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Géopolitique Friction du Jeudi 24 Avril 2014: Retour sur le suicide du maintien de l’euro Par Bruno Bertez

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Géopolitique Friction du Jeudi 24 Avril 2014: Retour sur le suicide du maintien de l’euro Par Bruno Bertez

    Nous vous conseillons de lire et relire le texte de Bernard Maris que nous avons reproduit et que vous retrouverez en lien.

Il explique que l’arrimage monétaire, la monnaie unique et la politique de la BCE calquée sur celle de la Bundesbank ont tué les industries françaises et italiennes. La guerre est terminée car, à la faveur de sa victoire en Europe, l’Allemagne peut maintenant se passer de l’Europe, elle se réoriente vers la Grande Exportation. 


 La deuxième guerre civile Par Bernard Maris

En 1992, François Mitterrand a ouvert une deuxième guerre de 30 ans en croyant par la monnaie unique arrimer l’Allemagne à l’Europe.

L’Allemagne réalise sans le vouloir par l’économie ce qu’un chancelier fou avait déjà réalisé par la guerre : elle détruit à petit feu l’économie française. Certes, elle n’est pas responsable de cette situation, au contraire ; elle n’est jamais intervenue dans la politique intérieure de la France, elle a tendu la main aux Français du temps de Balladur pour réaliser un début d’unité fiscale et budgétaire (qui lui fut refusée).

C’est François Mitterrand qui à deux reprises a voulu arrimer la politique monétaire de la France à celle de l’Allemagne, détruisant une industrie française qui n’allait pas bien fort : en 1983 d’abord, avec le tournant de la rigueur et la politique du « franc fort », en 1989 ensuite, en paniquant après la réunification Allemande, et en avalisant celle-ci au prix d’une monnaie unique et d’un fonctionnement de la BCE calqué sur celui de la Bundesbank.

Plus de vingt ans de guerre économique ont passé, et l’industrie Allemande a laminé les industries italienne et surtout française. Aujourd’hui la guerre est terminée et gagnée. La part des exportations de l’Allemagne en zone euro représente 10% du total. Le reste est hors zone euro, aux Etats-Unis et en Asie. L’Allemagne n’a plus besoin de la zone euro. Au contraire : la zone euro commence à lui coûter cher, à travers les plans de soutien à la Grèce, au Portugal, et à l’Espagne, à tel point qu’elle songe elle aussi à quitter l’euro.

Il est bien évident que ni la Grèce, ni le Portugal, ni l’Espagne, ni même la France et l’Italie ne pourront jamais rembourser leur dette avec une croissance atone et une industrie dévastée. La zone euro éclatera donc à la prochaine grave crise de spéculation contre l’un des cinq pays précités.

La Chine et les Etats-Unis contemplent avec ravissement cette deuxième guerre civile interminable, et se préparent (pour les Etats-Unis une deuxième fois) à tirer les marrons du feu. La Chine et les Etats-Unis pratiquent une politique monétaire astucieuse et laxiste. On pourrait ajouter à la liste des pays pratiquant une politique monétaire intelligente la Corée du Sud, et aujourd’hui le Japon. La Grande-Bretagne, elle, prépare tout simplement un référendum pour sortir de l’Europe.

On a le choix : sortir de l’euro ou mourir à petit feu. Sinon, le dilemme pour les pays de la zone euro est assez simple : sortir de façon coordonnée et en douceur, ou attendre le tsunami financier.

Une sortie coopérative et en douceur aurait le mérite de préserver un peu de construction européenne, un tsunami sera l’équivalent du Traité de Versailles, les perdants étant cette fois les pays du Sud. Et au-delà des pays du Sud, toute l’Europe.

La sortie douce et coordonnée est assez simple, et a été déjà envisagée par nombre d’économistes. Il s’agit tout simplement de revenir à une monnaie commune, servant de référentiel aux différentes monnaies nationales. Cette monnaie commune, définie par un « panier de monnaies » nationales, atténue les spéculations contre les monnaies nationales.

