Europe

Grèce: le coût exorbitant du service de la dette

Grèce: le coût exorbitant du service de la dette

Le déficit budgétaire grec s’est accru de 18,6% d’une année sur l’autre au cours des huit premiers mois de l’année, a annoncé hier la banque centrale du pays. Il est principalement alimenté par le poids du service de la dette.

Selon la Banque de Grèce et sur la base de données provisoires, le déficit a atteint 18,61 milliards d’euros (22,42 milliards de francs) sur cette période, contre 15,676 milliards un an auparavant. En excluant le coût du service de la dette, le déficit a atteint 4,26 milliards d’euros sur la période janvier-août, contre 4,20 milliards l’an dernier.

A noté aussi que le Fonds monétaire international a indiqué hier avoir lancé un processus qui doit lui permettre de ne pas rééditer les ratés qu’il a connus ces dernières années dans ses projections de dette publique, en Grèce ou aux Etats-Unis par exemple. L’institution a publié un rapport de ses services sur la «modernisation» de ses outils de surveillance des dettes publiques. Elle relève à quel point, avant la crise économique et financière mondiale, elle s’est lourdement trompée.

 Le FMI projetait ainsi en 2007 une baisse de la dette publique grecque en 2013 à un niveau entre 72%, dans le scénario le plus probable, et 98%, dans le cas le plus défavorable. Elle a en fait atteint 142% en 2010, et selon les dernières projections du FMI devrait grimper à 170% en 2013.

source agences sep11


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