A Gaza, la guerre des bombes et celle des mots…
Accusations de l’ONU: La haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Navi Pillay, a accusé jeudi Israël de défier délibérément le droit international dans sa guerre contre le Hamas palestinien à Gaza.
Bilan supérieur à «Plomb durci». Le nombre de Palestiniens tués lors de l’offensive israélienne à Gaza a dépassé jeudi celui atteint pendant l’opération «Plomb Durci» en 2009. Selon les services d’urgences de Gaza, au moins 1.442 Palestiniens ont péri depuis le début de l’opération le 8 juillet, dont 44 tués par des frappes israéliennes et 13 ayant succombé à leurs blessures pour la journée de jeudi. Quatorze personnes ont été tuées jeudi soir dans une frappe israélienne sur une maison du camp de réfugiés de Nousseirat, au centre de la bande de Gaza. Par ailleurs, plus de 8.200 Palestiniens ont été blessés en 24 jours d’offensive israélienne.
Durant l’opération «Plomb Durci» qui avait commencé fin décembre 2008 et qui avait duré trois semaines, 1.440 Palestiniens avaient péri et plus de 5.300 avaient été blessés, selon des sources médicales et associatives palestiniennes.
Côté israélien, 56 soldats sont tombés au front lors de l’opération actuellement en cours tandis que 10 soldats avaient péri lors de l’opération «Plomb Durci» en 2008-2009.
Lors d’une conférence de presse, Mme Pillay a condamné les attaques menées par l’armée israélienne à Gaza contre des maisons, des écoles, des hôpitaux et des centres de l’ONU. «Aucune d’entre elles ne semble être accidentelle. Elles semblent être un acte de défi délibéré vis-à-vis des obligations résultant du droit international» que doit respecter Israël, a-t-elle dit.
Les Palestiniens dans la bande de Gaza sont «au bord du gouffre», a déclaré de son côté jeudi Pierre Krähenbühl, le chef de l’agence de l’ONU pour l’aide aux réfugiés palestiniens (UNRWA) devant le Conseil de sécurité des Nations Unies
Peter Krähenbühl a indiqué qu’avec quelque 220.000 Palestiniens désormais réfugiés dans les installations de l’ONU à Gaza, «les conditions de vie dans ces refuges sont de plus en plus précaires», soulignant le manque de moyens sanitaires et le risque de maladies.
Il a dit craindre un nouvel afflux de civils dans des refuges de l’ONU déjà surpeuplés après de récents appels lancés par Israël aux civils à quitter leurs domiciles.
Appelant «toutes les parties à respecter l’inviolabilité des installations de l’ONU», le patron de l’UNRWA a réclamé un «cessez-le-feu immédiat et sans condition» mais a aussi estimé que «le blocus illégal de Gaza doit être levé».
Les Etats-Unis et l’ONU ont condamné le pilonnage Mercredi de l’école de l’Agence de l’ONU pour l’aide aux réfugiés palestiniens (UNRWA) à Jabaliya, où 3000 Gazaouis chassés par les combats espéraient être à l’abri des bombes. Au moins 16 Palestiniens y ont péri.
Mais quelques heures après avoir dénoncé cette attaque, les Etats-Unis ont confirmé avoir réapprovisionné Israël en munitions.
L’armée israélienne avait demandé un réapprovisionnement le 20 juillet afin de remédier à la baisse de ses stocks, a indiqué le Pentagone. Le ministère de la Défense américain a approuvé la vente trois jours plus tard, a confirmé un porte-parole.
«Les Etats-Unis se sont engagés à garantir la sécurité d’Israël, et il est crucial pour les intérêts nationaux américains d’aider Israël à développer et à maintenir une capacité d’autodéfense forte et réactive. Cette vente d’armement est cohérente avec ces objectifs.»
Une partie des munitions provient d’un stock entreposé par l’armée américaine sur le sol israélien à l’usage de Tsahal pour les cas d’urgence, d’une valeur d’environ 1 milliard de dollars (746 millions d’euros). Le porte-parole du Pentagone a souligné que ces munitions étaient stockées là «depuis plusieurs années, bien avant la crise actuelle».
«La décision de délivrer des munitions à partir de ce stock était purement ministérielle et ne nécessitait pas l’approbation de la Maison-Blanche», a-t-il précisé. Mais il n’a pas dit si la Maison-Blanche avait été impliquée dans la décision de vendre l’autre partie des munitions délivrées à Israël.
De leur côté, les membres du Congrès américain s’employaient mercredi à débloquer plusieurs millions de dollars de financements supplémentaires pour le bouclier antimissile israélien « Dôme de fer », qui a intercepté nombre de roquettes palestiniennes depuis le début du conflit.
L’armée israélienne a de son côté mobilisé 16’000 réservistes supplémentaires portant leur nombre à 86’000 pour poursuivre l’opération menée dans la bande de Gaza.
L’aplomb avec lequel les dirigeants israéliens récusent les affirmations des responsables de l’ONU et de centaines de témoins oculaires ne semble pas de bon augure. Mais il n’est pas sans précédent: au cours de la précédente opération israélienne à Gaza, qui avait fait plus de 1400 morts en 2008-2009, l’un des épisodes les plus meurtriers s’était aussi déroulé aux abords d’une école gérée par l’UNRWA et emplie de civils qui fuyaient les combats, près du camp de Jabaliyah. Quelques heures après les bombardements, qui avaient fait une quarantaine de morts, Israël affirmait que ses troupes avaient «répondu» à des tirs du Hamas provenant de l’école. Puis, quelques jours plus tard, ses dirigeants affirmaient que la plus grande partie des morts (ils en comptaient douze) était des membres du Hamas.
Il avait fallu attendre un rapport de l’ONU, rédigé par la célèbre commission Goldstone, pour mettre à bas ces allégations et décrire par le détail les approximations de «l’enquête israélienne», si ce n’est ses contre-vérités criantes. Entre-temps, il est vrai, le rapport Goldstone a, lui aussi, été contredit en bloc par les Israéliens.

La parade d’Israël pour éviter des poursuites
L’Etat hébreu a pris des mesures pour répondre aux éventuelles accusations de crimes de guerre envers Tsahal pour son opération «Bordure protectrice» contre le Hamas dans la bande de Gaza
En dépit de leurs déclarations outragées, les responsables israéliens n’ont pas été étonnés que le Conseil des droits de l’homme décide d’ouvrir une enquête pour d’éventuels «crimes de guerre» commis par leur armée opérant dans la bande de Gaza. En fait, ils s’y attendaient et avaient intégré cette donnée avant d’en découdre avec le Hamas. Voilà pourquoi un dispositif visant à éviter la publication d’un nouveau rapport Goldstone, comme ce fut le cas à la suite de l’opération «Plomb durci», en 2009, a été mis en place.
La preuve par l’image
Sur le terrain, de 60 à 80 soldats chargés de photographier et de filmer les opérations sont ainsi déployés aux côtés des unités d’élite au contact des «terroristes» du Hamas depuis trois semaines. Des drones ont également filmé les frappes de l’artillerie, de la marine et de l’aviation pour pouvoir ensuite plaider que celles-ci «ne visaient pas intentionnellement la population civile». Ces mêmes drones ont d’ailleurs filmé les tirs de roquettes palestiniennes partant de zones habitées. Cela, afin de démontrer à la commission d’enquête qu’Israël «ne fait que se défendre en ripostant».
Dès le début de l’opération «Bordure protectrice», le porte-parole de l’armée a largement médiatisé le fait que les familles vivant dans des maisons destinées à être détruites avaient été prévenues par le tir d’un petit missile «non létal», afin de les obliger à partir. Et que les habitants ont été informés par tracts, voire par des appels téléphoniques personnalisés, qu’ils devaient évacuer la zone. Ces largages de tracts sont filmés et nombre de «conversations téléphoniques d’avertissement» sont enregistrées. Pour confirmer qu’ils ont bien eu lieu et que l’état-major israélien «a respecté intégralement les lois de la guerre».
