelles de la voiture. Les chiffres affichés pouvaient être jusqu’à… deux fois plus élevés.
- Ce n’est qu’une fois que la batterie tombait à 50% que la distance indiquée sur le compteur commençait à afficher des distances se rapprochant davantage des kilomètres que la voiture était encore capable d’avaler.
Précision : Reuters n’est pas en mesure de dire si cette pratique est toujours utilisée aujourd’hui. « Mais les testeurs et les régulateurs automobiles continuent de reprocher à l’entreprise d’exagérer la distance que ses véhicules peuvent parcourir avant que leur batterie ne s’épuise », rappelle l’agence de presse.
Diversion Team
Les détails (2) : une équipe spécialisée pour annuler les rendez-vous.
- Toujours selon Reuters, Musk a constitué l’été dernier à Las Vegas une « équipe secrète », baptisée « Diversion Team ».
- Son rôle ? Prendre en charge les plaintes des clients estimant que la batterie de leur Tesla avait un problème. Des craintes directement liées au fait que leur voiture ne roulait pas aussi longtemps que ce qu’indiquait le compteur après la charge. Forcément.
- Dans un premier temps, les employés de cette équipe posaient un diagnostic à distance. Ils s’apercevaient alors généralement que la batterie n’avait aucun problème, rassuraient les clients et leur demandaient d’annuler leur rendez-vous au garage.
- Si le client était récalcitrant, les employés leur expliquaient qu’il était normal que la batterie se dégrade avec le temps et leur donnaient des conseils pour l’optimiser.
- Par la suite, pour gagner du temps, la « Diversion Team » a eu pour consigne de ne même plus poser de diagnostic à distance pour les plaintes concernant les batteries, étant donné que le « problème » se situait évidemment au niveau du compteur.
- En procédant de la sorte, cette équipe serait parvenue à faire annuler des centaines de rendez-vous chaque semaine, évitant ainsi l’engorgement des centres Tesla. Et dupant par la même occasion autant de clients.
Réactions : ni Tesla ni Musk n’ont pour l’instant souhaité commenter à ces révélations.
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Les démocrates dirigent les villes les plus touchées par la criminalité aux États-Unis – mais la situation est-elle encore pire que ce que l’on nous dit ?
Au cours de l’année écoulée, nous avons vu beaucoup d’articles de presse disant quelque chose comme ceci : « De plus en plus d’Américains pensent que la criminalité est en hausse dans leur ville, mais la perception du public ne correspond pas toujours à la réalité ».
Mais le problème est-il vraiment la perception du public ? Ou s’agit-il plutôt de la manière dont les données sur la criminalité sont collectées depuis quelques années ? Les données recueillies par le FBI sont généralement considérées comme les plus complètes et les plus précises sur la criminalité aux États-Unis, et les médias et les dirigeants politiques s’y réfèrent régulièrement, mais que se passe-t-il si ces informations ne sont plus fiables ?
En janvier 2021, le FBI a officiellement changé de méthode de collecte de données, passant de la base Uniform Crime Reporting au National Incident-Based Reporting System (NIBRS). Ce changement est intervenu juste avant l’entrée de Joe Biden à la Maison Blanche. Le système NIBRS exige des agences qu’elles soumettent des données plus détaillées, ce qui a ralenti la transition vers le nouveau système. En 2021, seuls 63 % des services répressifs ont transmis des données du NIBRS au FBI.
Aucune donnée complète n’a encore été publiée pour 2020-2022, ce qui rend difficile l’évaluation de l’augmentation ou de la diminution réelle de la criminalité globale au cours des dernières années. Par exemple, certains grands services de police ont recommencé à communiquer des données au FBI en 2022, comme le service de police de Miami-Dade. Mais les deux plus grands services de police des États-Unis, la police de New York et la police de Los Angeles, ne figurent toujours pas dans les données fédérales.
Le FBI prévoit de publier un rapport complet sur la criminalité avec toutes les données incluses avant les élections en 2024, mais il ne serait pas surprenant que ces informations soient retenues jusqu’à la fin des élections.
Il convient de noter que le changement de méthode de collecte des données par les agences, y compris le FBI, a surtout profité aux démocrates. Il a été parfaitement synchronisé avec la crise de la pandémie de covidies, les émeutes de BLM et la crise inflationniste, trois événements qui, comme on pouvait s’y attendre, ont entraîné une augmentation des homicides et des vols ; mais avec des données limitées pour le prouver, les démocrates pouvaient faire toutes les déclarations qu’ils voulaient.
Si l’establishment prévoyait de cacher ou d’étouffer un pic de criminalité, c’était le bon moment pour mettre en place une réinitialisation bureaucratique de la collecte d’informations. Lorsque le FBI a publié ses données nationales sur la criminalité pour 2021 à l’automne dernier, il n’a pas été en mesure de dire si la criminalité avait augmenté, diminué ou était restée inchangée. Le FBI a conclu que les trois scénarios étaient possibles en raison des lacunes dans la collecte des données.
Ces lacunes ont été régulièrement exploitées, principalement par les démocrates et les médias, car le manque d’informations donne l’impression que les crimes violents sont en baisse, mais cette impression repose sur des estimations et non sur une vue d’ensemble. En outre, elle se fonde souvent sur les seuls homicides « réussis », plutôt que sur les tentatives d’homicide, les voies de fait graves et d’autres délits comprenant des actes violents.
Si l’on applique les données complètes antérieures à 2020 et que l’on ajoute les données limitées disponibles après 2020, les villes dirigées par les démocrates continuent de dominer la liste des villes américaines les plus criminelles. Sur les 20 villes les plus violentes des États-Unis (homicides, homicides involontaires, voies de fait graves, viols et vols), 17 sont contrôlées par des démocrates. Il s’agit des villes suivantes :
Chicago, Minneapolis, La Nouvelle-Orléans, Lansing, Nashville, Anchorage, San Bernardino, Oakland, Indianapolis, Springfield (MO), Albuquerque, Stockton, Rockford, Cleveland, Milwaukee, Little Rock, Memphis, Baltimore, Detroit, St.
L’une d’entre elles (Stockton, CA) était auparavant dirigée par des démocrates et a maintenant un maire républicain qui est entré en fonction en 2021, au milieu de la sécheresse des statistiques sur la criminalité. Une autre (Springfield, MO) a un maire indépendant, et la dernière est le maire d’Anchorage, qui est républicain.
Parmi les dix villes où les crimes contre les biens sont les plus nombreux, TOUTES, à l’exception de Stockton, sont dirigées par des démocrates.
Mais qu’en est-il des villes gauchistes qui font la une des journaux et des médias sociaux et dont la criminalité est endémique ? Qu’en est-il de villes comme New York, Los Angeles et San Francisco ? Comme nous l’avons déjà mentionné, bon nombre de ces villes ne communiquent pas toutes les données relatives à la criminalité au FBI, prétextant le nouveau système NIBRS. Par exemple, la ville de San Francisco ne prévoit pas de fournir au FBI des rapports complets et précis sur la criminalité avant 2025. C’est exact, elle ne fournira pas de statistiques complètes sur la criminalité avant les élections de 2024.
Ainsi, lorsque vous voyez des démocrates comme Joe Biden et Gavin Newsom se vanter de la baisse de la criminalité ou parler de « perceptions exagérées de la criminalité », rappelez-vous que lorsque les statistiques sont incomplètes, ils peuvent leur faire dire ce qu’ils veulent. En fin de compte, les Américains peuvent constater de leurs propres yeux l’aggravation du problème et la nature condescendante des dénégations de la gauche politique ne fait qu’empirer les choses en encourageant les criminels à agir en pensant qu’ils passeront inaperçus.
