Etat Profond

Après Biden en “signature automatique”, voici Trump en “décret automatique”

Réflexions irrévérencieuses sur l’hyperactivité insomniaque des présidents américains


🖋 Biden, le pilote automatique

Chez Joe Biden, la politique s’est transformée en ballet de paraphe.
On le voit, stylo à la main, aligner les signatures comme un banquier tamponne des chèques. On ne sait pas toujours ce qu’il signe, lui non plus peut-être — mais la caméra est là, les flashs crépitent, et le peuple a l’impression qu’il gouverne.

Biden, c’est la machine à ratifier : décrets environnementaux, mesures économiques, sanctions diplomatiques… et parfois même, la signature d’un discours qu’il n’a pas encore lu.
La Maison Blanche tourne comme une imprimerie, et Biden est son chef d’atelier.


🦅 Trump, le “décret automatique”

Avec Donald Trump, on quitte le mode bureaucrate pour le mode bazooka.
Chez lui, le décret n’est pas une formalité, c’est un show :

  • Caméra braquée.
  • Signature XXL au marqueur noir (lisible depuis la Station Spatiale).
  • Présentation du décret comme un trophée avant de le lancer sur un collaborateur médusé.

Trump ne signe pas, il lâche des bombes politiques :
Un jour, interdiction surprise d’entrée pour plusieurs pays.
Le lendemain, sanctions douanières massives sur la Chine.
Le surlendemain, création de la Space Force — parce qu’on ne sait jamais, au cas où les Klingons débarqueraient avant la fin du mandat.


💤 Les présidents américains ne dorment jamais

Les présidents américains vivent dans un état de veille permanente :

  • Biden se réveille à 5h pour signer un décret sur le saumon d’Alaska.
  • Trump tweete à 3h du matin pour menacer l’Iran ou féliciter Kanye West.

Pendant que l’Europe dort, la Maison Blanche produit des décisions en flux tendu, parfois improvisées, parfois calculées, souvent mises en scène.
Cette hyperactivité, c’est aussi une arme : saturer l’espace médiatique, étouffer l’opposition, créer l’illusion que “ça bosse” non-stop.


🎭 De la politique au théâtre permanent

Aux États-Unis, le pouvoir exécutif est devenu un streaming politique :
Chaque président doit produire du contenu à la vitesse où Netflix sort des séries.
L’essentiel n’est pas la profondeur des réformes mais l’image : un slogan percutant, un geste fort, un clash sur Twitter… et le show continue.


🎵 “How Do You Sleep?” – Lennon avait déjà la réponse

En 1971, John Lennon lançait un missile musical à Paul McCartney avec How Do You Sleep?.
Plus de cinquante ans plus tard, la question résonne étrangement à Washington.

Comment dorment-ils, Biden et Trump, dans cette hyperactivité frénétique ?
Peut-être qu’ils ne dorment pas vraiment.
Peut-être qu’ils rêvent en mode “executive order” :

  • Biden rêve qu’il signe un décret abolissant la pluie le lundi.
  • Trump rêve qu’il interdit les films français et remplace la Statue de la Liberté par une Trump Tower géante.

Et au réveil, ils confondent encore un peu leurs rêves avec la réalité… au détriment du reste du monde.


💡 Morale rock & sarcastique : Biden signe, Trump décrète, et le citoyen, lui, reste éveillé malgré lui. Car, pour paraphraser Lennon : “How do you sleep? Not very well, when the Oval Office never turns off the lights.”

🎯 Citations Lennon / Beatles adaptées à l’article

🎵 Playlist – John Lennon & The Beatles : “Dream & Sleep Sessions”

Période Beatles

  1. I’m Only Sleeping (Revolver, 1966) – Hymne paresseux et psychédélique au plaisir de rester au lit.
  2. Good Night (The White Album, 1968) – Berceuse orchestrale chantée par Ringo, écrite par Lennon pour son fils Julian.
  3. Golden Slumbers (Abbey Road, 1969) – Adaptation d’un poème du XVIIe siècle, douce et poignante.
  4. Lucy in the Sky with Diamonds (Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band, 1967) – Imagerie onirique et psychédélique.
  5. Across the Universe (Let It Be, 1970) – Rêverie cosmique et mantra spirituel.
  6. A Day in the Life (Sgt. Pepper’s…, 1967) – Alternance entre réalité et état semi-rêvé, avec un final explosif.

Période solo John Lennon

  1. How Do You Sleep? (Imagine, 1971) – Missile ironique, ici détourné comme clin d’œil insomniaque.
  2. #9 Dream (Walls and Bridges, 1974) – Ballade onirique et flottante, probablement son morceau le plus “rêve pur”.
  3. Watching the Wheels (Double Fantasy, 1980) – Réflexion calme et introspective, comme en semi-retraite.
  4. Beautiful Boy (Darling Boy) (Double Fantasy, 1980) – Contient la phrase culte “Before you go to sleep, say a little prayer.”
  5. Out the Blue (Mind Games, 1973) – Mélodie apaisante, comme une fin de soirée sereine.
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