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AChaud!!!! du Jeudi 6 septembre 2012: Draghi Empereur d’Europe ou « l’irrésistible ascension d’Arturo Draghi » par Bruno Bertez (Régne actualisé au 7/9/2012 à 6h45)

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AChaud!!!! du Jeudi 6 septembre 2012:  Draghi Empereur d’Europe ou « l’irrésistible ascension d’Arturo Draghi » par Bruno Bertez (Régne actualisé au 7/9/2012 à 6h45)

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EN LIENS :A Chaud!!!!!! du Vendredi 31 Aout 2012 : Attention mise au point à usage boursier /Le pessimisme n’exclut pas l’euphorie par Bruno Bertez

Humeurs de Loups du Samedi 4 Aout 2012: Suite . Draghi . suite/Déclaration de guerre par Bruno Bertez

Politique Friction du Samedi 1er Septembre 2012 : De la troisième voie de Draghi à la lâcheté française par Bruno Bertez

Humeurs de Loups du Mercredi 1er Aout 2012: Coup d’Etat de Draghi / Draghi tente de prendre le pouvoir. par Bruno Bertez (Actualisé au 02/08/2012 à 21h15)

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 Nous avons en son temps décortiqué l’action de Draghi et ses déclarations lors de l’ouverture des Jeux Olympiques. Nous avons immédiatement compris que quelque chose d’important se passait et que cela était « game changer ». La preuve, notre titre très fort, qui détonnait avec les commentaires de la presse MSM, laquelle, dans un premier temps, a considéré que Draghi bluffait. 

Les marchés, hésitants pendant quelques jours, nous ont, par la suite,  donné raison, les propos et réactions des politiciens sont ensuite venus valider l’ensemble.

Le vrai point important, nous y insistons, c’est la prise de pouvoir de Draghi. Le patron de la BCE a décidé que l’heure était venue d’occuper une place vide.

    Draghi a pour objectif de faire évoluer la BCE vers la FED américaine. Il veut autant de latitude que Bernanke, avoir la possibilité d’être le sauveur de derniers recours. 

Mais il y a quelque chose de plus que Bernanke n’a pas, il a la possibilité de prendre le pouvoir politique. 

PLUS DE BERTEZ EN SUIVANT :

Draghi et ses complices de la BCE ont compris qu’ils avaient, face à un ensemble européen hétéroclite et discordant, une carte à jouer. 

Cette carte est celle que la BCE a joué avec l’Italie. En cessant d’acheter sur le marché secondaire les bonds italiens, elle a réussi à chasser Berlusconi. Avec l’aide des bien pensants pas très démocrates, il faut le dire. 

Cela lui a donné des idées. Si la BCE se donne la maîtrise des achats de bonds souverains des pestiférés, puis des autres, pourquoi pas, sur le marché secondaire, alors elle peut faire la pluie et le beau temps, dicter ses conditions, dire qui lui plait, qui ne lui plait pas. 

La BCE, si on lui donne ces droits, aura plus de pouvoir que Merkel. Cette dernière a bien essayé de dicter sa loi aux pays du sud, mais ils ont retourné le chantage et ont menacé de l’apocalypse. Merkel n’avait pas les moyens de persuasion que va avoir Draghi, la possibilité de manœuvrer avec doigté, de souffler le froid et le chaud. 

Merkel n’avait ni le gros bâton de Draghi, ni sa grosse carotte. Ses moyens étaient limités en souplesse et en montants. Remarquez que nous ne disons pas, en intelligence, car nous ne considérons pas que Draghi est intelligent , il est simplement malin, rusé. Il a le vice et le machiavélisme du Pouvoir. 

Par ailleurs, il y a des gens qui trouvent que la dictature de la BCE et de sa bande ne sera pas suffisante, ils veulent en plus leur donner le droit de contrôler et commander le système bancaire. Donner le droit de contrôler le système bancaire aux complices des banquiers!

Autant donner la clef de la bergerie aux loups. 

