La légende noire (et très gazeuse)
Oui, à la fin du XIXᵉ siècle, la recette de John Pemberton (1886) mélangeait extrait de feuille de coca et noix de kola (caféine), comme bien des « toniques » de l’époque. C’était légal, à la mode, et vendu comme remontant de salon.
Mais non, Coca-Cola n’a pas été un cartel : au début du XXᵉ siècle, l’entreprise retire la cocaïne de sa formule, passe à des feuilles « décocaïnées » et poursuit sa carrière avec ses deux vraies stars : sucre + caféine. Moralité : on est passé du Far West pharmaceutique au marketing de la soif !

Prologue : un monde vu par le goulot
- Pepe Escobar (Le Journaliste pas l ‘autre) commente la géopolitique façon route de la soie : du gaz, des guerres, des deals — et au milieu, Coca-Cola, soft power à 39 g de sucre par canette.
- Andy Warhol a fait de Coca-Cola le mètre étalon de la démocratie pop : « la même boisson pour les présidents et pour toi ».
- Donald Trump ? Disons que la Maison Blanche n’a jamais été à court de Diet Coke — ni de bulles… médiatiques.
Trois personnages, une seule formule secrète
1) Pepe Escobar – La canette géopolitique
Il t’explique le monde par les pipelines ; nous, on ajoute les pipelines de sirop. Où va Coca-Cola, l’hégémonie suit (souvent). C’est la carte des bases militaires, mais en rouge et blanc.
2) Andy Warhol – La transsubstantiation pop
Il a pris la canette, l’a clonée, l’a sanctifiée. Résultat : le prolétariat du goût. Chez Warhol, la différence entre un prince et un stagiaire ? Le prix de leur costume, pas celui de leur Coca.
3) Donald Trump – L’art du deal… et du refill
La diplomatie du soda : remplir le verre tout en renversant la table. Le “make America great again” a parfois eu l’énergie d’un coup de sucre à 3 h du matin.
Pourquoi Coca-Cola résume leur époque
- Même logo, partout : ce que Pepe appelle “globalisation”, Andy “multiplication sérigraphique”, Donald “branding total”.
- Même promesse : bulles instantanées, dopamine immédiate.
- Même méthode : répétition. Des articles en chapelets (Pepe), des cadres sérigraphiés (Andy), des punchlines en boucle (Donald).
- Même morale : dans un monde complexe, une gorgée simple. La complexité n’aime pas la soif.
Petit abécédaire caustique
- C comme Contagion : une idée + un logo = une frontière de moins.
- O comme Original : plus tu dis “unique”, plus tu franchises.
- C comme Cadence : parler, poster, sérigraphier, retweeter — sans pause.
- A comme Accro : au sucre, à l’image, aux sondages.
Scènes (presque) vraies
- Pepe : “Le monde est un grand bar : G7 d’un côté, BRICS de l’autre ; la question c’est qui contrôle les frigos.”
- Andy : “Si c’est dans un supermarché, c’est de l’art ; si c’est partout, c’est un mythe.”
- Donald : “On va signer un deal formidable. Et apporter de la Diet dans la salle.”
La fable des trois bulles
- Bulle d’encre : Pepe trace les flux ; la canette les accompagne.
- Bulle d’art : Andy transforme l’objet en icône ; la canette devient totem.
- Bulle d’ego : Donald transforme l’icône en slogan ; la canette devient campagne.
Morale (à boire très fraîche)
Dans un monde où tout s’oppose, Coca-Cola réconcilie : la gauche pop et la droite pub, la galerie et la salle de presse, la diplomatie et le distributeur automatique.
Le point commun entre Pepe Escobar, Andy Warhol et Donald Trump ?
👉 Ils savent que, pour mousser, il faut des bulles. Et que, pour durer, il faut un logo.

