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A Chaud!!!!!!!! Le Mercredi 23 Novembre 2011 : La « Peste noire » aux portes de l’Europe par Bruno Bertez

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A Chaud!!!!!!!! Le Mercredi 23 Novembre 2011 : La « Peste noire « aux portes de l’Europe par Bruno Bertez 

Ce qui s’est passe ce jour marqué par l’échec de l’adjudication Allemande, pays du core nous le rappelons,  montre que la contagion est aux portes du Centre vital Européen, Les solutions par refus de la réalité et mutualisation, socialisation des risques et des pertes ne marchent pas. elles produisent de la contagion. Et de la récession.

« L’Allemagne rate son adjudication de Bunds

 Berlin a vendu ce matin seulement 3,644 milliards d’euros de nouvelles obligations à 10 ans alors qu’elle espérait en lever jusqu’à 6 milliards. Le taux de demande sur offre n’a atteint que 1,1 fois, mais sans l’intervention de la Bundesbank, qui a pris une partie du papier comem cela lui arrive parfois, le vrai taux de couverture n’aurait été que de 0,65 fois. La faiblesse du rendement servi, à 1,98%, explique en partie celle de la demande. Mais les professionnels des marchés y voient une conséquence claire de la crise. «Il n’y plus d’intérêt, hors zone euro, pour les emprunts d’Etat européens, se désole un spécialiste en valeur du Trésor. L’exécution de toutes ces opérations va être de plus en plus délicate si les responsables politiques ne prennent pas enfin toute la mesure du problème »

     C’est un événement que les medias américains ce jour puissent titrer comme nous le voyons. » La crise aux portes de l’Allemagne » .

PLUS DE BERTEZ EN SUIVANT :

Jamais on n’aurait dû en arriver là.

C’est l’entêtement des politiques à nier la réalité, l’ampleur des problèmes qui fait que l’on en est arrive a ce stade.

L’Europe n’a pas les moyens de faire face, à la déconfiture de certains de ses membres, à la situation de toutes les banques, à la boule-de-neige des marchés.

source The Economist

Il faut trier, organiser le repli, se concentrer sur ce qui peut être sauvé, protéger non l’inverse:

Merkel a raison   »nous n’avons pas les moyens de faire tout ce que vous voulez que l’on fasse ».

 Parier contre les marchés est insensé.

Plus que jamais se trouvent vérifiées nos craintes, la contagion a touché tous les assets quasi monétaires, il est vital que les assets purement monétaires, les monnaies soient préservées. Prendre le risque de monétiser c’est prendre le risque que la perte de confiance gagne la monnaie, prendre le rIsque de hausse imposée des taux d’intérêt, prendre le risque que les budgets deviennent incontrôlables, prendre le risque de fuite devant la monnaie, prendre le risque de dégringolade sur le marché des changes.

source Financial Times

C’est aussi prendre le risque criminel de devoir un jour déclarer un bank holiday, instaurer un contrôle des mouvements de capitaux que l’on justifiera par la nécessité de protéger les banques des runs. 

source Wall Street Journal

source Financial Times

Nous le répétons,  les problèmes ont cessé d’être techniques, ils sont politiques .

BRUNO BERTEZ Le 23Novembre 2011

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EN BANDE SON :   

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