En 2009, la création de la commission Goldstone avait pris au dépourvu le premier ministre Ehoud Olmert, le ministre de la Défense Ehoud Barak et la ministre des Affaires étrangères, Tzipi Livni. Ceux-ci avaient alors interdit aux soldats et aux fonctionnaires israéliens de collaborer avec elle. Ce qui n’a pas empêché la publication d’un rapport accablant de 575 pages, sur lequel le chef de l’enquête devait d’ailleurs revenir deux ans plus tard.
Cette fois, Benyamin Netanyahou et les membres de son gouvernement n’ont pas attendu le lancement d’une enquête internationale pour accumuler les éléments susceptibles de justifier l’action de leur armée. Pour cela, ils sont conseillés par une commission interministérielle créée en 2011, quelques mois après la publication du rapport Goldstone et un an avant l’opération «Pilier de défense».
Cette structure, dirigée par le conseiller juridique du gouvernement et procureur général de l’Etat, comprend des représentants des Ministères de la justice, de la défense, des affaires étrangères, ainsi que de l’auditorat militaire. Elle se réunit en secret pour donner ou non son feu vert juridique ou pour demander des modifications aux plans offensifs que lui présente l’armée.
De son côté, la censure militaire traque également tout ce qui pourrait prêter le flanc à des poursuites. Dans ce cadre, les combattants photographiés pour illustrer des articles ou filmés dans le cadre de reportages télévisés y apparaissent obligatoirement floutés. L’état-major estime que ces hommes courent le risque d’être interpellés un jour, à l’occasion d’un séjour à l’étranger, grâce aux nouvelles techniques d’identification faciale appliquées au contrôle des frontières de la plupart des Etats.
PAR SERGE DUMONT TEL-AVIV/Le Temps 31/7/2014
Gaza, les tunnels de l’ennemi invisible
Ces boyaux creusés depuis Gaza sont des lignes de mort pour les Israéliens qu’ils menacent et des lignes de vie pour les Gazaouis qu’ils sauvent des pénuries. Les légendes de la terre qui s’ouvre et laisse passer le diable ne sont pas loin
«C’est de l’histoire ancienne, rappelle la chaîne américaine NPR, qui cite l’historien français Jean-Pierre Filiou: la première allusion au sous-sol meuble de Gaza date du siège par Alexandre le Grand de la ville, alors tenue par les Perses, en 332 av. J.-C. Alors que le Macédonien escomptait une rapide victoire, il lui avait fallu 100 jours d’attaques pour venir à bout de la cité, qui utilisait des tunnels pour se ravitailler. Gaza avait en conséquence ensuite été ravagée, par vengeance»…
Les tunnels de Gaza sont devenus la cible principale de l’armée d’Israël (voir sur le Jerusalem Post des vidéos de la destruction de ces tunnels, ou cette vidéo mise en ligne sur YouTube par l’armée israélienne), Israël où la peur de l’infiltration augmente. La presse internationale y revient longuement, l’armée israélienne ayant récemment organisé un tour pour les journalistes. Le Figaro propose une galerie photo du tunnel surnommé «le Gaza sous Gaza», qui fait 3 kilomètres de long. «Rien d’artisanal, l’ouvrage bétonné sur les parois, au sol comme au plafond, haut de 1,75 mètre et large de 70 cm, est suffisant pour permettre à un homme armé de se déplacer en restant debout», selon les explications du guide militaire, cité par le journal. Qui précise que «le but de l’armée n’est pas de détruire seulement l’entrée et la sortie de ces boyaux, mais aussi toute leur longueur».
