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Les avions de guerre américains effectuent des frappes importantes sur les « mandataires iraniens » en Syrie

Les avions de guerre américains effectuent des frappes importantes sur les « mandataires iraniens » en Syrie

Par Tyler Durden pour Zero Hedge,

Mise à jour (22:25ET) : Dans la nuit et au petit matin en Syrie (heure locale), les forces américaines ont mené des frappes aériennes contre des militants et des installations liés à l’Iran dans l’est de la Syrie. Plusieurs cibles ont été touchées.

Selon une déclaration du secrétaire à la défense Lloyd Austin, « Aujourd’hui, sur ordre du président Biden, les forces militaires américaines ont mené des frappes d’autodéfense sur deux installations dans l’est de la Syrie utilisées par le Corps des gardiens de la révolution islamique d’Iran (CGRI) et des groupes affiliés« . Les attaques auraient été menées par des avions de guerre américains, opérant probablement à partir du Golfe ou de la Méditerranée, où de nouveaux moyens navals américains ont été récemment positionnés, afin de surveiller les événements qui se déroulent rapidement dans la bande de Gaza. Fox a publié les informations suivantes :

Des F-16 et des F-15 ont été utilisés pour frapper des cibles en Syrie en début de soirée, en représailles aux attaques contre les troupes américaines dans la région.

Plus tôt dans la journée, des rapports, bien que peu détaillés, indiquaient que les forces américaines dans la même région du nord-est de la Syrie avaient été attaquées, comme c’est le cas depuis plusieurs jours. Le Pentagone avait également annoncé que plus d’une douzaine de soldats américains en Irak et en Syrie avaient subi des lésions cérébrales traumatiques à la suite des attaques de drones et de roquettes contre les bases américaines dans la région.

 

Vous trouverez ci-dessous l’intégralité de la déclaration du Pentagone, qui cherche à souligner que cette nouvelle agression militaire à haut risque est censée être « séparée » du conflit entre Israël et la bande de Gaza…

 

Les États-Unis cherchent également à rassurer une région qui court clairement un risque accru d’éclatement d’une guerre majeure en affirmant qu’ils « ne recherchent pas le conflit ». Mais l’occupation militaire de longue date de la région pétrolière et gazière de la Syrie suggère le contraire.

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Mise à jour (1520ET) : La dernière mesure prise par le Pentagone pour renforcer les défenses américaines au Moyen-Orient contre la « menace iranienne » – compte tenu de la multiplication des attaques de mandataires de Téhéran contre les installations des troupes américaines en Irak et en Syrie au cours de la semaine dernière – prévoit l’envoi d’environ 900 soldats américains supplémentaires dans la région.

Un correspondant de CBS a cité le secrétaire de presse du Pentagone, le général Patrick Ryder, qui a déclaré que 900 soldats américains ont été déployés ou sont sur le point de l’être pour renforcer la défense antimissile dans la région d’opérations du CENTCOM au Moyen-Orient. Ils sont censés piloter les systèmes de missiles Patriot, THAAD et Avenger. En début de semaine, des responsables de la défense américaine ont déclaré que ces batteries de missiles supplémentaires étaient déployées sur le théâtre des opérations en prévision d’une offensive terrestre israélienne à Gaza.

Le journaliste de CBS a noté que « cela intervient alors que des groupes soutenus par l’Iran continuent d’attaquer les militaires américains en Irak et en Syrie ». On craint de plus en plus qu’une poussée majeure des FDI dans la bande de Gaza ne déclenche des représailles plus vastes sur les bases américaines dans la région. Cela pourrait inclure le Hezbollah, qui opère à la fois au Liban et en Syrie.

Les frappes de « préparation » d’Israël en vue de la « prochaine étape de la guerre » – selon ses responsables – ont continué à s’intensifier…

 

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L’Iran a multiplié les menaces à l’encontre d’Israël, en réponse à l’explosion du nombre de victimes à Gaza, qui a dépassé les 7 000 morts. Le Premier ministre Netanyahou a parallèlement annoncé que des « milliers » de terroristes avaient été éliminés par les Forces de défense israéliennes (Tsahal). Israël a en outre déclaré avoir éliminé trois hauts commandants du Hamas au cours des dernières heures.

