Les Clefs pour Comprendre du Samedi 8 Décembre 2012: La convergence a à voir avec l’équivalence par Bruno Bertez
La convergence, c’est le mouvement de rapprochement qui conduit à l’équivalence.
Ce qui est important dans notre édito du 3 Décembre, c’est la promotion du concept d’équivalence. Nous avons repris l’idée et voulu montrer qu’il était à la base, aux fondements, des activités économiques, puisque ces activités ne sont possibles que parce qu’il y a échange et que l’échange suppose que l’on admette que deux choses différentes aient la même valeur, soient équivalentes.



Le concept d’échange rend compte des fondements de l’activité économique et, en même temps, des fondements de la théorie économique. Et derrière l’échange, et bien, on trouve l’équivalence.
Depuis longtemps, nous martelons l’idée que la financiarisation, c’est la création quasi-infinie de papiers, de signes, « money-like ». D’équivalents-monnaie.
« Money-like », cela veut dire que l’on veut faire passer quelque chose pour aussi bon que de la monnaie.
On fait passer les dépôts bancaires pour « money-like » alors qu’ils ne le sont pas puisque vous n’avez qu’une créance sur la banque et que, si la banque fait faillite, ou subit un run, vous perdez votre argent. La monnaie bancaire n’est équivalente à la monnaie sous votre matelas que par le pouvoir, la promesse de l’Etat et de la Banque Centrale d’empêcher la faillite de votre banque.
On fait passer les emprunts d’Etat souverains pour « money-like », mais vous savez, pour être porteurs d’emprunts de souverains insolvables européens périphériques, que ce n’est pas vrai. Ils valent moins que la quantité de monnaie pour laquelle ils ont été émis.
On fait passer le dollar et les bonds du Trésor US pour « money-like » mais vous constaterez vous-mêmes dans quelques années qu’ils ne sont « money-like » que si la Fed fait fonctionner la planche à billets, c’est à dire les déprécie pour les honorer.
Les valeurs du Trésor US ne sont « money-like » que dans l’hypothèse dialectique de leur destruction et leur remplacement par du nominal. C’est à dire par destruction de la valeur réelle de la monnaie.
La crise, c’est cela, la rupture des équivalences. « Money-like » égale monnaie.
Le mode de gestion ou de report de la crise, c’est cela. Créer ou promettre de la monnaie pour maintenir la fiction, l’illusion, l’espoir que les « money-like » valent la monnaie.
D’où, évidemment, la grande revendication des kleptos, détenteurs de « money-lik », à savoir que les Banques Centrales créent autant de monnaie qu’il en faut pour stabiliser le marché des « money-like » afin qu’ils fassent leur plein. Cela crève les yeux.

Présentée autrement, la crise est une crise de divergence entre les différents « money-like » avec la monnaie et entre les différents « money-like » entre eux.
Au cœur du capitalisme financier, se trouve ce que l’on appelle l’arbitrage , réfléchissez-y et vous serez surpris de la richesse de cette évidence.
La globalisation sous l’angle financier est un gigantesque mouvement de convergence où la finance s’enrichit en empochant l’écart sur la réduction des spreads, c’est à dire des divergences.
La crise financière est inséparable de la déconvergence, on le voit nettement avec ce qui se passe en Europe . Les banques ont spéculé sur la convergence entre les pays européens et la crise, c’est le constat de l’absence de convergence et de la reprise de la tendance à la divergence.
C’est la création monétaire de la BCE qui, en ce moment, donne l’illusion de la stabilisation du tout, c’est à dire de l’arrêt de la divergence.
Convergence égale fabrication d’équivalences.
Divergence égale mouvement de négation de l’équivalence.
Un euro détenu dans une banque grecque ne vaut pas, n’équivaut pas à un euro détenu dans une banque des Pays Bas.
Le monde global et l’Europe ont entamé un colossal mouvement de divergence, de rupture des équivalences.
Ce que l’on appelle la fluidité, disparait. On redomestique. On contrôle, on bloque à l’intérieur pour éviter les arbitrages. C’est cela la hausse des impôts, par exemple.
On réintroduit le frottement qui, concrètement, annule les équivalences en s’opposant à leur jeu.