Israël se trouve face à un réseau dont l’intrication est inattendue, selon le journaliste de Bloomberg, qui a aussi suivi la visite organisée et cite le porte-parole de l’armée: «L’ampleur de ces tunnels, leur sophistication, et leur nombre dans des zones très peuplées nous ont surpris.» «Il y a deux Gaza, celui sur le sol et une ville terroriste en dessous». C’est l’efficacité du bouclier aérien «Dôme de fer» qui pousse le Hamas à attaquer désormais par le sol – ou plutôt, en dessous. Plus de 100 puits d’accès à 30 tunnels ont été découverts depuis l’offensive terrestre d’Israël, et il y a eu au moins quatre incursions en territoire israélien, dont une qui a coûté la vie à deux soldats israéliens. Les tunnels peuvent être piégés. Et le Hamas sait la valeur de ces tunnels: il a obtenu la libération de 1000 prisonniers palestiniens en échange du soldat Gilad Shalit en 2011, capturé par des militants infiltrés par un tunnel».
«Ces tunnels sont plus de la propagande qu’une menace, veut croire le site américain d’informations généralistes io9, même si cela paraît terrifiant, en temps de guerre ça ne vaut pas grand-chose, selon les experts militaires, c’est surtout psychologique». Et de renvoyer à une tribune, passionnante, de l’historien Gerard Degroot, dans le Washington Post, expliquant que les tunnels sont une réponse simple à un vieux problème: comment attaquer un ennemi bien défendu. L’historien cite l’attentat à Madrid en 1973 contre celui qui aurait dû succéder à Franco, le premier ministre Carrero Blanco, soufflé par une bombe déposée dans un tunnel creusé par des militants basques de l’ETA sous la route qu’il prenait tous les jours. «Les tunnels ont un impact émotionnel très fort. Dans l’histoire, leur poids psychologique a plus compté que leurs résultats réels.» Des tribus germaniques au Ier siècle creusaient des tunnels pour tout d’un coup surgir dans des territoires semblant déserts. Les Sassanides perses ont même déposé dans des tunnels des mixtures toxiques de poix et de sulfure, inventant les premières attaques chimiques de l’histoire. «Les tunnels sont une réponse chère en termes de labeur, mais peu coûteuse en argent. Ce qui permet à ce chef du Hamas d’affirmer: aujourd’hui c’est nous qui envahissons Israël, ce n’est pas eux qui nous envahissent». Au Vietnam, les tunnels du VietCong sont devenus un symbole de la fierté nationale, célébrant l’effort qu’il avait fallu faire pour les construire, écrit encore l’historien. Sans compter que les tunnels permettent d’échapper aux drones…
Des informations très émotionnelles circulent sur la Toile: «Le Hamas préparait une surprise pour Rosh-Hashana, écrit le site Jewsih-press reprenant des informations du quotidien Maariv, citant «une source sécuritaire»: une attaque massive par les tunnels, avec 200 combattants qui auraient même pu revêtir l’uniforme des forces israéliennes de défense, ce qui aurait encore compliqué la tâche». Un cauchemar. Le Hamas a trouvé la solution à l’évacuation des gravats, continue le site, par sacs, petit à petit, portés par des enfants. «Ces tunnels ont été construits par des enfants, des enfants parfois esclaves, et ils en auraient tué des centaines», croit savoir le site ultra-américain Breitbar. «Cela donne une nouvelle dimension morale à cette guerre.» La guerre des mots et de la propagande fait rage sur Twitter aussi, entre ceux qui comptabilisent combien d’écoles et d’hôpitaux les Gazaouis auraient pu construire avec le ciment des tunnels, et ceux qui accusent Israël de ne pas leur laisser le choix.
https://twitter.com/ValerieNahmias/status/493651038113525760Car il ne faut pas l’oublier: ces tunnels «utilisés en temps de guerre ont été construits pour l’économie», intercède le site pacifiste Antiwar.com, «en réaction au blocus israélien qui interdit par exemple l’importation de chocolat et de nouilles, des produits «transformés». L’immense majorité des tunnels vont vers l’Egypte, et c’est par là que toute l’économie de la bande de Gaza s’est construite depuis 10 ans, avec des importations qui vont des iPod aux voitures. Leur construction est même le secteur économique le plus dynamique de Gaza… Les Palestiniens ne vont pas se contenter de s’asseoir dans les décombres et se demander ce qui se passe dehors. La seule solution n’est pas d’en finir avec ces tunnels mais avec leur raison d’être. Israël peut les détruire aujourd’hui, mais ils seront aussitôt reconstruits.»
