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Des Leaders au meilleur Price….

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Des leaders au meilleur Price….prix garantis par l’Etat

Mais ou sont donc passés  les Jacques Rueff et les Raymond Barre de mon enfance…En trempant ma madeleine dans un de leurs ouvrages je me met à rêver au luxe d’antant mâtiné des 30 glorieuses…Puis dans une sorte de traveling désespéré de retour a la réalité me voila confronté aux dépenses disgracieuses des 30 Piteuses…Et tout d’un coup plan fixe : un petit homme brun avec de grandes oreilles, un martien venu de nulle part m’annonce d’une voix enjouée et censée m’émouvoir que voici venu les temps obscurs des 30 calamiteuses…Une sorte de moyen âge économique, de décroissance soporifique destinés  à endormir les masses non laborieuses et enrichir les bobos…Et cerise bolchévique sur le gateau : la devant moi, retour quasi Eisensteinien des komissaires politiques à la réindustrialisation….Nic ta mère transformé en bon petit Père du peuple….il fallait y penser… Mais oh gloire!, oh bonheur! La France venait d’inventer un nouveau concept : le discount politique… Vive le recyclage toutes tendances confondues  : politique de civilisation, bolchévisme, maoisme, situationisme, autisme,…. Terminé les idées audacieuses et les plans ambitieux vive les idées a moindre cout, de celles qui vous rapporte a tous les coups, vive les leaders au meilleur Price !!!! Et comme on a les leaders que l’on mérite…à petite puissance leader impuissant…. Vraiment couillue comme idée , je vais vite la soumettre…au FMI…

Bon  florilèges de quelques bons plan et actuellement en promotion…Et n’oubliez pas demain et seulement demain on rase gratis…

 EN SUIVANT PLUS D’INFOS :

  

Sarkozy: le gouvernement nommera des « commissaires à la réindustrialisation »

SAINT-QUENTIN, 24 mars 2009 (AFP)

Nicolas Sarkozy a annoncé mardi que le gouvernement nommerait des « commissaires à la réindustrialisation » dans les bassins d’emploi en difficulté, lors d’une réunion publique à Saint-Quentin (Aisne).

« Nous nommerons des commissaires à la réindustrialisation dans chaque bassin d’emploi en difficulté », a déclaré le président de la République.

« Ils auront les pleins pouvoirs pour mobiliser tous les acteurs et pour agir » et « disposeront de moyens d’intervention financiers accrus avec la création d’une ligne de prêts du Trésor qui permettra d’intervenir directement », a-t-il ajouté.

Le chef de l’Etat a souhaité que « la France reste une nation industrielle », « qu’elle garde des usines, des ouvriers ».

« Je veux que ce savoir-faire, cette culture industrielle ne se perdent pas, qu’ils soient valorisés, je veux qu’on les regarde comme des atouts et non plus comme quelque chose dont on veut se débarrasser », a-t-il souligné.

 

«Un amas de règles compliquées»

Par Propos recueillis par Sylvain Besson le temps

Les économistes Pierre Cahuc et André Zylberberg ont analysé les réformes réalisées par Nicolas Sarkozy depuis 2007. Verdict dévastateur

Le Temps: Dans votre livre*, vous affirmez que le statu quo aurait été préférable aux réformes faites depuis deux ans, par exemple
celle des heures supplémentaires. En quoi est-elle révélatrice?

André Zylberberg (A. Z.): Avant
la loi, en 2006, environ 40% des heures supplémentaires n’étaient pas déclarées et payées sous forme de primes, parce que le système était contraignant. Du moment que c’est devenu intéressant fiscalement, elles ont augmenté d’environ 40% – mais sans aucun effet sur le niveau global d’activité.

