Israël retarde (une fois de plus) l’invasion de Gaza alors que les États-Unis se démènent pour mettre en place des défenses antimissiles
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Mise à jour (1128ET) : Des responsables américains et israéliens ont déclaré au Wall Streat Journal qu’Israël avait décidé, à la demande de Washington, de retarder encore son projet d’invasion terrestre de la bande de Gaza.
Bien que les frappes aériennes se soient intensifiées, faisant grimper le nombre de morts palestiniens à plus de 6 500, il est devenu évident ces derniers jours qu’Israël attendait une attaque terrestre. Cela s’est également produit alors que quatre otages ont été libérés à la suite de négociations impliquant une médiation qatarie avec le Hamas. Le WSJ explique ce nouveau retard par la mise en place d’une défense aérienne supplémentaire de la part des États-Unis.
« Le Pentagone se démène pour déployer près d’une douzaine de systèmes de défense aérienne dans la région, y compris pour les troupes américaines servant en Irak, en Syrie, au Koweït, en Jordanie, en Arabie saoudite et dans les Émirats arabes unis, afin de les protéger contre les missiles et les roquettes« , indique le rapport. « Les responsables américains ont jusqu’à présent persuadé les Israéliens d’attendre que ces pièces soient placées, dès la fin de cette semaine.
C’est un signe que Washington se prépare à une escalade significative à venir. Le Commandement central américain (CENTCOM) a révélé hier que la semaine dernière, les troupes et les installations américaines en Irak et en Syrie ont subi plus d’une douzaine d’attaques de drones, qui ont fait deux douzaines de blessés parmi les troupes, bien qu’elles aient été qualifiées de « mineures ».
Les prix du brut ont bondi, tandis que les actions s’effritaient, à la suite de ce gros titre annonçant une escalade, étant donné que le Pentagone est en train de mettre en place d’autres moyens militaires importants au Moyen-Orient…
Hier encore, le porte-parole du NSC, John Kirby, a tenu des propos sans précédent en déclarant que d’autres « innocents » allaient mourir à Gaza. « C’est la guerre. C’est un combat. C’est sanglant. C’est laid, et ça va être désordonné. Et des civils innocents vont être blessés », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse. Les États-Unis ont mis en garde l’Iran contre les attaques de ses mandataires contre les forces américaines dans la région.
Comme le précise le Wall Street Journal, même si la Maison Blanche a fait pression pour que davantage d’aide humanitaire parvienne à Gaza, il n’en reste pas moins que « les menaces qui pèsent sur les troupes américaines sont d’une importance primordiale, ont déclaré des responsables américains ». L’armée américaine et d’autres responsables pensent que les forces américaines seront prises pour cible par divers groupes militants une fois que l’incursion commencera.
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Un nouvel échange de tirs dangereux a eu lieu dans la nuit entre la Syrie et Israël près du plateau du Golan, en relation avec les frappes aériennes en cours sur la bande de Gaza. Mardi en fin de journée et dans la nuit, de nombreuses informations ont fait état d’au moins deux roquettes tirées depuis le sud de la Syrie, les Forces de défense israéliennes (Tsahal) affirmant que les deux projectiles avaient atterri dans des champs.
Israël a alors répondu par une attaque majeure sur ce qu’il a déclaré être des batteries de missiles syriennes en représailles, qui aurait tué au moins huit soldats syriens, selon les rapports internationaux et les médias d’État, ces derniers détaillant : « Vers 01:45h [22:45 GMT mardi], l’ennemi israélien a mené une agression aérienne à partir des hauteurs du Golan occupé.
Selon des sources médiatiques régionales, la riposte de Tsahal a détruit des dépôts d’armes et un radar de défense aérienne syrien, et la base touchée comprenait une unité d’infanterie.
Un important groupe de surveillance de l’opposition syrienne, l’Observatoire syrien, a déclaré que ce n’était pas l’armée syrienne qui avait tiré la salve en premier lieu. Il a indiqué que des « combattants fidèles au Hezbollah » étaient responsables, ayant « lancé des roquettes en direction du Golan syrien occupé ».
