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Géopolitique Friction du Dimanche 1er Juin 2014: Les tensions géopolitiques continuent de monter. Ce n’est qu’un début. Paribas, victime Par Bruno Bertez

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Géopolitique Friction du Dimanche 1er Juin 2014:  Les tensions géopolitiques continuent de monter. Ce n’est qu’un début. Paribas, victime Par Bruno Bertez

Nous vous invitons à relire nos textes sur la montée des tensions politiques et militaires. Nous défendons l’idée que ce n’est pas l’effet du hasard. Il y a convergence dans l’escalade et elle est produite sciemment  par les Etats-Unis. Cela fait partie intégrante de la crise et de la nécessité dans laquelle se trouvent les Américains de tenter de réaffirmer leur vision de l’Ordre Mondial, maintenant que la lutte pour savoir qui va payer l’addition de la crise est ouverte.

Les économies et blocs qui ont bénéficié de 40 années de laxisme monétaire américain sont en difficulté, à cause des bulles de crédit qu’elles ont laissé se former. La Chine est aux prises avec des bulles bancaires, un ralentissement chaotique, l’Inde a capoté. La Russie est déstabilisée, le Brésil est en décomposition, etc. Il n’y a pas/plus  de croissance réelle chez les émergents, les systèmes sociaux sont et vont être mis à l’épreuve. Les tiers souffrent du régime monétaire dissymétrique actuel, ils sentent bien que celui-ci est maintenant utilisé pour leur nuire. Lavrov, ministre des Affaires étrangères de Poutine, vient de déclarer : « les Etats-Unis ont la clef de la monnaie de réserve mondiale, ils ont tort de jouer avec, cela pourrait leur coûter leur statut privilégié ». 

 

Les USA  tirent en fait le tapis sous les pieds de tous ceux qui ont profité de leur politique. Les leaders locaux en ont pris conscience. Par ailleurs, le calcul américain est qu’il ne faut surtout pas que ces pays connaissent à nouveau une croissance forte, car cela ferait monter les prix des commodities, activerait les tensions inflationnistes, pousserait à la hausse des taux mondiaux, ce qui ferait chuter le dispositif américain de sortie de crise, fondé sur le gradualisme. En fait, les élites américaines ont compris que c’était leur politique qui avait suscité, mis en selle, créé leurs propres concurrents stratégiques.

C’est la fin du monde de concertation, le renouveau du monde de confrontation. L’extension de l’Ordre américain, du fameux « World America Made », cher aux néocons, bute sur les récalcitrances de la Chine, de l’Inde, des Russes, de l’Iran,  à se laisser encercler, d’une part, et laminer, d’autre part. Et puis « last but not least, » il faut enfoncer l’Europe, signer sa vassalisation. La faire tomber, c’est le mot, du bon côté.

Tous les observateurs, un tant soit peu objectifs, savent et notent que les USA, en peu de temps, ont tracé une nouvelle configuration du monde, configuration dans laquelle ils encerclent de leurs bases et de  leurs alliances ces puissances récalcitrantes. Les promesses des réunions au sommet, les « G », sont balayées. Tout comme celles de Baker en Février 90, alors  Secrétaire d’Etat de HW Bush, de ne pas chercher à faire avancer l’OTAN à l’Est, le fameux « not one inch ». On a vu ce qu’il en était quand ils ont essayé d’entraîner la Géorgie et l’Ukraine dans l’OTAN, ce qui a déterminé la première réaction russe en Abkhazie et Ossétie du Sud.

Mais ce qui a été le plus net, c’est l’autorisation de dévaluer qui a été donnée au Japon, ce qui était à la fois un permis de réarmer, de relancer le nationalisme, et une mission de déstabilisation de l’espace économique de la région. Les Etats-Unis ont réalisé un coup de billard triangulaire de maître en faisant financer par la planche à billets du vassal japonais les émissions d’emprunt d’Etat européens afin de soutenir le système mondial menacé par la déconfiture de l’euro. Il y a eu aussi, ces dernières semaines, la mise au pas, afin d’obtenir l’alignement du vassal européen, face aux mesures de défense de sa zone prises par la Russie. Les Etats-Unis complètent leur dispositif tissé ces dernières décennies et abattent les masques, la surveillance, le contrôle, le Lawfare ne suffisent plus, il faut faire plier. 

