Par Tyler Durden pour Zero Hedge,

La France a déployé 7 000 soldats pour renforcer la sécurité après qu’un professeur a été poignardé à mort et que trois autres personnes ont été blessées, selon le ministre français de l’intérieur, qui a déclaré que l’attaque islamiste présumée était liée au conflit entre Israël et le Hamas.

Des CRS arrivent pour boucler une zone près du lycée Gambetta à Arras, dans le nord-est de la France, le 13 octobre 2023, après qu’un enseignant a été tué et deux autres personnes gravement blessées lors d’une attaque au couteau. Denis Charlet, AFP

Un Tchétchène d’origine russe âgé de 20 ans, Mohamed M, a été arrêté peu après l’attaque de vendredi dans un lycée de la ville d’Arras, dans le nord-est du pays, à environ 115 miles au nord de Paris. Selon le ministre de l’intérieur, Gerald Darmanin, qui a ajouté que les autorités avaient arrêté 12 personnes à proximité d’écoles ou de lieux de culte depuis l’attaque du Hamas contre Israël, rapporte Sky.

Le meurtre du professeur survient presque trois ans jour pour jour après qu’un musulman tchétchène a décapité un professeur français le 16 octobre 2020, près de son école dans la banlieue parisienne.

« Trois ans après l’assassinat de Samuel Paty, le terrorisme a de nouveau frappé une école et dans un contexte que nous connaissons tous », a déclaré le président français Emmanuel Macron.

Il convient de noter que la France a interdit toutes les manifestations pro-palestiniennes. Malgré cela, des centaines de manifestants se sont rassemblés dans le centre de Paris jeudi.

« Les manifestations pro-palestiniennes doivent être interdites car elles sont susceptibles de générer des troubles à l’ordre public », a déclaré Darmanin, qui a appelé la police à protéger tous les lieux fréquentés par les Juifs français, tels que les synagogues et les écoles, et que tout étranger commettant des actes antisémites sur le sol français sera « immédiatement expulsé. »

Pendant ce temps, le Louvre et le château de Versailles ont été évacués à la suite d’alertes à la bombe.

À l’annonce de l’évacuation, des alarmes ont retenti dans le Louvre, vaste espace situé dans un ancien palais royal surplombant la Seine, ainsi que dans le centre commercial souterrain situé sous sa pyramide emblématique.

La police a bouclé le monument de tous les côtés, ainsi que l’accès souterrain, tandis que les touristes et autres visiteurs sortaient en masse. Des vidéos mises en ligne montrent des personnes quittant le monument, certaines se précipitant, d’autres s’arrêtant pour prendre des photos, d’autres encore semblant ne pas comprendre ce qui se passe. -AP

Le Louvre accueille entre 30 000 et 40 000 visiteurs par jour.

Dans une manifestation qui illustre à la fois les conséquences malheureuses de la politique d’immigration ouverte menée de longue date par le Royaume-Uni et l’alliance idéologiquement bizarre entre les militants de gauche et les groupes islamiques, une dizaine de milliers de manifestants ont défilé cette semaine pour soutenir les récentes attaques du Hamas contre des civils israéliens, tout en réclamant la création d’un « État palestinien libre ».

 

Un grand nombre de manifestants étaient des militants Antifa, qui ont demandé à leurs membres de se « masquer » pour éviter d’être identifiés.

 

Les rapports faisant état de pro-Palestiniens essaimant et, dans certains cas, attaquant des contre-manifestants sont de plus en plus nombreux. La police britannique semble mal équipée pour faire face aux foules si elles deviennent violentes, beaucoup ne portant même pas de casque pour éviter les blessures à la tête.

 

La situation en Europe et au Royaume-Uni devient de plus en plus chaotique ;