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Audience historique au Congrès américain : trois lanceurs d’alerte considérés comme crédibles témoignent de phénomènes OVNI et de la volonté du Pentagone de maintenir l’omerta
Ce mercredi en soirée, le Congrès américain a ouvert une audition spéciale à Washington intitulée « Phénomènes Anormaux Non Identifiés : Implications pour la Sécurité nationale, la Sécurité publique et la Transparence gouvernementale ». Les trois lanceurs d’alerte qui ont récemment accusé la Défense de ne pas tout dire étaient présents pour témoigner devant les représentants américains.
Les témoins :
- Ryan Graves, pilote et ingénieur pour l’US Navy jusqu’à sa retraite en 2019.
- David Fravor, lui aussi pilote sur avion de chasse F-18 et commandant à la retraite de la marine américaine.
- David Grusch, ancien expert du renseignement américain.
Des observations courantes sur lesquelles règne l’omerta
Tous ont publiquement témoigné ces derniers mois d’une volonté de la part du Département de la Défense d’étouffer certaines observations, voire certaines de ses activités concernant les OVNIS.
- Les deux aviateurs ont déclaré que les phénomènes anormaux et, de toute évidence, d’origine non naturelle étaient bien plus courants que ne veut bien l’admettre le Pentagone.
« Ces observations ne sont pas rares ou isolées. Elles sont courantes. Les équipages aériens militaires et les pilotes commerciaux – des observateurs formés dont la vie dépend d’une identification précise – sont fréquemment témoins de ces phénomènes. »
- Interrogés par les élus qui composent le comité, les aviateurs ont confirmé : ils considèrent ces objets mystérieux comme potentiellement dangereux pour le trafic aérien, voire pour la sécurité de l’Amérique. Et ce, quelle que soit leur origine.
« J’aimerais dire que l’objet avec lequel nous avons interagi en 2004 était nettement supérieur à tout ce que nous avions à l’époque, avons aujourd’hui ou cherchons à développer dans les 10 prochaines années. Si nous possédons effectivement des programmes dotés de cette technologie, ce serait de mettre en place une surveillance contrôlée par ceux que les citoyens de ce grand pays ont élus pour représenter le meilleur pour les États-Unis comme pour les citoyens. »
Les deux aviateurs déplorent le manque de communication de la part du Pentagone sur des observations récurrentes d’objets potentiellement dangereux, par collision ou parce que peut-être dirigés par une puissance hostile. Ils rappellent aussi qu’il n’existe pas de référentiel centralisé entre l’armée et le gouvernement sur les UAP. Mais le témoignage de David Grusch reste le plus intrigant.
Chasseurs d’aliens et « restes biologiques »
- L’ancien des renseignements, qui a participé à l’analyse des « phénomènes anormaux inexpliqués », affirme qu’il existe un programme de récupération et de rétro-ingénierie d’OVNI qui se seraient écrasés sur Terre, et que ce dernier serait actif depuis « plusieurs décennies. »
- Grusch, qui a porté plainte pour dissimulation d’informations d’utilité publique, a rappelé devant les représentants des États que ces informations qui lui ont été fournies « par des personnes qui ont une longue expérience de légitimité et de service envers ce pays, dont beaucoup ont également partagé des preuves convaincantes sous forme de photographies, de documents officiels et de témoignages oraux classifiés, à mon intention et à celle de nombreux de mes collègues. »
- Or il n’en démord pas : non seulement la Défense chasse les épaves d’origine non humaine, mais elle aurait retrouvé des engins intacts. Ainsi que des « restes biologiques » qui prouveraient qu’il ne s’agit pas là de véhicules militaires inconnus.
- Grusch se met ainsi en porte-à-faux avec les déclarations de Sean Kirkpatrick, responsable du All-Domain Anomaly Resolution Office (AARO) du Pentagone, qui a défendu le gouvernement américain n’avait aucune preuve d’une intelligence non humaine. « Ce n’est pas exact », a répondu le lanceur d’alerte.