Jeudi, Hossein Salami, commandant en chef du corps d’élite des gardiens de la révolution islamique d’Iran (CGRI), a averti que si Israël envoyait des forces terrestres dans la bande de Gaza, les forces de défense israéliennes seraient « enterrées ». Il a déclaré : « Si les sionistes lancent une attaque terrestre à Gaza, ils seront enterrés. Si les ennemis pensent que les musulmans regarderont ces crimes de loin, ils se trompent lourdement », selon une traduction par les médias régionaux. Il a également visé Washington en déclarant que « les États-Unis seront enterrés par le feu qu’ils ont allumé ».

« Si les personnes malveillantes du monde entier veulent commettre un acte insensé tel que l’invasion des territoires palestiniens, elles seront confrontées à un échec cuisant et recevront une réponse décisive de la part du front de la résistance », a ajouté le communiqué du Corps des gardiens de la révolution islamique.

Les États-Unis ont déjà stationné un porte-avions dans les eaux au large d’Israël, un autre étant en route, et ils ont à plusieurs reprises mis en garde Téhéran contre toute implication. Le porte-parole de la sécurité nationale, John Kirby, a déclaré cette semaine que l’administration américaine était prête à organiser une « réponse décisive » si l’Iran ou ses mandataires attaquaient des bases américaines.

Cependant, il semble que ce soit déjà le cas. Plus d’une douzaine d’attaques de drones et de missiles ont été menées contre des bases en Irak et en Syrie au cours de la semaine dernière, la dernière en date ayant eu lieu jeudi.

Selon de nouvelles informations, des milices chiites irakiennes auraient lancé des attaques transfrontalières contre une installation américaine dans le nord-est de la Syrie. Ces attaques sporadiques menacent maintenant de devenir un événement quotidien. Et maintenant, voici ce que Politico a publié jeudi…

 

Pour aggraver encore les tensions entre Washington et Téhéran, un nouveau rapport du Wall Street Journal publié cette semaine révèle que les agents du Hamas à l’origine de l’attentat terroriste du 7 octobre ont reçu une formation spécialisée en Iran. Selon le rapport, jusqu’à 500 militants auraient été concernés :

Dans les semaines qui ont précédé les attaques du Hamas contre Israël le 7 octobre, des centaines de combattants du groupe militant islamiste palestinien ont reçu un entraînement spécialisé au combat en Iran, selon des personnes connaissant bien les renseignements relatifs à l’assaut.

Environ 500 militants du Hamas et d’un groupe allié, le Jihad islamique palestinien, ont participé aux exercices en septembre, qui étaient dirigés par des officiers de la Force Al-Qods, la branche des opérations extérieures du Corps des gardiens de la révolution islamique de l’Iran, selon ces personnes.

De hauts responsables palestiniens et le général de brigade iranien Esmail Qaani, chef de la Force Al-Qods, y ont également participé.

Étrangement, le même rapport cite des responsables américains qui affirment ne pas pouvoir vérifier si l’entraînement sur le sol iranien était directement destiné à préparer les attentats du 7 octobre (ou s’il s’agissait d’une « routine »), qui ont coûté la vie à au moins 1 400 Israéliens et étrangers.

« Des responsables américains ont déclaré que l’Iran entraînait régulièrement des militants en Iran et ailleurs, mais ils n’ont aucune indication d’un entraînement de masse juste avant l’attaque », écrit le Wall Street Journal. « Les responsables américains et les personnes connaissant bien les renseignements ont déclaré qu’ils ne disposaient d’aucune information suggérant que l’Iran avait organisé des entraînements spécifiquement pour préparer les événements du 7 octobre.

 

Étant donné que l’attaque terroriste a impliqué des parapentistes, des militants à moto, des équipes d’assaut coordonnées avec des explosifs et d’autres capacités qui n’avaient pas été utilisées aussi efficacement dans le passé, de nombreux analystes estiment que la planification de l’attaque a dû prendre de nombreux mois, voire des années.

