Cela se passe près de chez vous du Mardi 17 Septembre 2013: Les immatriculations en baisse de 4,9% en août en Europe/ L’automobile, un exemple édifiant !
PARIS (Reuters) – Le marché automobile européen a reculé de 4,9% en août, avec 686.957 immatriculations contre 722.458 un an plus tôt, selon des données publiées mardi par l’Association des constructeurs européens d’automobiles (Acea).
Sur les huit premiers mois de l’année, les ventes de voitures dans les 27 pays de l’Union européenne plus ceux de l’Association européenne de libre-échange (Islande, Norvège et Suisse) ont baissé de 5,2% à 8.144.714 véhicules.
Après une embellie en juillet (+4,9%), le marché européen continue de se contracter après avoir connu en 2012 sa plus mauvaise année en 17 ans.
L’année en cours est bien partie pour être la sixième de suite de contraction du marché automobile.
Le marché allemand, relativement résilient en 2012, s’est contracté de 5,5% en août tandis que les ventes de voitures en France et en Italie ont chuté de 10,5% et 6,6% respectivement. Par contraste, le marché britannique, le deuxième d’Europe, est resté robuste avec une progression de 10,9% de ses ventes, un dix-huitième mois consécutif de hausse.
Parmi les généralistes, PSA Peugeot Citroën a vu ses ventes plonger de 17,9% le mois dernier, la part de marché du constructeur française revenant à 9,7% contre 11,3% en août 2012.Derrière PSA, Volkswagen a vu ses livraisons baisser de 11,3% et Fiat les siennes de 4,9%. En revanche, d’autres constructeurs de masse ont tiré leur épingle du jeu le mois derniers, comme Renault (+5,8%) et General Motors, propriétaire d’Opel (+0,7%). Ford a limité les dégâts avec un repli de 0,9%.
Parmi les marques premium, BMW s’est distingué avec un bon de 9,9% de ses ventes. Mercedes a enregistré une hausse de 8,5% de ses livraisons. En revanche, Audi (groupe VW) a vu ses ventes baisser de 6,4%.
A PROPOS
Nous parlons souvent de mauvaise allocation des ressources et du capital provoquée par les politiques monétaires délirantes d’argent facile et de taux d’intérêt zéro.
Pour la plupart des gens cette critique parait abstraite, ils ne voient pas très bien à quoi cela correspond.
Si l’argent est facile par le biais de la dette, tous les secteurs qui tournent avec le crédit sont stimulés au-delà de la demande normale. Comme les traites ne sont pas chères, accessibles, le crédit facile produit une demande artificielle qui ne correspond pas aux arbitrages que le consommateur devrait faire si le crédit n’était pas si aisé. Ainsi on envoie un signal faux aux fabricants, ils croient que la demande est plus forte qu’elle ne l’est en réalité.
Que font-ils ? Ils investissent et embauchent au-delà de ce qui serait nécessaire et ainsi se constitue un outil de travail pléthorique fondé sur des fausses anticipations.
Quand pour des raisons cycliques ou structurelles le marché se retourne, il n’est plus possible de trouver des débouchés pour les fabrications excédentaires issues du mauvais calcul.
C’est alors que des Juppé et autres viennent encore, pour des raisons de court terme politiciennes stimuler ou tenter de stimuler les ventes auto par des primes, des subventions, lesquelles à nouveau faussent le marché et empêchent les ajustements.
Les dites primes et subventions coutent cher, elles augmentent les dépenses et donc les déficits, et donc les dettes.
Ces dettes aggravent le surendettement et obligent à des ponctions fiscales et complémentairement, elles forcent à maintenir des taux bas.
Et ainsi de suite, caressez un cercle et il devient vicieux.
C’est un exemple type, mais on le retrouve partout, avec le même mécanisme, à grande échelle et à l’échelle de la planète !
EN BANDE SON:
