Etats-Unis

**PARAMOUNT CONTRE NETFLIX :

BATAILLE DE TITANS POUR WARNER
ET GUERRE DES RÉCITS À L’ÂGE POST-MONDIALISTE**

Quand l’infrastructure culturelle devient un champ de bataille stratégique


Il ne s’agit pas d’un simple feuilleton industriel.
Il ne s’agit pas d’une querelle d’actionnaires.
Il s’agit d’une bataille de récits, à l’heure où la culture redevient une infrastructure de puissance.

La confrontation Paramount / Netflix autour de Warner révèle une vérité brutale :
la guerre culturelle ne se gagne plus à coups de slogans, mais par la maîtrise des plateformes, des catalogues, et de la distribution mondiale.


I. WARNER : LE PRIX STRATÉGIQUE

Warner n’est pas un studio parmi d’autres.
C’est un nœud civilisationnel.

  • Un siècle de mythologies américaines
  • Des franchises structurantes
  • Un imaginaire collectif transgénérationnel
  • Une capacité industrielle de production et de diffusion

👉 Contrôler Warner, ce n’est pas acheter du contenu.
C’est reprendre la main sur la fabrique du réel.


II. NETFLIX : L’EMPIRE DU RÉCIT MONDIALISÉ

Netflix n’est pas un studio.
C’est une machine narrative globale.

  • Algorithmes prescripteurs
  • Contenus calibrés pour l’export
  • Neutralisation des singularités nationales
  • Moralisation permanente sous couvert de divertissement

Netflix a parfaitement compris une chose :
la culture n’est plus une expression, mais un flux.

👉 Le problème n’est pas Netflix en tant qu’entreprise.
Le problème est Netflix comme modèle civilisationnel.

Un modèle où :

  • tout se vaut,
  • rien ne s’enracine,
  • tout se dissout dans l’acceptable global.

III. PARAMOUNT : LE RETOUR DU STUDIO-PUISSANCE

Paramount incarne autre chose.

  • Une culture de studio, pas de plateforme
  • Un rapport charnel à la production
  • Une mémoire industrielle
  • Une verticalité assumée

Paramount ne cherche pas à plaire à tout le monde.
Il cherche à tenir un cap, à maintenir une cohérence.

👉 C’est précisément ce qui le rend compatible avec une logique TS2F.


IV. LA QUESTION N’EST PAS “QUI GAGNE ?” MAIS “QUEL RÉCIT SURVIT ?”

Si Netflix absorbait Warner :

  • l’imaginaire serait dissous dans l’algorithme,
  • les franchises seraient reformatées,
  • la culture deviendrait un produit ESG-compatible,
  • le conflit serait neutralisé au profit du consensus.

Si un pôle Paramount + alliés industriels prenait la main :

  • le studio redeviendrait un acteur souverain,
  • le récit retrouverait une verticalité,
  • le conflit serait assumé,
  • la culture redeviendrait un champ de forces, pas un bain tiède.

👉 La différence est existentielle.


V. POURQUOI LE SYSTÈME MÉDIATIQUE CRIE AU SCANDALE

Dès que l’hypothèse d’une recomposition industrielle sérieuse apparaît, les cris fusent :

  • “atteinte à la concurrence”,
  • “danger pour la diversité”,
  • “menace sur la liberté d’expression”.

Toujours les mêmes incantations.

👉 Traduction : la peur de perdre le contrôle narratif.

Le système accepte la concentration tant qu’elle sert la mondialisation molle.
Il la combat dès qu’elle menace de repolitiser la culture.


VI. WARNER COMME PIVOT DE LA CONTRE-NARRATIVE TS2F

La narrative TS2F ne se construit pas avec des manifestes.
Elle se construit avec :

  • des studios solides,
  • des franchises assumées,
  • une production non culpabilisée,
  • un rapport adulte au pouvoir et au conflit.

Warner, dans ce cadre, n’est pas un trophée.
C’est un levier.

👉 Reprendre Warner, c’est remettre du tragique, du choix, de la verticalité dans le récit occidental.


