Guerre, or, billets de 500 $ et récession — ce que Martin Armstrong répète (et ce qui a changé)
Le contexte
Dans ses entretiens récents avec Greg Hunter (USAWatchdog), Martin Armstrong martèle que son modèle Socrates voit une accélération des cycles de conflit et de crise : guerre qui “monte” jusqu’en 2026, récession jusqu’en 2028, et une géopolitique où l’Europe réarme pendant que l’or “signale la guerre”. Ces thèmes se retrouvent et se durcissent dans ses billets de blog et d’autres passages médias sur la même période.

1) Le bloc “guerre” : du tournant à la probabilité “100 %”
- Mai 2025 → 2026 : Armstrong place un tournant de cycle au printemps 2025 et annonce une montée continue du risque de guerre “jusqu’en 2026”, avec l’Europe qui réinstaure la conscription et la Russie qui ne considère plus l’Ukraine comme un théâtre isolé.
- Juillet–août 2025 : escalade rhétorique : “100 % de probabilité” d’échange nucléaire (libellé qu’il reprend aussi sur son site après un passage chez Alex Jones). Il ajoute que l’or confirme ce stress géopolitique quand il “explose” en séance.
- Juin 2025 : il estime que des néoconservateurs “encerclent” Trump et tentent d’embarquer Washington dans une guerre ouverte ; le mois suivant, il parle d’“échange nucléaire” inévitable, puis nuance ensuite : même si le risque reste maximal, la trajectoire pourrait ne pas impliquer directement les États-Unis si des pourparlers avancent.
Lecture croisée : Armstrong tient un fil cohérent (cycle de guerre haussier), mais durcit le langage en juillet (“100 %”) puis le module fin août (guerre possible sans implication directe US) — tout en gardant l’Europe au centre du risque.
2) L’or comme sismographe géopolitique
- Motif récurrent des interviews : “Gold signals war.” Armstrong voit dans les envolées soudaines du métal un indicateur avancé de l’intensification du conflit. (Il décline le même message sur son blog privé/public.)
- Contre-champ utile : la presse financière rappelle que le prix de l’or dépend aussi du dollar et des taux (ex. Jackson Hole), ce qui n’infirme pas le lien géopolitique mais relativise l’unicité du signal.
3) Macro 2025-2028 : récession US, dépression européenne, défauts en chaîne
- Dans l’entretien du 3 mai 2025, Armstrong déroule son scénario : dépressions, défauts, dettes et guerres “commencent en 2025”, avec une récession US et un creux macro vers 2028, l’Europe étant la plus exposée. C’est son canevas de fond depuis fin 2024.
4) Le “billet de 500 $” version 2025
- Août 2025 chez Greg Hunter : Armstrong évoque le retour d’un billet de 500 $ (rumeur politique/monétaire) et l’impact que cela pourrait avoir sur la circulation du cash et la lutte contre l’inflation.
- Sur son blog, il précise le fondement législatif (proposition de loi de 2024) et l’argumentaire pro-coupure élevée (commodité, inflation, précédents historiques). Ce n’est pas un fait acté, mais une piste qu’il juge plausible.
5) Europe, conscription & “néocons”
- Armstrong focalise sur l’Europe : réactivation ou débat sur les services militaires, budgets de défense en hausse, et classe politique qu’il qualifie de “néoconservatrice” poussant à l’escalade — une thèse qu’il défend sur son site et relaie dans ses passages médias.
6) Ce qui est stable vs ce qui bouge dans ses propos
Stables
- Cadre cyclique : pic de tensions géopolitiques 2025-26, cycle éco défavorable jusqu’à ≈ 2028.
- L’Europe en première ligne (économie et sécurité).
- L’or comme baromètre.
Qui bouge
- La formulation du risque (de “très élevé” à “100 %”), puis l’idée qu’un accord pourrait déplacer la ligne de front sans impliquer directement les USA.
- Le $500 $ note : du buzz politique à des arguments techniques (blog) — mais rien d’adopté à ce stade.
7) Comment lire Armstrong sans se faire peur pour rien
- Distinguer “cycle” et “horloge” : ses dates signalent des fenêtres probabilistes, pas des certitudes calendaires.
- Recouper l’or avec taux/dollar : si l’or grimpe et que le dollar recule sur fond de tensions, signal fort ; sinon, signal mêlé.
- Sur la guerre : faire la part entre rhétorique (100 %) et trajectoire (options diplomatiques, formats limités).
- Sur le $500 : suivre l’agenda législatif plutôt que le buzz — il y a un texte déposé, mais aucune adoption.
8) TL;DR — La synthèse en 5 points
- Risque de guerre en hausse jusqu’en 2026 (Europe cœur du cyclone).
- Récession jusqu’en 2028 et défauts en chaîne — surtout hors USA.
- Or = baromètre de conflagration, mais à lire avec dollar/taux.
- Néocons/OTAN : pression haussière sur l’escalade, Trump tenté/encerclé.
- Billet de 500 $ : idée relancée, piste plus que politique actée.
En un mot
Armstrong répète ses cycles et resserre ses alertes : guerre, or, Europe, récession, cash.
On peut ne pas tout acheter — mais il offre un cadre narratif utile pour stresser les portefeuilles et pré-tester des scénarios de crise.