Mercredi, Tsahal a publié une rare confirmation de ses frappes sur le sud de la Syrie, affirmant que « des avions de combat ont frappé des infrastructures militaires et des mortiers appartenant à l’armée syrienne en réponse aux tirs en direction d’Israël hier [mardi]. »
Selon des sources citées par l’AFP, l’armée syrienne et les factions palestiniennes ont reçu cette semaine de nouveaux avertissements de Tsahal près du Golan. Des tracts auraient été largués dans la région : « Les commandants syriens … portent l’entière responsabilité des opérations … menées depuis le territoire syrien » … toute attaque « contre l’État d’Israël sera réprimée avec une poigne de fer ».
Les forces de l’armée syrienne et du Hezbollah travaillent en étroite coordination, et il n’est pas rare qu’Israël attaque des installations du gouvernement syrien pour une action du Hezbollah ou d’un groupe paramilitaire « lié à l’Iran ».
Ce mois-ci, Israël a déjà attaqué les aéroports internationaux de Damas et d’Alep à deux ou trois reprises. À Damas, un employé de l’aéroport a trouvé la mort lors de la dernière attaque contre la piste d’atterrissage.
Un nouveau rapport publié mercredi par SANA indique que l’aéroport d’Alep a été frappé une nouvelle fois :
« Presque à 13h25 mercredi, l’ennemi israélien a mené une agression aérienne depuis la mer Méditerranée, à l’ouest de Lattaquié, visant l’aéroport international d’Alep, causant des dommages matériels à la piste d’atterrissage de l’aéroport, qui est maintenant hors service. Une source militaire a déclaré à SANA.
Israël est en état d’alerte renforcée non seulement le long du plateau du Golan qu’il occupe, mais aussi le long de sa frontière nord avec le Liban, où des dizaines de villes et de villages ont déjà été évacués alors que le combat avec le Hezbollah se prépare.
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L’ambassadeur d’Israël à l’ONU demande au secrétaire général Antonio Guterres de démissionner pour avoir déclaré que l’attaque du Hamas du 7 octobre ne s’était pas produite dans le vide, clôturant ainsi une journée d’échanges houleux au Conseil de sécurité. M. Guterres appelle à un cessez-le-feu immédiat à Gaza, affirmant qu’il y avait des «violations évidentes» du droit international. Les services de renseignement américains ont déterminé qu’Israël n’était pas à l’origine de l’explosion d’un hôpital dans la ville de Gaza la semaine dernière, rapporte le Washington Post. Joe Biden et le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman conviennent de poursuivre les efforts visant à empêcher l’escalade de la guerre. Antony Blinken soutient les «pauses» dans le conflit pour acheminer l’aide à Gaza.
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Une attaque qui n’a rien laissé à l’improvisation : comment le Hamas a maintenu les services israéliens dans le flou pendant deux ans
Des réseaux de tunnels bétonnés, et dotés de téléphones câblés sécurisés et même de caméras de surveillance pour prévenir les intrusions. Le Hamas mérite bien le terme de « techno-guérilla ». Et c’est ce qui a permis à une très petite cellule de planifier une attaque d’une telle ampleur.
Gaza croule sous les bombes et l’armée israélienne a révélé les vidéos des atrocités commises par le Hamas afin de justifier son intransigeance. Pendant ce temps, on commence à comprendre comment celles-ci ont été possibles en premier lieu.
Une cellule exclusivement militaire au sein du Hamas
- Le Hamas semblait planifier cette attaque depuis deux ans, selon les renseignements collectés par des agences américaines et fournis à leurs alliés européens.
- Une planification qui a pu rester secrète, avec seulement une petite cellule d’initiés. La branche politique du Hamas, dont les chefs pour certains à l’étranger, aurait « été tenue à l’écart de la préparation de l’attaque armée » relève Le Monde. Une manière de minimiser le risque de fuites, car c’est plutôt dans cette branche politique que les services israéliens disposent de sources.