VII. NETFLIX N’EST PAS L’ENNEMI — IL EST LE SYMPTÔME

Il serait trop simple de diaboliser Netflix.
Netflix a simplement poussé à son terme la logique mondialiste :

  • globalisation des goûts,
  • neutralisation des tensions,
  • gouvernance par l’émotion calibrée,
  • disparition du point de vue fort.

👉 Le problème n’est pas Netflix.
Le problème est le monde qui l’a rendu hégémonique.


VIII. COMME ORACLE, PARAMOUNT INCARNE LE RETOUR DU RÉEL

Le parallèle est clair.

  • Oracle structure l’infrastructure numérique.
  • Paramount peut contribuer à restructurer l’infrastructure culturelle.

Dans les deux cas :

  • fin de la naïveté,
  • fin de la communication creuse,
  • retour à la puissance fonctionnelle.

👉 Le TS2F n’est pas une posture idéologique.
C’est un principe de survie.


⚖️ FORMULE DE SYNTHÈSE


🕯️ CONCLUSION : LA GUERRE DES RÉCITS A CHANGÉ DE NATURE

La bataille Paramount / Netflix / Warner n’est pas un épisode de plus dans la saga hollywoodienne.
C’est un moment de bascule.

  • Soit la culture occidentale reste un flux mondialisé, lisse et interchangeable.
  • Soit elle redevient un espace de conflit, de choix, de verticalité assumée.

Oracle construit l’infrastructure du réel.
Paramount peut contribuer à reconstruire l’infrastructure du sens.

Et c’est précisément pour cela
que cette bataille dépasse largement Hollywood.

**ORACLE

ET LE DÉSESPOIR DE L’ANCIEN MONDE**

Quand le système attaque ce qu’il ne contrôle plus


Il y a des entreprises qui traversent les cycles.
Et puis il y a celles qui survivent au changement d’époque.

Oracle appartient à la seconde catégorie.
C’est précisément pour cela qu’elle est aujourd’hui attaquée.


I. ORACLE N’EST PAS UN SYMBOLE DU PASSÉ — C’EST UN PILIER DU FUTUR

Contrairement au récit paresseux entretenu par une presse économique à bout de souffle, Oracle n’est pas un vestige des années 1990.
Elle est l’une des colonnes vertébrales silencieuses de l’infrastructure numérique mondiale.

  • Bases de données critiques
  • Systèmes gouvernementaux
  • Défense, renseignement, santé
  • Cloud souverain
  • IA industrielle, pas ludique

👉 Oracle ne fait pas rêver. Elle fait fonctionner.

Et c’est précisément ce que l’ancien monde ne supporte plus.


II. LARRY ELLISON : L’HOMME QUI N’A PAS DEMANDÉ LA PERMISSION

Larry Ellison est l’anti-modèle parfait pour les élites post-historiques.

  • Fondateur encore aux commandes
  • Vision long terme
  • Aucun besoin de validation morale
  • Indifférent aux modes idéologiques
  • Aligné avec la puissance réelle, pas avec le discours

Ellison ne cherche pas à “changer le monde”.
Il le structure.

👉 Il ne parle pas d’éthique abstraite.
Il construit des systèmes qui durent.


III. LA CAMPAGNE CONTRE ORACLE : UN SIGNAL, PAS UN ACCIDENT

Quand on voit surgir :

  • articles anxiogènes,
  • soupçons permanents,
  • procès d’intention climatiques, sociaux, géopolitiques,
  • rumeurs industrielles savamment distillées,

il faut comprendre une chose simple :

👉 Ce n’est pas Oracle qui est en difficulté.
C’est le récit de l’ancien monde qui se fissure.

Le système médiatique-financier attaque toujours ce qu’il sent lui échapper.


IV. LE VRAI CRIME D’ORACLE : ÊTRE “TOO STRATEGIC TO FAIL”

Oracle a commis une faute impardonnable :
elle est devenue trop stratégique pour être marginalisée.

  • Cloud souverain face aux hyperscalers idéologisés
  • Données critiques hors du contrôle moraliste
  • Partenaire naturel des États, pas des ONG
  • Infrastructure de continuité, pas de disruption spectacle

👉 Oracle incarne la fin de la techno infantile.