- Interrogé sur d’éventuelles preuves, comme des photographies, ce dernier a toutefois déclaré qu’il ne pouvait pas révéler de documents classifiés ni discuter de la réponse dans un cadre ouvert et non classifié.
C’est là une affaire bien mystérieuse qu’ont entendue les élus du Congrès, et il faut bien reconnaître que les témoins ne sont pas du tout des conspirationnistes amateurs de chapeaux en aluminium. La commission a toutefois réservé son jugement sur la véracité des faits reportés : dans leurs remarques de clôture, les représentants ont souligné que cette question, dans son essence, concerne moins la recherche de preuves d’engins présumés d’origine extraterrestre que l’exigence de responsabilité et de transparence de la part du gouvernement américain.
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Les gangs albanais dominent les réseaux d’approvisionnement en cocaïne du Royaume-Uni
Les gangs de la criminalité organisée (GCO) albanaise dominent désormais les réseaux d’approvisionnement en cocaïne du Royaume-Uni, les arrivées par petits bateaux contribuant à l’expansion des réseaux des gangs, a déclaré un ancien chef de police.
Tony Saggers, qui a dirigé le département « Drugs Threat and Intelligence » de la National Crime Agency (NCA), a déclaré que les gangsters albanais avaient réussi à prendre un contrôle considérable sur le commerce florissant de la drogue en Grande-Bretagne en réduisant leurs propres bénéfices de vente en gros pour être moins chers que leurs rivaux.
Leur approche « non commerciale » – qui diffère grandement de celle des GCO britanniques – a permis aux gangsters étrangers de devenir le « fournisseur privilégié » du Royaume-Uni, a déclaré M. Saggers à l’Epoch Times.
Cet aperçu de l’influence croissante des gangs intervient quelques jours seulement après que le gouvernement a révélé que les autorités avaient saisi des quantités record de drogue de classe A l’année dernière.
Le rapport Harm to Hope, qui fait partie de la nouvelle stratégie antidrogue décennale du Royaume-Uni, indique que 19 tonnes de cocaïne ont été saisies par les autorités en 2022, soit le chiffre le plus élevé jamais enregistré pour une seule année.
Ces chiffres sont publiés quelques mois seulement après que les Nations unies ont averti que les criminels albanais exerçaient un contrôle « excessif » sur le commerce de la drogue au Royaume-Uni, en ayant la possibilité d’expédier d’énormes cargaisons illicites de cocaïne via les ports maritimes du sud-est de l’Angleterre.
Dans son rapport 2023 (pdf), l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) indique que les migrations en provenance d’Albanie ont permis à des gangs de s’installer dans des villes clés d’Europe et de prendre le contrôle des réseaux de trafiquants.
« Ils s’appuient sur un vaste réseau d’associés au sein de la diaspora albanaise à l’étranger et travaillent souvent en collaboration avec des groupes criminels italiens. »
L’ONUDC a ajouté : « L’importante destination qu’est le Royaume-Uni, où les groupes albanophones exercent un contrôle considérable sur le marché de la drogue, est également approvisionnée dans une large mesure par le biais d’un fret « roll-on, roll-off » qui atteint les ports du sud-est du Royaume-Uni à partir des ports européens voisins.
L’approche « non fondée sur l’appât du gain »
« Le crime organisé albanais adopte une approche différente de celle de ses homologues britanniques pour contrôler les marchés de la drogue », a déclaré M. Saggers à Epoch Times.
« Au début de leur domination croissante sur le trafic de cocaïne, ils étaient très compétitifs, faisant baisser les prix de gros et privilégiant une qualité irréprochable, un bon rapport qualité-prix et des livraisons fiables.
« Ils réduisaient systématiquement les prix de gros sur le marché au sens large en acceptant des marges bénéficiaires moindres par kilogramme ».