C’est un retour au SME (Système monétaire européen) ? Oui. Des marges de fluctuations autour de la monnaie commune. Une stabilisation de la spéculation par des limitations des mouvements de capitaux, stabilisation qui pourrait être accrue par une taxe type Tobin sur ces mêmes mouvements de capitaux.

Mais le SME a échoué direz vous… Oui, parce que le SME ne s’était pas donné les moyens de lutter contre la spéculation, et n’avait pas adopté une « Chambre de compensation » comme la souhaitait Keynes dans son projet pour Bretton Woods (abandonné au profit du projet américain).

Le meilleur moyen de rendre l’Europe odieuse, détestable pour longtemps, de faire le lit des nationalismes les plus étroits, est de poursuivre cette politique imbécile de monnaie unique associée à une « concurrence libre et non faussée » qui fait se pâmer de joie ceux qui en profitent, Chinois, Américains et autres BRICs.

Bien évidemment la mainmise du politique sur la monnaie ne suffit pas à faire une économie puissante : la recherche, l’éducation, la solidarité sont certainement aussi importantes. Mais laisser les « marchés » gouverner les pays est tout simplement une honteuse lâcheté.

http://alternatives-economiques.fr/blogs/raveaud/2014/04/20/sortie-de-leuro-bernard-maris-vire-sa-cuti-3/


Première remarque, ce n’est pas pour cela que l’Allemagne est en position de force: elle a des créances considérables sur l’Europe et ne veut pas les perdre; C’est le passé ainsi cristallisé et c’est sa faiblesse, en particulier bancaire.

-Seconde remarque, l’Europe est le cache-sexe de l’Allemagne, le string de son impudeur, elle peut grâce à l’Europe mener une politique mercantiliste, sans être trop critiquée et attaquée. Elle est utile dans le dispositif global Américain car elle affaiblit géopolitiquement la France cet empêcheur traditionnel de « baiser » le monde en rond. L’optimum Allemand est un sous optimum partiel Américain.

-Troisième remarque, l’Allemagne est compétitive mondialement parce qu’elle étale déjà une partie de ses coûts fixes sur ses vassaux Européens. Les pourcentages d’export en regard des exports totaux induisent en erreur, car la compétitivité se joue à la marge, tout comme les cash-flow et les marges bénéficiaires. C’est la même chose avec la Suisse, le surproduit de la rente bancaire irrigue toute l’économie, bien au-delà de sa part dans le GDP.

L’exemple des crises monétaires passées et en particulier celui de la crise de 1992 montre que la dislocation monétaire est gérable et que l’argument du tsunami est un argument de propagande. Voir les études des constitutionnalistes Allemands et celles de la Banque d’Angleterre. Sur un plan plus théorique et libéral, voir les travaux de J.J. Rosa. On ne justifie plus le maintien de la monnaie unique que par la terreur de sa disparition, c’est là qu’il faut se battre et c’est là qu’il faut travailler à démystifier. Il est évident que lorsque ce sera l’intérêt des pays de la zone Mark de sortir, alors la propagande va s’inverser, on montrera que l’opération est gérable. Et les économistes à la botte prêteront leur concours.

Je doute que le Sud soit perdant. Tout dépendra des modalités et surtout des mesures d’accompagnement. Si des mesures fiscales adaptées sont prises, si des moratoires et restructurations de dettes sont mises en place, si les banques sont mises sous tutelle temporaire, alors l’avenir sera déblayé et les conditions de redressement seront réunies.

Il existe une formule qui équivaut à la nationalisation temporaire, c’est l’adossement, la mise en receivership. On peut adosser temporairement les banques à l’Etat , c’est à dire à la collectivité.

C’est ce que l’on a fait aux USA avec Fannie et Freddie, en faillite; elles sont d’ailleurs toujours dans cette situation et cela marche.

Et c’est ce qu’il faudra exiger si, un jour on demande aux déposants de « bail-in » les banquiers. Il faudra exiger des contreparties.il faudra mettre à la porte tous les banquiers en poste et faire passer le patrimoine des banques, la propriété du nouveau capital aux citoyens.

Je serais même partisan de les juger, type commission Pecora.

Ensuite, bien sur, une fois la restructuration et recapitalisation complète opérées, il faudra revendre au marché.

Il est évidemment possible de gérer tout cela, mais l’intox, le grand secret est là, il faut faire croire que c’est impossible et coûteux; or c’est faux . Il faudra coupler une sortie de l’euro ou plutôt son éclatement, avec une sortie par le haut pourr les pays créditeurs, création d’un euro des riches, l’euro mark; les pays déficitaires conservent l’euro ancien , les dettes ne posent aucun problème de redénomination, le tout couplé avec une grande opération de restructuration des dettes des souverains concernés et des moratoires, rééchelonnements, conversions.

Il faut réétudier la crise monétaire européenne, la crise de l’UEM de 1992-1993, relire les recherches britanniques et allemandes sur cette question. On ne peut mettre en ouvre une politique sérieuse de stabilisation budgétaire sans avoir réglé le problème monétaire. D’ailleurs en Allemagne on ne chôme pas sur ces questions, on ose y travailler.

Personne n’en parle, mais la seule solution, si on continue de s’écarter des valeurs supportables des monnaies, c’est l’asphyxie, la perte de libertés, les contrôles, l’abandon de la démocratie concrète. Le cancer monétaire entretenu par les banquiers et les kleptos, les fonctionnaires planqués, ronge le corps social, monte les gens les uns contre les autres. La monnaie ne rapproche pas, elle divise et provoque la haine. Est ce un hasard si désespérés, écoeurés les citoyens se détournent des voies politiques traditionnelles et rejettent l’UMPS? Peu à peu l’idée que nous ne sommes plus en démocratie que formellement se répand. peu à peu les citoyens s’interrogent, comment faire pour se faire entendre. Ils prennent conscience du fait qu’aucun message, aucun cri n’est entendu.

Il est évident que si aucune mesure d’accompagnement n’est prise et que la sortie ou l’éclatement ne correspondent qu’à un objectif: pouvoir retrouver les délices des financements monétaires, alors il vaut mieux ne rien changer du tout.

Retrouver la souveraineté monétaire ne doit pas équivaloir à retrouver le maîtrise de la planche à billets pour financer la consommation, les super bénéfices des ultra-riches et des kleptocrates. Une réforme en profondeur qui réoriente les ressources, réduit les inégalités, met le secteur financier à la portion congrue, interdit le clientélisme, réforme la Constitution et les lois électorales, etc s’impose.

En fait la perte de souveraineté a dénaturé la démocratie et même le système politique. Nous sommes dans un système à deux vitesses, un système compradore. Sortir du carcan européen est un projet politique.

Il faut être ambitieux et voir grand, je répète, il n’est de Vérité -et d’efficacité- que du tout.

La mise en place d’un Grand Projet pour la France ne peut se faire en douceur. Cela est désolant, mais c’est ainsi. Il ne faut pas rêver d’un miracle qui changerait les Français d’une part et leur donnerait un personnel politique valable d’autre part. L’un est le reflet de l’autre ou plutôt, c’est la concrétisation, la cristallisation d’un système.

La France, c’est plus que le grand vide, c’est l’espace occupé par des dysfonctionnants. Par l’anti-sélection.

Les dysfonctionnants sont enracinés, et ils n’ont pas de concurrents car la France a fait en sorte de tuer la concurrence à tous les niveaux par son dirigisme, par son népotisme, par la victimisation généralisée. Par se culture et son mode de reproduction. L’angélisme qui consiste à flatter les Français, à leur dire qu’ils sont merveilleux,   est criminel, il dissuade les prises de conscience. Il entretien la névrose sociale.

Les choses ne se corrigent pas à la marge, d’où ma position qui est celle du Grand Projet.

La tête du pays est occupée par des chefs de bande, par des gens dont les comparses, comme Morelle, peuvent dire à leur Chef : « Tu es un salaud, tu m’as lâché »…


Liste non-exhaustive d’économistes envisageant la dissolution de l’euro comme une possibilité.

  • Florin Aftalionprofesseur émérite à l’ESSEC
  • Vincent BrousseauDiplômé de l’École Normale Supérieure de Saint-Cloud et titulaire de deux doctorats, l’un en mathématiques et l’autre en économie, a travaillé pendant 15 ans à la Banque centrale européenne (BCE) et était, jusqu’au 1er janvier 2014, l’un des deux économistes français du département de la politique monétaire. 
  • Gabriel ColletisProfesseur de Sciences économiques à l’Université Toulouse-I  Capitole 
  • Alain Cottaéconomiste, professeur à HEC et à Dauphine 
  • Dominique Garabioldiplômé de l’ESSEC et docteur ès sciences économiques, commença sa carrière à la Banque de France en 1981. En 1986, il devint chef de la section des études au secrétariat général de la Commission bancaire. 
  • Jacques GénéreuxProfesseur d’économie à Sciences po Paris
  • Jean-Pierre Gérard, Ancien membre du Conseil de la Politique Monétaire, il est Président du club des N°1 mondiaux français à l’exportation 
  • Gael GiraudChargé de Recherches (1re Classe) au CNRS. Chercheur associé à l’École d’économie de Paris et consultant scientifique
  • Brigitte GranvilleProfesseur d’économie internationale et d’économie politique à la « School of Business and Management », Queen Mary, University of London 
  • Jean-Luc Gréauéconomiste, ancien expert du Medef, membre du conseil scientifique de la Fondation Res Publica 
  • André-Jacques Holbecq économiste
  • Gérard LafayProfesseur émérite de sciences économiques, Paris II 
  • Bruno Le Mairediplômé d’Harvard, professeur honoraire de Management à HEC, Expert auprès de la MIME (Mission interministérielle pour les mutations économiques) 
  • Frédéric LordonDirecteur de Recherche au CNRS, Directeur d’Etude à l’EHESS 
  • Bernard Maris Professeur des universités à l’Institut d’études européennes de l’université Paris-VIII. Il a également enseigné la micro-économie à l’université d’Iowa (États-Unis) et à la banque centrale du Pérou, membre du conseil général de la Banque de France
  • Jacques Mazier, Professeur de sciences économiques, Université de Paris 13 
  • Bruno Moschettoprofesseur de sciences économiques à HEC 
  • Philippe Murerprofesseur de finance à l’Université Paris 1 
  • Steve Ohana, professeur assistant en finance à ESCP Europe. Il est diplômé de l’Ecole Polytechnique
  • André Orléanadministrateur de l’INSEE en 1974, puis directeur de recherche au CNRS en 1987. Directeur d’Etude à l’EHESS 
  • Christophe Ramauxéconomiste français, Maître de Conférences à l’Université Paris I et chercheur au Centre d’Économie de la Sorbonne
  • Claude Rochetancien élève de l’ENA, professeur de gestion à l’Université Aix-Marseille, Directeur du laboratoire de recherche en intelligence économique au  Ministère de l’Economie et des Finances
  • Jean Jacques RosaProfesseur émérite d’économie et de finance à Science Po Paris 
  • Jacques SapirDirecteur d’Etude à l’EHESS
  • Henri SterdyniakDirecteur du Département économie de la mondialisation de l’OFCE, ancien administrateur de l’INSEE
  • Jean-Richard Sulzerdiplômé d’HEC, Agrégé des facultés en sciences de gestion, Professeur à l’Université Paris-Dauphine 
  • Jean-Pierre VesperiniAgrégé de sciences économiques (major), Professeur d’économie à l’université de Rouen, ancien membre du Conseil d’Analyse Economique auprès du Premier Ministre 
  • Philippe Villin, banquier d’affaires, ancien élève de l’Ena 
  • Jean-Claude Werrebrouckancien professeur d’économie à l’Université de Lille 2

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  •  Rolf Hasseprofesseur d’économie à l’Université de Hambourg Forces Armées Fédérales (1981-1998) et à l’Université de Leipzig (1998-2006). Directeur de l’Europa-Kolleg Hambourg (1992-1998) 
  • Hans-Olaf Henkelancien président de la Fédération des Industries Allemandes, Professeur d’Economie à l’Université de Mannheim 
  • Wilhelm Nöllingdiplomé des Universités de Berkley et de Hambourg, ancien professeur d’économie à l’ Académie des sciences économiques et politiques, Hambourg
  • Thilo Sarrazin ancien membre du directoire de la Deutsche Bundesbank
  • Wolf Schäferancien professeur de sciences économiques à l’ Université Helmut Schmidt à Hambourg
  • Hans Werner Sinnprésident de l’Institut für Wirtschaftsforschung (ifo), membre de la National Bureau of Economic Research à Cambridge, Massachusetts 
  • Joachim Starbattyprofesseur émérite de sciences économiques à l’ Université de Tübingen
  • Alfred Steinherrancien économiste en chef de la Banque européenne d’investissement, Professeur à la « School of Economics and Management » de l’Université Libre de Bozen-Bolzano, Italie

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  •  Geminello Alvi, membre du Conseil national de l’Economie et du Travail, ancien économiste à la Banque d’Italie et à la Banque des règlements internationaux 
  • Bruno Amoroso,  professeur d’économie
  • Alberto BagnaiProfesseur associé d’économie politique à l’université G. d’Annunzio et L. Da Vinci de Chieti
  • Claudio Borghi Aquiliniéconomiste et chroniqueur, professeur à l’Université catholique du Sacré-Cœur – Milan 
  • Emiliano Brancaccio professeur d’économie à l’Université de Sannio à Bénévent
  • Sergio Cesaratto Professeur à l’Université de Sienne, Département d’économie et de statistique 
  • Nino Galloni membre du conseil des commissaires de l’Institut national de sécurité sociale, ancien professeur aux Universités de Milan, de Modène, et de Rome
  • Vladimiro Giacchéprésident du Centro Europa Ricerche
  • Giuseppe Di Taranto, Professeur d’économie et d’histoire à la « Libera Università Internazionale degli Studi Sociali »
  • Antonio Maria Rinaldi, Professeur de Corporate Finance à luniversitéGabriele d’Annunzio
  • Tancioni Massimiliano Professeur  d’économie, Université La Sapienza de Rome
  • Marco Passarellaéconomiste, université de Leeds
  • Cesare Pozzi  professeur d’économie appliquée à l’Université de Foggia
  • Andrea Ricci professeur d’économie à l’Université d’Urbino

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  •  João Ferreira do Amaral, Professor of Economics and Economic Policy at the University of Lisbon and economic adviser to the Portuguese president 
  • Roger Bootleancien maitre de conférence à l’Université d’Oxford, fondateur du cabinet de recherche économique « Capital economics »
  • Mojmír HamplVice-gouverneur de la banque central de République Tchèque depuis 2008
  • Costas Lapavitsasprofesseur d’économie à la “School of Oriental and African Studies”, University of London
  • Juan Francisco Martín Seco, “Academic lecturer” d’Introduction à l’économie et de finance publique
  • Jens Nordvigchef mondial de la stratégie FX et chef de la recherche Fixed Income, Amériques chez Nomura Securities
  • Peter Oppenheimerchercheur en histoire économique à l’Université d’Oxford
  • Ernest PytlarczykEconomiste en Chef de la BRE Bank S.A
  • Antoni Soy, Professeur d’économie appliquée à l’Université de Barcelone, ministre délégué à l’industrie et à l’entreprise dans le gouvernement de Catalogne

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  •  Nouriel RoubiniProfesseur d’économie au Stern School of Business de l’Université de New York. Avait annoncé la crise en 2005-2006
  • Dani RodrikProfesseur d’économie politique à Harvard 
  • Heiner Flassbeckancien économiste en chef de la CNUCED de 2003 à 2012

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  •  Christopher PissaridesPrix Nobel 2010, Professeur à la London School of Economics
  • Paul Krugman, Prix Nobel 2008, Professeur à l’Université de Princeton
  • Joseph Stiglitz, Prix Nobel 2001
  • Thomas SargentPrix Nobel 2011
  • James MirrleesPrix Nobel 1996

http://altereconomie.unblog.fr/2014/04/17/liste-non-exhaustive-deconomistes-envisageant-la-dissolution-de-leuro-comme-une-possibilite/


