A Chaud!!!!!

On a vu, lu et entendu: l’Europe « sous les coups » d’une intervention américaine

On a vu, lu et entendu: l’Europe « sous les coups » d’une  intervention américaine.

 

Les Américains veulent une Europe tournée vers l’extérieur, pas une Europe qui se regarde le nombril et ne pense qu’à ses petits problèmes intérieurs égoïstes comme le font … les Etats Unis. 

Non ils veulent une Europe du grand large qui s’en prenne plein la figure en menant des combats que ses forces ne lui permettent pas de soutenir. 

C’est le sens de l’intervention du sous Secrétaire d’Etat chargé des Affaires Européennes ce jour dans le débat britannique sur un éventuel referendum. 

Les Américains déconseillent aux Anglais un référendum sur la question de la sortie de l’UE, les peuples sont tournés « inward » , c’est à dire vers l’intérieur , vers leurs intérêts égoïstes , rétrogrades. Ils ne se sacrifient pas aux intérêts dominants donc il faut éviter les referendums. 

Pour les Américains, le maintien des Anglais dans l’UE garantit que ce seront les intérêts « outward »- mondialistes?- qui seront prioritaires… pas ceux des peuples. 

On s’en doutait. 

Berlu(NDLR: Berlusconi) parle, Il dit qu’en cas de victoire aux élections il demandera une révision des traités budgétaires européens.  Berlu est « inward ».


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4 réponses »

  1. Pour le personnage dommage que l’exemple du inward soit Berlusconi… Mais pourriez-vous remonter l’article qui faisait son bilan économique ? À rapprocher de Monti outward ?

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  2. @Claire

    Berlusconi n’a aucune importance, c’est contingent, c’est lui mais cela pourrait être quelqu’un d’autre , les hommes ne sont pas importants. Le système a sa logique propre indépendamment de ceux qui s’en croient les chefs. Berlusconi est l’expression contingente de la situation d’ingouvernabilité de ce pays.

    L’économie n’est pas discontinue, c’est un continuum, il est impossible de la découper en tranches et de faire un bilan.

    Reagan n’a pas les défauts qu’on lui attribue
    Clinton n’a pas les mérites qu’on lui reconnait
    Tout cela c’est bon pour les politiciens et les médias

    Les hommes politiques et les banquiers centraux sont les produits d’une situation et d’un rapport des forces sociales, ils ne commandent qu’en suivant le courant.

    A un moment donné une situation est mure pour ceci ou cela, et comme par hasard vient l’homme providentiel qui catalyse ceci ou cela.

    L’histoire produit les théories, les idéologies, les hommes qui les incarnent, les illusions etc C’est ce que je vise quand je parle de névrose sociale. Les hommes et les discours qu’ils tiennent sur ce qu’ils croient être le réel sont des produits, ce ne sont pas des données objectives qui seraient extérieures au monde. C’est plus que le problème de la science, de l’objectivité et du petit bonhomme de Laplace, c’est inhérent à la condition humaine et à cette chose merveilleuse qui la caractérise :, l’accès à la connaissance.

    On pense et on agit avec des outils qui ont été forgés dans un milieu donné, à un moment donné, dans un certain environnement social etc.Et en plus on pense avec des idées derrière la tète , on a des désirs …La pensée est courbée par sa naissance dans la tète d’un sujet comme une plante dans une terre , elle traverse l’épaisseur du crane humain et ce n’est jamais neutre. La pensée traverse une sorte de prisme déformant.

    La pensée avant de se rapprocher asymptotiquement du vrai, doit traverser de nombreuses couches d’imaginaires, d’idéologies, de biais. Il faut la travailler, la gratter, quelquefois la renverser paradoxalement avant de faire sortir le diamant symbolique du vrai. J’ajoute que ce diamant n’est jamais pur, toujours il y a à faire, à travailler dessus . La tache n’est jamais terminée.

    Mais c’est vrai qu‘il est difficile de concilier ces deux choses extraordinaires:

    -La vérité existe en tant qu’objectif du savoir et nous devons tendre vers elle. La vérité est une conquête jamais finie , un processus qui consiste a tendre vers…

    -Le savoir est toujours relatif à une époque et à un certain stade de développement de la société. Il n’y a pas de savoir hors de la tète des gens, donc le savoir est un produit. Ce n’est pas quelque chose qui préexiste à la recherche et aux outils, ce n’est pas ce qui est dans la Caverne de Platon.

    Mais le savoir est peut être caché derrière les mots, derrière ce qui se donne à entendre, derrière ce qui se donne à voir.

    D’ou l’importance du travail critique de décodage.

    Et cette troisième chose extraordinaire que je rajoute pour les besoins de l’action cette fois:

    -Seule la vérité est efficace

    Pour clôturer sur une pirouette pas si banale qu’il y parait :

    Pas besoin d’espérer pour entreprendre.

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