L’éternel fantasme des banquiers centraux
À Jackson Hole, haut-lieu du sacro-saint culte monétaire, les grands prêtres de la planche à billets ont encore frappé. Cette fois, ils ont trouvé la pierre philosophale : importer massivement de la main-d’œuvre étrangère pour “sauver la croissance” et “stabiliser les prix”. Comme si les marchés de demain avaient encore besoin d’ouvriers du XIXᵉ siècle. Comme si l’intelligence artificielle et la robotique ne s’apprêtaient pas à liquider centaines de millions d’emplois de col blanc et de col bleu confondus.

La première tentative : l’Europe submergée
On se souvient de la première grande expérience libre-échangiste : l’ouverture migratoire européenne post-Syrie. Résultat : des millions de réfugiés, des poches entières de radicalisation islamiste, des quartiers transformés en poudrières, et une réaction populiste brutale qui a fait voler en éclats les vieux partis du centre. L’économie n’a pas gagné des travailleurs compétents : elle a perdu en cohésion sociale.
La deuxième tentative : les États-Unis et la frontière mexicaine
Washington a cru pouvoir reproduire la “solution” européenne. L’afflux record d’immigrés clandestins au Sud, ajouté à une criminalité hors contrôle, a coûté aux Démocrates la Maison-Blanche en 2024. Joe Biden, réduit au rôle de “signature automatique”, a été balayé par un électorat exaspéré par la dissonance entre discours macro et réalité quotidienne.
Et maintenant… la troisième erreur historique
À Jackson Hole, les banquiers centraux — déconnectés comme jamais — ont déclaré :
- Il manquera de travailleurs !
- Il faut attirer davantage d’étrangers !
- C’est nécessaire pour maintenir la stabilité des prix !
Cette logique, digne d’un manuel jauni des années 90, ignore deux réalités majeures :
- La démographie occidentale est structurelle : aucun afflux ne compensera le vieillissement massif.
- La révolution IA/robotique va supprimer bien plus d’emplois que l’immigration ne pourra en fournir.
Les “vieilles lunes” libre-échangistes
Ces hauts clercs monétaires, encore ivres de leurs modèles DSGE et de leurs “équilibres généraux”, pensent que l’on combat l’inflation avec des bras importés, comme au temps des mines de charbon. Mais aujourd’hui, les bras sont remplacés par des circuits et des algorithmes. Ce qu’ils veulent importer, ce ne sont pas des compétences rares, mais une masse d’illettrés déracinés qu’ils imaginent transformables en salariés dociles.
En réalité, c’est un cocktail social explosif :
- Une main-d’œuvre qui ne s’intègre pas,
- Une radicalisation entretenue par le déclassement,
- Une fracture culturelle transformée en bombe électorale.
La contradiction fatale
Le paradoxe est éclatant :
- Les mêmes qui craignent que l’IA supprime des millions d’emplois, prônent une immigration de masse.
- Les mêmes qui jurent lutter contre l’inflation, veulent inonder les services publics et creuser les déficits avec des flux de populations précarisées.
- Les mêmes qui nient l’évidence de la désindustrialisation, croient encore que “l’homme-ressource” low-cost sauvera l’Occident.
En réalité : un baroud d’honneur idéologique
Ce n’est plus de l’économie, c’est de la politique cosmétique. La caste des banquiers centraux tente de sauver sa légitimité en recyclant de vieilles recettes libre-échangistes, alors que le monde entier bascule vers le protectionnisme stratégique, la souveraineté technologique et la robotisation massive.
Conclusion — Les nouveaux Temps Modernes
Les banquiers centraux croient encore que l’on mettra des migrants illettrés devant des chaînes de montage. Mais demain, ce sont les robots, les chatbots et les cobots qui feront tourner la machine.
Leur obstination à importer des populations instables au nom de “l’inflation maîtrisée” n’est pas seulement une erreur économique : c’est une faute civilisationnelle.
Quand l’Histoire se joue, mieux vaut être du côté des ingénieurs que de celui des banquiers lunaires.

