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Humeurs de Loups du Jeudi 12 Juillet 2012 : PSA , Cela nous regarde !!! par Bruno Bertez (Actualisé au 13 Juillet à 14h45)

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Humeurs de Loups du  Jeudi 12 Juillet 2012 :   PSA ,  Cela nous regarde !!! par Bruno Bertez (Actualisé au 13 Juillet à 14h45)

 Vous savez que nous sommes inconditionnel des Inconnus.  Nous adorons le sketch culte de reportage sportif dans lequel, comme une litanie, ils répètent le fameux « Cela ne nous regarde pas » . Et bien nous prenons exemple sur nos modèles et nous disons, PSA , cela ne nous regarde pas.

La première chose que nous assénons est que l’affaire PSA est un grand succès; Un succès pour tous ceux , socialistes , écolos qui sont contre l’automobile . Ceux là veulent la régression de l’industrie auto et bien , ils l’ont !!!!  

 

    Par les taxes sur les carburants, par les restrictions à l’usage de l’automobile, par l’obsession sécuritaire, et bien… ils ont réussi à faire chuter le nombre de kilomètres parcourus, C’est ce qu’ils voulaient, ils l’ont !!!!

Par les campagnes, les agressions culturelles, la concurrence d’autres modes de déplacement, ils ont cassé l’attrait de la voiture.

 Bien entendu, Gribouilles professionnels, cela ne les a pas empêché de doper périodiquement les ventes de voitures par des subventions, subterfuges , primes à la casse ou autre , ralentissant ainsi la nécessaire adaptation de l’outil de production. 

Nous sommes en présence d’un cas d’école d’inconséquence des politiciens , ils veulent pour des raisons idéologiques casser l’usage de la voiture , mais ils jouent les pucelles effarouchées lorsque ladite industrie doit prendre les mesures qui découlent de sa régression. 

Nous assistons exactement au même phénomène du coté des bistrots et restaurants de campagne: Les gendarmes sont en embuscade à la sortie des cafés et restaurants, verbalisent, font sauter les permis et les points : Ils agissent sur instruction des préfets mais les mêmes préfets s’étonnent de la fermeture des établissements, de la désertification des campagnes , de la recrudescence de la violence provoquée par l’abus d’alcool dans les rues et à domicile. 

On organise la mort de tout un secteur, mais on ne comprend pas qu’il meure !

 Ah, les braves gens, heureux qu’ils sont car leur pouvoir gagne à la destruction et en plus il se renforce à la mort .

 L’affaire PSA c’est pain béni pour les socialistes, constructivistes, dirigistes , ils se paient à l’aller , en organisant la déconfiture et au retour en prétendant administrer les remèdes. 

Ils ne sont pas , mais alors pas du tout gênés par leur grands succès constructivistes antérieurs, le Plan sidérurgie qui a tué l’acier français, le Plan Calcul qui a tué notre informatique, le Plan Textile qui a ruiné toute la filière: Ils ne sont pas échaudés par les catastrophes du Crédit Lyonnais qui a voulu jouer à la Banque Industrielle, par l’IDI qui s’est transformé en une gigantesque prébende, par le CEPME  qui abandonnait ses créances au lendemain d’un prêt politique etc etc… 

Les communistes avaient raison qui, en leur temps, du temps ou ils avaient une pensée structurée qualifiait le système français de système monopolistique d’état, de CME. Tient c’est le même Herzog qui est conseiller de Barnier à la commission européenne, simple coïncidence  n’est ce pas…. 

Le capital français est en deuil. PSA c’était l’une des rares familles à faire partie de ce que nous appelons le capital industriel français par opposition au grand capital apatride klepto. Mais la fausse droite, les socio démos préfèrent le grand capital international apatride klepto qui assure leurs fins de mois et paient leurs déficits et frais de déplacements et notes de frais et campagnes électorales.

BRUNO BERTEZ Le Jeudi 12 Juillet 2012

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PLUS DE BERTEZ EN SUIVANT :

 EN COMPLEMENT : Du Vendredi 13 Juillet 2012 :  La France un pays de pleurnicheurs par Bruno Bertez 

Certaines remarques, les commentaires des préaux d’école TV, , tout cela montre et illustre les contradictions des Français., la profondeur de leur inculture économique, la nullité des organisations patronales etc etc 

On ne peut à la fois prétendre à la liberté de gestion pour les entreprises et quémander des aides, des subventions, du tiers payant pour écouler ses productions. 