Ce qui se passe avec Paribas n’est pas le fait du hasard, il faut mettre au pas, faire en sorte que les dispositifs, comme ceux d’embargo, soient efficaces et donc respectés. Paribas, c’est une sommation et un coup de semonce. On veut impressionner, terroriser, et surtout on veut que Paribas parle, livre des noms, des procédures, des circuits, des complices, afin de mettre à jour tout le dispositif de contournement des embargos dans l’optique des affrontements à venir. Et il fallait le faire sur un cas où cela ne ferait pas de tort à un allié anglo-saxon, c’est tombé sur Paribas. Pourtant, de tradition, Paribas, depuis Horace Finaly, est ami complaisant des Américains et des juifs. Mais Holder est obsédé par le terrorisme, il suit Obama les yeux fermés et croit dur comme fer que tout est permis, du moment que l’on ne met pas en danger les intérêts… des banques américaines. Il est partisan forcené de ce que l’on appelle le leverage, c’est à dire la possibilité d’obtenir des révélations en étant très dur avec les présupposés coupables.

Washington frappe l’antenne suisse de BNP Paribas dédiée aux matières premières

La menace d’une sanction américaine de 10 milliards de dollars annoncée via le Wall Street Journal contre BNP Paribas – plus de deux fois le montant de celle qui a frappé BP pour sa pollution du golfe du Mexique – concerne directement son antenne genevoise. En effet, selon nos informations, une grande partie des opérations avec l’Iran, le Soudan ou Cuba jugées litigieuses par les Etats-Unis passaient par ses services de financement de cargaisons de matières premières. Sur les 1700 employés du groupe à Genève, plus de 400 travaillent en lien avec le commerce de pétrole et de produits comme les céréales ou les minerais.

BNP Paribas est accusée d’avoir contourné les sanctions améri­caines contre l’Iran, le Soudan ou Cuba. Ces transactions, selon la banque, n’étaient pas illégales en Suisse ou dans les pays européens, qui n’avaient pas pris de sanctions comparables. Mais les Etats-Unis entendent les punir en raison de l’usage du dollar, véhicule privilégié du commerce de matières premières. Ils considèrent en effet que ces transactions ont été effectuées en dollars, via le système financier américain, et qu’ainsi elles ont violé les sanctions imposées par Washington.

BNP Paribas est le premier établissement à avoir rendu à Washington les conclusions de sa revue rétrospective de huit ans de paiements en dollars dans les pays sous le coup de sanctions. D’autres s’apprêtent à le faire: Crédit Agricole – autre acteur clé de la scène genevoise des matières premières – ou Société Générale. Evoquant une «chasse aux sorcières», Christian Weyer, ancien patron de Paribas à Genève dans les années 80, estime que ces pressions «pourraient décourager ces groupes de poursuivre leur financement du négoce avec des pays présentant un risque politique». Le patriarche du secteur rappelle que, dans les années 90, les Nations unies en personne avaient désigné BNP Paribas comme la «trésorière du programme Oil for Food» lié aux sanctions américaines contre l’Irak. En vingt ans, l’attitude de Washington aura donc totalement basculé.

D’autres groupes financiers – Lloyds TSB dès 2009 puis HSBC, ING ou Standard Chartered – ont déjà essuyé de lourdes sanctions en raison de leurs activités en lien avec l’Iran. Le total des amendes jusque-là imposées par Washington n’atteint pas la moitié de celle qui pourrait frapper BNP Paribas. SOURCE Le Temps

Autre signe de la volonté délibérée de l’Administration américaine de porter la tension à un haut niveau, le discours fait par Obama à  Westpoint . Il a poussé la rhétorique guerrière très loin, annonçant une nouvelle étape d’engagement  en Syrie.

 

Obama: «En tant que président, j’ai pris la décision qu’il n’y aurait pas de soldats américains sur le terrain au milieu d’une guerre civile impliquant toujours plus des violences interconfessionnelles. Je pense que c’était la bonne décision. Mais cela ne veut pas dire que nous ne devrions pas aider le peuple syrien à s’ériger contre un dictateur.» Washington va renforcer son soutien aux pays voisins de la Syrie, Liban, Jordanie, Irak et Turquie et pourrait renforcer l’aide aux rebelles.

Le Secrétaire américain à la défense a attaqué furieusement la Chine en cette fin de semaine. Chuck Hagel, comme à l’accoutumée dans la technique américaine, accuse la Chine d’ambitions territoriales dans la South China Sea.  Il accuse Pékin de déstabiliser la région. Il oublie de parler des initiatives américaines convergentes afin de se préparer à être en mesure de procéder à des blocus des approvisionnements chinois en cas de conflit. Les USA voudraient que les Chinois assistent à la mise en place de ces dispositifs, qui aboutissent à les priver d’approvisionnements stratégiques, le jour où les Américains l’auront décidé, sans réagir! Les manœuvres sont  pourtant tellement claires que les non-spécialistes de la presse grand public les ont comprises. De même, ils entendent les empêcher d’accéder aux richesses minières et énergétiques de la région.

Face à ces déclarations incendiaires, les officiels  chinois du Ministère de la Défense ont  répondu :  « si vous traitez la Chine comme un ennemi, elle le deviendra ». Puis encore: « les Etats-Unis font des erreurs importantes; leurs propos sont des menaces et des intimidations… manifestations d’une volonté hégémonique ». Le Premier ministre chinois en visite en Malaisie est allé jusqu’à dire « la Chine n’entamera pas d’action agressive en South China Sea, mais, si d’autres le font, elle répondra ».

