L’inflation menace et le chômage atteint un record historique dans la zone euro
L’inflation reste à 3% Les analystes tablaient sur un recul à 2,8%.
L’inflation est restée stable à un niveau élevé en octobre dans la zone euro, compliquant la tâche du nouveau directeur de la BCE, l’Italien Mario Draghi, qui va présider jeudi sa première réunion du conseil des gouverneurs de l’institut monétaire.
L’inflation s’est établie à 3% en octobre, comme le mois précédent, selon la première estimation de l’office européen des statistiques, Eurostat. Ce chiffre est supérieur aux attentes des marchés qui tablaient sur un repli de l’inflation à 2,8% ou 2,9%.
Même si Eurostat ne donne pas de détails, cette stabilisation de l’inflation est largement due à la hausse des prix énergétiques, notent les économistes. La hausse des prix à la consommation pourrait toutefois ralentir si les prix dans l’énergie se stabilisaient et compte tenu des risques pesant sur la croissance, qui pourrait être négative au quatrième trimestre, note Peter Vanden Houte, économiste chez ING.
Seul écueil: une hausse de la TVA, comme envisagée en France, pourrait au contraire favoriser une hausse de l’inflation dans les mois à venir, souligne-t-il. Ce fut le cas en Italie en octobre. L’inflation a atteint un niveau record depuis trois ans, à 3,4%, en raison de la hausse de la TVA à 21% décidée dans le cadre du dernier plan d’austérité.
Quelle que soit son évolution dans les mois à venir, l’inflation au sein de la zone euro reste pour la onzième fois consécutive au-dessus du seuil de 2% visé à moyen terme par la BCE, ce qui va lui rendre la tache plus ardue, alors que la récession menace et que le chômage a atteint en septembre un niveau record, (10,2%) avec 188.000 citoyens au chômage de plus que le mois précédent, soit 16,19 millions d’actifs.
Le chômage remonte au plus haut en zone euro
Le taux de chômage dans la zone euro a atteint 10,2% de la population active en septembre, son plus haut niveau historique, légèrement au-dessus des 10,1% enregistrés en août, selon des données publiées hier par l’office européen des statistiques Eurostat.
Il avait déjà atteint ce niveau record en juin 2010, a précisé Eurostat.
Cela fait à présent cinq mois consécutifs que le chômage est au moins à 10%.
Eurostat a revu en hausse sa précédente estimation pour le mois d’août, qui évaluait le taux de chômage dans la zone euro à 10%. Selon les calculs d’Eurostat, 16,198 millions de citoyens de la zone euro étaient au chômage en septembre, soit 188.000 de plus que le mois précédent.
L’Espagne a une nouvelle fois été le pays de la zone euro enregistrant le plus fort taux de chômage (22,6%) tandis que l’Autriche et les Pays-Bas ont enregistré les taux les plus bas (respectivement 3,9% et 4,5%).
La France affiche un taux de 9,9% en septembre. Aucune donnée n’est disponible pour l’Allemagne.
Pour l’ensemble de l’Union européenne, le taux de chômage a progressé à 9,7% contre 9,6% le mois précédent, et le nombre de sans emploi a augmenté, de 174.000 personnes à 23,264 millions.
IL MANQUERA au niveau mondial 40 MILLIONS D’EMPLOIS DANS DEUX ANS
A l’échelle mondiale, le Bureau international du travail (BIT) a estimé qu’il manquerait 40 millions d’emplois dans deux ans. Le BIT a ainsi appelé les pays du G20 à coordonner davantage leurs politiques économiques face à la crise
Selon le BIT, le chômage mondial est en effet à son plus haut niveau jamais atteint, dépassant fin 2010 la barre des 200 millions de sans-emploi. Les experts du BIT, qui ne disposent pas encore des chiffres définitifs pour 2011, craignent que la situation ne se soit encore aggravée cette année.
En outre, le BIT relève que dans 45 pays (sur 118 étudiés) « le risque d’agitation sociale s’amplifie ». C’est surtout le cas dans les économies avancées, en particulier dans l’UE, dans le monde arabe, et dans une moindre mesure en Asie. En revanche, le risque de troubles sociaux est « stable, voire plus faible » en Afrique subsaharienne et en Amérique latine. Face à ces risques sociaux, l’agence onusienne appelle les gouvernements à agir pour permettre la création d’emplois et demande notamment de soutenir l’investissement à travers une réforme financière du système de crédit et de mettre en place une « corrélation plus étroite entre salaires et productivité ».
source agences oct11
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Faire le pari sur un retour de l’inflation (d’ici 4 à 5 ans) en s’endettant, à taux fixe, dans l’acquisition d’actifs générant des revenus indexés semble être un bon pari si l’on joue des actifs à valorisation raisonnable(donc plutôt en évitant l’immobilier résidentiel).
Même si ce pari se révèle mauvais (en cas de conjoncture type déflation à la japonaise), le débouclage ne sera pas trop coûteux.
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