Un euro gagné en Finlande ne vaut plus un euro gagné en Espagne. Le contraire de la globalisation, c’est le rétablissement des barrières aux mouvement des capitaux, des hommes et des marchandises. Par de multiples astuces, on rétablit les octrois, barrières qui empêchent les mouvements, gênent leur fluidité. Qu’est-ce qu’une hausse de la TVA, si ce n’est un octroi, un péage à l’entrée des marchandises qui viennent d’ailleurs?
Qu’est-ce que le sens profond de la taxe sur les opérations financières, si ce n’est la manifestation dialectique de la déconvergence, de la rupture en cours des équivalences et de la tentative de la laisser se manifester?
Qu’est ce que le sens profond de la taxe sur les opérations financières si ce n’est la manifestation dialectique de la déconvergence, de la rupture en cours des équivalences et de la tentative de la laisser se manifester?


BRUNO BERTEZ Le Samedi 08 Décembre 2012
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C’est ce qu’on appelle le socialisme.
Le socialisme, c’est l’art de faire croire qu’une vessie vaut une lanterne, que du papier vaut de l’or, qu’un oisif vaut un productif, qu’un incompétent vaut un compétent, qu’une femme vaut un homme, que le vice vaut la vertu, que le criminel vaut la victime, que ce qui est sans valeur vaut quelque chose…
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Derrière le concept de convergence, il y a aussi le concept d’acceptation de ces mêmes convergences. Qu’est-ce qui fait qu’à un moment une convergence n’est plus acceptée et qu’on bascule vers la divergence ce qui signifie en économie basculer de la confiance à la défiance. Le concept de convergence porte en lui même la notion d’excès et amène a vouloir faire converger tout et n’importe quoi… Sans doute que trop de convergences tue la convergence.
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A mon avis y a confusion , ce que j’entends par convergence ou divergence renvoie aux mathématiques , une suite elle converge ou elle diverge . Là vous parler social , affectif , relationnel , pour faire image des hérissons se rapprochent dans le froid , ou s’éloignent quand ils se piquent . A mon avis les deux phénoménes sont inverses l’un de l’autre . Au macro çà diverge , il fait de plus en plus froid , au micro çà
converge des hérissons se rapprochent . (pas tous ) .
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Zone euro : chiffres du deuxième trimestre 2012 :
1- Médaille d’or : dette publique de la Grèce : 300,807 milliards d’euros, soit 150,3 % du PIB.
2- Médaille d’argent : dette publique de l’Italie : 1982,239 milliards d’euros, soit 126,1 % du PIB.
3- Médaille de bronze : dette publique du Portugal : 198,136 milliards d’euros, soit 117,5 % du PIB.
4- Dette publique de l’Irlande : 179,718 milliards d’euros, soit 111,5 % du PIB.
Ah, l’Irlande …
Nous avions oublié la faillite de l’Irlande, mais l’Irlande vient de refaire parler d’elle.
Comme la Grèce, l’Irlande vient d’annoncer qu’elle sera elle-aussi incapable de rembourser les 85 milliards d’euros du plan de sauvetage.
Interrogé sur le délai supplémentaire nécessaire pour rembourser, le gouverneur de la Banque centrale d’Irlande a plaidé pour la recherche d’une « solution durable », qui n’aurait pas à être de nouveau modifiée par la suite.
« En conséquence, le délai de remboursement devrait être considérablement allongé », a-t-il ajouté, sans donner aucune autre précision.
http://www.boursorama.com/actualites/l-irlande-a-besoin-de-plus-de-temps-pour-rembourser-d6283fc6783fb9654f3eab584245a0d8
Depuis le 27 novembre 2012, nous savions que les soi-disant « plans de sauvetage » de la Grèce étaient UN ECHEC TOTAL.
Nous savions que les soi-disant « plans de sauvetage » de la Grèce allaient coûter des milliards d’euros aux contribuables français.
Et aujourd’hui, nous venons d’apprendre que le soi-disant « plan de sauvetage » de l’Irlande est lui-aussi UN ECHEC TOTAL.
L’Irlande est en faillite. L’Irlande est incapable de rembourser quoi que ce soit.
La question est donc :
Combien de milliards d’euros le deuxième défaut de paiement de l’Irlande va-t-il coûter aux contribuables français ?
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L’Islande çà va merci , mais c’est en dehors de l’euro . Une romanciére Islandaise a résumé comme suit nos banques ont été braquées de l’intérieur , nous nous sommes débarassés des braqueurs .