Tout se paie. 

L’ennui dans le système français c’est que tout se paie , avec l’argent des autres et qu’au passage c’est la responsabilité, qui se dilue , voire qui disparait….

 La semaine dernière l’on voyait encore les syndicats de l’hôtellerie pleurnicher, réclamer du soutien, voire des avantages particuliers! Déjà ils avaient signé il y a quelques années un accord imbécile constructiviste avec Sarkozy en échangeant une baisse de TVA  contre de l’embauche, cela s’est retourné contre eux.  Visiblement cela n’a pas servi de leçon !!!!

 Les pleurnicheurs, sont partout en France.

 On refuse la loi du marché, on refuse que les prix s’établissent par confrontation de l’offre et de la demande, on multiplie les entorses à la transparence, aux soutiens, aux exceptions, on crée des niches fiscales pour faire faire aux gens ce qu’ils ne devraient pas faire , Bref c’est bien là le capitalisme monopolistique d’état : Forme de capitalisme qui refuse la confrontation, l’évolution, le progrès; tout en prétendant en tirer les profits et avantages par la concurrence internationale et les importations à bas prix.

Nous nous trouvons en présence d’un vice de la pensée, d’une infirmité intellectuelle infantile qui veux une chose mais en refuse les conséquences cachées. 

Hollande a donné son accord à Merkel , il l’avait déjà fait lors du sommet il y a quelques semaines, il se rallie à la nécessité de la productivité: Il accepte donc les règles du système. Cs règles imposent la recherche de l’efficacité maximum, imposent les restructurations, fermetures, licenciements : C’est cela le crédo international auquel il s’est rallié. 

De la même façon il a donné sa signature au bas du texte qui prône , voire impose la modernisation des textes du code du travail : Cela veut dire en clair, la flexibilité, les possibilités de licencier plus facilement , bref cela signifie la fin d’un modèle social fondé sur les contrats rigides et l’évolution vers une système souple fondé sur l’adaptation aux conditions économiques. Sapin , lui , dit et pérore en affirmant le contraire, il faut dit il, il faut rendre quasi impossible les licenciements, les rendre si couteux que l’on n’aura plus envie d’y recourir. 

Le patronat français , les politiques, les syndicats, les citoyens doivent choisir, c’est cela être adulte: ou bien ils veulent une société de responsabilité , dure, mais efficace et transparente , ou bien ils veulent continuer dans ce marécage inefficace, scandaleux d’avantages particuliers, de prébendes, de pantouflages c’est à dire de collusion généralisée: Ou  bien ils acceptent la loi du progrès et les disparitions d’entreprise qui en découlent mais aussi les créations qui en sont permises, ou bien ils s’enfoncent dans le déclin honteux de la défense des avantages acquis du passé.

 Il faut des règles opposables a tous, il faut sortir de l’arbitraire.

BRUNO BERTEZ Le Vendredi 13 Juillet 2012

llustrations et mise en page by THE WOLF

EN BANDE SON :

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Comment on voit la France Outre RhinLa_Poste DIAPORAMA CARTOON

 Un dessin explique mieux que tout laius quand il va a l’essentiel.

En France il y a trop de planqués de l’arrière, bien payés, trop payés et trop peu de combattants de l’avant trop peu payés. 

Par suite d’une faille colossale dans la sélection des élites, les chefs ne sont pas a la hauteur des défis internationaux, ils sont sélectionnes à la française sur la séduction , la flagornerie, sur titres, bref ils sont adaptés a un système de planqués, pas à un système de concurrence et de survie. 

A la faveur des prélèvements non gagnés mais confisqués à ceux qui travaillent et qui épargnent, à ceux qui sont motivés, le système dure. C’est un système de pillage des uns au profit des autres quasi colonial. 

L’alliance connivente de la classe politique, des bureaucrates, des kleptocrates, des mediacrates, bref de la fausse élite prédatrice sur le dos des classes moyennes productives provoque l’appauvrissement, la désindustrialisation, l’affaissement moral. 

Et pendant ce temps, on crée un Ministère du Viagra Productif.

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