🥤 Coca-Cola & Pop Culture
- « Une canette de Coca-Cola vaut autant qu’une œuvre d’art… la différence, c’est qu’on peut la boire. » — Andy Warhol
- « Ce que vous buvez, c’est moins une boisson qu’une part de l’Amérique. » — Essayiste anonyme
- « La vraie mondialisation n’a pas commencé avec le dollar, mais avec la canette rouge. » — Chroniqueur caustique
🌍 Géopolitique & Soft Power
- « Le Coca-Cola est l’ambassadeur le plus efficace que les États-Unis aient jamais envoyé. » — Pepe Escobar (attribué)
- « Quand une marque est plus reconnue qu’un drapeau, c’est que l’Empire a gagné. » — Historien de la mondialisation
- « Dans la diplomatie du soda, il n’y a pas de cessez-le-feu : il n’y a que des recharges. » — Satire contemporaine
🍹 Trump & le culte de la bulle
- « Donnez-moi un Diet Coke et je vous signe un décret. » — Donald Trump (parodie)
- « Trump boit le Coca comme Warhol l’a peint : sans modération. » — Commentaire satirique
- « Le branding, c’est simple : tout est un logo. Coca-Cola, c’est le logo de l’Amérique. » — Donald Trump (adapté)
💥 Synthèse ironique
- « La mondialisation se résume à trois bulles : les bulles de Pepsi, les bulles de Coca et les bulles financières. »
- « Dans un monde de guerres et de crises, Coca-Cola reste la seule promesse tenue : sucrée, gazeuse, immédiate. »
- « La géopolitique, c’est complexe. Le Coca, c’est simple. »

🎸 Voici une playlist énergisante et satirique avec un clin d’œil au fameux « Doctor Robert » des Beatles :
🎶 Playlist : « Sugar & Cocaine Rush »
- The Beatles – Doctor Robert 🥼💊 (le « dealer » le plus célèbre de la pop culture)
- The Rolling Stones – Brown Sugar 🍬 (quand le sucre devient plus que du sucre…)
- Lou Reed – Perfect Day 🌸 (clin d’œil à l’héroïne et aux addictions cachées derrière la normalité)
- Grandmaster Flash – White Lines (Don’t Don’t Do It) ❄️ (l’hymne anti-cocaïne, ironie oblige)
- Eric Clapton – Cocaine 🎸 (l’évidence, version blues rock déchaînée)
- Iggy Pop – Lust for Life ⚡ (le rush brut et animal, comme un shoot de sucre-caféine-cocaïne)
- Blur – Coffee and TV ☕📺 (quand la caféine devient aussi addictive que le reste)
- Primal Scream – Loaded 🔥 (l’explosion hédoniste et psychotrope des 90’s)
- Beastie Boys – Brass Monkey 🍹 (cocktail sucré et alcoolisé à la Beastie Boys)
- The Velvet Underground – I’m Waiting for the Man 🕶️ (la bande-son ultime de l’attente du « livreur »)
🥤 Playlist – “Un monde, un logo, une bulle”
- The Rolling Stones – Brown Sugar (sucre, pouvoir et provocation)
- Iggy Pop – Lust for Life (énergie brute, comme un Coca bien frappé)
- David Bowie – Fame (la gloire, le branding, l’Amérique)
- Velvet Underground – I’m Waiting for the Man (clin d’œil Factory & Warhol)
- Andy Warhol – The Velvet Underground (intro parlée, culte Factory)
- Talking Heads – Psycho Killer (le pop-art appliqué à la pop culture)
- Devo – Whip It (le consumérisme en parodie)
- The Clash – Lost in the Supermarket (hyperconsommation et uniformité)
- Elvis Presley – Cocaine Blues (le sucre et ses cousins interdits)
- Lou Reed – Walk on the Wild Side (l’art, la pop, le scandale)
- Madonna – Material Girl (pop américaine, Warhol 80s)
- Beck – Loser (l’ironie ultime de l’american way of life)
- Blur – Advert (critique mordante de la pub et du branding)
- The Who – I Can See for Miles (la vision pop planétaire)
- The Beatles – Come Together (le slogan Coca appliqué à la musique)

Réaliser un don ponctuel
Réaliser un don mensuel
Réaliser un don annuel
Choisir un montant
Ou saisissez un montant personnalisé :
Votre contribution est appréciée.
Votre contribution est appréciée.
Votre contribution est appréciée.
Faire un donFaire un don mensuelFaire un don annuelEn savoir plus sur Le blog A Lupus un regard hagard sur Lécocomics et ses finances
Abonnez-vous pour recevoir les derniers articles par e-mail.













NI PUB, NI SPONSOR, NI SUBVENTION, SEULEMENT VOUS ET NOUS....SOUTENEZ CE BLOG FAITES UN DON



3 réponses »