Le consultant en menaces, risques et préjudices, qui a passé plus de 30 ans à lutter contre la criminalité au Royaume-Uni, a déclaré que les gangs ont accru leur compétitivité en se déplaçant « en amont » pour dominer les Pays-Bas, puis l’Amérique latine, où ils sont désormais en mesure d’acheter en gros pour beaucoup moins cher, ce qui leur permet d’augmenter leurs marges bénéficiaires.
« En important directement au Royaume-Uni, ou même via le continent européen, ils ont considérablement augmenté leurs revenus tout en continuant à maintenir les prix au kilogramme à un niveau bas », a-t-il expliqué
« En adoptant cette approche non axée sur les bénéfices, ils sont devenus le fournisseur privilégié des GCO basés au Royaume-Uni. »
Toutefois, les niveaux record de saisies de cocaïne au Royaume-Uni ne sont peut-être pas directement liés à l’influence des gangs albanais sur le commerce de la drogue en Grande-Bretagne.
M. Saggers a déclaré que, bien qu’un marché de la cocaïne en pleine croissance ait entraîné une augmentation des volumes importés au Royaume-Uni, les chiffres records sont très probablement dus à « l’attention et aux ressources des forces de l’ordre » suite à la perturbation de la plateforme cryptée EncroChat.
« Au cours des trois dernières années, nous avons constaté l’impact de la perturbation de la plateforme cryptée EncroChat et de nombreuses arrestations supplémentaires résultant directement de ces révélations. »
« Cela a inévitablement fait grimper les chiffres des saisies, même s’il ne faut pas sous-estimer l’impact de la NCA et de la Border Force qui travaillent en amont avec des partenaires internationaux, en interceptant des envois de grande quantité destinés à l’Europe et au Royaume-Uni. »
Trafic à des fins criminelles
Le système judiciaire britannique voit un nombre croissant de migrants albanais comparaître devant les tribunaux pour des infractions liées à la drogue.
Rien qu’en 2023, au moins une douzaine de migrants originaires de la région des Balkans ont été emprisonnés dans tout le Royaume-Uni pour leur implication dans des exploitations de cannabis basées en Grande-Bretagne.
Certains ont affirmé avoir été victimes de la traite des êtres humains vers le Royaume-Uni et forcés de travailler dans les maisons de culture pour rembourser les dettes contractées auprès des passeurs qui les ont aidés à entrer illégalement en Grande-Bretagne, le plus souvent par de petites embarcations.
En mars, les avocats de Besmir Sula, un boulanger albanais de 19 ans, ont expliqué à la Maidstone Crown Court qu’il avait payé 4 000 livres sterling à des trafiquants pour qu’ils le fassent entrer clandestinement au Royaume-Uni par petit bateau avant de le forcer à travailler dans une maison de culture de cannabis.
Selon le Times of London, M. Sula a été intercepté par les autorités britanniques à son arrivée en octobre de l’année dernière, avant d’être transféré dans un hôtel pour immigrés financé par le ministère de l’intérieur.
Il a été contacté par l’homme de son village d’origine à qui il avait emprunté l’argent pour son voyage en bateau et on lui a dit qu’il devait rembourser la dette, a rapporté le journal.
L’adolescent a ensuite été récupéré à l’hôtel et conduit dans un bâtiment situé entre Cranbrook et Hawkhurst, dans le Kent, où il a été « scellé » pour servir de jardinier pour 500 plantes.
Il était là depuis environ deux mois lorsque la police a découvert l’opération le 29 décembre.
M. Sula a plaidé coupable de production de cannabis et a été condamné à 15 mois de prison.
Son avocat, John FitzGerald, a déclaré que son client avait été victime de « bandes organisées qui exploitent les gens en leur faisant croire que nos rues sont pavées d’or ».