Elle est l’antithèse du capitalisme narratif, ESG-compatible, instagrammable.


V. POURQUOI L’ANCIEN MONDE PANIQUE

L’ancien monde repose sur trois illusions :

  1. La neutralité morale du marché
  2. La gouvernance par la communication
  3. La substitution du réel par le récit

Oracle fait exploser ces trois piliers.

  • Elle rappelle que la technologie est politique
  • Elle démontre que la souveraineté est technique
  • Elle prouve que le réel finit toujours par rattraper le discours

👉 Quand le réel revient, le storytelling s’effondre.


VI. ORACLE CONTRE L’EUROPE POST-HISTORIQUE

Il n’est pas anodin que les attaques les plus virulentes viennent de :

  • médias européens,
  • sphères bruxelloises,
  • think tanks mondialistes.

Pourquoi ?
Parce qu’Oracle incarne exactement ce que l’Europe post-1945 a renoncé à être :

  • une puissance technique,
  • une autorité souveraine,
  • un acteur stratégique.

👉 L’Europe régule. Oracle construit.


VII. LE PARALLÈLE AVEC PARAMOUNT / WARNER : LE MÊME DÉNI

Le même mécanisme est à l’œuvre dans les industries culturelles :

  • attaque des figures souveraines,
  • blocage des concentrations stratégiques,
  • invocation abstraite de la “concurrence” et de la “diversité”.

Derrière ces mots :
👉 la peur panique de perdre le contrôle narratif.

Oracle, comme certains empires médiatiques en mutation, révèle que :

  • la taille redevient une force,
  • la verticalité redevient nécessaire,
  • la souveraineté redevient une condition de survie.

VIII. ORACLE N’EST PAS LE PROBLÈME — C’EST LA SOLUTION QUE L’ON REFUSE

Oracle ne promet pas un monde meilleur.
Elle promet un monde qui tient debout.

  • Moins de morale
  • Plus d’architecture
  • Moins de communication
  • Plus de systèmes robustes

👉 Ce n’est pas une vision utopique.
C’est une vision impériale au sens technique du terme.


⚖️ FORMULE DE SYNTHÈSE


🕯️ CONCLUSION : LE DÉSESPOIR DE L’ANCIEN MONDE

L’ancien monde sent qu’il ne maîtrise plus :

  • la technologie,
  • les infrastructures,
  • les flux critiques,
  • ni même le futur qu’il prétend administrer.

Alors il attaque.
Il moralise.
Il soupçonne.
Il ralentit.

Mais l’histoire ne s’arrête jamais pour ménager les systèmes fatigués.

Oracle avance sans demander la permission.
Et c’est précisément pour cela
qu’elle survivra à ceux qui la dénoncent.

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2 réponses »

  1. 🔵 PAGE FACEBOOK — PUBLICATION CROISÉE

    ☠️ DOUBLE ARTICLE — LE BLOG À LUPUS
    👉 Lien en commentaire **ORACLE / PARAMOUNT :

    QUAND L’ANCIEN MONDE ATTAQUE
    CE QU’IL NE CONTRÔLE PLUS**

    Ces deux textes parlent de la même chose.

    D’un côté, Oracle :
    infrastructure critique, technologie qui tient debout, souveraineté réelle.
    De l’autre, Paramount vs Netflix :
    guerre culturelle, bataille des studios, lutte pour reprendre le contrôle du récit.

    Dans les deux cas, le même réflexe du système :

    • moraliser ce qu’il ne maîtrise plus,
    • soupçonner ce qui dure,
    • bloquer ce qui devient too strategic to fail.

    Oracle structure le réel.
    Paramount peut contribuer à restructurer le sens.

    Netflix, comme le vieux monde médiatique-financier, incarne un modèle :
    👉 globalisé, lisse, algorithmique, administré.

    Ce n’est pas une querelle d’entreprises.
    C’est une bataille de civilisations.

    Quand le système attaque ses propres piliers,
    ce n’est pas pour défendre la diversité.
    C’est pour retarder sa propre obsolescence.

    📌 Lecture conjointe recommandée
    📎 Lien en commentaire

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    #Netflix
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