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Les chars et les troupes de Tsahal pénètrent à 1 km de profondeur dans la bande de Gaza pour « préparer le champ de bataille »

Voulant peut-être montrer au public et au monde que l’incursion terrestre aura toujours lieu, et à la suite d’informations largement répandues selon lesquelles Washington a réussi à convaincre Netanyahu de retarder l’offensive – alors que les négociations sur les otages impliquant le Qatar sont probablement en cours – les Forces de défense israéliennes (Tsahal) ont publié des images d’un raid limité de nuit dans la bande de Gaza qui s’est appuyé sur des bulldozers et des chars d’assaut.

Les forces d’infanterie ont été transportées par une colonne de chars jusqu’à un kilomètre dans la partie nord de la bande de Gaza, selon un communiqué de Tsahal publié jeudi matin. Tsahal a déclaré n’avoir subi aucune perte au cours du raid, qui a duré quelques heures, et qui semblait fondamentalement être une opération de nettoyage.

 

« Grâce à ce raid, nous avons éliminé des terroristes, neutralisé des menaces, démantelé des explosifs, neutralisé des embuscades, afin de permettre aux forces terrestres de passer aux étapes suivantes de la guerre », a annoncé le porte-parole de Tsahal, le contre-amiral Daniel Hagari.

Le communiqué précise que de « nombreux » terroristes du Hamas ont été éliminés, ainsi que des positions antichars, mais surtout que l’opération visait à « préparer le champ de bataille » en ouvrant une voie plus large et plus directe.

La brigade d’infanterie Givati et la 162e division blindée ont mené le raid, que Tsahal a reconnu comme étant crucial pour préparer les « prochaines étapes de la guerre ». Hagari a déclaré, en vantant son « succès », que « nous avons éliminé des terroristes, neutralisé des menaces, démantelé des explosifs, neutralisé des embuscades, afin de permettre aux forces terrestres de passer aux étapes suivantes de la guerre ».

Alors que des « raids localisés » ont eu lieu depuis l’assaut du Hamas du 7 octobre, notamment dans le cadre d’opérations de collecte de renseignements sur la localisation d’otages, voire de récupération de corps, celui-ci est considéré comme le plus important et le plus profond à ce jour en termes de percée sur le territoire de la bande de Gaza.

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Guerre entre le Hamas et Israël : des centaines d’ultra-orthodoxes se portent volontaires pour rejoindre l’armée israélienne

C’est une communauté qui suscite de vives crispations au sein même d’Israël. Les ultra-orthodoxes, également appelés “haredim” en hébreu (les craignant Dieu), n’effectuent pour la plupart pas leur service militaire, provoquant d’intenses débats. Mais depuis l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre, les choses commencent à changer.

En moins de deux semaines, près de 2 000 juifs ultra-orthodoxes se sont ainsi portés volontaires pour rejoindre les rangs de Tsahal, selon des propos relayés par I24News et The Times Of Israël. “Nous assistons à une tendance de membres du public ultra-orthodoxe postulant pour s’enrôler et se porter volontaires dans Tsahal. Nous créons des programmes dédiés pour cela et les recrutements commenceront à partir” du lundi 23 octobre, a déclaré le porte-parole de l’armée israélienne Daniel Hagari.

De nombreuses dispenses de service militaire

En Israël, le service militaire est obligatoire dès 18 ans. Les garçons doivent servir pendant deux ans et huit mois, une période réduite à deux ans pour les filles. Mais la grande majorité de la communauté ultra-orthodoxe, qui vit quasiment en vase clos, bénéficie d’une exemption depuis la création de l’État hébreu en 1948. C’est notamment le cas pour les hommes qui étudient dans les yeshivas, les centres où sont enseignés la Torah et le Talmud, les textes sacrés du judaïsme.

L’écrasante majorité d’entre eux ne travaille pas et se consacre uniquement à la religion, tandis que les femmes s’occupent des enfants et sont chargées de ramener de quoi vivre. Conséquence : seuls 1 200 hommes ultra-orthodoxes ont effectué leur service militaire en 2020, soit moitié moins qu’en 2015, selon une étude de l’Institut israélien de la démocratie (IDI) relayée en début d’année par The Times of Israel.