🔥 Voici une série de citations corrosives et ironiques
🎭 Sur les banquiers centraux
- « Les banquiers centraux n’ont jamais su créer de la richesse, seulement de l’illusion comptable. »
- « À force de jouer à l’ingénieur social, le banquier central finit toujours en clown tragique. »
- « Ils croient encore piloter l’économie mondiale alors qu’ils ne tiennent plus que le micro. »
🤖 Sur l’IA et la robotique
- « Le futur appartient aux robots, mais Jackson Hole continue de rêver aux mineurs de charbon. »
- « On n’arrête pas l’automatisation avec des quotas de visas. »
- « La machine n’a pas de syndicat, c’est pour ça qu’ils préfèrent importer de la misère humaine. »
🌍 Sur l’immigration et la démographie
- « Transformer la démographie en solution miracle, c’est recycler le problème en remède. »
- « L’Occident ne manque pas de bras : il manque de vision. »
- « On n’intègre pas un illettré radicalisé en lui offrant un CDD payé au SMIC. »
💸 Sur la dette et l’inflation
- « L’immigration de masse ne fera pas baisser les prix, mais elle fera exploser les budgets sociaux. »
- « Ce n’est pas avec des travailleurs fantômes qu’on paie une dette bien réelle. »
- « Pour Jackson Hole, la misère importée vaut mieux que la rigueur budgétaire. »
⚡ Sur la déconnexion idéologique
- « Les vieilles lunes libre-échangistes éclairent encore Jackson Hole, mais le soleil s’est levé sur l’IA. »
- « Ils parlent inflation, ils rêvent croissance, mais ils brassent du vent et importent du chaos. »
- « Les vrais cycles ne sont pas économiques, ils sont civilisationnels. »

Une playlist ironique et politique qui croise l’héritage de John Lennon (le “Working Class Hero”) avec les premières fulgurances new-wave/post-punk d’Ultravox! (ère John Foxx, fin 70s), où la question du travail, de la classe et du futur robotisé était déjà en filigrane.
🎧 Playlist – Working Class Heroes & Irony Machines
- John Lennon – Working Class Hero
→ L’hymne désabusé : « A working class hero is something to be ». Satire pure. - John Lennon – Power to the People
→ La revendication brute, ironie de l’espoir transformé en slogan de manif sponsorisé. - Ultravox! – Sat’Day Night in the City of the Dead (Ultravox!, 1977)
→ Le monde urbain décomposé, ironie sociale sur le vide moderne. - Ultravox! – The Wild, the Beautiful and the Damned (Ultravox!, 1977)
→ Déjà la désillusion sur le capitalisme-spectacle. - Ultravox! – Slip Away (Ha! Ha! Ha!, 1977)
→ Vision de fuite et de désintégration, écho au travail déqualifié. - Ultravox! – Hiroshima Mon Amour (Ha! Ha! Ha!, 1977)
→ Collision entre technologie, guerre et modernité consumée. - Ultravox! – Artificial Life (Ha! Ha! Ha!, 1977)
→ Déjà la critique des simulacres et de la robotisation sociale, très “IA avant l’heure”. - Gang of Four – Not Great Men (Entertainment!, 1979)
→ Réécriture ironique de l’histoire sociale et politique. - Gang of Four – At Home He’s a Tourist (Entertainment!, 1979)
→ Aliénation du quotidien dans le capitalisme. - Joy Division – Shadowplay (Unknown Pleasures, 1979)
→ Métaphore noire de la désillusion industrielle. - Magazine – Shot by Both Sides (1978)
→ Ironie politique, être coincé entre deux feux idéologiques. - David Bowie – Boys Keep Swinging (Lodger, 1979)
→ Satire pop des rôles sociaux et de la “normalité”. - The Stranglers – No More Heroes (1977)
→ Ironie frontale : il n’y a plus de héros de classe, juste des pantins. - Ultravox! – Distant Smile (Ultravox!, 1977)
→ Déjà une anticipation des solitudes numériques. - John Lennon – God (Plastic Ono Band, 1970)
→ La désacralisation ultime : “I don’t believe in Beatles, I just believe in me.”

Réaliser un don ponctuel
Réaliser un don mensuel
Réaliser un don annuel
Choisir un montant
Ou saisissez un montant personnalisé :
Votre contribution est appréciée.
Votre contribution est appréciée.
Votre contribution est appréciée.
Faire un donFaire un don mensuelFaire un don annuelEn savoir plus sur Le blog A Lupus un regard hagard sur Lécocomics et ses finances
Abonnez-vous pour recevoir les derniers articles par e-mail.













NI PUB, NI SPONSOR, NI SUBVENTION, SEULEMENT VOUS ET NOUS....SOUTENEZ CE BLOG FAITES UN DON



1 réponse »