Turquie

VIDÉO. Etat islamique & Turquie: le Pr. Bassam Tahhan « déshabille » un diplomate turc

Lors du colloque sur l’Irak organisé par l’Académie de Géopolitique de Paris, de vifs échanges ont éclaté quant à l’implication de la Turquie dans l’expansion des mouvements jihadistes.

Bassam Tahhan

Dès l’ouverture du débat faisant suite à l’exposé des différents intervenants, la parole fut donnée au premier conseiller de l’ambassade de Turquie qui s’est dit « stupéfié » des propos tenus par Corvez Alain, conseiller en stratégie internationale, à propos de la Turquie. Ce dernier ayant précisé sa pensée, s’en est suivi une série d’échanges musclés où Bassam Tahhan, islamologue et professeur de géopolotique, est intervenu sans langue de bois sur les positions officieuses d’Erdoğan.

Une vidéo enregistrée lundi 06 octobre par l’Agence Info Libre.

Regardez:

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http://allainjules.com/2014/10/16/video-etat-islamique-turquie-le-pr-bassam-tahhan-deshabille-un-diplomate-turc/

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L’attitude de la Turquie, qui refuse toute intervention militaire contre les djihadistes, limite l’efficacité des frappes aériennes

Pour l’instant, la coalition bute surtout sur un problème interne: la position turque. Située aux premières loges du conflit syrien, accueillant sur son sol un nombre élevé de réfugiés, la Turquie a toutes les raisons d’être partie prenante de l’effort de guerre contre les djihadistes. Mais la porosité de sa frontière, qui permet l’infiltration de combattants étrangers, et sa frilosité lui ont valu les critiques de ses partenaires.

Ankara, qui s’est fixé comme priorité numéro un le renversement de Bachar el-Assad, craint en effet que les frappes aériennes contre les positions des djihadistes ne fassent le jeu du régime de Damas. La Turquie rechigne d’autant plus à intervenir dans le nord de la Syrie que les forces kurdes qui y combattent les djihadistes sont liées à la guérilla du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) turc que l’armée d’Ankara s’est d’ailleurs remise à bombarder mardi, après deux ans de pourparlers de paix.

L’accroc survenu en début de semaine entre Washington et Ankara a donné la mesure du chemin qui reste à parcourir pour que la coalition soit véritablement en ordre de bataille sur le terrain d’opération syrien. L’administration américaine avait indiqué, dimanche, que les Turcs avaient consenti à ce que les bombardiers américains puissent utiliser la base aérienne d’Incirlik, qui ne sert jusqu’à présent que pour des vols de reconnaissance. Jusqu’à présent, l’armée américaine utilise les bases dont elle dispose dans le Golfe ainsi que ses porte-avions, mais celles-ci sont plus adaptées aux opérations en Irak qu’en Syrie.

Quelques heures plus tard, le gouvernement turc démentait cette annonce, réitérant sa demande de création d’une «zone d’exclusion aérienne» contre l’aviation du régime syrien. Une demande repoussée pour l’instant par Washington, qui veut éviter un casus belli avec Damas. Le TEMPS 16/10/14

http://youtu.be/DvHkqQhuStw

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Catégories :Turquie

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