En Argentine, c’est le libertarien Javier Milei qui a dominé la PASO (primaires ouvertes, simultanées et obligatoires), avec plus de 30 % des voix.
Milei, fondateur du parti « Libertad Avanza », se décrit lui-même comme un « Anarcho-capitaliste libertarien ».
Il veut, entre autres, supprimer la Banque centrale, interdire l’avortement, libéraliser la vente d’armes, et envisage d’ouvrir un marché de la vente d’organes.
Il a devancé l’ancienne ministre de la sécurité, Patricia Bullrich (droite), et l’actuel ministre de l’économie, Sergio Massa (centre gauche).
L’élection aura lieu en octobre.
Javier Milei, vainqueur des primaires à droite en Argentine dimanche, ne plaît pas à la presse de gauche en Occident… Ni à la presse sous contrôle du Kremlin en Russie. Ce « libertaire » dénoncé par la presse mainstream comme « économiste ultralibéral » et d’« extrême droite », est partisan de coupes claires dans les impôts et paraît comme l’anti-Juan Peron (légendaire tenant du socialisme national) par excellence. Milei, qui se déclare provie, veut également remettre en cause l’avortement, légalisé en Argentine voici près de quatre ans, en soumettant la loi à un plébiscite. Et cela non plus ne plaît pas à Russia Today : la version espagnole de rt.com publiait le 15 août plusieurs articles dénonçant cette volonté d’en finir avec le « droit » à l’avortement.
Le Péronisme en route vers la sortie : un outsider libertarien qui veut brûler la banque centrale argentine remporte les primaires
Des décennies de mauvaise gestion économique et la déception qui en a résulté vis-à-vis de l’élite politique au pouvoir ont conduit, lors des primaires de dimanche en Argentine, à une victoire stupéfiante pour l’outsider libertarien Javier Milei.
Dans l’actualité : Javier Milei, le leader de ‘La Libertad Avanza‘, a obtenu dimanche 31% des voix. Il devient ainsi le grand favori pour remporter l’élection présidentielle du 22 octobre. Le parti d’opposition Junts por el Cambio a obtenu 28 %, tandis que les péronistes au pouvoir ne conservent que 27%.
- 60% des électeurs ont voté pour la droite pro-marché, tandis que tout ce qui penche vers le progressisme a été battu. Et Milei a également pu compter sur les voix des jeunes.