- Autre point capital : le refus des technologies de communication de pointe. C’est d’ailleurs un classique de l’espionnage. Moins il y a d’électronique et d’informatique, moins on court le risque que traîne une oreille indiscrète. L’attaque a été manifestement planifiée lors de réunions de visu entre les planificateurs.
- Quand ceux-ci ont dû communiquer sur de plus longues distances, ils l’ont fait via des lignes téléphoniques placées dans les tunnels qui constituent le « métro de Gaza ».
- Selon CNN, ces appels sont toutefois restés très limités. Jusqu’à ce qu’il faille battre le rappel des combattants. La cellule derrière l’attaque a ainsi pu monopoliser au moins 1.500 combattants pour mener ce raid de l’autre côté des fortifications israéliennes.
- L’une des sources des services américains a déclaré que, bien que les commandants et les combattants aient été entraînés pendant de nombreux mois et maintenus dans un état de préparation général, ils n’ont été informés des plans spécifiques que dans les jours précédant l’opération.
Ce que ça implique : difficile d’imaginer une communication directe entre le Hamas et Téhéran sur le timing et les objectifs de l’attaque si les assaillants eux-mêmes en savaient si peu. L’armée israélienne a pourtant déclaré qu’elle avait trouvé des preuves irréfutables de l’implication de l’Iran. Sans toutefois en révéler plus.
Une barbarie plus spontanée que planifiée ?
Une attaque dont le succès a surpris même ses commanditaires ? C’est une thèse avancée par certains analystes militaires dès les jours suivants ce raid meurtrier. Pour rappel, il a coûté la vie à plus de 1.400 Israéliens, civils pour la plupart.
- Tsahal, la force de défense israélienne, avait déjà rencontré des tunnels dotés de réseaux de surveillance et de communications internes. Lorsque les troupes israéliennes sont intervenues dans le nord de la Cisjordanie cet été, elles ont découvert des lignes de communication câblées sécurisées et des caméras de surveillance en circuit fermé. Un système invisible aux surveillances par satellite.
- Mais trop confiante en sa technologie, la défense israélienne s’est véritablement effondrée pendant l’attaque. Communications coupées entre différents postes, officiers morts ou injoignables, et surtout, le congé d’une partie des troupes pour cause de vacances religieuses.
- De là à laisser penser que le Hamas a aussi été surpris par sa progression ? C’est possible, et cela peut expliquer un déchainement de violence digne de Daesh. La mission était vraisemblablement de capturer de nombreux otages pour négocier en position de force. Le sort de ses citoyens prisonniers est le grand point faible de l’État hébreu.
- Mais des actes de barbarie comme en ont commis les miliciens du Hamas ne pouvaient manquer de provoquer une réponse particulièrement dure, comme on le voit maintenant. Difficile d’imaginer que c’était là le but du groupe terroriste. Sauf à spéculer sur une pulsion millénariste plus mystique que stratégique. Mais il n’est pas certain qu’on ait un jour la réponse à cette question
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La guerre fait rentrer l’économie israélienne en terre inconnue
Le choc économique de la guerre pour Israël va être majeur. Pour le monde entier cela risque d’être également une conflagration.
Concrètement, regarder ce qui se passe là-bas va nous permettre d’anticiper une partie importante de ce qui va arriver ici comme regarder ce qui se passait à Wuhan en Chine préfigurait les actions privatives de liberté qu’allaient prendre nos gouvernements occidentaux sous la forme de confinements ou de passes sanitaires.
L’économie israélienne avec ses 500 milliards de PIB est la plus grosse économie du Moyen-Orient.
Elle est à l’arrêt.
D’une part 350 000 réservistes ont été rappelés créant un trou béant dans la main-d’œuvre du pays. Au même moment tous les permis de travail des Palestiniens de Gaza ont été annulés. Là encore le trou de main-d’œuvre est béant.
Les tensions liées à la guerre, n’incitent pas à la consommation qui s’effondre de même que la fréquentation de tous les lieux de sorties et de commerces.