Ce lundi, l’armée israélienne annonce justement qu’elle a désormais identifié tous les tunnels.
PAR CATHERINE FRAMMERY/ Le Temps 28/7/2014
http://www.letemps.ch/Page/Uuid/ad757534-163c-11e4-9c88-1cf3650bdf92%7C1




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Ce qui se passe en Palestine, la capacité des médias à renvoyer dos à dos les belligérants pour mieux nous rendre indifférents… Tout ceci est gravissime et ne présage de rien de bon.
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Le rapport Goldstone a été remis en cause par les rédacteurs eux même, enfin au moins par son directeur, comme tu le dis, parce qu’il a reconnu que le rapport était partial car il reprenait des déclarations du Hamas sans avoir été vérifiées et que toute tentative d’enquête ont été entravées par les pouvoirs gazaouÏs.
S’agissant des bâtiments détruits, ce n’est pas encore Tsahal qui décide où les rampes de lancements et les stockages de missiles sont basés à Gaza, je trouve « fort de café » que l’UNRWA en fasse des tonnes alors qu’on devrait nous, lui botter le cul pour permettre le stockage et le lancements d’armes de guerre en son sein !
A propos de l’information des populations civiles à Gaza lors des frappes dans les zones résidentiels, les tracts et les sms sont utilisés depuis 2006 et lors des 3 précédentes interventions militaires à Gaza.
S’agissant du nombre de victimes, je me demande combien sont des terroristes qui essaient de tuer des enfants en Israël dans ce décompte, je me demande combien sont des enfants de Gaza sacrifiés par ses mêmes terroristes. Je sais que ceci ne sera jamais dévoilé par chez nous parce que cela ressemblerait (!!??) à un soutien apporté à Israël et que c’est de très mauvais goût par chez nous de soutenir Israël. Moi j’ai tendance à y voir qu’un soutien à l’honnêteté intellectuelle et à la vérité.
S’agissant des tunnels, tous ceux avec l’Egypte sont fermés dit Sissi. ìl n’allait pas risquer de laisser un contact extérieur à la confrérie égyptienne copain comme cochon avec la confrérie de Gaza. En outre, les tunnels Gaza/Egypte servent aussi à l’équipement des terroristes du Sinaï, Sissi est sans pitié pour ces tunnels.
Pour ce que j’ai compris Israël ne s’attendait pas à l’envergure et au nombre de tunnels qui rejoignent son territoire, ainsi qu’à l’équipement informatique de communication et de brouillage des communications qui s’y trouve. C’est miraculeux la chance qu’ils ont eu non ?
Me rappelle S. Hussein qui attirent l’attention sur lui en envahissant le Koweit alors que sans cette « fanfaronnade » personne ne serait venu jeter un oeil chez lui et qu’il était à une poignée d’année d’avoir élaboré sa propre bombe nucléaire. Fou non ? ou stupide ? j’observe mais je ne comprends pas vraiment.
Les Israéliens seront étonnés lorsque ce sont les crimes de guerre du Hamas qui feront l’objet d’une enquête internationale. Il faut bien reconnaitre que dès que Tsahal répond a une agression, le monde entier demande des enquêtes internationales de tous les côtés. Il faudra alors admettre également qu’Israël s’y soumet à chaque fois (et pour Goldstone, elle a fourni son propre rapport qui répondait aux questions, mais refusant d’être auditionnée en raison du flagrant parti pris des membres de la commission Goldstone) et n’est la plupart du temps condamnée que les médias mainstream. Moi je trouve que de réserver quelques gars à la prise d’images et de films est une excellente idée.
Même si les médias mainstream continueront à condamner, faut bien qu’ils nous éduquent et nous disent que penser !
Le Wolf, tu fais du mainstream maintenant ?
non je plaisante. Ton article ratisse large : à la fin on ne sait pas ce que toi tu penses et moi j’aime bien ça.
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