📜 Du fascisme industriel au capitalisme d’État

L’histoire économique moderne est jalonnée de modèles hybrides où le marché et l’État se partagent le même lit, souvent au détriment des libertés individuelles :

• Benito Mussolini théorise un fascisme où l’industrie sert l’État et où l’État protège les industriels – le corporatisme.
• L’URSS puis Mao inventent le socialisme planificateur, érigeant la production et la main-d’œuvre en outils de puissance nationale, quitte à broyer l’individu.
• Dans les deux cas, le citoyen devient une ressource, un moyen d’atteindre un objectif politique supérieur.

🏮 La Chine – Maître du socialisme de marché

Depuis Deng Xiaoping, Pékin a fusionné capitalisme et planification. Les multinationales prospèrent… tant qu’elles servent l’agenda stratégique de l’État-Parti.
Le marché est une vitrine, mais le pouvoir reste propriétaire de la caisse.
Les “BATX” (Baidu, Alibaba, Tencent, Xiaomi) ont appris qu’ils sont libres… jusqu’au moment où l’État décide qu’ils ne le sont plus.

🦅 Donald Trump – Disciple inattendu

L’ironie de l’Histoire veut que Donald Trump, chantre du “Make America Great Again”, découvre les avantages du modèle chinois :

• Contrôle stratégique des chaînes d’approvisionnement.
• Nationalisation masquée d’entreprises jugées “vitales”.
• Gestion politique du marché, avec coups de levier tarifaires, réglementaires et diplomatiques.

Sous prétexte de guerre économique avec Pékin, Trump s’est rapproché de son adversaire en adoptant certaines de ses méthodes :
un capitalisme de connivence, centré sur la puissance nationale et moins sur le dogme du libre-échange.

🌏 Viva la « Chinamerica« 

La “Chinamerica” n’est pas un pays, mais une zone mentale et économique :

• Les États-Unis y importent la discipline stratégique et la gestion centralisée.
• La Chine y absorbe les codes du marketing, de Wall Street et du consumérisme.
  Le résultat ? Une fusion étrange : le socialisme de marché avec un vernis patriotique.
  L’idéologie n’est plus gauche ou droite : elle est pragmatique, opportuniste, transactionnelle.

🚨 La route de la servitude 2.0

Comme le décrivait Friedrich Hayek dans The Road to Serfdom, céder au dirigisme au nom de l’efficacité mène tôt ou tard à la restriction des libertés.
Mais à l’ère du socialisme de marché globalisé, cette servitude est consentie, voire désirée :
on échange des droits contre de la sécurité, des libertés contre de la stabilité économique.

Et Frank Zappa aurait probablement résumé la situation ainsi :

“You can buy anything in this world… except your way out.”

🏛 Pouvoir & Économie

« Le fascisme devrait plutôt s’appeler corporatisme, car il résulte de la fusion de l’État et du pouvoir des grandes entreprises. » – Benito Mussolini
« Le dollar est notre monnaie, mais c’est votre problème. » – John Connally
« Si vous voulez que votre pays soit indépendant, commencez par contrôler sa monnaie. » – Charles de Gaulle

🏮 Modèle chinois

« Peu importe qu’un chat soit noir ou blanc, s’il attrape des souris, c’est un bon chat. » – Deng Xiaoping
« Le marché est un bon serviteur, mais un mauvais maître. » – Proverbe chinois
« Le socialisme de marché est un capitalisme qui s’ignore. » – Maxime contemporaine

🦅 Trump & Pragmatique économique

« L’art du deal, c’est de gagner… même quand on copie l’ennemi. » – Attribué à Donald Trump
« America First ne veut pas dire America seule. » – Donald Trump
« La politique est la branche divertissement du complexe militaro-industriel. » – Frank Zappa

📚 Servitude & Liberté

« Une fois qu’un peuple renonce à ses libertés pour plus de sécurité, il ne les récupère jamais. » – Benjamin Franklin
« La route de la servitude est pavée de bonnes intentions et de mauvaises lois. » – Friedrich Hayek
« Vous pouvez tout acheter dans ce monde… sauf votre sortie. » – Frank Zappa