Pierre Cahuc (P. C.): Si l’employeur et le salarié s’entendent pour déclarer des heures supplémentaires afin de payer moins d’impôts, l’administration a très peu de moyens de déterminer si ces heures ont été faites ou pas. Les conseillers de Nicolas Sarkozy sont conscients du problème, mais pour eux, c’est un symbole, celui du «travailler plus pour gagner plus». Ce qui prime, dans la méthode Sarkozy, c’est de faire passer le message politique, comme si les agents économiques allaient se plier à sa volonté. Au fond, c’est la même idéologie, très française, que celle des 35 heures qui prétendaient «partager le travail pour réduire le chômage».

– Mais au moins, cette réforme
a permis d’alléger la fiscalité pesant sur le travail…

P. C.: Oui, mais ce sont des rentrées fiscales en moins qu’il va falloir financer en taxant, d’une manière ou d’une autre, les heures normales, ce qui est défavorable à l’emploi. Pour baisser de manière pérenne la pression fiscale, il faudrait réduire les dépenses. Or ce n’est pas le cas. On va donc augmenter encore
le déficit public.

 

A. Z.: Et l’on estime que cette réforme coûtera, à terme, quelque 6 milliards d’euros par an, soit l’équivalent du RMI [le revenu minimum d’insertion, soit plus
de 9 milliards de francs].

– Autre «réussite» revendiquée par le pouvoir: les régimes spéciaux de retraites des cheminots. En quoi est-ce une mauvaise réforme?

P. C.: Ce qui nous a frappé, c’est que la grève contre cette réforme [à l’automne 2007] ait seulement duré neuf jours – contre trois semaines en 1995 – et qu’aucun document n’ait été publié sur ce qu’elle coûterait. A l’origine, on en attendait, à terme, quelque 3milliards d’euros d’économie par an. Mais en contrepartie de l’allongement de la durée des cotisations, le gouvernement a donné toutes sortes d’avantages: hausse des salaires, intégration des primes dans le calcul des pensions, alignement des hommes sur le régime des femmes qui ont eu un enfant, etc. On a créé un nouveau régime spécial, qui coûte plus cher que l’ancien.

A. Z.: Selon les chiffres transmis par la SNCF, cette réforme coûtera 500 millions d’euros supplémentaires par an [près de 770 millions de francs]. Mais l’essentiel était d’avoir quelque chose à afficher, n’importe comment. C’est comme pour les taxis parisiens: il y a un an, le gouvernement avait promis 5000 voitures de plus dans les rues. Aujourd’hui, il n’y en a pas une seule.

– Est-ce que des réformes seront encore possibles en France,
après de telles supercheries?

P. C.: Ce qui est très grave et qui nous rend très pessimistes, c’est que Nicolas Sarkozy joue avec l’opacité du système français, et l’accentue. Ses réformes ont créé un amas de règles très compliquées et mal faites, qui vont être sources de nouveaux dysfonctionnements et de nouvelles dépenses publiques. C’est la voie toute tracée vers la faillite de l’Etat providence.

A. Z.: On parvient à réformer un pays par deux canaux: la démocratie sociale – les syndicats – ou la démocratie politique. Or en France, aucune des deux ne marche bien. Les syndicats représentent 8% des salariés, 5% des employés du privé, et dépendent à 80% de subventions publiques pour leur fonctionnement. Ils ne sont pas représentatifs. Il aurait fallu commencer par réformer cela, mais ça ne s’est pas fait.

Quant au système politique, il souffre de l’énorme poids du localisme. Abolir le cumul des mandats permettrait de rendre les députés moins sensibles aux manifestations locales, comme un défilé de taxis devant leur mairie.

*Pierre Cahuc et André Zylberberg, Les Réformes ratées du président Sarkozy, Ed. Flammarion, Paris, 2009.

 

Et  toujours de Sylvain Besson  et encore  a propos du livre de Pierre Cahuc, son dernier billet sur son excellent blog :

http://letemps.blogs.com/paris/2009/03/les-r%C3%A9formes-pipeau-de-sarkozy.html

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