Ce privilège suscite depuis des années des débats passionnés et l’agacement de la population laïque israélienne. Des lois ont bien été adoptées au début des années 2000 pour inciter les “haredim” à s’engager, sans grand succès. Et la coalition menée par Benjamin Netanyahou et l’extrême droite religieuse israélienne, qui était au pouvoir jusqu’à l’attaque du Hamas, avait au contraire renforcé l’exemption accordée aux ultra-orthodoxes. Les freins restent donc nombreux pour intégrer cette communauté, qui représente près de 13,5% de la population israélienne, au sein de l’armée d’Israël.

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La Phrase : « Le Hamas n’est pas une organisation terroriste » 

C’est la conviction affichée devant les députés de son parti islamiste pour la justice et le progrès par le président turc Recep Tayyip Erdogan, qui rompt ainsi avec une politique de coexistence pacifique avec Israël. Il a ajouté : « C’est un groupe de moudjahidines qui défend sa terre. ». Les parlementaires se sont levés pour l’applaudir, et il s’est expliqué plus longuement : « Nous n’avons pas de problème avec l’Etat d’Israël mais nous n’approuverons jamais la façon dont Israël a commis ses atrocités en agissant moins en Etat qu’en organisation terroriste. » Et de décrire les bombardements sur les positions du Hamas à Gaza « moins comme des actes d’auto-défense que comme de la sauvagerie ». Pour que personne ne puisse se faire d’illusion sur la portée de ses paroles, Erdogan a annulé du même coup sa visite qui était prévue en Israël.

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Le navire-hôpital français « Tonnerre » est en route pour Gaza

Équipé de deux blocs opératoires, il doit prêter main-forte aux équipes locales.

Question :

Est-ce pour soigner les blessés, ou pour exfiltrer des dirigeants du Hamas, comme la France a exfiltré l’OLP du Liban, ou le grand mufti de Jérusalem de Berlin en 45 ?
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Magistrale rebuffade du porte-parole de Joe Biden, qui répond vertement à un journaliste qui critique la réaction des États-Unis à la guerre de Gaza.Le porte-parole de la Maison Blanche, John Kirby, a répondu à un journaliste qui, lors d’un point de presse, a qualifié de “très dur” le rejet par le président américain Joe Biden du bilan des morts du ministère de la Santé dirigé par le Hamas. 

“Ce qui est dur, c’est la façon dont le Hamas utilise les gens comme boucliers humains. Ce qui est dur, c’est de prendre quelques centaines d’otages et de laisser les familles anxieuses, dans l’attente et l’inquiétude de savoir où sont leurs proches. Ce qui est dur, c’est de débarquer dans un festival de musique et de massacrer une bande de jeunes qui essayaient juste de profiter de l’après-midi”, a déclaré M. Kirby.

“Je pourrais continuer ainsi longtemps. C’est ça qui est dur.

C’est ce qui est dur, c’est qu’il faut être honnête sur le fait qu’il y a eu des victimes civiles et qu’il y en aura probablement d’autres – c’est être honnête, parce que c’est ce qu’est la guerre : C’est brutal, c’est laid, c’est désordonné. Je l’ai déjà dit. Le président l’a également dit hier.

Cela ne veut pas dire que nous devons l’apprécier, et cela ne veut pas dire que nous rejetons toutes ces victimes – chacune d’entre elles est une tragédie en soi…

Il serait utile que le Hamas laisse [les habitants de Gaza] partir… Nous savons que des milliers de personnes attendent de quitter la bande de Gaza et que le Hamas les en empêche. C’est cela qui est dur”.
 

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Tsahal porte le nombre de personnes enlevées le 7 octobre à au moins 233

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Comment Stanford réagi au massacre commis par le Hamas

Claudia Hicks :

Le Hamas a envahi Israël et est allé de porte en porte en violant et en tuant. En réponse, le contingent pro-Hamas de Stanford exige que leur école boycotte Israël, leur fournisse des conseillers gratuits 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, et leur donne des exemptions spéciales des exigences académiques… »

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Quoi ?! Près de la moitié des Israéliens s’opposent à l’invasion terrestre « immédiate » de Gaza – selon un sondage.

En fait, le detail dit le contraire.