Des indiscrétions récentes du député européen Jean Paul Gauzès suggèrent que Draghi va dans un premier temps mettre son pied dans l’entrebâillement de la porte, comme un représentant de commerce, et ne proposer que des achats de bonds sur des maturités courtes, c’est malin. 

D’une part, cela va désamorcer les critiques de ceux qui disent c’est un financement monétaire des gouvernements, cela va jeter le doute. 

D’autre part , cela va affaiblir les pestiférés. Le soutien n’étant que court, ils vont être encore plus dépendants, plus soumis, plus conciliants et obéissants. Seuls des achats sur des maturités longues donnent aux pays une véritable marge de manœuvre. Sinon, c’est la précarité. Imaginez votre liberté face à un banquier qui peut vous couper les vivres tous les mois. 

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Selon des fuites émanant de parlementaires européens ayant assisté à un discours de Mario Draghi lundi, les achats ne concerneraient donc que des obligations dont l’échéance serait inférieure à trois ans. Pour Asoka Wöhrmann,responsable des investissements chez DWS, cette stratégie permettrait à la BCE de renforcer sa position face aux dirigeants politiques. «Une obligation à dix ans s’étale sur deux législations dans la plupart des pays, explique-t-il, ce qui rend moins contraignant les engagements pris par les gouvernements.»

En prêtant à court terme, la BCE donnerait un peu d’air aux Etats tout en maintenant une pression pour qu’ils réduisent leur dette publique. «Cela permettrait également à la BCE de mettre fin à son programme rapidement, en cas de non-respect des exigences», poursuit Asoka Wöhrmann. Et justement, Mario Draghi tient à ce que l’aide accordée soit assortie de conditions préalables telles que la mise en place de réformes budgétaires et structurelles.

L’espoir d’une intervention ciblée de la Banque centrale européenne (BCE) a fait chuter les taux d’emprunt de court terme des pays les plus vulnérables de la zone euro, une aubaine passagère pour ces Etats mais qui ne règle pas sur le fond leurs problèmes financiers. Le mouvement est spectaculaire: le taux à échéance 2 ans de l’Espagne chutait mardi à 3%, alors qu’il était encore au-dessus de 7% fin juillet. De son côté, le taux de même échéance de l’Italie était à 2%, contre 5% il y a un peu plus d’un mois. Ce recul est tout aussi marqué pour les échéances les plus courtes (plusieurs mois) et s’étend même à des pays comme la Grèce, l’Irlande et le Portugal. Le problème pour ces pays est qu’ils sont en proportion très endettés à plus long terme, en moyenne à 7 ans pour l’Espagne et 8 ans pour l’Italie.

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Avec Draghi aux commandes, les gouvernements n’ont qu’à bien se tenir. S’ils acceptent le plan de l’homme de l’Internationale de la Banque, alors là, l’expression « la peur du Mur de l’Argent » aura un sens. 

La grave erreur de ceux qui sont contre cet abandon du pouvoir politique à la Banque est de ne pas oser déconstruire, démonter le mythe de l’impossibilité du break up, le mythe de l’impossibilité de défaire l’euro. 

Ils se laissent promener, intoxiquer. Le break up de l’euro est possible sans catastrophe. Pas sans douleur certes, mais la douleur de court terme est certainement préférable à ce qui nous attend dans le long terme. Réfléchissez à tous les mensonges accumulés depuis le début de la crise, à toutes les affirmations qui se sont trouvées démenties.

 BRUNO BERTEZ Le Jeudi 6 Septembre 2012

llustrations et mise en page by THE WOLF

EN LIENS : A Chaud!!!!!! du Vendredi 31 Aout 2012 : Attention mise au point à usage boursier /Le pessimisme n’exclut pas l’euphorie par Bruno Bertez

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EN BANDE SON :

Atitre de complément : Quelques nouvelles d’Europe

Le FT rapporte que, selon la BCE elle même, le cout du crédit pour les PME et TPE dans l’eurozone explosent. Ceci rendrait les entreprises moins compétitives et accentuerait les divergences au sein de l’Europe.

