1. Goldman Sachs — Risques élevés

2. Evercore, Stifel, Morgan Stanley & Wells Fargo — Corrections possibles de 10–15 %

• Evercore ISI évoque un risque jusqu’à 15 %.
• Stifel parle d’un repli possible de 14 %.
• Morgan Stanley table sur une baisse de 10 %, tout comme Wells Fargo, comptant sur une stagnation du marché à l’année B

3. Signaux techniques & fondamentaux préoccupants

• Longview Economics observe plusieurs signaux techniques — volumes en baisse, valorisations élevées, spéculation à travers les options, dette sur marge, VIX bas — qui, historiquement, précèdent souvent un repli .
• Goldman Sachs (encore) note une “asymétrie défavorable” : faible volatilité ne rime pas avec continuation de la hausse, mais augmenterait les risques d’un renversement, tout en soulignant des fragilités (valorisations élevées, spreads de crédit serrés, tension sur les tarifs)

4. Saisonnalité négative & marché concentré

• La période août–septembre est historiquement plus volatile, avec des corrections moyennes autour de -1 % à -1,2 %, mais certains analystes anticipent des mouvements jusqu’à -10 à -15 %
• De plus, la domination des géants tech et un participation boursière en recul (moins de titres au-dessus de la moyenne mobile 200 jours) soulèvent des signaux d’alerte .

Synthèse des probabilités (estimation)

Interprétation

• La probabilité d’une correction à court terme (3 mois) est supérieure à 10 %.
• À moyen terme (12 mois), elle pourrait dépasser les 20 %.
• La période à venir est historiquement la plus propice à la volatilité.
• Les signaux techniques et la structure du marché suggèrent une fragilité élevée, malgré une situation économique encore solide.

Implication pour les stratégies

Ces probabilités renforcent la pertinence des approches prudentes :

• Renforts fractionnés par paliers : tu limites la casse si le marché baisse, sans rester trop exposé.
• Stops bien calibrés : ils deviennent d’autant plus importants dans ce contexte risqué.
• Objectifs de vente progressifs : permettent de sécuriser les gains en cas de rebond.

💥 Voici une sélection de citations puissantes et évocatrices sur les krachs boursiers et les crises financières, entre humour noir, lucidité économique et mémoire historique :

📉 Classiques et historiques

• « Les marchés peuvent rester irrationnels plus longtemps que vous ne pouvez rester solvable. » — John Maynard Keynes
• « L’histoire des krachs financiers est l’histoire des illusions perdues. » — Charles Kindleberger
• « Chaque krach naît dans l’excès et se termine dans la panique. » — Paul Samuelson
• « Les bulles éclatent toujours au moment où l’on proclame qu’elles n’existent pas. » — Hyman Minsky

⚡ Sur la panique et la psychologie collective

• « La Bourse, c’est la peur et la cupidité mises en chiffres. »
• « Une panique boursière, c’est quand tout le monde veut vendre mais que personne ne veut acheter. »
• « Le krach ne détruit pas de valeur, il révèle celle qui n’existait pas. »
• « Les marchés montent par l’escalier, ils descendent par l’ascenseur. »

🌀 Sur l’illusion et la spéculation

• « Ce n’est pas l’euphorie qui tue, c’est le retour brutal à la réalité. »
• « Les krachs naissent de la certitude que ‘cette fois-ci, c’est différent’. » — Reinhart & Rogoff
• « Quand la musique s’arrête, il faut un siège. » — Chuck Prince, ex-CEO Citigroup, 2007
• « Une bulle, c’est simplement une vérité exagérée jusqu’à l’absurde. »

🔮 Sur les leçons (jamais) retenues

• « La seule chose que nous apprenons de l’histoire financière, c’est que nous n’apprenons jamais. »
• « Après chaque crise, on jure ‘plus jamais ça’… jusqu’à la suivante. »
• « Les marchés adorent oublier : c’est leur plus grande faiblesse et leur plus grand moteur. »
• « Un krach, c’est la revanche du réel sur la fiction comptable. »

Voici une playlist dramatique, ironique et nerveuse, entre rock, jazz noir et électro anxiogène :

🎧 Playlist – Boom & Bust Soundtrack

Pink Floyd – Money (l’hymne intemporel des excès financiers)

The Doors – Riders on the Storm (pluie, fatalité, ambiance de crise)

Talking Heads – Once in a Lifetime (“Same as it ever was…” : mantra des bulles)

Joy Division – Disorder (le chaos qui s’installe)

Nina Simone – Sinnerman (fuite en avant face à la panique)

Radiohead – Everything in Its Right Place (illusion d’ordre avant l’effondrement)

Miles Davis – So What (le détachement ironique des traders blasés)

Arcade Fire – The Suburbs (continued) (mélancolie post-crise)

Nine Inch Nails – The Great Collapse (indus comme bruit de marché qui s’écroule)

The Clash – Lost in the Supermarket (consumérisme en ruines)

Rage Against the Machine – Testify (colère sociale après la casse)

Portishead – Glory Box (désespoir planant)

Depeche Mode – Everything Counts (la cupidité mise en musique)

The Stooges – No Fun (la gueule de bois après l’euphorie)

Johnny Cash – Hurt (la dévastation finale, intime et financière).