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SCANDALE : LES HOMARDS GÉANTS DE FRANCOIS DE RUGY…La mi-juillet. Sa Fête Nationale !

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SCANDALE : LES HOMARDS GÉANTS DE FRANCOIS DE RUGY…

La vie de château sur fonds publics des époux de Rugy

François et Séverine de Rugy, le 21 février 2019. © Reuters
L’ancien président de l’Assemblée nationale et actuel ministre d’État, François de Rugy, et sa femme ont multiplié, entre 2017 et 2018, aux frais de la République, de somptueuses agapes entre amis dignes de grands dîners d’État, selon une enquête de Mediapart. François de Rugy préfère parler de « dîners informels liés à l’exercice de ses fonctions avec des personnalités issues de la société civile ».
L’ancien président de l’Assemblée nationale et actuel ministre d’État, François de Rugy, et sa femme ont multiplié, entre 2017 et 2018, aux frais de la République, de somptueuses agapes entre amis dignes de grands dîners d’État, selon des documents, photos et témoignages obtenus par Mediapart.
En période de disette budgétaire, la dépense passe mal auprès de certains fonctionnaires de l’Assemblée. Le site d’information en ligne Mediapart révèle, mercredi 10 juillet, que François de Rugy a organisé entre octobre 2017 et juin 2018 au moins une dizaine de dîners lorsqu’il était président de l’Assemblée nationale, sans lien apparent avec ses fonctions.
Sur la table des salons de l’hôtel de Lassay, résidence de la présidence, ont été servis des homards géants, du champagne et des vins de la cave de l’Assemblée – du Château Cheval Blanc 2001 estimé à 550 euros la bouteille ou du Château d’Yquem 1999, estimé à 265 euros.
Parmi les convives identifiés par Mediapart figurent notamment des membres de sa famille et des amis de sa femme Séverine, journaliste à Gala. Interrogé par le site d’information, l’éditorialiste Jean-Michel Aphatie, invité par l’intermédiaire de sa femme, une proche de Mme de Rugy, raconte : « J’ai hésité à y aller parce que si le déjeuner est un espace de travail, le dîner est un espace ambigu. (…) J’ai vite compris que cela n’avait pas beaucoup de sens d’être là pour moi. Ce n’est pas un dîner de travail. Et si c’était à refaire, non, je ne le referais pas. »
Interrogé par France Inter mercredi 10 juillet, le ministre a déclaré :
« J’assume que ma femme ait pu participer, je défendrai ma femme. Nous n’avons rien à nous reprocher (Droit dans les yeux, façon Cahuzac…). [Quant aux invités], ce ne sont pas des amis, certains nous les connaissions, d’autres pas (…), c’est ça le propre d’avoir des relations de travail. »
A Mediapart, M. de Rugy avait également indiqué qu’il s’agissait de « dîners informels liés à l’exercice de [ses] fonctions avec des personnalités issues de la société civile », pour « répondre à l’exigence de représentation liée à [sa] fonction ». De son côté, Séverine de Rugy avait confirmé au site d’information qu’elle opérait elle-même un « filtre relationnel » et que les invités appartenaient pour l’immense majorité à son cercle « amical ».
Dîner de Saint-Valentin
D’après d’autres éléments recueillis par Mediapart, les moyens de l’Assemblée nationale auraient également été utilisés pour organiser le dîner de Saint-Valentin du couple en 2018. « Le service de restauration de l’hôtel de Lassay a eu la délicate attention, sans qu’aucune demande préalable ne leur soit faite, de décorer la table de François de Rugy et son épouse, de pétales de roses à prix d’or.
L’ancien président de l’Assemblée nationale avait déjà été épinglé par la presse en juillet 2018, pour avoir notamment organisé le déjeuner de son mariage à l’hôtel de Lassay, le 17 décembre 2017. Il avait alors affirmé avoir remboursé une partie importante des frais engagés par l’Assemblée (les mauvaises habitudes ont la vie dure apparemment…).

Source : https://www.lemonde.fr/politique/article/2019/07/10/champagne-homard-les-luxueux-diners-de-francois-de-rugy-aux-frais-de-l-assemblee-nationale_5487614_823448.html

En novembre 2018, lors d’une discussion organisée par Le Parisien avec des « gilets jaunes », François de Rugy avait déclaré : « Il faut que nous, les politiques, y compris au plus haut niveau, on s’interroge sur nos façons de faire et d’être. »

Homard m’a tuer…

https://actucourses.blogspot.com/2019/07/scandale-les-homards-geants-de-francois.html

Lire aussi : https://www.loup.eu/vie-princiere-francois-de-rugy-ministre-ecologie-macronienne/

La mi-juillet. Sa Fête Nationale.

Son scandale rituel sur les moeurs décidément répugnantes de la Macronie, ce nouveau monde qui devait purifier les pratiques politiques…

On va tous bien se défouler, faire des blagues, Homard m’a tuer et compagnie, s’amuser, s’indigner, passer nos nerfs.

Mais retomber dans le même panneau du défoulement internet, un an précisément après l’affaire Benalla, -qui était déjà tout aussi répugnante voire bien davantage dans ce qu’elle a révélé à tous points de vue et dont elle était le parfait symptôme-, me paraît difficile et inefficace.

Rien n’a changé après l’affaire Benalla.

Rien n’a changé non plus alors que le peuple français s’est révolté et a fait l’objet d’une répression sans comparaison depuis au moins la guerre d’Algerie.

Quelques semaines plus tard, cette majorité exécutive était tacitement reconduite dans sa morgue, son mépris des Français et ses pratiques répugnantes grâce aux voix d’une classe de nantis apeurés.

Cet exécutif parfaitement incarné par la tête à claque Benjamin Griveaux, celui-là même qui vomissait son mépris anti-fumeurs de clopes et diesel et tutti quanti, et qu’il choisira pour le représenter à Paris, pardi, plus représentatif tu meurs. Alors même qu’une fois n’étant pas coutume, Villani représentait quelque chose de vraiment intéressant compte tenu de la sociologie de la ville et, pour le coup, de vraiment innovant. Trop intelligent, sans doute.

Non, rien n’a changé, ni avec Benalla, ni avec la révolte populaire, ni avec des homards qui n’auront tué personne.

Un jour, peut-être, mais ce 14 juillet ne sera sûrement pas encore le bon pour retrouver un peu d’honneur et de sens de l’Histoire de notre pays.

Anne Sophie CHAZAUD

EN BANDE SON :

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