L’industrie de la construction est en plein naufrage.
Le secteur du tourisme s’est effondré en quelques heures.
Le déficit budgétaire va se creuser à une vitesse jamais vu et la dette d’Israël suivra.
L’industrie des hautes technologies, qui a prospéré pendant la pandémie de COVID-19, est également en difficulté, alors qu’elle pèse habituellement 18 % du PIB d’Israël et représente la moitié de ses exportations.
« La productivité diminue considérablement, car le travail quotidien s’efface devant des préoccupations existentielles », relève Barak Klein, directeur financier de l’entreprise de technologie financière ThetaRay.
Les entreprises activent leurs plans de continuité d’activité.
« Le ministère de l’Economie a créé une cellule de crise et lancé un numéro d’aide. Jusqu’à présent, sa base de données a permis de mettre en relation au moins 8.550 personnes avec des entreprises en difficulté. Lorsqu’un centre logistique d’une grande chaîne de supermarchés a été mis à l’épreuve, 38 personnes ont ainsi été envoyées pour assurer une permanence de nuit. »
Israel rentre de plain-pied dans l’économie de guerre.
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En raison du conflit actuel entre Israël et le Hamas, les investisseurs se tournent vers le dollar, valeur refuge. Israël bénéficie pourtant de puissants soutiens financiers mais la situation, telle qu’elle évolue, pose question et personne ne veut prendre de risques en ce moment. Depuis l’attentat sanglant du Hamas le 7 octobre, le shekel ne fait que baisser. Lundi 23 octobre, il a chuté de 5% en séance face à la devise américaine. La parité est de 3,90 shekels pour un dollar. La monnaie baisse également devant l’euro, qui s’échange légèrement au-dessus de quatre shekels.
Des tensions persistantes
Les opérateurs surveillent le possible déclenchement d’un jour à l’autre de l’offensive terrestre projetée par Israël à Gaza. Toute escalade du conflit va envenimer les marchés. Pour l’instant, la puissante Banque centrale israélienne a débloqué une trentaine de milliards de dollars (28 milliards d’euros) pour soutenir le shekel en difficulté et fournir les liquidités nécessaires au gouvernement pour fonctionner. Elle pourrait également relever ses taux d’intérêt pour soutenir la monnaie mais elle n’a pas encore activé ce biais. Le principal taux d’intérêt israélien est aujourd’hui de 4,75%.
Israël dispose d’importantes réserves de changes évaluées à quelque 190 milliards d’euros. Le budget de la Défense est aujourd’hui de 14 milliards d’euros, auxquels il faut ajouter quatre milliards directement prêtés par les États-Unis.
La guerre va évidemment coûter cher à l’État hébreu. Selon les estimations, le coût de l’offensive contre le Hamas est estimé, à ce jour, à six ou sept milliards d’euros. Soit 1,3% du PIB israélien, la richesse produite par l’économie locale. L’autre risque est de voir la croissance ralentir. Elle est aujourd’hui de 3% avec, en ligne de mire, les puissants secteurs de l’agriculture et, bien sûr, du tourisme. Quant aux dizaines de milliers de réservistes qui sont mobilisés, ou celles et ceux qui vont l’être, cela prive les entreprises d’une importante main d’œuvre.
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Sur les lieux des tueries du 7 octobre dernier, les commandos du Hamas ont laissé dans leur sillage beaucoup d’éléments. C’est le cas au Kibboutz de Be’eri, l’un des premiers à avoir été attaqué, situé à quatre kilomètres de la bande de Gaza. L’attaque a fait une centaine de morts. Aujourd’hui Be’eri est défiguré et certains maisons sont détruites, calcinées, criblées par des impacts de balles.
Yossi Landau travaille pour Zaka, un organisme caritatif israélien. Lui et son équipe ont récupéré les corps des habitants et des assaillants mais pas seulement. “On a trouvé de tout. Des plans, des téléphones, des caméras, des caméras corporelles, des drapeaux de l’État Islamique, de tout ! Sur les corps, au sol… On a tout donné à la police, à l’armée, aux forces de défense israéliennes, à tous ceux qui doivent s’en occuper”, explique-t-il.