Un navire de guerre nippon en mer de Chine du Sud

Qu’on se le dise: la participation du navire militaire japonais Kunisaki n’a rien à voir avec une démonstration de force. Il s’agit simplement de tester des opérations de secours d’urgence en cas de catastrophe naturelle. Tel est le message qu’a martelé Tokyo, alors que les autorités japonaises ont décidé d’envoyer, pour la première fois, un bâtiment militaire pour participer à des exercices conjoints, menés par l’Australie et les Etats-Unis, au large du Vietnam. Ces exercices, qui doivent ensuite se rapprocher du Cambodge puis des Philippines, sont présentés comme liés à un objectif de maintien de la paix et de déploiement des secours en cas de situation de crise. «Ce n’est pas un exercice militaire», a donc assuré le ministre nippon de la Défense.

Dangereuse scène de «Top Gun» entre des chasseurs chinois et japonais

Les gouvernements chinois et japonais s’accusent mutuellement d’avoir tenté des manœuvres aériennes très périlleuses au cours du week-end au-dessus des zones de la mer de Chine orientale dont ils se disputent la souveraineté. Selon Tokyo, des chasseurs chinois seraient venus voler à deux reprises à quelques dizaines de mètres d’avions de reconnaissance nippons dans un espace aérien situé au point de rencontre des zones aériennes d’identification (ZAI) des deux pays.

Haute tension entre la Chine et le Vietnam

Selon l’agence Reuters un bateau vietnamien de la région de Da Nang a été «délibérément encerclé par 40 bateaux de pêche chinois avant d’être attaqué par un navire chinois». Les dix marins qui se trouvaient à bord ont ensuite été secourus par des bateaux de pêche vietnamiens.

Ce très grave incident témoigne de la montée des tensions dans la zone, consécutive à l’installation, par la Chine, d’une plateforme de forage dans des eaux que revendiquent les deux pays. Cet acte unilatéral de la Chine avait provoqué une brusque poussée de fièvre antichinoise au Vietnam, et des émeutes avaient entraîné la mort de travailleurs dans des usines identifiées comme appartenant à des groupes chinois – bien qu’il s’agisse parfois de groupes taïwanais.

Pékin, outré, avait à son tour dénoncé l’inaction des autorités vietnamiennes, les accusant de soutenir implicitement cette éruption de violence. Le premier ministre vietnamien a affirmé étudier plusieurs options dans ce dossier, n’excluant pas d’intenter une action juridique contre la Chine au sujet de cette plateforme. Une option qui ressemblerait aux démarches entreprises par les Philippines, elles-mêmes aux prises avec l’agressivité chinoise.

Dans une interview au Wall Street Journal, le premier ministre japonais Shinzo Abe a affirmé que son pays ne «tolérera jamais le changement de statu quo par la force ou la coercition». Et a affirmé que son pays allait aider le Vietnam dans son bras de fer territorial avec Pékin, en suivant la voie déjà esquissée lors de la livraison de dix navires japonais aux garde-côtes philippins. Source Les Echos

Bien entendu, la guerre n’est pas pour demain, mais c’est ainsi qu’on la prépare, en commençant par « fabriquer un ennemi ». Nous vous rappelons la déclaration insensée de Kerry dans le Wall Street Journal du 28 Avril, édition américaine, « l ‘Administration Obama et les Services de Renseignements sont tout à fait conscients que l’escalade actuelle pourrait conduire à une crise nucléaire »! Bigre.

Pékin contre-attaque, après avoir été accusé de cyberespionnage par Washington.

Certaines sociétés américaines sont dans le viseur du pouvoir.Plusieurs informations ou rumeurs récentes pointent la même tendance. Il y a eu, d’abord, cette décision, officielle, de passer au peigne fin les sociétés technologiques opérant sur le sol chinois, dans un grand audit visant à éliminer celles susceptibles de collecter illégalement des données. Puis on apprenait que le gouvernement avait pris la décision, quelques jours plus tôt, d’interdire à toutes ses administrations l’utilisation du système Windows 8. Depuis, ce sont des rumeurs qui sont venues s’ajouter à ce contexte. L’une concerne les grands cabinets de conseil américains. Selon le Financial Times, Pékin aurait demandé à ses groupes publics de ne plus faire appel aux services de sociétés comme le Boston Consulting Group ou encore le cabinet McKinsey. Il s’agirait là aussi de protéger des informations potentiellement sensibles. Enfin, des informations de l’agence Bloomberg, datant de mardi, font état d’un projet de Pékin de pousser les banques du pays à ne plus utiliser les serveurs d’IBM, au motif que les données bancaires sont également confidentielles. Un mouvement déjà opéré par la banque postale chinoise, mais que les experts envisagent avec circonspection pour les grandes banques nationales, car rares sont les sociétés capables de produire des serveurs permettant de traiter une telle quantité de données.