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Je nuancerai là .La loi de la reproduction du capital n’a pas été comprise , elle a été confondue avec celle de reproduction de la société , comme si il était possible à un moment donné que toute la production soit capitaliste . C’est de dictature du prolétariat qu’il s’agit , une monstruosité . Ce n’est méme pas parce qu’elle prend un tour internationaliste (Chine/USA par ex ) qu’elle acquiert le caractére de socialiste , le dévellopement du capital s’effectue toujours au dépend de la société .
Il y a effectivement divergence , non seulement cela apparait par la récession et le rapport croissant création monétaire/production mais pire sous l’aspect biologique , la démographie mondiale décélére à un niveau jamais vu qui effare les démographes . On approche le niveau (dans les pays dévellopés) , de la disparition de l’espéce .
Un autre aspect n’a pas été compris sur la valeur : pour qu’il y est echange il faut qu’il y ait un gain pour les deux parties qui échange , si l’équivalence s’opére sur le cout en Travail , le gain lui apparait comme négentropie , information , ( population croissante donc où tout au moins à ‘qualité de vie’ croissante .
C’est l’aure coté du mirroir où régne la fantaisie .
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Nein Ph11, ce n’est pas du socialisme mm si celui-ci s’en réclame en général.
C’est quelque chose qui relève à la fois de l’éducation et de la pure « propagande/conditionnement » d’un côté , mais aussi de la manipulation quasi invisible des règles du jeu et donc de ce qu’il y a « autour » de l’autre .
C’est ce second procédé qui fonctionne massivement. Une sorte de main invisible qui va se loger dans un fonctionnement plus que par des interventions orientées.
De même que la « spéculation » va se loger au coeur de nos micro-choix quotidiens de ‘consommation’ et de nos choix idéologiques . Du pain et des jeux / De la consommation et du virtuel médiatique (bien réel d’ailleurs)
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« « Money-like », cela veut dire que l’on veut faire passer quelque chose pour aussi bon que de la monnaie. »
Le problème c’est que la « pure monnaie » n’existe pas non plus. Je ne vois que des promesses dont certaines sont plus aléatoires que d’autres. Mais leur essence commune est bien le crédit, donc l’avenir .
Et l’avenir est un paquet global.
Bien sûr les supports de la « valeur » n’ont pas tous la même fiabilité. Et l’art est de passer du bon support d’hier au bon support d’aujourd’hui. Ou bien de manipuler l’environnement du support sur lequel on a misé.
On passe donc d’une monnaie à une autre, d’un support financier à un autre, d’une sorte d’artéfact juridique à un autre.
Mais bien sur , la vraie Valeur existe bien , mais elle n’existe pas comme l’or, de façon subjectivement intrinsèque , mais elle est perpétuel mouvement à partir de l’idée qu’on se fait de nos besoins essentiels (Idée à la fois subjective mais aussi objective car dictée par notre matière) .
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L’idée de convergence ? C’est à dire que le vrai profit et la spéculation la plus pure ont besoin d’un champ d’action le plus vaste possible . Cette extension et la finitude des ressources ont achevé de donner un prix un tout . C’est à dire de faire des équivalences sur Tout et Tous.
Mais cette convergence me semble plus un effet qu’une cause autonome.
Par contre le mouvement de divergence procède d’autres choses puisqu’il s’agit d’un refus de l’ordre du politique , le refus de mettre une équivalence , donc un prix, sur tout . (Ce qui est à la fois stupide car tout a un prix, mais sain parce que tout ne peut pas se valoir en terme de monnaie)
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Si la monnaie est le grand Equivalent , effectivement celui que en contrôle la production ou bien la manipulation détient un certain pouvoir sur la réalité de la valeur dans les échanges.
Mais sans une politique active de manipulation des marchés , donc de spéculation, la simple production de monnaie ne mène qu’à de l’inflation c’est à dire que le rapport , donc l’équivalence entre les choses n’est pas modifiée. La monnaie n’est qu’un munition morte dans un premier temps.
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La main est vraiment invisible et çà nous fait un drole de marché . Exemple : le plus gros marché de matiéres premiéres n’est pas à Chicago . Il est au bord du lac de Geneve . Les acteurs ne s’intallent pas au bord du Lac (400 000 e le m2 , je précise , par endroit ) , mais dans des ruelles obscures . Pas de néons , ni d’enseignes tapageuses . Non , discrétion . Pour couronner le tout pas de trace de matiéres premiéres , méme dans les bateaux . On va dire Dark Pool . Pb , j’en parle parce qu’un mirador a jeté de la lumiére sur cet obscur . Celui de l’Otan . Il s’y traite des choses comme le pétrole Iranien . L’horreur .