Voici une sélection de citations puissantes et évocatrices croisant les propos récents de Martin Armstrong avec Greg Hunter, sur la guerre, l’or, les cycles économiques, et le billet de 500 $
Sur la guerre imminente et l’Europe en première ligne
- « Le tournant de 2025 n’est pas une date : c’est une onde de choc géopolitique. »
- « L’Europe ne fait pas qu’être exposée à la guerre : elle est devenue l’épicentre du risque. »
- « Quand Armstrong annonce 100 % de risque, on ne parle plus d’anticipation : on parle de scénario planétaire. »
Or comme baromètre de crise
- « L’or ne ment jamais : quand il s’envole, les diplomates se réfugient en bunker. »
- « Gold signals war : ce n’est pas une phrase marketing, c’est une alarme visuelle du cycle ».
- « S’il est rationnel de croire que l’or monte avant la guerre, c’est que la spéculation précède souvent les bombes. »
Récession & cycles économiques
- « 2025 à 2028 : ce n’est pas une dépression annoncée, c’est une multicycle dont l’Europe sera le testeur. »
- « L’économie n’est jamais morte. Elle est juste morte de peur — et les peurs ont des dates. »
- « Les cycles économiques ne sont pas des météos : ils sont des mythes que l’on mesure. »
Billet de 500 $ et le cash comme signal
- « Réimprimer le 500 $, c’est moins rétablir une coupure que brandir un étendard monétaire ».
- « Ce billet est une idée ancienne remise en circulation… comme une pièce sortie de la fosse archéologique de l’inflation. »
- « Les véritables indices de la crise ne sont pas dans le prix de l’or, mais dans la densité du cash non tracé. »
Sur le modèle d’Armstrong et l’alerte
- « Armstrong ne vend pas des certitudes, mais des fenêtres temporelles à surveiller. »
- « Mieux vaut stresser un portefeuille que rester calme en zone de turbulences. »
- « Lire Armstrong, c’est comme porter un GPS en pleine tempête — pas parfait, mais indispensable. »
En guise de synthèse
- « La vérité n’est plus ce qui est prouvé, mais ce qui résiste à la falsification. »
- « Dans un monde où les données sont retravaillées, le soupçon devient méthode — et le doute devenu rationnel. »
- « Quand l’histoire est un film à rebondissements, bien vaut mieux jouer le spectateur critique que le figurant naïf. »

Voici une playlist spéciale “crash & oracles” : sombre, électrique et prophétique, à la frontière entre rock, post-punk et sons apocalyptiques.
🎧 Playlist – Cycles, Or & Chaos
- Pink Floyd – Time (le tic-tac inexorable des cycles)
- Joy Division – Disorder (le chaos comme horizon)
- The Clash – London Calling (fin d’époque, alarme planétaire)
- Black Sabbath – War Pigs (l’hymne anti-néoconservateurs avant l’heure)
- Nine Inch Nails – The Day the World Went Away (résonance nucléaire, effacement brutal)
- Neil Young – After the Gold Rush (l’or comme dernier refuge)
- Bob Dylan – Masters of War (les faiseurs de conflits désignés)
- Radiohead – 2+2=5 (mensonges officiels et réalités distordues)
- Metallica – For Whom the Bell Tolls (la guerre qui sonne l’heure)
- Rage Against the Machine – Testify (critiquer le système militaro-financier)
- David Bowie – Ashes to Ashes (l’éternel retour et les fantômes du passé)
- Talking Heads – Life During Wartime (survivre dans un monde en tension)
- Iggy Pop – The Passenger (voyage passif dans la machine infernale)
- The Rolling Stones – Gimme Shelter (abri précaire sous l’orage mondial)
- Nick Cave & The Bad Seeds – Red Right Hand (la main invisible des puissants).

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