Accusé de cyberespionnage

Ce mouvement de défiance vis-à-vis de Washington est la conséquence directe de l’accusation formelle de cyberespionnage, formulée par les Etats-Unis, à l’encontre de cinq officiers de l’armée chinoise. Une mise en cause frontale, parue le 19 mai, qui a outré Pékin. La Chine, longtemps sur la défensive sur ces sujets, a décidé d’être beaucoup plus combative depuis les révélations, par Edward Snowden, des agissements des Etats-Unis en matière de cybersurveillance. Elle a donc livré une guerre des mots particulièrement virulente à l’encontre des Etats-Unis, accusés d’hypocrisie. Le Quotidien de l’armée populaire, en particulier, a accusé Washington d’espionner «le monde entier». «Que vous preniez votre smartphone, que vous jouiez à Angry Birds, que vous surfiez sur Facebook, toutes les informations sont déjà contrôlées par l’Oncle Sam», écrit-il.  Source Le Temps

Les Chinois et les Russes ont rapidement percé à jour la stratégie américaine et ce n’est pas un hasard non plus si le rapprochement entre les deux pays a été beaucoup plus rapide que ce que les spécialistes anticipaient. Cela fait 10 ans que les Chinois et les Russes se rapprochent, à tout petits pas. Les observateurs  croyaient que cela prendrait du temps. Manifestement, l’urgence a été perçue par les responsables chinois et russes au plus haut niveau, au point de signer le grand contrat énergétique de 400 milliards, de décider de coopérer en matière énergétique, de mettre en  place des manœuvres communes en mer de Chine et de trinquer ensemble pour les télévisions populaires… selon la coutume russe.

 

BRUNO BERTEZ Le Dimanche 1er Juin 2014

illustrations et mise en page by THE WOLF

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SUR LE FRONT: REVUE DE PRESSE ( Source et Remerciements à Maître Confucius)

COLLAPSE UPDATE:

Money, crise bancaire & monétaire

http://www.youtube.com/watch?v=latCHgHsh7Y

FRANCE:…hausse des insultes à l’Assemblée Nationale (reflet de la colère du peuple?)

http://www.lemonde.fr/culture/article/2014/05/29/la-politique-des-insultes_4428768_3246.html

FRANCE:. Livre parle d’une forte baisse des prix immobiliers et d’une taxation immobilière 

http://www.lerevenu.com/vos-placements/le-cercle-des-analystes-independants/2014053053887098b0d0a/comment-la-bulle-immobiliere-va-se-degonfler

JUSTICE:…Crédit Agricole Ile de France accusé d’escroquerie
http://www.francetvinfo.fr/societe/justice/le-credit-agricole-d-ile-de-france-accuse-d-escroquerie_610653.html

ITALIE/UK:…trucage du PIB

http://www.challenges.fr/economie/20140526.CHA4239/comment-calcule-t-on-le-produit-interieur-brut.html

GRECE:…reçoit 3,4 milliards du FMI avec un an de retard

http://www.la-croix.com/Actualite/Economie-Entreprises/Economie/Le-FMI-verse-3-4-milliards-d-euros-a-la-Grece-avec-un-an-de-retard-2014-05-30-1158575

PORTUGAL:…des mesures d’austérité rejetées par la justice (au moins un répit sur celles-là)

http://www.europe1.fr/Economie/Portugal-plusieurs-mesures-d-austerite-rejetees-par-la-justice-2138031/

USA:…Russia/china killing dollar…collapse monetary system said new book « death of money »….-20% sans QE

http://www.youtube.com/watch?v=T-3sg8a9DP8

http://en.ria.ru/russia/20140529/190220918/Moscow-Beijing-May-Use-National-Currencies-in-Range-of-Contracts.html

http://103.5.149.34/business/162084-dollar-collapse-monetary-system/

http://www.telegraph.co.uk/finance/economics/10863888/US-money-slump-flashes-warnings-as-economy-contracts.html

http://www.jpost.com/Iranian-Threat/News/Iranian-commander-says-collapse-of-US-empire-is-near-354818

http://www.trunews.com/stocks-fall-15-20-qe-fluff-comes-market/

USA:…nouvelle méga base de données financières sur tous les citoyens américains

http://washingtonexaminer.com/new-federal-database-will-track-americans-credit-ratings-other-financial-information/article/2549064

CHINE:…repli des prix immobiliers

http://www.liberation.fr/economie/2014/05/31/chine-premier-repli-mensuel-des-prix-immobiliers-depuis-pres-de-2-ans_1030748

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