Dire que nous croyions que la politique d’argent abondant et gratuit de la BCE était conçue en faveur des clients des banques.

Merkel devant la CSU Bavière :  les pestiférés “méritent notre solidarité”.

Schauble. “J’en suis sur, la Cour Constitutionnelle ne va pas bloquer les Traités sur le fiscal compact et l’ESM.”

Assmussen : “Les craintes de désintégration de l’euro ne sont pas acceptables ”

Le secrétaire général de l’OCDE Angel Gurria :  « Je pense que la BCE est le bazooka, la puissance de feu, le muscle, la seule qui ait la capacité de faire comprendre aux marchés et de dire: oui nous le ferons »

La presse irlandaise affirme que Trichet s’oppose a la publication de ses échanges épistolaires de 2010 avec l’Irlande.

A lire et conserver l’étude du World Economic Forum sur la compétitivité, elle montre a quel point il est illusoire de vouloir mettre dans la même union monétaire des pays comme la Grèce, (96e rang) et la Finlande (3e rang)

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Schéma des avantages comparatifs dans le monde global publié par la Deutsche Bank

 

Contrairement aux apparences, les pestiférés sont riches. Ils détiennent ce qui constitue la richesse suprême pour les keynésiens, la capacité à consommer!

Vous savez ces fameux penseurs qui ont été jusqu’a inventer le concept de cout de création de la demande.

Avec eux, avec nos pestiférés, pas besoin de susciter artificiellement de la demande, ils ne produisent rien, mais ils sont là, indispensables, ils assurent les débouchés. Et ils en redemandent.

On n’y fait pas assez attention, pourtant a y réfléchir de plus prés, ce sont eux qui font tourner la machine. Eux, qui permettent à la bicyclette de ne pas tomber.

Nous comprenons mieux pourquoi il faut les payer, se priver à  leur profit: il faut  rémunérer cet effort qu’ils font en assumant cette fonction de consommation. Toute peine mérite salaire.

BRUNO BERTEZ Le Jeudi 6 Septembre 2012

llustrations et mise en page by THE WOLF

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Draghi désormais  » no limit » 

La BCE promet de racheter de la dette «sans limite».La BCE va ainsi acheter sans limite des obligations d’Etat de maturité comprise entre un et trois ans.

Mario Draghi a ainsi annoncé la fin du premier programme de rachat de dette publique, le SMP, lancé en mai 2010. Par ce biais, l’institution avait acquis pour plus de 200 milliards d’euros de dettes souveraines grecque, irlandaise, portugaise, italienne et espagnole. Le nouveau programme est baptisé OMT pour «Outright Monetary Transactions.

Les achats se feront toujours sur le marché secondaire. La BCE n’interviendra pas directement lors de l’émission de la dette pour rester dans les limites de son mandat. Autre mesure annoncée hier, l’allègement des garanties demandées aux banques pour emprunter à la BCE via les opérations de refinancement. Ces collatéraux ou contreparties n’auront plus besoin d’avoir une note minimale quand il s’agit d’obligations souveraines de la zone euro.

Le Conseil des gouverneurs était pratiquement unanime, a précisé Mario Draghi. Il y a eu une seule voix dissidente. «A vous de deviner de qui il s’agit. Nous ne donnons pas de détails», a prévenu, en substance, l’Italien. Une enquête ne sera pas nécessaire: Jens Weidmann, président de la Bundesbank – qui siège aussi au Conseil des gouverneurs – avait exprimé son opposition publiquement. La Buba s’est d’ailleurs fendue d’un communiqué hier en fin de journée pour montrer sa dés­approbation.

C’est justement en Allemagne que se prendra la prochaine décision cruciale. Mercredi, la Cour constitutionnelle de Karlsruhe devra valider ou non le MES.

source AFP Sep12

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