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La convergence me donne des arriéres-pensées philosophiques . Je veux dire que je trouve un peu le concept obscéne , çà parle de métaphysique c’est à dire de sexe . Je m’explique . Kant qui était tellement ponctuel qu’on réglait ses pendules sur son passage , séme le trouble avec sa préface à la Critique de la Raison Pure . Il y parle de l’endettement général dans les cités qui provoque des conflits croissants au sein des populations . Cela entache la pureté de la Raison . Pladoyer pour la tolérance , il invoque la
méconnaissance de la Chose en soi . Pourtant déjà Newton avait déjà semé le trouble avec son attraction universelle , une histoire de pomme tombée sur sa téte , au moment où il épousait une Lorde .
Vous m’avez compris là il y a comme une bijection entre convergence et attraction .
Hegel trouve l’inconnaissance de la chose en soi comme scandaleuse , pour partir dans les Nuées ( comme aurait dit Aristophane) , Schopenhauer raméne sur terre , Nietsche précise ‘volonté de puissance’ , Freud botte en touche : sexe . Il y a eu entre temps ‘accroissement des forces productives’ de K Marx .
Il résulte de la philosophie Allemande qu’il est d’une maniére ou d’autre question de sexe . Les Anglais sont plus empiriques sur la question et les Français en font une question de lutte de classes , des liaisons dangereuses à Houellebecq (extension du domaine de la lutte ) , toujours l’état !
Alors est-ce qu’en ce moment çà converge , il est clair que non , en moyenne seulement un couple sur deux se marie , il n’y a plus que les homos qui tiennent aux mariage . Divorce au bout de quatre ans en moyenne .
Le mariage n’est plus un référent . Tourisme sexuel , trafic de Roms , etc …
çà Diverge !
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Je rassure il existe quelque chose de trés physique qui unit hommes et femmes , que tous ces philosophes
ont ignorés et qui n’est pas le sexe . Mais là on est dans la Phénoménologie , complétement shintée pas les comtemporains et qui nécessite une initiation , au sens Grec du terme (ésotérique/éxotérique) , le cerveau n’y
sert à rien , ce n’est pas l’organe de la pensée , ( ni le sexe d’ailleurs ) , ce qui d’une certaine maniére donne raison à K Marx , sauf que lui-méme ne l’avait pas compris .
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Convergence , divergence , équivalence . Peut étre que çà se porte sur un méme axe . , où une méme diagonale . Moyennant quoi , si diagonale y a deux axes , qu’est-ce qui diverge et qu’est-ce qui converge ?
C’est peut étre comme les trains une illusion d’optique . On croit avancer , alors que c’est l’autre qui recule .
C’est quoi le référentiel ?
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L’homme a divergé quand fût frappée la 1ère pièce de monnaie. Depuis, les hommes essaient de converger mais en vain.
Et est-il utile de préciser qu’à cette époque lointaine les trains n’existaient pas.
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Dimanche 9 Décembre. Depardieu s’en va
Gérard Depardieu n’est pas un intellectuel. Pas de raisonnement, pas de bla bla, il vote avec ses pieds. Déjà il y a quelques semaines au cours d’un déplacement en Suisse il avait éreinté la France et les Français. Comme il le fait toujours, avec ses tripes. C’est un bon vivant, il sait que la vie est courte et comme il dit, il n’a pas envie d’être e..,,dé jusqu’à la fin de ses jours.
Il travaille beaucoup, se donne de la peine, on peut être populaire sans génie, mais pas sans effort.
Son départ devrait être le prétexte, mieux, la justification d’un débat sérieux. Un débat que la fausse droite n’a pas voulu tenir quand les socialio-kleptos ont aggravé la fiscalité au point de la rendre confiscatoire. Normal quand la droite est au pouvoir, elle fait la même chose que la gauche, empêtrée qu’elle est dans son absence de principes, de références et préoccupée qu’elle est de glaner les voix des bobos et du Marais.
Le premier point sur lequel la droite aurait du porter le fer est le pourcentage considérable de la place de l’état en France. A 56% de la dépense nationale, la France est étatisée. Le privé, serait-il capable de se reformer et d’améliorer sa compétitivité et son efficacité, qu’il n’ y a arriverait pas tant le reste, les 56% empêchent tout ajustement. Pour économiser 1 euro au niveau de la France entière, il faut que ce soit le privé qui en économise plus de 2 puisqu’il est seul à supporter le poids des ajustements. Nous avons déjà dit que le public ne connaissant pas le chômage, le taux de chômage réel du privé doit être multiplié par deux pour donner une idée du sacrifice imposé à ce secteur. Le public c’est les frais généraux du pays. Et on ne s’ajuste que sur les couts variables, directs, pas les indirects. Les communistes disent que l’emploi est la variable d’ajustement du système, ils oublient de dire que l’ajustement serait moins lourd si tout le monde en portait le fardeau. Nous aimons l’expression de Stoléru sur les planqués de l’arrière dans la guerre économique.
Le second est que le peuple est toujours d’accord pour augmenter les impôts sur les autres. Faites un referendum et vous verrez que toute taxation sur les plus aisés est toujours plébiscitée, normal c’est l’autre qui paie. En matière fiscale, la démocratie/démagogie est mauvaise conseillère. Elle néglige les conséquences non visibles, reportées dans le temps.
Le prélèvement fiscal devrait être la responsabilité de Sages, lesquels auraient une vision dégagée des élections et se soucieraient des effets systémiques de la taxation, de ses effets sur l’investissement, sur le futur et bien sur, sur la désincitation. Il faudrait aussi tenir compte du fait que trop d’impôt tue l’impôt en obérant la croissance et en réduisant l’assiette.
Le troisième est que le gouvernement n’est pas légitime lorsqu’il augmente les impôts avec la volonté affirmée de modifier la société, de niveler, de changer les règles du jeu. Il n’est pas mandaté pour cela, car cela est du ressort du fondamental. Ce fut l’une des erreurs de Sarkozy de ne pas mettre le doigt sur les mesures de Hollande qui faisaient changer de société, de ne pas montrer que Hollande, par certains aspects, reprenait en soft les patins de Mitterrand. Le changement c’est maintenant, attrape nigaud pour la gauche extrême, produit en fait des mesures qui font changer de société. Au lieu de faire la publicité de l’imbécile limite du déficit à 3%, il eut mieux valu limiter le pouvoir des politiciens démagos sur le peuple et , c’est cela qui devrait être inscrit dans la Constitution. On est dans le fondamental, là, l’organique. Hélas la politique étant faite au profit des kleptos , de leurs complices et des minorités , on ne pouvait espérer qu’un gouvernement de droite se soucie des classes moyennes. Résultat, on a la destruction des bases économiques de la famille avec la confiscation des héritages, la confiscation de l’effort des créateurs d’entreprises, leur interdiction de créer des lignées, la confiscation des revenus des amuseurs publics et autres bouffons qui permettent encore de supporter le quotidien.
Le quatrième point est plus difficile, et on comprend presque qu »il soit hors de portée des politiques et des médias. Il y a une contradiction absolue à détruire l’idée de Nation par l’immigration, la distribution, répartition des revenus des Français à ceux qui viennent profiter des largesses françaises et en même temps à clamer le Nationalisme, le Patriotisme fiscal. Les pauvres du monde entier et même les paresseux quelquefois, procèdent à l’arbitrage des avantages sociaux, des revenus tombés du ciel, et viennent en France. Comment imaginer que les Français ne se sentent pas légitimes à faire l’arbitrage fiscal? On ne peut légitimement dire les frontières sont ouvertes dans le sens de l’entrée, mais elles sont fermées dans le sens de la sortie.
Nous l’avons déjà dit la politique suivie est à courte vue, très courte vue. Pendant 30 ans on a pu se passer de l’épargne et du fonds d’investissement du pays parce que les banques ont créé du crédit qui est venu rendre inutile l’épargne. Maintenant que ce système se délite sous nos yeux, que la financiarisation vit ses dernières années, le besoin de reconstituer l’épargne et le fonds d’investissement va progressivement réapparaitre. Après avoir découragé, spolié, confisqué, viendra le temps de séduire, cajoler, sortir le tapis rouge. Personne n’y songe et on ose dire que gouverner c’est prévoir! Ils ne sont mème pas capable de prévoir les conséquences de leur actes passés!
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