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Le Billet du LUPUS : Comme les Saisons un Cycle chasse l’Autre, l’Alter et l’Ego !

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Comme les Saisons un Cycle chasse l’Autre, l’Alter et l’Ego !

La grande découverte des philosophes Grecs, Héraclite en tète,  et qui fut à leur suite théorisé par Nietzsche et son éternel retour, est d’avoir mis en exergue que le temps linéaire n’existe pas. C’est à cause de nos capacités cognitives et intellectuelles limités et embrumés par les divagations religieuses des Pères des églises monothéistes que nous avons instauré une linéarité du temps. Une linéarité somme toute inconnue dans la nature ou la vie même s’harmonise et est rythmée par quantité de cycles prédéterminés et ovulatoires  jusqu’en économie ou le grand Kondratiev mis en lumière les cycles longs de « destruction-création schumpeterienne » avant d’essuyer et pour cause les foudres du « messianisme stalinien ».

« Le mensonge de l’idéal a été jusqu’à présent la malédiction suspendue au-dessus de la réalité. » – Nietzsche

C’est pourquoi je présente ici quelques éléments d’appréciation et concepts qui tournent autour de cette notion fondamentale de cycle. Etre transversal c’est comprendre que les catégories conceptuelles que l’on utilise ne sont valables que le temps d’un cycle, et que dépasser l’obsolescence des cerveaux programmés impose d’en trouver de nouvelles qui expliquent la marche du monde. C’est ce à quoi n’en déplaise aux âmes chagrines je m’astreint bien modestement ici même en m’inscrivant non pas comme prescripteur mais comme l’humble serviteur de nobles causes qui bien souvent nous dépassent. 

Le temps linéaire n’existe pas, seul le temps circulaire existe.

“L’attente nostalgique d’une ‘vraie vie’ qui n’arrivera jamais n’est qu’une figure morale et hypocrite de la servilité.” Francesco Masci

Nos capacités cérébrales ne nous permettent donc que de comprendre le passé et cela à la seule lumière du présent, ce qui fait de l’Histoire un mouvement perpétuel qui nous condamne à un éternel retour en cas de non réconciliation avec nous même.

Prenons un exemple : c’est parce que Trump redonne de la fierté à l’Amérique d’hier , qu’il la réconcilie avec elle même qu’il va lui permettre d’aller de l’avant, de la sortir enfin de l’impérialisme néocon, et d’aborder ainsi un nouveau cycle d’expansion. Trump ne cherche pas renouer avec le passé , il cherche au contraire à dynamiser les forces de vie et à faire obstacle aux pulsions de mort. C’est de ce combat là que né notre futur, de ce maelstrom en apparence chaotique, pas de ce faux consensus utopiste que veulent nous imposer les mondialistes et qu’ils appellent futur.

Dans une économie de dettes par nature cyclique, si vous maîtrisez le taux d’intérêt vous maîtrisez l’économie.

Une vérité connue des Hébreux il y a 3 000 ans : un système monétaire fondé sur des registres de dettes tenus par des autorités religieuses ou politiques ne peut fonctionner sans limite à la dette. Pour contenir la dette à une taille humaine, il faut la remettre à zéro périodiquement. Les Hébreux avaient décidé que 50 ans était une bonne période. Notre système monétaire fondé sur la dette date de 1971, année à partir de laquelle aucune monnaie n’est plus adossée à l’or. Ce système aura 50 ans en 2021.

Quand les gens vous parlent du futur ils vous parlent en fait du présent que nous n’arrivons pas pour la plupart à décrypter car nous vivons tous plus ou moins dans le passé.

Deux mondes s’affrontent pour un monde qui n’existe plus et pour un monde qui n’existe pas encore. Constructivistes utopistes contre conservateurs « dystopistes », les uns vivent le rêve de qu’ils ont à trouver, les autres vivent le cauchemar de ce qu’ils ont perdu. Dans tous les cas la névrose est totale et le dedans, le dehors s’entrechoquent dans une dissonance assourdissante : les projections utopistes de l’un vers l’extérieur abolissant les frontières conservatrices intérieures de l’autre conférant alors au mal être généralisé. L’alter à l’ égo surdimensionné devenant l’empêcheur de tourner rond et en rond. Chacun faisant semblant de vivre dans un monde qui n’existe plus ou qui n’existe pas encore ou peut être jamais ou peut être jamais plus. Sans accroche à l’essentialité des choses les discours deviennent creux et rapidement obsolètes, obsolescence avancée de cerveaux formatés .

La Marche de l’histoire se fait dans le combat et nécessite certes des guerriers que l’on appelle surhommes mais pas des trans-humains.

Nous vivons trop au milieu.  » – Nietzsche

Parfois il nous arrive à nous les âmes égarées condamnées par on ne sait quel miracle à errer dans la recherche du temps absent de faire quelques haltes salvatrices et régénérescentes. Mais la réalité et sa part de vérité ne se révélant qu’en de rares instants, bien peu nombreux sont ceux où nous pouvons capter le temps présent, incertain, aux fluctuations rapides et insaisissables. Le puzzle donne pourtant à voir quelques bribes fugaces qui mènent en des territoires insoupçonnés par des pistes insoupçonnables. La Marche de l’histoire se faisant au rythme d’un chaos très peu ordonné sur fond de gestion paradoxale des affaires ! Et comme dirait Nietzsche : il faut avoir un chaos en soi-même pour accoucher d’une étoile qui danse !

LE LUPUS

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