De petits bateaux passent devant le porte-conteneurs « Xin Lian Yun Gang » de China COSCO Shipping Corporation lors de son déchargement au terminal à conteneurs Tollerort appartenant à HHLA, dans le port de Hambourg, dans le nord de l’Allemagne, le 26 octobre 2022. (AXEL HEIMKEN/AFP via Getty Images)
L’essor des petits bateaux
« Le modèle d’affaires des criminels albanais repose sur une main-d’œuvre prête et fluide basée au Royaume-Uni, avec une approche assez insulaire qui consiste à n’utiliser que des ressortissants albanais sur le terrain », a déclaré M. Saggers.
« Lorsque des arrestations sont effectuées ou que des individus sont démasqués par la police, ils doivent être remplacés. »
« Il est probable que certains de ceux qui arrivent en Grande-Bretagne par les petits bateaux qui traversent la Manche sont destinés au réseau de distribution de la drogue ou travaillent sur des sites de culture intensive de cannabis. »
En mai, The Epoch Times a révélé que le nombre de migrants albanais enfermés dans les prisons britanniques avait presque doublé en quatre ans.
Selon les chiffres du ministère de la justice, près de 1 400 ressortissants étrangers albanais sont actuellement détenus en Angleterre et au Pays de Galles, contre un peu plus de 800 en 2019.
Les ressortissants des Balkans représentent désormais le plus grand nombre de détenus étrangers dans la population carcérale britannique en pleine expansion, et se classent juste derrière les prisonniers britanniques, qui constituent la nationalité la plus importante.
Ces chiffres ont été révélés quelques jours seulement après que le gouvernement a annoncé qu’il renvoyait 200 prisonniers albanais dans leur pays d’origine pour qu’ils y purgent le reste de leur peine, alors que l’on craint que les prisons britanniques ne soient presque saturées.
Les délinquants condamnés à des peines de quatre ans ou plus retourneront dans leur pays d’origine pour y purger le reste de leur peine, a indiqué le ministère de la justice.
L’accord prévoit également que la Grande-Bretagne apporte son soutien à l’Albanie pour l’aider à moderniser son propre système pénitentiaire, selon le ministère.
Il s’agit de l’une des nombreuses mesures prises par le gouvernement pour réduire le nombre de délinquants étrangers en prison, ainsi que pour faire face à la crise des petits bateaux.
L’année dernière, un nombre record de 12 301 Albanais sont arrivés au Royaume-Uni à bord de petits bateaux, soit un quart du total de 45 755.
En juin, le ministère de l’intérieur a lancé une campagne sur les réseaux sociaux en Albanie afin de dissuader les personnes qui entreprennent la dangereuse traversée de la Manche, après que des trafiquants ont fait de la publicité pour leurs services sur des applications telles que TikTok.
Le mois dernier, Danny Bayraktarova, avocate de renom spécialisée dans les droits de l’homme, a expliqué aux députés qu’elle représentait de plus en plus d’enfants albanais victimes de la traite vers le Royaume-Uni à des fins criminelles et attirés par des publicités similaires sur les médias sociaux.
Mme Bayraktarova a expliqué à la commission des affaires intérieures que les adolescents albanais représentaient une grande partie de ses dossiers et que nombre d’entre eux étaient exploités de manière criminelle par des gangs internationaux de passeurs « très organisés ».
L’avocate a déclaré que l’emprise des gangsters est si forte qu’ils peuvent facilement menacer et intimider leurs familles restées en Albanie si elles refusent de coopérer.
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« Le tourisme se ramène fondamentalement au loisir d’aller voir ce qui est devenu banal »
« Sous-produit de la circulation des marchandises, la circulation humaine considérée comme une consommation, le tourisme, se ramène fondamentalement au loisir d’aller voir ce qui est devenu banal. L’aménagement économique de la fréquentation de lieux différents est déjà par lui-même la garantie de leur équivalence. La même modernisation qui a retiré du voyage le temps, lui a aussi retiré la réalité de l’espace. »
Guy Debord – La Société du spectacle (1967)
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