BRUNO BERTEZ Le Jeudi 24 Avril 2014

illustrations et mise en page by THE WOLF

EN BANDE SON:

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SUR LE FRONT: REVUE DE PRESSE ( Source et Remerciements à Maître Confucius)

COLLAPSE UPDATE:  

FRANCE:…plus de fonctionnaires alors qu’on emprunte davantage…baisse de l’activité des artisans du bâtiment…encore une loi pour les emprunts toxiques des collectivités

http://www.lesechos.fr/journal20140423/lec1_france/0203456506140-les-collectivites-locales-poussent-encore-l-emploi-public-a-la-hausse-666169.php

http://www.cades.fr/pdf/communiques/fr/2014/CP_14mars2014_VF.pdf

http://www.lebatimentartisanal.com/Actualite/conjoncture-premier-trimestre-2014-la-capeb-annonce-une-baisse-d-rsquo-activite-plus-importante-que-prevue-pour-l-rsquo-artisanat-du-batiment-sans-perspective-de-reprise

http://bourse.lesechos.fr/infos-conseils-boursiers/actus-des-marches/infos-marches/france-une-loi-sur-les-emprunts-toxiques-dans-les-collectivites-966871.php

FRANCE:..Roms qui harcèlent des touristes à un distributeur de Paris Notre Dame…chasse aux médecins retraités

http://www.atlantico.fr/decryptage/paris-notre-dame-scene-vie-quotidienne-pres-distributeur-silence-on-vole-images-agression-touriste-distributeur-paris-incapacite-1049597.html

http://www.leparisien.fr/espace-premium/actu/la-chasse-aux-medecins-retraites-s-intensifie-23-04-2014-3787189.php

GRECE:…n’est pas sauvé. Lien entre austérité et suicide…chute de 40 milliards du PIB en 4 ans, dette 175% PIB…exclusion du système de santé

http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/04/18/la-grece-n-est-pas-sauvee_4403771_3234.html

http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/des-chercheurs-etablissent-un-lien-entre-suicides-et-austerite-en-grece_1510489.html

http://www.okeanews.fr/20140414-grece-pib-chute-40-milliards-deuros-en-4-ans-dette-175-du-pib#ixzz2zP3H0xMF

http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/04/22/un-nombre-croissant-de-grecs-exclus-du-systeme-de-sante_4405192_3214.html

ESPAGNE:…cure d’assainissement dans le secteur bancaire

http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/04/22/le-secteur-bancaire-espagnol-n-a-pas-fini-sa-cure-d-assainissement_4405169_3234.html

UK:..Barclays se retire du marché des matières premières

http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/04/23/la-banque-britannique-barclays-se-retire-du-negoce-des-matieres-premieres_4405650_3234.html 

USA:…bulle du crédit

http://la-chronique-agora.com/empire-americain-bulle-credit/#anc

USA:…baisse des bénéfices de Mc Donald & Coca Cola = récession puisqu’il s’agit des produits référents mondiaux

http://www.capital.fr/bourse/actualites/baisse-plus-marquee-que-prevu-du-benefice-de-mcdonald-s-926834

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2014/04/15/97002-20140415FILWWW00207-coca-cola-benefice-en-baisse-comme-attendu.php

TRAITE TRANSALTANTIQUE:…accord de dupes

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/tafta-accord-de-partenariat-150994

http://stoptafta.wordpress.com/2014/01/08/10/

USA:. Hausse de la pauvreté

http://lesmoutonsenrages.fr/2014/04/23/aux-etats-unis-497-millions-de-personnes-sont-maintenant-pauvres-et-80-de-la-population-totale-est-proche-de-la-pauvrete/

CHINE:…citoyens achètent l’or en gage aux banques publiques d’où une nationalisation en douceur 

http://www.rfi.fr/emission/20140421-quand-matieres-premieres-financent-affaires-chine/

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