Selon le sondage de l’institut Panel4All, 49 % des répondants disent qu’il serait préférable d’”attendre” avant de lancer une offensive terrestre sur le territoire de Gaza .

Seulement 29 % des répondants disent que l’offensive devrait commencer “immédiatement”.

En fait 65 % des personnes interrogées par le même institut ont déclaré qu’elles soutenaient une invasion militaire de la bande de Gaza, il y a 8 jours.

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Selon le Hamas, plus de 7 300 personnes ont été tuées dans la guerre ; l’ONU confirme, Biden met les chiffres en doute

Le ministère de la Santé de la bande de Gaza, dirigée par le Hamas – donc très hautement crédible – affirme que 7 326 personnes ont été tuées depuis le déclenchement de la guerre contre Israël le 7 octobre.

Il ajoute qu’il y a eu 3 038 enfants tués.

Mais cette semaine, le président américain Joe Biden a mis en doute ce bilan, et précise qu’il inclut les combattants, les terroristes tués après avoir pénétré en Israël pour massacrer des personnes chez elles, et les personnes tuées par des roquettes palestiniennes retombées dans Gaza.

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Le milliardaire Leon Cooperman retire le financement de Columbia au milieu des manifestations étudiantes pro Hamas

“Ces enfants ont « de la merde dans le cerveau »

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Manifestations propalestine à Londres : la police fait de la casuistique avec le Djihad

Lors de récentes manifestations en faveur de la Palestine à Londres (qui ont rassemblé cent mille personnes), la police a été accusée de laxisme pour n’avoir pas arrêté certaines personnes qui appelaient au Djihad, alors que la scène était filmée en vidéo. Elle s’en expliqué ainsi : « Le mot djihad a plusieurs acceptions, même si nous savons que le public l’associe communément au terrorisme. Nous avons des spécialistes du contre-terrorisme au centre d’opérations qui ont épluché la vidéo filmée à la manifestation Hizb ut-Tahrir dans le centre de Londres et n’ont pas identifié la moindre offense. Cependant, comme nous savons que ce langage sera interprété et divisera le public, nous avons identifié l’homme qui criait des slogans litigieux et nous lui parlerons bientôt pour le dissuader de recommencer. » Sans doute le « grand Djihad » peut-il désigner la lutte spirituelle du musulman contre lui-même, mais, selon le journaliste Andy Ngo qui suivait la manifestation, « j’étais là et le manifestant parlait clairement d’inciter les chefs militaires, les pays, à mobiliser des armées de musulmans pour les envoyer en Palestine aider les Moudjahidines contre Israël dans une guerre Sainte pour l’islam ». Et l’explication alambiquée de la police londonienne a été saluée sur les réseaux sociaux par une salve d’ironie. Aussi le ministre de l’immigration Robert Jenrick a-t-il jugé « totalement inacceptable » d’appeler au Djihad dans les rues de Londres, quelques soit la signification du mot et l’intention supposée des manifestants.

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Blinken a demandé au Qatar de « réduire » la couverture biaisée anti-israélienne d’Al Jazeera

Dans un moment qui rappelle la querelle de l’administration Bush avec la couverture du début de la guerre en Irak par le réseau de médias arabes, la Maison Blanche de Joe Biden fait pression sur Al Jazeera, car elle n’est pas satisfaite de sa couverture de la bande de Gaza.

Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a demandé la médiation du gouvernement qatari pour amener la chaîne basée à Doha à « modérer » sa couverture et sa rhétorique jugées anti-israéliennes.

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La beauté du soft power : grâce à ses investissements massifs dans le football, pas un article dans la presse française pour rappeler que le Qatar finance massivement le Hamas depuis sa création, finalement l’argent dilapidé chaque année au PSG n’est pas totalement perdu

« La vérité est là quand tous les mots sont effacés »

La vérité est là quand tous les mots sont effacés. Les mots ont été faits pour mentir.

[« Truth is here when all the words are rubbed out. Words were made to lie with »]

William S. Burroughs (1914-1997) – Ultimes paroles (1996-1997)

EN BANDE SON :

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1 réponse »

  1. Sans limite
    Un détournement retournement une folie
    Une sainte horreur pour je l’éspére une sainte victoire du peuple d’Israél.

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