Des vidéos de caméras corporelles portées par les assaillants
L’une des vidéos de l’attaque du Hamas a été publiée par Tsahal. Les images extraites d’une caméra corporelle, portée par un assaillant, montre ce dernier et un autre homme marcher dans ce qui s’apparente à un kibboutz, armes à la main, tirer dans le pneu d’une ambulance, sur une victime dans sa cuisine et pénétrer dans une maison à la recherche de ses habitants. Toutes ces “preuves” sont rassemblées aujourd’hui par l’État d’Israël pour constituer des dossiers sur l’ampleur des horreurs, sur leur nature, pour potentiellement les porter devant les juridictions compétentes.
Car comment nommer ce qui s’est passé le 7 octobre d’un point de vue international ? Est-ce un crime de guerre ? Un crime contre l’humanité ? Un génocide ? Pour Yaacov Garson, avocat, spécialisé en droit international à Jérusalem, il n’y a pas de doute sur la question. “La seule façon de qualifier ces crimes, c’est de les qualifier de crimes contre l’humanité et pas de crimes de guerre, insiste l’avocat. Le crime de guerre, c’est dans le droit international un dérapage. Ça veut dire que ça commence par une guerre entre deux armées régulières de deux États souverains, donc des militaires qui font la guerre à des militaires. Ensuite, il y a des crimes qui sont commis dans ce contexte-là.“
“Les crimes contre l’humanité ont la grande particularité d’être caractérisés par le fait que les civils sont visés à dessein et en amont.”
Yaacov Garson, avocat spécialisé en droit internationalà franceinfo
“C’est-à-dire que même les militaires qui ont été attaqués et qui ont été tués sur la route, c’était juste pour aller attaquer les civils”, avance Yaacov Garson. Israël pourrait donc saisir la Cour pénale internationale d’un point de vue étatique.
Des actions en justice déjà lancées en France
À titre individuel des actions sont déjà en cours. Quatre familles franco-israéliennes ont déposé plainte auprès du Parquet national antiterroriste, qui a déjà ouvert une enquête préliminaire à la suite de l’attaque du 7 octobre. Trois familles l’ont fait pour “crimes contre l’humanité” contre le Hamas, une autre concerne un Franco-Israélien qui faisait son service militaire et qui est mort sous le drapeau. Ici, c’est la qualification terroriste qui est retenue. Toutes ces familles saisissent donc la justice française pour pouvoir avoir des informations qu’elles n’auront pas forcément ou correctement de la part des autorités israéliennes. “Ça permettrait, si la justice française décide d’enquêter pour des crimes contre l’humanité, d’avoir un travail sur place de recueil des preuves, d’examen de la chronologie minutieuse de chacune des attaques coordonnées qui ont eu lieu contre les populations civiles, explique Maître Nathanael Majster leur avocat. Ce qui est un travail lourd, fastidieux, difficile mais que la justice française peut aider dans le cadre du crime contre l’humanité”.
L’organisation Elnet vient de lancer une campagne à l’échelle européenne pour traduire “les terroristes du Hamas en justice”. Elle espère recueillir de nombreuses plaintes qui ne viseront pas uniquement l’entité palestinienne, explique la Dr Sarah Fainberg, membre du Conseil d’administration d’Elnet, mais aussi les “citoyens palestiniens qui sont entrés sur le territoire d’Israël, de simples citoyens palestiniens, de simples civils qui ont participé à ce massacre.”
“Vont également être jugées les personnes qui ont financé le Hamas pendant des années. Il faudra mettre, derrière ces accusations, le Qatar, l’Iran et tout l’argent qui a été transféré, via la cryptomonnaie, notamment de Russie.”
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« La route de l’excès mène au palais de la sagesse »
La route de l’excès mène au palais de la sagesse.
[« The road of excess leads to the palace of wisdom »]
William Blake – Proverbes de l’Enfer (1793)
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