Site icon Le blog A Lupus un regard hagard sur Lécocomics et ses finances

Commentaire :Vers une surperformance des actions sur la décennie à venir

Publicités

 Les actions auront été chahutées sur les années 2000, avec un repli de 24 % pour les actions américaines et de 34 % pour les actions européennes. Les marchés émergents sont l’exception qui confirme la règle avec un gain de 130 % sur la période.

PLUS DE DETAILS EN SUIVANT :

Par rapport aux autres classes d’actifs, les actions ont fait pâle figure, ayant sous-performé le monétaire et les obligations.

Cette décennie perdue pour les actions tient en partie aux valorisations élevées en début de période.

 Toute stratégie de « buy and hold » démarrant au 1er janvier 2000 était vouée à l’échec. Selon les  analystes, la prime de risque des actions américaines ne s’élevait alors qu’à 0,8 % au-dessus des rendements obligataires américains à 10 ans – la plus faible depuis septembre 1987.

 Le contraste est saisissant avec la prime actuelle, à 5,6 % au-dessus des rendements obligataires. Ceci pourrait traduire une surévaluation des obligations, mais suggère au moins que les actions devraient surperformer les obligations.

Et cela étant, même en prenant comme scenari macroéconomique  des perspectives pessimistes, les performances des actions seront mécaniquement et techniquement préservées par des rendements attrayants par rapport au monétaire et aux obligations.

Si l’on prend l’exemple de Europe :  les rendements du dividende sont de l’ordre de 3,5 % à 4 % plus une croissance réelle probable du dividende de 1 à 1,5 % par an, soit des rendements totaux réels de 4,5 -5 % par an sur des 10 prochaines années. Bien que peu élevé, ce taux reste favorable par rapport aux rendements réels actuels de 0,7 % à 1,6 % sur les marchés obligataires américain et européen…

Quitter la version mobile